Le rôle scientifique des missionnaires en Chine

Le rôle scientifique des missionnaires en Chine

La Chine et la France aux XVIe et XVIIIe siècles

La mission des Mathématiciens de Louis XIV en Chine, partie de Brest en 1685, est la résultante d’un processus enclenché plusieurs décennies auparavant. La prise en charge des rênes de l’État par Louis XIV (1654-1715) en France et par Kangxi (1661-1722) en Chine inaugure une période de mutations politiques et économiques pour les deux royaumes. En effet, le raffermissement politique et la restructuration économique servent un objectif partagé par les deux souverains : développer l’État afin d’obtenir la suprématie continentale. Pour ce faire, la France et la Chine s’engagent dans d’importantes réformes économiques et de cruciales restructurations administratives. Pour la France, ces changements se soldent par une expansion politique et commerciale en Asie, alors que pour la Chine, il s’agit d’un processus d’ouverture progressive envers les Occidentaux à la fin du XVIIe siècle. Enfin, la rencontre de deux grandes puissances continentales, par le biais des jésuites français, symbolise le premier épisode de relations directes entre la Chine et la France30. L’expédition des Mathématiciens du Roi-Soleil au cœur de l’Empire chinois s’inscrit dans la poursuite de l’objectif établi par la Compagnie de Jésus et l’Église chrétienne au cours du XVI éme siècle, c’est-à-dire l’établissement et l’expansion d’une Église de Chine. Les jésuites français de Louis XIV adhèrent à cette tradition et reprennent les éléments qui ont permis à Matteo Ricci de cumuler les succès à la cour impériale

Les missionnaires à la cour impériale

Les progrès du christianisme à la cour impériale sont intimement liés aux capacités scientifiques des missionnaires. Tout d’abord, à leur arrivée dans le port de Ningbo en 1687, les jésuites français se retrouvent incapables de poursuivre leur voyage vers Pékin en raison du refus de l’administration locale. Cependant, leurs qualités scientifiques, alors révérées auprès de l’empereur par Ferdinand Verbiest, leur valent une convocation impériale à Pékin. Rencontrés par Kangxi, Bouvet et Gerbillon sont sélectionnés pour demeurer à la cour en 1688. Ils sont ensuite rapidement intégrés à l’entourage du souverain pour travailler à plusieurs projets impériaux, notamment l’enseignement des sciences à l’empereur, la cartographie de territoires, l’élaboration de médicaments, la représentation de Kangxi auprès des Russes et de Louis XIV, etc. Or, l’élément central qui permet aux missionnaires de s’affirmer à la cour et auprès de l’élite lettrée de l’empire est le succès engendré par leur participation aux négociations de Nerchinsk avec les Russes en 1689. À l’issue de cette ambassade diplomatique, l’importance du rôle d’interprète et de médiateur des missionnaires est capitale dans la réussite de l’entreprise. Leurs prouesses gagnent le respect des représentants de la légation chinoise, de l’élite lettrée et de Kangxi. D’ailleurs, les missionnaires vont bénéficier de l’appui d’un allié puissant parmi les membres de cette ambassade : Sosan (Songotu ou Suo Etu, 1636-1703), membre de la famille impériale, conseiller d’État et chef de la garde impériale. Ce dernier est témoin des capacités d’interprètes, de diplomates et de conseillers politiques des jésuites lors de cette mission et il développe une sympathie envers ceux-ci. Étant l’un des plus puissants personnages de l’administration mandchoue, jusqu’à sa déchéance en 1702, il se porte garant de la cause des missionnaires et défend le christianisme de ses détracteurs123. Bouvet le décrit d’ailleurs comme un personnage qui est « […] depuis longtemps, un des plus puissants protecteurs que la religion chrétienne et ses ministres aient jamais eus à la Chine »

L’évangélisation de la population

Outre leurs activités auprès de la cour, les jésuites français poursuivent également leur entreprise apostolique parmi la population, que ce soit dans la capitale ou dans les provinces. Tout d’abord, Bouvet et Gerbillon sont responsables de l’administration de la chrétienté de Pékin. L’avènement de l’église du Beitang au cœur de la cité impériale en 1704 solidifie les assises du christianisme dans la capitale, à proximité de la pierre angulaire du pouvoir impérial. Les deux missionnaires s’occupent également de rituels liturgiques pour les chrétiens de la capitale, pour qui Gerbillon prêche tous les dimanches. À ce sujet, Bouvet œuvre avec le soutien du pape à la fondation d’une confrérie à Pékin afin de former des religieux destinés à l’encadrement des fidèles et des néophytes : « […] [cette] nouvelle confrérie de la Charité, que nous avons érigée à Pékin, sous le titre du saint Sacrement […] Le Pape nous ayant accordé tous les pouvoirs nécessaires avec des indulgences considérables […] nous ouvrîmes notre première assemblée par une messe solennelle, à la fin de laquelle le père Gerbillon fit un discours fort touchant». D’ailleurs, Bouvet décrit l’organisation de cette confrérie qui comprend quatre classes de fidèles ayant des tâches diverses dans les domaines religieux et éducatif. e missionnaire expose ainsi la composition du nouvel ordre : La première [classe] est de ceux qui doivent s’employer auprès des fidèles adultes […] Dans la seconde sont ceux qui doivent veiller à l’instruction des enfants adultes des chrétiens, et les conduire tous les dimanches à l’église pour y être instruits des devoirs du christianisme […] Dans la troisième classe, sont compris ceux dont la charge est de procurer aux malades et aux moribonds tous les secours spirituels qui leur sont nécessaires pour les préparer à une sainte mort […] Enfin ceux de la quatrième classe, sont principalement destinés à procurer la conversion des infidèles.Cette congrégation vise principalement à solidifier la présence chrétienne à Pékin, tout en permettant aux nouveaux convertis de s’acquitter de certaines tâches déléguées par les missionnaires français dont l’emploi du temps est chargé. Bouvet compte fonder une communauté réservée aux femmes afin d’axer les efforts pour leurs conversions. Selon les dires des missionnaires, les femmes demeurent réticentes et méfiantes face au christianisme154. Comme la civilisation chinoise est patriarcale, les femmes craignent d’embrasser une autre doctrine que celle de leur famille, de peur d’être marginalisées. Cependant, il s’agit d’un groupe que les missionnaires ciblent dans leur processus d’évangélisation. D’après Bouvet, cette communauté doit s’accorder avec les coutumes chinoises afin de faciliter l’accès des femmes aux enseignements chrétiens. Le missionnaire stipule que plusieurs précautions sont prises afin de démontrer à l’empereur qu’aucune action effectuée n’est contraire aux règles de l’empire.

La diffusion des écrits missionnaires en Europe

La mission des jésuites mathématiciens revêt une importance certaine quant l’enrichissement des sources d’information sur la Chine. En effet, leurs travaux permettent de dresser un portrait global de la Chine et d’établir de nouveaux standards d’information en France, basé sur un enthousiasme grandissant pour l’Empire du Milieu . L’abondance de leurs écrits publiés contribue à faire de la France le pays le plus informé d’Europe sur la Chine. De plus, ils travaillent à différents niveaux hiérarchiques en Chine, soit à la cour de l’empereur Kangxi, dans la capitale, au cœur des grands ports ainsi qu’au sein des provinces de l’Empire. Ces religieux correspondent avec l’Europe selon deux objectifs précis : d’une part, de rendre compte de leurs travaux et des avancées de l’évangélisation aux supérieurs de l’ordre jésuite, et, d’autre part, d’alimenter les lecteurs européens en informations continues sur ce pays qui fascine les esprits. Cependant, cette masse d’informations chemine en France puis en Europe, passant sous les ciseaux affûtés des censeurs religieux avant d’atteindre un vaste auditoire diversifié. À cette époque, les écrits jésuites sont acheminés à trois différents destinataires du continent européen. Dans un premier temps, les récits missionnaires sont destinés aux supérieurs religieux de l’ordre et de l’Église catholique romaine à titre de bilans de mission. Les écrits des jésuites français sont également acheminés à l’aristocratie et la noblesse, dans l’objectif d’entretenir l’exotisme et le goût chinois dans les hautes sphères sociales et pour tenter d’en retirer du financement pour la mission. Enfin, les récits circulent au sein des cercles lettrés et intellectuels de l’Europe afin d’alimenter la recherche scientifique et le développement des connaissances de la Chine, qui sont pratiquement entièrement nouvelles.

La description de la Chine

Peuples, coutumes et langue:

Les missionnaires décrivent la Chine afin d’informer le public européen sur ce pays méconnu. En effet, par leurs récits, les missionnaires construisent l’image d’une Chine vaste et populeuse, composée du peuple majoritaire, les Chinois (Han) et plusieurs minorités ethniques, notamment l’ethnie dirigeante de l’époque, les Mandchous, dont ils évoquent les spécificités. Leurs descriptions s’attardent également à l’empereur Kangxi, à la bureaucratie impériale et aux mandarins ainsi qu’aux croyances philosophiques et religieuses. Les Chinois sont dépeints par les missionnaires comme un peuple civilisé, intellectuel et orienté sur les arts et la culture337. Dans un premier temps, le civisme de cette nation est relevé : « […] ces peuples [de la Chine], éclairés au point qu’ils le sont, et se distinguant, comme ils l’ont toujours fait, des autres nations infidèles, tant par leur esprit et leur politesse, que par l’estime des maximes les plus épurées de la droite raison […]338 ». Ce passage dépeint la perception missionnaire des Chinois : un peuple éduqué, à l’esprit vif et dont la raison est axée sur la philosophie. De plus, ils sont décrits comme des gens au caractère doux et modéré, pieux et empreints d’un profond respect pour les us et coutumes traditionnels. Ils sont également conservateurs et méfiants à l’égard des étrangers339. Louis Lecomte décrit l’habileté des Chinois dans les affaires, le commerce, la négociation et la politique : « […] il n’y a point de nations au monde qui soit plus propre au commerce et qui l’entende mieux […] le commerce infini qui se fait partout est l’âme du peuple et le principe de toutes leurs actions […] Comme les Chinois ont du génie pour la négoce, ils en ont aussi beaucoup pour les affaires. Leur esprit s’est tourné depuis longtemps à la politique et à la négociation. »

L’empereur Kangxi:

L’empereur Kangxi est une figure importante dans les descriptions missionnaires. En effet, la présentation du Fils du Ciel occupe une place non négligeable dans leurs récits. Bouvet et Gerbillon profitent de leurs obligations à la cour pour côtoyer Kangxi et fournir des descriptions détaillées du souverain. N’ayant pu profiter d’une telle chance, Louis Lecomte s’attarde davantage à l’image et au rôle de l’empereur en des termes plus généraux, ce qui complète le portrait plus intime dressé par ses confrères. Sans l’évoqué directement, c’est l’image d’un « despote éclairé368 », puissant dirigeant et curieux intellectuel, qui émane de ces témoignages. Louis Lecomte expose les fonctions de l’empereur qu’il divise en six principales charges : Premièrement, toutes les charges de l’État sont à sa disposition, il les donne à qui lui plaît […] [deuxièmement] l’Empereur peut néanmoins imposer de nouveaux tributs, quant il le juge à propos […] Troisièmement, il est libre à l’Empereur de déclarer la guerre, de conclure la paix et de faire des traités aux conditions qu’il lui plaît […] Quatrièmement, ce qui lui donne une autorité souveraine, c’est le choix qu’il peut faire de son successeur, non seulement parmi les princes de la maison royale, mais encore parmi ses sujets […] [cinquièmement] le prince étend aussi ses droits sur les morts, qu’il abaisse et qu’il agrandit comme les vivants, pour récompenser ou pour punir leurs personnes ou les familles […] [sixièmement] C’est qu’il peut abroger les caractères de la langue, en créer de nouveaux, changer les noms des provinces, des villes, des familles; défendre l’usage de certains termes, donner court à d’autres […]. Ainsi, Kangxi est un souverain absolu, il gère les charges de l’État, le contrôle sur l’ensemble de l’économie (les taxes, impôts, tribus) et constitue le chef suprême de l’armée impériale. Son statut lui confère également des prérogatives sur la langue, les rituels punitifs reliés aux morts et le droit de succession. Bien que l’empereur ne soit pas omniprésent et en mesure d’évaluer chaque décision prise par son administration, il préserve une droit de veto qu’il peut exercer à sa guise.

Bureaucratie et mandarins:

Outre les représentations de la population et de l’empereur, les missionnaires s’attardent sur la bureaucratie impériale et les mandarins, l’élite lettrée de l’Empire du Milieu. Premièrement, pour Le comte, la monarchie chinoise est l’achèvement parfait d’une forme de gouvernement : « Parmi toutes les idées de gouvernement que l’antiquité s’est formée, il n’en est peut-être aucune qui établisse une monarchie plus parfaite que celle des Chinois». Tel qu’exposé au cours du premier chapitre, la Chine est dirigée par l’empereur, dont la gouverne nécessite une armature bureaucratique dense afin d’appliquer ses décisions aux confins du pays. Des villes aux provinces, ces unités administratives sont dirigées par des gouverneurs (communément nommés vice-rois par les missionnaires), redevables à l’administration centrale et aux tribunaux. L’essence même de cette structure politique se situe au niveau du fonctionnariat composé de mandarins, élite de l’empire, soigneusement choisie par le système d’examen impérial. Lecomte présente l’organisation du gouvernement chinois qui consiste, selon ses dires, en deux conseils souverains : extraordinaire (princes de sang, mandchous) et ordinaire (Colaos : ministres d’État). De plus, six ministères englobent la gestion des affaires de l’État, soit le ministère des mandarins (fonctionnaires), des finances, les rites (qui regroupent les sciences, la religion, les arts, les affaires étrangères et les anciennes coutumes), l’armée, la justice et les travaux publics. Somme toute, les descriptions de Le comte reflètent bien l’organigramme administratif de l’empire Qing.

Confucianisme et religions:

Les missionnaires présentent le confucianisme comme une doctrine centrale à la culture chinoise. Pour eux, Confucius représente le plus grand philosophe de l’histoire de la Chine. Ils traitent son œuvre, dont les idées politiques sont compilées en quatre livres (les classiques des Quatre Livres, Jing) qui rassemblent les lois anciennes du parfait gouvernement408. Ils témoignent de l’ampleur de la réputation de Confucius et de sa philosophie dans la tradition chinoise : C’est la source la plus pure de leur doctrine, c’est leur philosophe, leur législateur, leur oracle et quoiqu’il n’ait jamais été roi, on peut dire néanmoins qu’il a gouverné durant sa vie une grande partie de la Chine et qu’il a eu depuis sa mort plus de part qu’aucun autre à l’administration de l’État par les maximes qu’il y a répandues et par les beaux exemples qu’il a donnés, de sorte que c’est encore le modèle de tous les gens de bien. De ces maximes, Louis Le comte en énumère une quinzaine pour en démontrer la complexité et l’efficacité, par exemple : « […] IV. Maxime : Les Grands dans un royaume ne sont pas toujours les plus grands hommes de l’État […] V. Maxime : Un défaut médiocre marque souvent de grandes qualités […] IX. Maxime : Ceux qui sont diligents et qui veulent tout faire, remettent beaucoup de choses au lendemain […] XI. Maxime : La véritable noblesse ne consiste pas dans le sang, mais dans le mérite410 ». Pour les jésuites, le statut de ce philosophe et l’importance de ses préceptes confirment l’avancement de la pensée chinoise. Les récits missionnaires décrivent plusieurs thèmes émanant du confucianisme, notamment les principes de bon gouvernement, l’éducation des enfants, l’obéissance, la fidélité et la piété filiale411. D’ailleurs, selon Joachim Bouvet, le confucianisme jouit d’une telle renommée en Chine que l’empereur Kangxi en fait un élément central de ses études chinoises : « Ce fut sans doute pour se conformer en cela au génie de sa nation, qu’il [Kangxi] s’appliqua d’abord de telle sorte à l’étude des lettres et des sciences chinoises, qu’il y a peu de bons livres en cette langue là, qu’il n’ait lu. Il sait par cœur une bonne partie des ouvrages de Confucius412 ». À cette époque, l’empereur poursuit la tradition impériale en étudiant les classiques, afin de perpétuer l’intégration de la dynastie mandchoue sur le trône de la Chine. En outre, le confucianisme constitue le ciment de l’empire chinois, ce qui explique les raisons pour lesquelles Kangxi s’offusque du jugement papal à l’égard des rites chinois.

La Chine en Europe:

Les écrits des jésuites français sont acheminés en Europe à une variété de lecteurs, ce qui facilite la diffusion de l’image jésuite de la Chine. Ce portrait idéalisé de l’Empire du Milieubénéficie d’un certain écho au sein de la société française. Par exemple, les écrits des jésuites français sont une des principales sources de l’émergence de la mode des chinoiseries en France. Cette mode, qui émerge au milieu du XVIIe siècle et atteint son apogée au milieu du XVIIIe siècle, et se transforme en sinophilie, véritable passion pour tout ce qui est d’influence chinoise. Ce goût chinois, qui gagne progressivement les hautes sphères de la société française, se développe principalement dans le domaine des arts décoratifs et de la porcelaine. Ainsi, en raison de demandes élevées en produits chinois, qui n’arrivent pas en France au rythme escompté (comme nous l’avons abordé avec la Compagnie de la Chine), les artisans français orientent leur production vers des produits aux allures orientales, tels des pièces de mobilier, des peintures, des vases, en réplique de porcelaine, etc. L’ensemble de cette production artisanale, jointe aux produits orientaux qui arrivent par le biais du commerce, submerge l’Europe dans cette mode chinoise.

 

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Table des matières

Chapitre I – La Chine et la France aux XVIe et XVIIIe siècles
1.1.L’Empire du Milieu sous le Fils du Ciel Kangxi
a)Changement dynastique et installation des Mandchous
b)Gouvernement centralisé et ordre impérial
c)Espace,population,religion
d)Le système tributaire et les relations Chine‐Occident
e)Présence missionnaire en Chine
1.2.La France sous le Roi‐Soleil
a)Absolutisme, société et Église
b)Le regard vers l’Orient:l’émergence de la Compagnie royale des Indes orientales
Chapitre II – Pour la plus grande gloire de Dieu : la mission évangélisatrice des jésuites français
2.1.Les missionnaires à la cour impériale
2.2.L’évangélisation de la population
Chapitre III – Le rôle scientifique des missionnaires en Chine
3.1.Le projet de l’Académie royale des sciences de Paris
3.2.Du projet au terrain:les réalisations
a)L’astronomie
b)Géographie et cartographie
c)Professeurs à la cour impériale
Chapitre IV : les missionnaires dans les relations diplomatiques entre la Chine et l’Occident
4.1.Entre LouisXIV et Kangxi
4.2.Le Traité de Nerchinsk en 1689
Chapitre V : Les missionnaires et l’image de la Chine en Europe
5.1.La diffusion des écrits missionnaires en Europe
a)Autorité ecclésiale
b)Aristocratie
c)Érudits
5.2.La description de la Chine
a)Peuples,coutumes et langue
c)Bureaucratie et mandarins
d)Confucianisme et religions
Conclusion

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