Le rôle social du chien

Le rôle social du chien

La population canine en France et en Europe

La FACCO (chambre syndicale des fabricants d’aliments préparés pour chien, chat, oiseaux et autres animaux familiers) réalise tous les deux ans avec TNS/Sofres un sondage donnant la situation de la population canine et son évolution en France [17]. En 2008, la France compte 7,8 millions de chiens, soit 3,3% de moins qu’en 2006 où ils étaient 8,08 millions. Il y a 695 000 chiens de moins qu’il y a 4 ans. Ainsi depuis quelques années, la population canine diminue, à l’inverse d’une population féline en constante augmentation. 24,1% des foyers français possèdent un chien en 2008 contre 25% en 2006. Ces chiffres place la France au premier rang des pays européens pour le pourcentage des foyers possesseurs de chien, d’après une étude réalisée par la Sofres en mai 2000 dans cinq pays européens (France, Allemagne, Grande Bretagne, Espagne et Italie). L’étude a été réalisée sur des échantillons représentatifs de 1000 personnes dans chaque pays excepté en Allemagne où 2000 personnes ont été interrogées.

La France est en première position en Europe pour le pourcentage de foyers possesseurs de chiens. 35 % des Français possèdent au moins un chien, suivis par les Italiens (28%), les Espagnols (26%), les Anglais (22%) et les Allemands (18%) [20]. Les principales raisons de ne pas posséder un chien sont les contraintes de l’habitat pour les espagnols et les italiens et le manque de temps pour les anglais et les allemands. Les français eux, évoquent ces deux raisons. Les français ne sont que 7 % à ne pas posséder un chien parce qu’ils n’aiment pas les chiens contre 25% des espagnols, 19% des britanniques et 12% des italiens. Le chien tient une place de compagnon fidèle à l’unanimité entre les cinq pays. Il est aussi l’ami des enfants pour 39% des Allemands et 40% des français. En Allemagne, le chien a aussi un rôle de protecteur et gardien pour 38% des Allemands. Dans les cinq pays, il est même le bébé de la famille (dans notre étude 45,9% le considère presque comme un enfant). Il est le petit dernier. C’est pour cela qu’il apparaît dans les familles de 5 personnes et plus. C’est en Allemagne que le statut du chien est le plus fort. Parmi les Français ne possédant pas de chien, 41% aimeraient en posséder un. La population canine a donc encore un bel avenir malgré la régression du nombre de possesseurs de chien ces dernières années. De plus, si le nombre de chiens diminue, la place des chiens au sein des familles est de plus en plus importante, avec une relation très particulière entre l’homme et le chien.

La morphologie de la tête

Il existe cinq groupes regroupant les chiens selon la morphologie de leur tête : *Les lupoïdes : la tête s’inscrit dans une pyramide horizontale. Le museau est coupé en coin, la truffe dépasse les babines qui sont courtes. Les oreilles sont souvent dressées. Ce sont les chiens de type berger. Ils sont souvent médiolignes. 13 *Les braccoïdes : la tête s’inscrit dans un parallélépipède rectangle. Le museau n’est pas effilé. Les babines sont longues et tombantes. Le stop est marqué. Les lignes de front et de chanfrein sont égales et parallèles. Les oreilles sont souvent tombantes. Ce sont les chiens de chasse. Ils sont souvent médiolignes. *Les molossoïdes : la tête est massive et cubique. Le museau est court, le stop très marqué, la ligne de chanfrein est plus courte que la ligne du front. Les babines sont tombantes et les oreilles semi-tombantes. Ce sont les chiens de type dogue ou montagne. Ils sont brévilignes. *Les graïoïdes : la tête est étroite et s’inscrit dans un cône allongé. Le museau est long et pointu. Le stop est effacé et la ligne de chanfrein est longue. Ce sont les chiens de type lévrier, colley et terrier. Ce sont des chiens longilignes. *Les profils convexes : ce profil se retrouve dans peu de races. La tête est busquée avec une absence totale de stop. Ce sont le Bull-terrier et le Bedlington terrier. Ces caractéristiques morphologiques ont un rôle important dans le choix du chien car ils sont déterminants dans l’esthétique du chien [2].

Les élevages Ils sont de deux types : les élevages «amateurs» avec des portées non régulières et les élevages «professionnels». Les élevages amateurs sont sans contrôle de la SCC (Société Centrale Canine), la qualité des chiots dépend donc de la qualité des éleveurs et de leur savoir faire pour l’élevage. Les élevages professionnels sont eux reconnus à la SCC. Pour être reconnus, ils sont tenus à un cahier des charges assez strict qui vise à garantir des chiots de qualité par rapport à la race élevée. La visite de ces élevages permet de savoir comment les chiots ont été élevés et dans quelles conditions. De plus, le futur propriétaire peut voir la mère et même le père parfois. Dans les élevages SCC, la 14 généalogie au sein de l’élevage permet le plus souvent de connaître le pedigree du chiot. Les chiots des éleveurs sont souvent issus de reproducteurs primés, ils sont donc souvent proches du standard de la race élevée. Cependant, les élevages ont aussi des inconvénients. Le prix est en moyenne plus élevé que dans les autres lieux d’acquisition de chiens. Les élevages de grande taille ne permettent pas à l’éleveur de passer beaucoup de temps avec les chiots, ces derniers sont donc moins bien familiarisés que chez des particuliers. Enfin, choisir un élevage pour une race donnée nécessite de se déplacer à travers le pays, selon la race choisie.

Les particuliers

Les particuliers peuvent faire faire une portée à leur chienne, ou bien leur chienne s’est fait saillir accidentellement. Les chiots proposés ne sont donc pas forcément de pure race ou inscrits au LOF (Livre des Origines Françaises) car leurs parents ne sont pas inscrits au LOF. Ces particuliers se font connaître par le biais de petites annonces. Les chiens dans ce contexte sont souvent élevés dans le milieu familial, et comme pour les élevages, les futurs propriétaires peuvent aller voir les chiots sur place et observer la relation de la mère et des chiots, des éleveurs et de la mère et des éleveurs et des chiots. Le prix des chiots est moins élevé chez les particuliers qu’en élevage. Cependant, ces personnes sont plus souvent peu ou moins expérimentées pour élever des chiots, la chienne ne fait souvent qu’une seule portée et est donc peu expérimentée elle-même. Enfin si les particuliers cèdent un adulte, il faut se méfier des raisons données et venir voir le chien plusieurs fois.

Les animaleries

En animalerie, la provenance des chiots est très variable : -ils peuvent provenir d’échanges intercommunautaires, d’importation de pays tiers, -ils peuvent venir d’élevages français, -ils peuvent être issus de métayage. Cette méthode consiste à placer des chiennes reproductrices chez des naisseurs qui élèvent les chiots qui seront ensuite revendus à l’animalerie [19]. Les chiots sont parfois séparés tôt de la mère, ce qui peut avoir des conséquences sur leur comportement futur. Enfin, la provenance des chiots, bien que contrôlée légalement, est parfois obscure. Ces chiots sont suivis par le vétérinaire de l’animalerie. Les chiots sont normalement sortis deux fois par jour, en milieu urbain le plus souvent, ce qui peut être intéressant pour les futurs propriétaires citadins. Cependant, ils sont maintenus dans des cages et sont dérangés de nombreuses heures par les visiteurs. Leur rythme de sommeil est donc modifié.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
I.La population canine en France et en Europe
Les critères pour choisir son chien
1) Le choix d’un chien de race ou d’un croisé
1. a) Les croisés
1. b) Les chiens de race
2) Les critères morphologiques
2. a) Le type morphologique
2. b) La morphologie de la tête
2. c) Taille et poids
II.Le lieu de d’acquisition
3. a) Les élevages
3. b) Les particuliers
3. c) Les animaleries
3. d) Les refuges
4) Acquérir un chiot ou un adulte
5) Le choix du sexe
6) Les critères comportementaux
7) L’activité à laquelle est destinée le chien
7. a) Les chiens d’aide aux personnes
7. b) Les chiens de recherche
7. c) Les chiens de chasse
7. d) Les chiens de garde
8) Les critères dépendant du propriétaire
9) Méthodes d’aide au choix d’un chien
III. Le rôle social du chien
III. 1) L’animal substitut
III. 1. a) Chez l’enfant
III. 1. b) Chez l’adolescent
III. 1. c) Chez les personnes âgées
III. 1. d) Chez les adultes
III. 1. e) Les risques de ces relations de substitution
III. 2) Le rôle social du chien : différents niveaux d’intervention
III. 2. a) Un rôle de miroir
III. 2. b) Une image sociale
III. 2. c) Un rôle affectif fort
III. 2. d) Un rôle de valorisation du propriétaire
III. 2. e) Un rôle de distraction et d’apaisement
Le chien dans le monde urbain
1) L’urbanisation et ses modifications sur les relations humaines
2) L’intérêt du chien dans ces milieux urbains
3) Les inconvénients des chiens en milieu urbain
Tel maître, tel chien
MATERIEL ET METHODE
I.Elaboration des questions
II.Mode de diffusion
III. Dépouillement et analyses
III. 1) Dépouillement
III. 2) Analyse des résultats
III. 3) Analyses statistiques
RESULTATS
Résultats bruts
1) Votre chien
2) Vous (propriétaire)
3) L’adoption
4) Activités du chien
Analyse des résultats
1) Relation entre le type de chien et l’habitat des propriétaires
1. a) Taille de la commune
1. b) Relation entre le type de chien et l’habitat des propriétaire
2) Relation entre le type de chien et les caractéristiques vsociologiques des propriétaires
2. a) Age des propriétaires de chien
2. b) Relation entre le sexe du propriétaire soignant et celui de son chien
2. c) Physique des propriétaires de chien et caractéristiques du chien
2. d) Situation sociale et type de chien
3) Structure familiale et type de chien
4) Les conditions d’adoption/achat du chien
5) Les activités partagées par le propriétaire et le chien
5. a) Les activités sportives
5. b) Les autres activités
5. c) Les soins apportés à l’animal
5. d) La relation homme-chien : une relation affective
DISCUSSION
Choix de l’échantillon
Le questionnaire
1) L’élaboration du questionnaire
2) Le dépouillement et l’analyse du questionnaire
III. Comparaison Ile-de-France et population nationale
III. 2. Profil des propriétaires en fonction du type racial
III. 1. Profil des propriétaires de chien
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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