Le rôle du sommeil dans la problématique de l’obésité

Le rôle du sommeil dans la problématique de l’obésité

La définition de l’obésité

L’obésité est définie comme un poids corporel disproportionné pour la taille et une accumulation excessive de tissu adipeux qui est généralement accompagnée d’une inflammation systémique légère et chronique(González-Muniesa et al., 2017). Selon Tremblay, l’obésité est généralement considérée comme un excès de tissu adipeux corporel qui augmente les risques de développer des problèmes d’ordre ergonomique, métabolique et psychologique(Tremblay, Lepage, Panahi, Couture, & Drapeau, 2015).À plus grande échelle, plusieurs organisations influentes ont également proposé leur propre définition de l’obésité. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle pouvant nuire à la santé(WHO, n.d.). L’OMS spécifie que la quantité de graisse corporelle accumulée, sa répartition et la morbidité qui lui est associée, montre des différences d’une personne obèse à une autre.
L’American Heart Association (AHA), quant à elle, définit l’obésité comme étant une condition de santé augmentant le risque de développer d’autres problèmes de santé(Association, n.d.). The Obesity Society (TOS) définit plutôt l’obésité comme une accumulation de gras dans une quantité suffisamment importante pour diminuer l’espérance de vie et/ou la condition de santé d’un individu(Allison et al., 2008). Bref, ces définitions convergent toutes vers un point commun : une accumulation anormale de tissu adipeux corporel.
L’accumulation de tissu adipeux, selon un point de vue simpliste basé sur la première loi de la thermodynamique, résulte d’un déséquilibre entre l’apport et la dépense énergétique. Selon ce concept, l’obésité est le résultat d’un faible niveau d’activité physique (mode de vie sédentaire) et de la surconsommation d’aliments riches en calories au-delà des besoins énergétiques de l’individu. Toutefois, en réalité, l’étiologie de l’obésité est plus complexe(Sellayah, Cagampang, & Cox, 2014). En effet, certains facteurs, tels que le statut socioéconomique, l’environnement, les comportements ainsi que les interactions génotype-environnement doivent être considérés afin de comprendre l’obésité, puisque tous ces facteurs influencent l’apport alimentaire, le métabolisme des nutriments, la thermogénèse,l’utilisation, la mise en réserve et l’oxydation des acides gras, ainsi que l’emplacement du surplus de tissu adipeux(Bhupathiraju & Hu, 2016; González-Muniesa et al., 2017).Par ailleurs, la gestion du poids et la composition corporelle sont influencées par l’apport alimentaire, la dépense énergétique et l’accumulation de tissu adipeux, lesquels sont interreliés et régulés par les systèmes nerveux et endocrinien, où différents neuropeptides et hormones sont impliqués(González-Muniesa et al., 2017; Martinez, 2000). Plusieurs facteurs modifient ces processus de régulation énergétique : facteurs environnementaux (par exemple, le manque de sommeil ou travail de nuit), la qualité globale de la diète, le niveau d’activité physique, le microbiote intestinal, les perturbateurs endocriniens, certains facteurs reliés à la reproduction (tel qu’une plus grande fertilité chez les personnes présentant une adiposité plus élevée et un accouplement par sélection [l’accouplement entre des personnes ayant des phénotypes similaires]), les médicaments et les effets intergénérationnels intra-utérins et épigénétiques(González-Muniesa et al., 2017; McAllister et al., 2009).
Une autre difficulté rencontrée dans la définition et l’étude de l’obésité est l’hétérogénéité marquée des personnes atteintes d’obésité. Selon les divers types d’obésité, deux d’entre eux sont situés aux extrémités du continuum et sont également les plus connus. Le premier type est l’obésité sous-cutanée, où l’excès de tissu adipeux sous-cutané se retrouve autour des zones des hanches et des cuisses (donnant au corps une forme en poire, aussi appelée obésité gynoïde, plus fréquente chez les femmes) (figure)(González-Muniesa et al., 2017). Le second type est l’obésité viscérale, où le tissu adipeux (principalement du tissu adipeux mésentérique) est principalement logé dans la région abdominale (donnant au corps une forme de pomme, aussi appelé obésité androïde) (figure 1)(González-Muniesa et al., 2017). L’obésité viscérale est plus fréquente chez les hommes et est plus menaçante pour la santé, augmentant particulièrement les risques de MCV(González-Muniesa et al., 2017).

L’obésité : une maladie chronique

L’obésité est désormais largement acceptée comme une maladie chronique. De nombreuses organisations et regroupements de professionnels de la santé prennent position par rapport à cette problématique. Selon l’OMS, l’obésité est une maladie chronique qui est aussi un facteur de risque de nombreuses autres comorbidités(World Health Organization, n.d.). Par ailleurs, l’association médicale canadienne (CMA) a récemment adopté une prise de position similaire(Rich, 2015). La CMA a déclaré l’obésité comme étant une maladie chronique qui requiert davantage d’études axées sur la problématique ainsi que des efforts au niveau de la prévention et des traitements. Enfin, quant au Canadian Obesity Network, l’organisme considère l’obésité comme une condition chronique et souvent progressive, en comparaison au diabète et à l’hypertension(WHO).

La prévalence et les tendances de l’obésité

Selon l’OMS, plus de 2,1 milliards d’adultes étaient en surpoids ou obèses à l’échelle(González-Muniesa etmondiale en 2014, dont 1,5 milliard étaient en surpoids et 640 millions étaient obèses (figure) (González-Muniesa et al., 2017; World Health Organization, n.d.). La prévalence de l’obésité estimée selon l’âge était de 10,8% chez les hommes adultes et de 14,9% chez les femmes adultes en 2014(González-Muniesa et al., 2017; Lauby-Secretan et al., 2016; NCD-RisC, 2016; M. Ng et al., 2014). Ces données suggèrent que le sexe féminin est associé à un risque plus élevé d’obésité, alors que le surpoids est plus répandu chez les hommes(González-Muniesa et al., 2017; NCD-RisC, 2016). Toutefois, l’étude Global Burden of Disease Study
de 2013 a rapporté une prévalence du surpoids et de l’obésité similaire chez les hommes et les femmes, soit plus de 36% chez les deux(M. Ng et al., 2014).
Entre 1980 et 2008, la moyenne mondiale de l’IMC ajustée pour l’âge a augmenté de 0,4
kg/m2 (chez les hommes) et 0,5 kg/m2 (chez les femmes) par décennie (figure 3)(Finucane et al., 2011). Le pourcentage d’adultes présentant un IMC ≥ 25 kg/m2 a augmenté entre 1980 et 2013 de 28,8% à 36,9%, et de 29,8% à 38% chez les hommes et les femmes, respectivement(M. Ng et al., 2014). D’ici 2030, les estimations prévoient que 57,8% (3,3 milliards de personnes) de la population mondiale adulte aura un IMC de 25 kg/m2 ou supérieur (figure 3)(Finkelstein et al., 2012; Kelly, Yang, Chen, Reynolds, & He, 2008). Suivant ces projections, le fardeau associé à l’obésité devrait prendre de l’ampleur dans les années à venir. Dans de nombreux pays et régions, non seulement aux États-Unis et en Europe, le nombre d’adultes en surpoids ou obèses est actuellement supérieur à celui des adultes ayant un poids normal (figure 2)(NCD-RisC, 2016).

Les facteurs de risques de l’obésité

À première vue, les principaux facteurs de risque de l’épidémie de l’obésité sont plutôt simplistes: une surconsommation calorique couplée à un mode de vie sédentaire(Martinez, 2000). Un petit bilan calorique positif quotidien semble être suffisant et contribuerait au gain de poids cumulatif, bien que la pathogenèse de l’obésité soit plus complexe (figure 4) (K. D. Hall et al., 2011; Hu, 2008). D’ailleurs, les approches épidémiologiques à la fine pointe de la technologie doivent être utilisées afin de mieux comprendre les causes de l’obésité, y compris les interactions complexes entre les facteurs comportementaux, environnementaux,physiologiques, génétiques, sociaux et économiques

De plus, l’étude des facteurs de risque de l’obésité est complexe, entre autres à cause des différences dans la distribution des surplus de tissu adipeux. L’accumulation de tissu adipeux au niveau abdominal ou au niveau des cuisses et hanches est un exemple. Selon Gonzalez-Muniesa et coll., une telle hétérogénéité dans les phénotypes de l’obésité fait en sorte que l’étude de ce qui a été décrit auparavant comme un terme singulier (l’obésité) constitue un défi(González-Muniesa et al., 2017). Certains chercheurs ont même suggéré que nous devrions nous référer aux termes «obésités» plutôt qu’à l’obésité, car cette condition ne peut être considérée comme une entité homogène(González-Muniesa et al., 2017; Vague, 1956). En ce sens, le développement de techniques d’imagerie et de nouvelles technologies, y compris de dispositifs permettant de mieux caractériser le phénotype des personnes atteintes d’obésité et d’évaluer leur composition corporelle et les dépôts de tissus adipeux (tels que l’identification d’isotopes pour déterminer la présence de tissu adipeux brun), est un progrès majeur(González-Muniesa et al., 2017). Ainsi, il pourrait être possible d’identifier des sous-groupes de personnes atteintes d’obésité présentant des caractéristiques communes qui pourraient éventuellement partager des facteurs étiologiques communs.

Le rôle de la génétique

Jusqu’à 70% de la variation interindividuelle du poids corporel serait due à des différences génétiques entre les individus(Elks et al., 2012). La recherche portant sur les gènes impliqués dans l’obésité a permis d’en connaître davantage quant à la biologie de l’obésité dans la population générale. Les études portant sur les souris ont mis en lumière certains gènes particuliers impliqués dans le contrôle du poids, comme des gènes codant pour la leptine (Lep) et son récepteur (Lepr), le récepteur de la mélanocortine 4 (Mc4r) et la pro-opiomélanocortine (POMC)(González-Muniesa et al., 2017; Myers & Leibel, 2015). Ces gènes influenceraient le poids corporel via certaines voies métaboliques du système nerveux central.De plus, la recherche a permis d’identifier récemment certaines formes monogéniques de l’obésité. Bien que relativement rare, la prévalence semblerait plus élevée au sein des populations consanguines(Saeed et al., 2015). Les mutations au niveau du gène MC4R (qui code pour le récepteur de la mélanocortine 4) représenteraient jusqu’à 5% de l’obésité sévère et seraient la forme la plus fréquente d’obésité monogénique identifiée à ce jour, ainsi que les variantes FTO(González-Muniesa et al., 2017). Toutefois, la génétique à elle seule ne peut pas expliquer l’augmentation rapide et relativement récente de la prévalence mondiale de l’obésité. Il est donc devenu évident que l’obésité résulte de l’interaction de plusieurs gènes à risque et de facteurs variés reliés au mode de vie(Flier, 2004). En outre, la génomique nutritionnelle, y compris les troubles métabolomiques, les signatures épigénétiques et les projections métagénomiques, est un domaine en effervescence qui permettra d’en connaître davantage sur les origines, les causes ou les conséquences de l’obésité et la gestion de la maladie(Ferguson et al., 2016).D’un autre côté, les interactions entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux pourraient expliquer d’importantes différences individuelles au niveau au niveau du poids corporel en réponse à l’exposition aux mêmes conditions environnementales(Winkler et al., 2015).

Le rôle des autres facteurs

Plusieurs facteurs biologiques et environnementaux ont un impact sur l’apport et la dépense énergétique d’un individu (figure 1.4). Par exemple, les comportements alimentaires sont façonnés non seulement par des facteurs génétiques et biologiques, mais aussi par les opportunités de s’alimenter, l’accessibilité et le coût des aliments ainsi que l’environnement bâti (qui affecte, entre autres, l’accès aux aliments et la pratique d’activité physique)(González-Muniesa et al., 2017). Dans ce contexte, les industries alimentaires ont mis cela à profit en mettant en place de puissantes stratégies de marketing afin d’inciter les gens à consommer davantage de calories(Ludwig & Nestle, 2008). D’ailleurs, la variété offerte de grignotines et autres aliments riches en calories n’a jamais été aussi importante.De surcroît, s’alimenter hors de chez soi est plus fréquent depuis les dernières décennies et est associé à l’obésité, probablement en raison de l’offre de portions exagérées conjointement à d’autres facteurs(Bes-Rastrollo et al., 2010). La pratique d’activité physique, une autre composante comportementale, est également influencée par des facteurs socio-économiques et culturels (par exemple, le type de transport utilisé, l’utilisation de jeux vidéo et/ou de l’ordinateur ainsi que le type d’emploi occupé)(González-Muniesa et al., 2017). Par ailleurs, le nombre d’heures de sommeil a considérablement diminué au cours des dernières années, augmentant les sensations de fatigue et les apports alimentaires durant la période d’éveil, prédisposant ainsi à un mode de vie sédentaire et à l’obésité(Sayón-Orea et al., 2013). Cette thématique sera d’ailleurs abordée en détail dans le chapitre 2 de ce mémoire.Néanmoins, selon Gonzalez-Muniesa et coll., la question de savoir si l’obésité résulte principalement de l’excès de l’apport calorique ou d’une réduction de la dépense énergétique demeure au centre des débats dans les milieux académiques et toutes les composantes entrant dans l’équation de l’équilibre énergétique doivent être considérées(González-Muniesa et al., 2017).

Les composantes du régime alimentaire

En plus de la quantité de calories ingérées, le type et la qualité (par exemple, les lipides saturés versus insaturés, ainsi que la source des lipides, des glucides et des protéines) des calories consommées influenceraient également le bilan énergétique et le poids corporel à long terme(Ludwig, 2016). Cependant, cette thématique de recherche demeure controversée. En effet, la littérature actuelle ne permet pas de clarifier si la répartition des macronutriments a une influence sur le poids corporel, et si l’impact d’un nutriment particulier (par exemple, l’effet thermogénique des protéines) est important dans la problématique de l’obésité en ayant un impact direct sur le métabolisme ou en favorisant la surconsommation calorique(Astrup, Saris, Navas-Carretero, & Martinez, 2014; Jensen, Ryan, & Apovian, 2014).
Selon Gonzalez-Muniesa et coll., une diète de haute qualité, définie par une distribution équilibrée des macronutriments (10-20% des calories provenant des protéines, <30% des calories provenant des lipides et 50-55% des calories provenant glucides) serait inversement associée au gain de poids et au risque d’obésité(González-Muniesa et al., 2017). Cette constatation s’appliquerait également pour une consommation élevée de fruits et de noix, de légumes, de grains entiers, de yogourt ainsi qu’à l’adhérence à la diète méditerranéenne(González-Muniesa et al., 2017; Razquin et al., 2009). À l’inverse, la consommation accrue de boissons sucrées, de malbouffe, de viandes rouges et de viandes transformées, de pâtisseries, de gras trans, de grains céréaliers raffinés et de sucres ajoutés a été associée à un gain de poids plus important(Estruch et al., 2016; Mozaffarian, Hao, Rimm, Willett, & Hu, 2011; Schwingshackl & Hoffmann, 2015; J. D. Smith et al., 2015). Les résultats des études longitudinales menées à long terme supportent les bénéfices reliés à la consommation de repas sains et équilibrés comprenant des glucides complexes ayant un indice glycémique faible et des habitudes alimentaires saines et durables dans la prévention de l’obésité(Mozaffarian, 2016b; J. D. Smith et al., 2015; Tobias et al., 2015).
Enfin, le rôle du microbiote intestinal dans le développement de l’obésité est de plus en plus supporté par des évidences solides (figure 5)(Duranti, Ferrario, van Sinderen, Ventura, & Turroni, 2017). D’ailleurs, les études portant sur les animaux et sur les sujets humains ont démontré que les changements du microbiote intestinal en lien avec l’apport énergétique sont caractéristiques du phénotype de l’individu obèse(Duranti et al., 2017). Cependant, les mécanismes sous-jacents à l’utilisation de prébiotiques et de probiotiques dans le traitement de l’obésité demeurent mal compris.

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Table des matières

Introduction
Chapitre 1 – La problématique de l’obésité .
1. Introduction 
1.1.1 – La définition de l’obésité
1.1.2 – L’obésité : une maladie chronique
1.2- La prévalence et les tendances de l’obésité
1.3 – Les facteurs de risques de l’obésité
1.3.1 – Le rôle de la génétique
1.3.2 – Le rôle des autres facteurs
1.3.3 – Les composantes du régime alimentaire
1.4 – Les comorbidités associées à l’obésité .
1.5 – La pathophysiologie et les mécanismes du développement de l’obésité
1.5.1 – Le rôle du tissu adipeux
1.5.2 – Les changements pathologiques au niveau du tissu adipeux
1.5.3 – Les hormones impliquées dans les sensations de faim et de satiété
1.6 – Le diagnostic et l’évaluation de l’obésité
1.6.1 – Les phénotypes de l’obésité
1.6.2 – L’évaluation de l’obésité
1.7 – Le traitement de l’obésité
1.7.1 – Les interventions axées sur le mode de vie
1.7.2 – Les interventions nutritionnelles
1.7.3 – Le rôle de l’activité physique
1.7.5 – La chirurgie bariatrique
1.8 – Conclusion et perspectives d’avenir
Chapitre 2 – Le rôle du sommeil dans la problématique de l’obésité
2.1- Introduction
2.2 – Qu’est-ce que le sommeil ?
2.3 – Pourquoi dort-on ? – La fonction du sommeil
2.4 – Les habitudes de sommeil – portrait de la société actuelle
2.4.1 – La durée du sommeil et le statut socioéconomique
2.4.2 – La durée du sommeil, le tabagisme, la consommation d’alcool et l’obésité
2.4.3 – La durée du sommeil et les troubles du sommeil
2.4.4 – La durée du sommeil et l’âge
2.5 – Les conséquences d’un manque de sommeil
2.5.1 – Le manque de sommeil et le risque de surpoids et d’obésité
2.5.1.1 – Les effets d’une restriction de sommeil sur le métabolisme de repos
2.5.1.2 – Les effets d’une restriction de sommeil sur la pratique d’activité physique
2.5.2 – L’effet de restriction de sommeil sur la régulation de l’appétit, l’apport alimentaire et le poids
2.5.2.1 – L’effet de restriction de sommeil sur certains mécanismes reliés à la récompense
2.5.2.2 – Remise en question de l’implication des mécanismes hormonaux ?
2.5.3 – L’impact de la restriction de sommeil sur le métabolisme des glucides
2.6 – Perspectives et conclusion
Chapitre 3 – Le syndrome de l’apnée du sommeil
3.1 – Introduction
3.2 – La découverte du syndrome de l’apnée du sommeil
3.3 – La respiration durant le sommeil et le syndrome de l’apnée du sommeil
3.3.1 – Les divers types d’apnée du sommeil
3.3.2 – Les symptômes du syndrome de l’apnée obstructive du sommeil
3.4 – La prévalence du syndrome de l’apnée du sommeil
3.5 – Les facteurs de risques du syndrome de l’apnée du sommeil
3.6 – Le diagnostic du syndrome de l’apnée du sommeil
3.6.1 – La mesure de la sévérité du syndrome de l’apnée obstructive du sommeil
3.7 – Les comorbidités associées au syndrome de l’apnée du sommeil
3.8 – Les traitements existants
3.8.1 – Le traitement par pression positive continue (PPC)
3.8.2 – Les traitements chirurgicaux
3.8.3 – Les traitements pharmacologiques
3.8.4 – Les dispositifs thérapeutiques : appareils oraux
3.8.5 – La perte de poids et le changement d’habitudes de vie
3.8.6 – La pratique de l’activité physique et le syndrome de l’apnée du sommeil
3.8.7 – La perte de poids par chirurgie bariatrique
3.9- La résistance à la perte de poids chez les individus atteints de SAOS
3.9.1 – La problématique du maintien du poids perdu
3.10 – Conclusion et perspectives
Chapitre 4 – La problématique en lien avec l’étude de ce mémoire
Chapitre 5- Le projet conduite-apnée-obésité (CAO)
5.1 Description du projet global
5.1.1 Sujets et protocole de recherche de l’étude globale
5.1.2 – La description du volet nutrition : plan alimentaire et suivi nutritionnel
5.1.2.1 – Les caractéristiques du plan alimentaire
5.1.2.2 – Le suivi nutritionnel
5.2 État du projet CAO et articles réalisés
5.3 Rôle de la candidate dans le projet de recherche
CHAPITRE 6 – Obésité, syndrome d’apnée obstructive du sommeil chez le conducteur professionnel : réponse au traitement nutritionnel dans un contexte de perte de poids
combiné à un traitement avec ventilation en pression positive continue 
Résumé
6.1 – Introduction/problématique
6.2 – Objectif
6.3 – Méthodologie et sujets
6.3.1 – Le programme d’intervention nutritionnel
6.3.2 -Mesures anthropométriques et de la composition corporelle
6.3.3 – Évaluation des habitudes de sommeil
6.3.4 – Évaluation des mesures de la qualité de vie
6.3.5 -Analyses statistiques
6.3.6 –Cohorte de référence
6.4 – Résultats
6.5 – Discussion
6.6 – Conclusion
6.6.1 – Remerciements
6.6.2- Conflits d’intérêts
CHAPITRE 7 – Discussion générale
7.1 – Vers l’amélioration du traitement diététique de l’obésité, un atout pour la diététiste professionnelle
7.2 – Combinaison vers une solution
7.3 – Mise en pratique : sommeil et stratégies d’intervention pour le traitement de l’obésité
7.4 – Perspectives
Conclusion

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