LE TRAITEMENT DE LA GONARTHROSE

LE TRAITEMENT DE LA GONARTHROSE

FACTEURS ETIOLOGIQUES 

    Des facteurs mécaniques locaux et facteurs systémiques interviennent dans la genèse de la gonarthrose.
o Facteurs systémiques :
Age et sexe : La prévalence et l’incidence de l’arthrose augmentent avec I ‘âge puis déclinent après 80 ans. prévalence et incidence sont plus élevées chez la femme P partir de 50 ans .
Caractéristiques ethniques :la gonarthrose est plus fréquente chez les femmes noires
Susceptibilité génétique :Plusieurs travaux ont permis de démontrer I‘influence de facteurs génétiques au tour de la gonarthrose.
Estrogènes :Plusieurs études épidémiologiques suggèrent, l’utilisation d’estrogènes réduit de 60 % le risque d’incidence de gonarthrose par rapport aux non utilisatrices.
o Facteurs métaboliquessss : l’hypercholestérolémie et l’hyper glycémie apparaissent comme un facteur de risque d’arthrose généraliste indépendant de l’obésité .
o Facteurs biomécaniques:
Traumatismes articulaires : Les traumatismes articulaires importants en particulier lorsqu’ils entrainent des lestions des ligaments croisés ou des lésions méniscales entrainent fréquemment une gonarthrose .
Méniscectomie :Les méniscectomies s’accompagnent fréquemment à long terme de l’apparition de lésions arthrosiques.
Activité professionnelle: Les personnes ayant une activité professionnelle nécessitant des flexions, des accroupissements ou le port de charges lourdes ont un risque de gonarthrose deux fois plus élevé que ceux n’ayant pas de telles contraintes lors de leur travail .
Activité sportives : Une augmentation de la prévalence de la gonarthrose a été observée dans certains sports exposant fréquemment à des traumatismes tels les sports collectifs (en particulier football, ou football australien…) ou dans les sports de combat .
Laxité articulaire :pourrait constituer un facteur de risque de gonarthrose.
inégalité de Longueur des membres inférieurs
obésité : Les patients obèses développent plus fréquemment une gonarthrose
fémorotibiale et fémoropatellaire radiologique ou symptomatique que les
patients non obèses.

CLINIQUE

  Dans la grande majorité des cas, la douleur est le motif de consultation. Installée depuis plusieurs mois, souvent intermittente, elle est responsable d’une gêne à la marche, survenant pour des distances variables selon les périodes et le profil du terrain. Elle est le plus souvent localisée au niveau du compartiment lésé (fémorotibial médial ou latéral) mais parfois prédomine à la partie postérieure. Il s’agit d’une douleur mécanique, aggravée par la marche, le  piétinement, le port de charges, calmée par le repos qui est habituellement suivi d’une période de dérouillage plus ou moins longue [6]. En cas d’atteinte fémoropatellaire isolée ou prédominante, la douleur est généralement globale et imprécise, aggravée par la montée et surtout la descente des escaliers, en se relevant après une station assise prolongée, ou en position accroupie. L’examen s’attache à rechercher un trouble de la statique (varus ou valgus), un épanchement articulaire même minime par la présence d’un choc rotulien. La douleur spontanée est fréquemment retrouvée à la pression de l’interligne médial ou latéral ou au niveau des facettes rotuliennes. Il faut aussi apprécier les amplitudes (flessum, limitation de la flexion), la stabilité de l’articulation (tiroirs, laxité latérale) et une éventuelle amyotrophie quadricipitale. La recherche de signes de lésion méniscale (signe de Mac Murray, grinding test),d’un trouble statique des pieds et d’une pathologie de la hanche complète l’examen clinique.Parfois, l’affection est révélée par une hydarthrose de volume variable. En cas d’épanchement volumineux, l’examen est le plus souvent peu informatif et doit être réalisé de nouveau après évacuation la plus complète possible de l’hydarthrose.Enfin, la maladie peut être révélée par la découverte d’un kyste poplité, suspecté devant une tuméfaction douloureuse du creux poplité et affirmé par l’échographie.

PTG assistée par ordinateur :

  Le recours à des gestes médicaux-chirurgicaux assistés par ordinateur (GMCAO) lors de la réalisation d’une prothèse totale du genou représente l’entrée dans une troisième phase de l’histoire des instrumentations ancillaires des prothèses à glissement. Historiquement, la première phase est représentée par les premières instrumentations mécaniques (instrumentation Insall-Burstein 1, instrumentation universelle de Krakow et Hungerford) qui comportaient peu d’instruments, et étaient essentiellement orientées vers la réalisation des coupes osseuses. L’axe du membre inférieur était le critère essentiel d’efficacité de l’ancillaire.Dans la seconde phase sont apparues les instrumentations ancillaires mécaniques plus complexes, telle l’instrumentation Insall Burstein 2 (IB2) utilisant la radiographie (orthopangonogramme) comme référence, la divergence entre l’axe mécanique et l’axe anatomique servant à retranscrire cette référence durant l’intervention. John Insall, dans l’instrumentation IB2, puis d’autres, ont commencé à imposer le concept de l’égalité entre l’écart en flexion et l’écart en extension et celui de coupes liées. Les tenseurs ligamentaires sont apparus dans nombre d’instrumentations ancillaires. Ces instrumentations ancillaires sont devenues plus précises, plus modulaires, mais plus complexes et plus volumineuses. La troisième phase débute avec l’introduction de l’utilisation de systèmes électroniques de repérage dans l’espace des pièces osseuses couplés à des logiciels informatiques d’assistance à la chirurgie. Ces systèmes électroniques (navigation chirurgicale) ont permis de réduire l’importance des instrumentations ancillaires mécaniques à quelques instruments en augmentant la précision des gestes chirurgicaux, et en permettant la prévision du résultat de chaque geste et le contrôle étape par étape des gestes réalisés.

Les reprises de PTG :

  L’échec d’une arthroplastie doit être parfaitement analysé sur le plan clinique et radiologique. L’histoire clinique est dominée par la survenue de douleurs au niveau d’un genou jusqu’alors asymptomatique parfois associées à une perte d’amplitude et/ou à l’apparition d’une déviation axiale. Les deux grandes causes d’échec sont liées à une complication infectieuse ou à un descellement mécanique. La présence d’un épanchement impose une ponction à visée bactériologique. Le bilan radiographique (clichés de face, de profil, en défilé fémoro-patellaire à 30 o de flexion et les clichés en charge) est fondamental, à la recherche : d’un liseré de descellement, d’une mobilisation de l’implant, d’une ostéolyse périprothétique, d’une usure d’implant. Une scintigraphie sera souvent utile pour juger d’une hyperfixation globale ou localisée. Hormis les descellements infectieux posant des problèmes spécifiques déjà évoqués, les principes de reconstruction sont intimement liés au degré d’altération du support osseux. La reconstruction peut faire appel à des greffes osseuses massives ou fragmentées (reconstruction condylaire ou tibiale) ou à des prothèses modulaires à cales de reconstruction (prothèses dites de reprise). Lors de dégradation du système de stabilisation ligamentaire, il faut parfois opter pour des prothèses contraintes (à charnière) avec pivot médullaire fémoral et tibial. Les résultats des arthroplasties itératives sont globalement moins bons et se détériorent avec le nombre de reprises.

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Table des matières

INTRODUCTION 
MATERIEL ET METHODES 
RESULTATS 
I- ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE 
1. L’âge 
2. Le sexe 
3. Coté atteint 
4. IMC 
5. Antécédents pathologiques 
6. Facteurs étiologiques 
II- ETUDE PREOPERATOIRE 
1. Délai de consultation 
2. Etude clinique
1-1 La douleur
1-2 La mobilité du genou
1-3 La marche
1-4 La déviation axiale
1-5 La laxité
3. Etude radiologique: 
4. Etude d’opérabilité : 
1- Etude clinique 
2- Etude paraclinique 
III- TRAITEMENT 
1. TECHNIQUE 
1-1 Installation
1-2 Type d’anesthésie
1-3 Voie d’abord
1-4 Type de prothèse
2. SUITES OPERATOIRES 
2-1 Traitement médical
2-2 Rééducation
2-3 Séjour hospitalier
IV- COMPLICATIONS : 
1. COMPLICATIONS PEROPERATOIRE 
2. COMPLICATIONS PRECOCES 
3. COMPLICATIONS TARDIVES 
V- RESULTATS THERAPEUTIQUES : 
1. RECUL POST OPERATOIRE 
2. ÉVALUATION FONCTIONNELLE 
3. ÉVALUATION RADIOLOGIQUE
VI- RESULTATS GLOBAUX 
DISCUSSION
I-RAPPEL
1- anatomie du genou 
2- physiologie du genou
3- biomécanique du genou 
II- LA GONARTHROSE 
1- introduction
2- Epidémiologie 
3- Facteurs étiologiques
4- clinique 
5- paraclinique
III-LE TRAITEMENT DE LA GONARTHROSE
1. Les buts
2. Les moyens 
3. Les indications 
IV- la PTG 
1- historique 
2- Buts 
3- Indications 
4- Contre indications
5- Choix de la prothèse 
6- Technique 
7- PTG assistée par ordinateur
8- Rééducation post opératoire
9- Reprise de la PTG 
V- DISCUSSION DES RESULTATS 
1. Epidémiologie
2. Etude préopératoire
3. Complications 
4. résultats cliniques 
5. résultats radiologiques 
6. Résultats globaux 
CONCLUSION 
ANNEXES 
RESUMES 
BIBLIOGRAPHIE

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