Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la recherche documentaire

Dans la présente thèse, nous nous intéressons à la traduction des textes techniques en nous focalisant sur l’activité traduisante du traducteur professionnel indépendant. Pour traduire un texte technique, le traducteur a besoin d’utiliser des sources documentaires qui vont lui permettre de comprendre le texte de départ et trouver des équivalents dans la langue d’arrivée. La formation en traduction professionnelle que nous avons suivie à l’Université Lyon II et notre expérience de traducteur professionnel nous ont permis de constater que pour comprendre un texte technique et le reformuler dans la langue d’arrivée, le traducteur passait une bonne partie de son temps à acquérir des connaissances dans des sources documentaires. Nous avons aussi remarqué que cette démarche était essentielle pour arriver à un texte de qualité sur le plan terminologique et phraséologique.

La traduction technique ne consiste pas seulement à trouver des équivalents de termes dans le dictionnaire bilingue. Elle exige une précision terminologique et phraséologique. Le dictionnaire bilingue n’est justement pas une source adéquate car elle peut donner des termes non adaptés au contexte, peu usités, voire faux. Par exemple, un dictionnaire juridique bilingue donne huit équivalents français au terme anglais claim : affirmation, déclaration, exigence, prétention, revendication, créance, déclaration de sinistre, demande de réparation. Le but du traducteur est de trouver l’équivalent adapté au contexte mais bien souvent, le dictionnaire ne donne aucune indication sur leur emploi ou leur fréquence d’usage. Cet outil peut aussi donner des équivalents qui ont été retenus par des commissions de terminologues et de linguistes mais qui sont peu utilisés par les spécialistes d’un domaine technique ; par exemple, le terme anglais scanner (domaine informatique) est traduit dans le Grand Dictionnaire Terminologique par l’équivalent français « scanneur » (graphie francisée de scanner). Le destinataire du texte peut ne pas retrouver la terminologie qu’il utilise dans son domaine technique si le traducteur choisit un équivalent plutôt qu’un autre et ce, même si ce terme est considéré comme valide par des terminologues et des linguistes. La recherche documentaire est également nécessaire pour trouver la phraséologie idoine dans la langue d’arrivée. La phraséologie a une importance essentielle dans la traduction technique ; par exemple, il existe une manière d’écrire propre au texte juridique que le traducteur a l’obligation de respecter s’il veut arriver à un texte de qualité sur le plan de l’expression. Le langage juridique privilégie des expressions idiomatiques, formules figées propres au droit, et des phraséologismes, tournures semifigées ou usuelles qui signalent les préférences langagières communes aux spécialistes (Picotte 1995 : 295). Seule une étude approfondie des ressorts syntaxiques propres au langage juridique permet d’arriver à une précision phraséologique. Prenons comme exemple un extrait d’article de loi fédérale suisse rédigé en allemand et en français. Cet article porte sur la résiliation du contrat à durée déterminée :

Als Grund für die fristlose Kündigung durch die Vertragsparteien gilt jeder Umstand, bei dessen Vorhandensein der kündigenden Partei nach Treu und Glauben die Fortsetzung des Arbeitsverhältnisses nicht mehr zugemutet werden darf.

LE TRADUCTEUR PROFESSIONNEL ET LA TRADUCTION TECHNIQUE

Les langues de travail du traducteur

Un traducteur a en général une langue de travail active (vers laquelle il traduit) et une ou plusieurs langues de travail passives (à partir desquelles il traduit).

La plupart des traducteurs se donnent comme règle de ne jamais travailler vers leur langue étrangère mais toujours vers leur langue maternelle. En la matière, des institutions comme la Fédération Internationale des Traducteurs (FIT) et de nombreuses associations professionnelles comme l’Association Suisse des Traducteurs, Terminologues et Interprètes, l’Institute of Translation and Interpreting (Royaume-Uni) ou la Bundesverband der Dolmetscher und Übersetzer (Allemagne) ont un code déontologique ou une charte où figure cette exigence.

Cela dit, la question de la directionnalité de la traduction (traduire vers ou de sa langue maternelle) fait l’objet d’un débat animé parmi les traductologues. Certains comme Gerard Mc Alister considèrent que les documents dont le contenu ne prend pas en compte la culture de la langue d’arrivée (par exemple, des brochures touristiques) peuvent être traduits par des traducteurs dont la langue d’arrivée n’est pas la langue maternelle (1992). D’autres comme Stuart Campbell (1997) mettent davantage l’accent sur la compétence traductionnelle et sont d’avis que le principal problème de la traduction vers la langue étrangère est une compétence rédactionnelle. Des auteurs tels Peter Newmark (1998) expliquent eux que la meilleure manière de fournir un texte le plus naturel sur le plan rédactionnel et le plus précis est de traduire vers la langue maternelle. Cet avis est partagé par Mona Baker (1992 : 64) qui insiste sur les compétences linguistiques et dit que le traducteur travaillant vers une langue acquise ne pourra jamais répondre aux conditions d’équivalence de style et de qualité rédactionnelle que doit remplir toute traduction car ses connaissances de la langue étrangère sont toujours inférieures à celles qu’il a dans sa langue maternelle. Pour Karla Déjean le Féal, c’est le sens de la langue qui est à la base du magnétisme propre à la langue maternelle. Comme il ne se développera jamais suffisamment dans la langue étrangère, celle-ci est inapte à servir de langue d’arrivée (1993 : 181). Certains traductologues considèrent aussi que l’enseignement du thème n’a pas sa place dans un programme de formation en traduction car c’est un exercice d’application du vocabulaire et des règles de grammaire apprises qui s’insère dans l’enseignement et l’apprentissage d’une langue étrangère (voir Ladmiral 1994 ; Durieux 2005). Cependant, même si la traduction vers une langue étrangère est considérée comme moins fiable qu’une traduction vers la langue maternelle, « les exigences du marché et la pénurie de traducteurs ayant les combinaisons linguistiques nécessaires pour respecter cette règle font que dans de nombreux pays, une proportion non négligeable des traducteurs travaillent également vers une langue étrangère » (Gile 2005 : 181). Les traducteurs dont une langue de travail est peu répandue dans le pays où ils travaillent sont surtout concernés ; par exemple, dans la traduction vietnamien français, un Vietnamien vivant au Vietnam est bien obligé de traduire vers le français, car il n’existe pas beaucoup de traducteurs locuteurs natifs francophones comprenant le vietnamien au Vietnam.

Le statut du traducteur professionnel

Le traducteur professionnel exerce soit en tant que salarié, soit en tant que travailleur indépendant.

Le traducteur salarié exerce au sein de structures assez variées. Il peut travailler dans un service interne de traduction où il effectue des traductions pour le seul compte de l’organisme (entreprise, organisation internationale ou gouvernementale) qui l’a créé en son sein. Le traducteur salarié peut aussi exercer dans un bureau de sous-traitance appelé bureau de traduction, agence de traduction, service de traduction ou agence de services linguistiques ; ces bureaux ont pour caractéristique commune de traduire pour le compte d’entreprises ou d’organismes dont ils ne font pas partie.

Le traducteur indépendant traduit à la demande d’un client (appelé aussi donneur d’ouvrage). Ce dernier peut être une agence de traduction qui joue le rôle d’intermédiaire ou un client « direct » qui peut être une entreprise, un organisme gouvernemental, une organisation internationale, une association à but non lucratif ou un particulier. Le statut de profession libérale du traducteur indépendant ne lui assure pas de revenu fixe et régulier car sa rémunération dépend directement du volume de traductions qu’il produit. Le traducteur indépendant peut travailler seul ou être associé à d’autres traducteurs (en réseau). Quand il travaille seul, il peut consacrer « une large part de son temps à du démarchage et à des activités de type administratif (décomptes, facturation, démarchage téléphonique, comptabilité, encaissements, …). […] » (Gouadec 1990b : 10). Le traducteur indépendant travaille en général chez lui ou dans des locaux qu’il utilise pour son activité. Quand il a des contrats pour différentes organisations (entreprises, organismes à but non lucratif, etc.), ses conditions de travail s’apparentent à celles d’un salarié puisqu’il peut être détaché dans l’établissement de l’organisation pour laquelle il travaille temporairement. Le traducteur indépendant traduit pour des clients qui peuvent le contacter par téléphone, fax ou courrier électronique. Une fois son travail terminé, il livre sa traduction au client par courrier électronique, courrier postal, fax ou en mains propres ; aujourd’hui, le courrier électronique semble être le mode de livraison le plus courant.

Qu’est-ce que la traduction technique ?

On différencie souvent les traducteurs techniques des traducteurs littéraires. Dans le présent travail, nous avons choisi de nous focaliser sur la traduction technique car elle domine aujourd’hui le marché de la traduction professionnelle, en raison de l’importance de la science et de la technologie dans le monde actuel. Dans la présente section, nous tentons de délimiter ce qu’il est convenu d’appeler «traduction technique », d’abord, en la situant par rapport à d’autres types de traduction, puis par rapport aux enjeux économiques, sociaux et culturels qui la sous-tendent.

Définitions

Il existe plusieurs catégories de traduction qui correspondent à la traduction de différents types de textes. Jean Delisle fait la distinction entre la traduction de textes littéraires et la traduction de textes pragmatiques et associe les textes pragmatiques aux textes qui « servent essentiellement à véhiculer une information et dont l’aspect esthétique n’est pas l’aspect dominant » (1980 : 22). Daniel Gile propose lui une distinction entre les textes littéraires et les textes informatifs, en disant que les textes littéraires « comportent un élément esthétique important […] et visent à susciter chez le lecteur l’émotion autant – voire plus – que des réactions rationnelles et l’acquisition d’informations et que les textes informatifs s’appuient essentiellement sur l’information qu’ils véhiculent pour faire passer le message […] » (2005 : 4).

D’autres traductologues comme Ian Mason (1982) et Mary SnellHornby (1995) proposent une catégorisation plus détaillée. Ian Mason parle de textes scientifiques et techniques, de textes administratifs, politiques, religieux, littéraires, journalistiques, juridiques ou commerciaux (1982 : 23) tandis que Mary Snell-Hornby associe la traduction littéraire à la traduction biblique, la poésie ou les différentes formes de littérature (classique ou moderne, etc.), la traduction de textes de langue non spécialisée aux textes journalistiques et publicitaires et la traduction de textes de langue spécialisée aux textes juridiques, économiques, médicaux ou techniques (1995 : 32). Elle classe ensuite les disciplines qui se rapportent aux différents types de textes (par exemple, les études culturelles pour la traduction de textes littéraires) (1995 : 32).

En apparence, ces distinctions sont assez claires mais, comme le suggèrent Daniel Gile (2005 : 4) et Peter Emery (1991 : 567), il est difficile de dresser des frontières entre différents types de textes. Par exemple, un texte publicitaire peut remplir une fonction qui est attribuée, en général, au texte littéraire (Gile 2005 : 4). Aux fins de la présente étude, nous définissons le texte technique comme un texte nécessitant des connaissances spécialisées pour le comprendre ; il peut s’adresser à des experts ou à un public plus large et relever des sciences « dures » (médecine, biologie, etc.), des sciences humaines (philosophie, droit, etc.) ou de la technologie, du sport ou de toutes autres activités spécialisées. Il est aussi très varié (mode d’emploi, rapport d’activité, texte de recherche destiné à être publié, etc.). Comment peut-on définir la traduction technique ? Ce concept n’est pas aussi clair qu’il paraît au premier abord. Si certains, tels Daniel Gouadec (1990a) ou Jean-René Ladmiral (1994), l’opposent à la traduction de textes non spécialisés et à la traduction littéraire, pour d’autres, tels Alexander Künzli (2003) ou Mary Snell-Hornby (1988), elle est une sous-catégorie de la traduction des textes spécialisés et porte sur des textes qui traitent essentiellement de réalités technologiques. Dans le présent travail, nous adoptons une acception plus large de l’adjectif, en nous alignant sur la classification de Daniel Gouadec (1990a) et JeanRené Ladmiral (1994), et considérons la « traduction technique » comme dénommant la traduction de textes nécessitant des connaissances spécialisées, indépendamment de la discipline considérée (sciences « dures », sciences humaines et toutes autres activités spécialisées).

Spécificités et exigences de la traduction technique

Une partie des études sur la traduction technique (et plus généralement, la traduction non littéraire) mettent en avant l’idée que le travail du traducteur a une certaine part de contraintes et se fait selon certaines normes régies par l’espace économique, social et culturel de la traduction. Ces normes justifient les choix faits par le traducteur et ces contraintes se situent au-delà du texte de départ et des différences entre la langue de départ et d’arrivée. Par exemple, une entreprise peut imposer au traducteur un style de rédaction et une terminologie interne. La traductologie descriptive (Descriptive Translation Studies – DTS) est le courant de pensée qui étudie les normes en traduction littéraire et qui a été initié par l’Israélien Gideon Toury ; son ouvrage intitulé Descriptive Translations Studies and beyond (1995) reste le livre majeur sur la question. Par extrapolation, ces normes s’appliquent également dans la traduction non littéraire. Gideon Toury considère trois catégories principales de normes. 1) Dans la norme initiale, le traducteur choisit s’il s’agit d’une traduction orientée vers le texte et la langue de départ ou vers le texte et la langue d’arrivée. Ce choix se fait en fonction des normes de la société dans laquelle il évolue. Si le traducteur a une démarche orientée vers le texte d’arrivée, la traduction reflète les normes et les éléments linguistiques qui sont propres à la langue et au texte d’arrivée (et inversement pour la démarche orientée vers la langue de départ). 2) Les normes préliminaires prennent en compte l’existence et la nature d’une politique relative à la traduction et l’acceptation des traductions indirectes (translation policy et directness of translation). Pour Gideon Toury, la politique relative à la traduction désigne les éléments régissant le choix des textes (traduits) à introduire dans une culture ou une langue, à une époque précise. Par directness of translation, Gideon Toury entend la possibilité de traduire des textes à partir d’une langue qui n’est pas la langue de départ (par exemple, traduire en anglais un livre traduit luimême à partir de l’allemand). 3) Les normes opérationnelles désignent les normes qui régissent les décisions prises au cours du processus de traduction.

L’ACTIVITÉ TRADUISANTE DU TRADUCTEUR TECHNIQUE 

Le processus de traduction

Jusqu’à la deuxième moitié du vingtième siècle, les écrits sur la traduction étaient surtout des réflexions et des préceptes ; l’essentiel du débat se concentrait autour de la fidélité de la traduction par rapport au texte original. Les premiers écrits sur ces questions remontent à l’époque romaine et Cicéron (106-43 avant JC). Au cours des siècles et dans le monde occidental, la traduction a surtout intéressé l’Eglise qui s’est penchée sur la traduction de la Bible et des textes religieux. Au dixseptième siècle, des écrivains français tels que Nicolas Boileau, François de Malherbe ou Jean Chapelain ont cherché à traduire les grandes œuvres antiques de Pline le Jeune, Quintilien ou Suétone alors que d’autres comme Nicolas Perrot d’Ablancourt (1606 1664) ont essayé d’adapter le texte de départ aux codes esthétiques et moraux du public visé. Cette conception de la traduction défendue par d’Ablancourt a eu beaucoup d’influence sur des traducteurs britanniques comme Abraham Cowley, John Denham, Alexander Fraser Tytler et John Dryden ; ce dernier a été le premier à aller au-delà du débat sur la fidélité en distinguant trois catégories de stratégies de traduction : la métaphrase (traduction mot pour mot), la paraphrase (traduction dans laquelle le traducteur a une certaine liberté en restant fidèle au sens) et l’imitation (traduction qui est très libre et qui s’apparente à une interprétation des idées dans la traduction). Les philosophes allemands du dix-neuvième siècle comme Wilhelm von Humboldt et Friedrich Schleiermacher ont essayé d’avoir une approche théorique de la traduction en proposant des règles ou des lois et ont pris une position différente de celle d’Ablancourt en disant que c’est la norme de l’œuvre étrangère qui doit prévaloir et à laquelle le goût du public-cible doit s’adapter.

A partir du milieu du vingtième siècle, la traduction a commencé à faire l’objet de recherches scientifiques et universitaires ; des auteurs comme Roman Jakobson (1959), Jean-Paul Vinay et Jean Darbelnet (1958) et Eugene Nida (1964) ont été influencés par la linguistique et ont mis en avant la question de l’équivalence en disant qu’il y en avait plusieurs types. Eugene Nida (1964) a introduit les notions d’équivalence dynamique (dynamic equivalence) et d’équivalence formelle (formal equivalence) ; la première vise à ce que l’effet du texte de départ soit le même que celui recherché par l’auteur du texte de départ et la seconde, à reproduire le plus littéralement possible le contenu et la forme du texte de départ de façon à ce que les récepteurs de la traduction reçoivent le même message, dans son contenu comme dans sa forme. Les travaux de Noam Chomsky dans les années cinquante et soixante sur la syntaxe et la grammaire ont eu également de l’importance dans les études sur la traduction. C’est à cette époque que les auteurs qui s’intéressaient à la traduction ont parlé d’analyse du texte original (au niveau de la phrase) et de processus de compréhension. Eugene Nida (1964 ; 1969) a repris les travaux de Noam Chomsky sur les structures syntaxiques de la phrase et a avancé l’idée que la traduction se faisait en trois étapes (analyse, transfert du message originel et restructuration de ce message dans le texte d’arrivée).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE LE TRADUCTEUR PROFESSIONNEL, LA TRADUCTION TECHNIQUE ET L’ACQUISITION DE CONNAISSANCES
PREMIER CHAPITRE : Le traducteur professionnel et la traduction technique
1.1 Les langues de travail du traducteur
1.2 Le statut du traducteur professionnel
1.3 Qu’est-ce que la traduction technique ?
1.3.1 Définitions
1.3.2 Spécificités et exigences de la traduction technique
DEUXIÈME CHAPITRE : L’activité traduisante du traducteur technique
2.1 Le processus de traduction
2.2 Le rôle et la nature des connaissances linguistiques et extra-linguistiques dans le processus de traduction
2.3 La base de connaissances du traducteur
2.3.1 Le manque de connaissances spécialisées : la formation du traducteur
2.3.2 Le manque de connaissances du traducteur et les spécificités du texte technique
2.4 L’acquisition des connaissances
2.4.1 Les sources
2.4.1.1 Les sources textuelles (traditionnelles et électroniques)
2.4.1.2 Les sources personnelles du traducteur (l’archivage des informations)
2.4.1.3 Les sources humaines
2.4.2 Les démarches d’acquisition de connaissances : facteurs d’utilisation des sources textuelles et humaines
2.4.2.1 L’existence de la source
2.4.2.2 L’accès interne et externe à la source
2.4.2.3 La complétude de la source
2.4.2.4 La fiabilité des sources textuelles
DEUXIÈME PARTIE MÉTHODOLOGIE DU PRÉSENT TRAVAIL
PREMIER CHAPITRE : Démarche entreprise
1.1 La recherche d’informations auprès d’un échantillon de traducteurs techniques professionnels
1.1.1 Le choix de la méthode d’investigation
1.1.2 La complémentarité et l’alternance des deux méthodes d’investigation
DEUXIÈME CHAPITRE : Constitution du corpus
2.1 La procédure d’échantillonnage et la prise de contact avec les participants
2.1.1 La prise de contact pour l’envoi des questionnaires
2.1.2 La prise de contact pour l’organisation des entretiens
TROISIÈME CHAPITRE : Stratégies de recherche d’informations
3.1 Les stratégies de constitution d’un questionnaire
3.2 L’organisation temporelle de l’étude
3.2.1 L’élaboration d’une phase-pilote
3.2.2 Les différentes séries d’entretiens et de questionnaires
3.2.3 L’approfondissement et la confirmation des informations obtenues : vers un élargissement de l’échantillon
QUATRIÈME CHAPITRE : Description de l’échantillon
4.1 La taille de l’échantillon
4.2 Le profil de l’échantillon
4.2.1 La situation géographique des répondants
4.2.2 Les langues de travail des répondants
4.2.3 Les domaines de spécialité des répondants
4.2.4 Le parcours de formation des répondants
TROISIÈME PARTIE ANALYSE DES DONNÉES
PREMIER CHAPITRE : L’analyse du texte de départ et du texte d’arrivée
1.1 L’étape de prise de contact et de négociation : quand le traducteur accepte-t-il ou refuse-t-il de traduire un texte ?
1.1.1 Les « centres de focalisation » pendant l’étape de prise de contact et de négociation : l’évaluation de la technicité et de la difficulté du texte de départ
1.1.1.1 L’évaluation de la technicité du texte de départ (sur un plan général)
1.1.1.2 Les critères de technicité d’un texte dans l’étape de prise de contact et de négociation
1.1.1.3 L’évaluation de la difficulté d’un texte dans l’étape de prise de contact et de négociation
1.1.2 L’importance du profil du traducteur dans la décision d’accepter ou de refuser un texte
1.1.2.1 Le traducteur spécialisé et le traducteur sans spécialisation
1.1.2.2 L’acceptation ou le refus de traduire un texte pour le traducteur de LPR
1.1.3 Les traducteurs acceptent-ils de traduire davantage de textes depuis l’émergence d’Internet ?
1.2 La lecture préparatoire avant la traduction
1.2.1 La lecture préparatoire avant la traduction consiste-t-elle en une analyse approfondie ou en une simple prise de connaissance du texte de départ ?
1.2.2 Catégorisation des « centres de focalisation » identifiés pendant la lecture préparatoire sans traduction
1.2.3 La lecture préparatoire avant la traduction évaluation des connaissances à acquérir pour traduire
1.3 La lecture en cours de traduction comme étape révélatrice de difficultés sous-jacentes
1.4 La recherche documentaire comme révélatrice de difficultés sous-jacentes
1.5 La phase de relecture comme étape révélatrice de difficultés sous-jacentes
DEUXIÈME CHAPITRE : L’acquisition de connaissances
2.1 Recherche thématique ou recherche ponctuelle ?
2.2 Les mécanismes déclencheurs d’une recherche documentaire
2.2.1 Le niveau de spécialisation du traducteur
2.2.2 L’influence du domaine de spécialité dans l’acquisition de connaissances
2.3 L’influence de la technicité du texte de départ sur l’acquisition de connaissances et sur les problèmes posés
2.3.1 L’approfondissement de la recherche documentaire est-il fonction du niveau de technicité du texte de départ ?
2.3.1.1 La finalité de l’acquisition de connaissances selon la technicité du texte de départ
2.3.1.2 L’utilisation des sources documentaires selon la technicité du texte de départ
2.3.2 Les problèmes sont-ils différents selon la technicité du texte de départ ?
2.4 Les difficultés terminologiques : les termes techniques au sens strict et les termes techniques empruntés au vocabulaire courant
2.4.1 Les stratégies de traduction des TTSS
2.4.1.1 La compréhension des TTSS
2.4.1.1.1 Les sources documentaires utilisées pour comprendre les TTSS
2.4.1.1.2 Le parcours de recherche documentaire dans la compréhension des TTSS
2.4.1.1.3 La pression du temps
2.4.1.2 La reformulation des TTSS
2.4.1.3 Les stratégies de vérification de la fiabilité des TTSS pendant la relecture du texte d’arrivée
2.4.2 Les stratégies de traduction des TTEVC
2.4.2.1 Problèmes posés par les TTEVC
2.4.2.1.1 Catégorisation des problèmes posés par les TTEVC
2.4.2.1.2 Les problèmes posés par les TTEVC sont-ils récurrents ?
2.4.2.2 La compréhension des TTEVC
2.4.2.3 La reformulation dans la langue d’arrivée des TTEVC
2.4.3 Stratégies de traduction des TTSS et des TTEVC : une comparaison
2.5 La traduction des tournures phraséologiques
2.5.1 L’importance accordée à la phraséologie
2.5.2 Problèmes et stratégies de résolution
2.6 La clarté du texte de départ
2.6.1 Le traducteur a-t-il vocation à rendre un texte d’arrivée plus clair que le texte de départ ?
2.6.2 Le niveau de connaissances permet-il de réduire les difficultés liées au manque de clarté du texte de départ ?
CONCLUSION

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