Le squelette des reptiles

Le squelette des reptiles

Structure osseuse 

Dans les grandes lignes, l’anatomie des os de reptiles est très comparable à celle des mammifères : on retrouve des os courts, des os plats et des os longs. A l’histologie, les composants sont les mêmes : d’un côté la matrice extracellulaire, faite de collagène, protéoglycanes, cristaux d’hydroxyapatite et phosphates tricalciques et de l’autre les cellules osseuses. Ces dernières regroupent les ostéoblastes, leurs cellules dérivées (ostéocytes et cellules bordantes), et les ostéoclastes. Les os longs sont également constitués d’une diaphyse avec de l’os compact, bordé par un périoste et un endoste ainsi que d’épiphyses contenant de l’os spongieux. (55)
Mais sur certains aspects, les os des reptiles s’éloignent de ceux des mammifères pour se rapprocher de ceux des batraciens : dans les os longs, la diaphyse est certes traversée par une cavité médullaire centrale mais celle-ci ne contient parfois pas d’os trabéculaire. Cet espace peut même être absent chez les chéloniens. On retrouve une grande diversité dans la conformation des épiphyses. (45, 55)
Le système de Havers, avec comme unité de base l’ostéon, organisation des os compacts des mammifères, n’est que peu présent chez les reptiles. Il est absent chez les squamates (sauriens et ophidiens) dont la diaphyse des os longs est constituée de simples lames osseuses concentriques. Chez ces animaux, la vascularisation est bien plus aléatoire que chez les mammifères et varie en fonction des espèces et des os. (55) Chez les crocodiliens, le développement osseux est plus avancé grâce à une vascularisation plus complexe et à l’envahissement de l’os par des canaux nourriciers. (45)
C’est chez les chéloniens que l’organisation osseuse rappelle le plus le système de Havers, avec la présence de formations secondaires à disposition concentrique. Mais cela reste une version simplifiée, avec un nombre réduit d’éléments cellulaires. (45,55)
Enfin, les vertèbres de reptile, contenant de l’os compact, de l’os spongieux et souvent de la moelle osseuse, ont une apparence microscopique similaire à celle des os longs. (55)

Mécanisme d’ossification

Comme chez les mammifères, l’ossification débute dans la région de la diaphyse. Elle commence à l’état de vie embryonnaire, alors que les épiphyses et les diaphyses sont encore cartilagineuses. L’ossification des épiphyses est quant à elle un peu plus tardive.
Chez les chéloniens et les crocodiliens, le cartilage épiphysaire évolue sans passer par un centre d’ossification. Il subit une évolution complexe et centrifuge responsable de la croissance en longueur de l’ébauche. Entre les rangées de cellules cartilagineuses hypertrophiées résultant de cette évolution, la substance fondamentale du cartilage se calcifie, formant des travées sur lesquelles se déposent des lamelles osseuses. Ainsi, ce processus de remplacement du cartilage par de l’os est responsable à lui seul des trabécules osseuses primaires de l’épiphyse chez ces animaux. Il ne persistera, finalement, qu’une étroite bande de cartilage épiphysaire jouant à la fois le rôle de cartilage articulaire par sa face externe et celui de cartilage d’accroissement par sa face interne. (45, 55).Chez les Squamates en revanche, le processus est comparable à celui des mammifères avec des centres secondaires d’ossification qui minéralisent les épiphyses.(45,55)
La principale caractéristique de l’ossification chez les reptiles est la croissance continue de leurs os durant toute leur vie. Cette notion est à nuancer par le fait que chaque espèce grandit jusqu’à une certaine taille qui lui est propre et ne grandit que très peu audelà.(10)

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PREMIÈRE PARTIE
Le squelette des reptiles : Classification, physiologie et anatomie  
I. Le groupe des reptiles
A. Définition
B. Origine
C. Évolution et classification actuelle
1. Apparition de plusieurs sous-classes
2. Sous-classe des diapsides
3. Classification actuelle
II. L’os : anatomie et physiologie  
A. Anatomie osseuse
1. Structure osseuse
2. Mécanisme d’ossification
B. Physiologie du squelette
1. Le calcium et le phosphore dans l’organisme
2. Régulation du métabolisme phosphocalcique.
III. Anatomie des reptiles  
A. Squelette céphalique
1. Le crâne
2. Les dents
3. L’os hyoïde
B. Squelette axial et appendiculaire
1. Colonne vertébrale, côtes et sternum
2. Squelette zonaire et appendiculaire
C. Plaques osseuses cutanées chez les reptiles
1. La carapace des chéloniens
2. Les ostéodermes des crocodiliens
DEUXIÈME PARTIE
Conduite à tenir lors d’une suspicion d’affection squelettique: Consultation, prise en charge et outils diagnostics  
I. Recueil des commémoratifs et de l’anamnèse  
II. La contention des reptiles  
A. Sauriens
B. Chéloniens
C. Ophidiens
III. Examen clinique  
A. Inspection à distance
B. Inspection rapprochée
1. Examen de la tête et de la cavité buccale
2. Examen de la peau
3. Examen de la carapace
4. Examen musculo-squelettique
5. Examen neurologique
6. Examen de la cavité coelomique
7. Auscultation cardiaque et respiratoire
IV. Prise en charge de l’animal  
A. Analgésie
B. Antibiothérapie
C. Fluidothérapie
D. Tranquillisation et anesthésie
E. Voies d’administration
F. Température de maintenance lors d’hospitalisation
V. Diagnostic différentiel  
VI. Examens complémentaires  
A. Imagerie médicale
1. Radiographie
2. Tomodensitométrie
B. Analyses hématologiques et biochimiques
1. Prélèvements sanguins
2. Examen hématologique
3. Examens biochimiques
C. Biopsie osseuse
D. Ponctions articulaires et biopsies synoviales
TROISIÈME PARTIE
Études des principales affections du squelette chez les reptiles  
I. Maladies métaboliques osseuses et articulaires
A. Hyperparathyroïdisme secondaire d’origine nutritionnelle
1. Espèces concernées
2. Étiologie
3. Pathogénie
4. Symptômes
5. Diagnostic
6. Diagnostic différentiel
7. Pronostic
8. Traitement
9. Prévention
B. Autres maladies osseuses d’origine métabolique
1. Hyperparathyroïdisme secondaire à une insuffisance rénale
2. Hypervitaminose D
3. Hypervitaminose A
4. Rachitisme et ostéomalacie
5. Ostéoporose
6. Ostéopathie hypertrophique
7. Ostéopétrose
8. Ostéite vertébrale déformante
9. Bilan des lésions des affections osseuses métaboliques
C. Maladies articulaires d’origine métabolique
1. Goutte articulaire
2. Pseudo-goutte
II. Traumatologie des reptiles  
A. Prise en charge de l’animal traumatisé
1. Prise en charge globale
2. Premiers soins locaux
3. Préparation du patient pour la chirurgie
B. Fractures
1. Fractures du squelette appendiculaire
2. Fractures du squelette axial
3. Fractures du crâne ou de la mandibule
4. Fractures de la carapace
5. Considérations post opératoires
C. Amputation
D. Luxations et chirurgie articulaire
III. Autres affections osseuses et articulaires  
A. Infections osseuses et articulaires
1. Ostéomyélite
2. Arthrite septique
B. Néoplasies
1. Épidémiologie et étiologie
2. Diagnostic
3. Nature de la tumeur
4. Pronostic
5. Traitement
C. Anomalies congénitales
1. Malformations du rachis
2. Malformation de la tête
3. Malformations des extrémités
4. Monstres doubles
D. Arthropathie dégénérative
1. Définition et épidémiologie
2. Pathogénie
3. Clinique
4. Radiographie
5. Pronostic et traitement
E. Ostéopathie vertébrale proliférative
1. Définition et épidémiologie
2. Étiologie
3. Pathogénie
4. Signes cliniques
5. Diagnostic
6. Pronostic et traitement
CONCLUSION  
BIBLIOGRAPHIE  
ANNEXES 

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