Le rôle des acteurs dans la gestion des ressources naturelles et de l’environnement

Les ressources environnementales, en particulier les ressources naturelles occupent une place centrale dans le processus de développement des sociétés de manière générale. En effet leur gestion et leur mise en valeur constituent un enjeu majeur dans le processus de développement des collectivités locales au Sénégal. Conscient de la menace qui pèse sur la destruction de l’environnement, de ce fait toutes les politiques de préservation et de gestion des ressources naturelles et de l’environnement sont prises en compte dans les initiatives de développement durable dans le monde depuis le sommet de Rio de Janeiro en 1992 au Brésil. Par ailleurs, la gestion des ressources naturelles et de l’environnement dans les pays en développement est devenue un instrument et une méthode clairement privilégiés par les grandes agences internationales et par les partenaires au développement .

Elle repose sur un système de valeur où l’Etat prétend plus prendre en charge les besoins des populations mais compte sur des actions ciblées favorisant le développement des capacités locales et le partage des responsabilités. Dés lors, la décentralisation vient en appoint aux collectivités locales où on a transféré des compétences parmi lesquelles la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. En effet au Sénégal, pour ce qui est de la politique environnementale, C’est le Ministère chargé de l’Environnement qui a pour mission l’élaboration et l’application de la politique environnementale dont la gestion implique plusieurs autres acteurs, notamment les collectivités locales. Dans l’exercice de cette mission, ce département s’appuie sur la Direction de l’Environnement et des Etablissements classés, la Direction des Eaux et Forêts et la Direction des Parcs Nationaux.

La diversité des ressources et les risques Environnementaux 

Pour mieux appréhender cette partie à savoir la diversité des ressources et les risques environnementaux, nous avons jugés opportun de montrer le lien qui existe entre environnement et développement durable.

En effet depuis la conférence des Nations unies sur l’Environnement de Stockholm (Suède) en 1972, le monde entier a pris conscience de la menace qui pèse sur la planète. A cette période à aujourd’hui, de nombreux et importants foras ont été organisés au niveau mondial, Régional, national et local pour discuter de la question environnementale en rapport avec le développement.

La récente catastrophe du tsunami en Asie, les cyclones ou typhons en Amérique, les inondations et les incendies de forêt en Europe, les sécheresses et invasions acridiennes en Afrique rappelle au monde le besoin urgent de passer aux actes pour protéger l’environnement et la biosphère et l’humanité de manière générale. Déjà les pays sahéliens avaient crée depuis 1973, le comité Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) pour faire face ensemble aux conséquences de la sécheresse très sévère qui avait ravagé les pays subsahariens de l’Afrique de l’Ouest (Exemple : les grandes sécheresses des années 1972-1973 et 1984-1985).

Ainsi les rapports existant entre le développement humain et l’environnement de manière général sont considérés comme une évidence, en effet l’examen des indicateurs utilisés dans les recherches du développement humain montre des failles apparentes et que le concept de développement durable intègre deux considérations: la satisfaction des besoins essentiels plus précisément ceux des populations démunies qui doivent constituer la priorité du développement et le respect de la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et futurs des communautés. Une mauvaise gestion des ressources naturelles environnementales influe négativement et directement sur le cadre de vie des citoyens. Une part importante et croissante de la population urbaine des pays en développement est installée dans les zones d’habitats précaires ou bidonvilles. La pollution visuelle et celle de l’air ambiant, un environnement insalubre est favorable à la dégradation des mœurs (la toxicomanie, l’alcoolisme, la violence, la prostitution, etc.) et c’est le cas dans la ville de Guédiawaye.

Les ressources Naturelles, Spatiales et artificielles présentes au niveau de la Ville 

Les Ressources Naturelles

L’environnement est définit comme étant un ensemble d’agents physiques, chimiques et biologiques et des facteurs sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à long terme sur les êtres vivants et les activités humaines (Jolivet, Marcel et Alain Paré, 1993). Dans cette étude, il est appréhendé sous l’angle des ressources utilisées par les différents secteurs d’activité, mains aussi les interactions entre les ressources, les secteurs d’activités et les risques de l’environnement.

La ville de Guédiawaye possède des ressources environnementales (naturelles) diversifiées et sensibles, mais aussi des ressources spatiales et construites. Mais la configuration du site et les activités humaines laissent entrevoir des risques qui peuvent influer à cours, moyen et long terme sur l’équilibre écologique .

Les ressources environnementales sont analysées ici sous trois angles : une présentation systématique de la ressource sous tous ses aspects, l’utilisation qu’en fait-les différents secteurs d’activité et les éventuels conflits qu’elles occasionnent mais aussi et surtout les dispositions prises pour la gestion de la ressource.

Le sol
Les sols ont deux fonctions différentes à Guédiawaye liés à leur type d’utilisation : le sol comme foncier urbanisable et le sol comme municipal de 375 parcelles, la ville a atteint ses limites d’extension. La disponibilité en foncier urbanisable dans la ville de Guédiawaye est très faible. A part, quelques poches, rapidement affectées à des fins d’habitations, et une zone de Wakhinane Nimzatt destinée à un lotissement municipal de 375 parcelles, la veille a atteint ses limites d’extension. Les terrains utilisés pour les activités agricoles sont localisés sur le littoral, dans des cuvettes d’activité. L’habitat constitue le premier élément utilisateur de l’assiette foncière à Guédiawaye, suivent les infrastructures et les équipements, les activités horticoles et maraîchères.

Cependant il se pose une réelle concurrence entre les secteurs pour l’utilisation du foncier. Toutefois, la forte demande en terrains à bâtir exprimée par les pouvoirs locaux et les populations, fait reculer ou disparaître ces espaces propices au maraichage et à l’horticulture. Les conséquences vont se faire ressentir au niveau de certaines couches de la population car, cette agriculture urbaine constitue un moyen de subsistance et une activité d’approvisionnement de proximité pour certaines denrées de première nécessité (tomate, oignon, chou, gombo…). Dans leur politique de programmation des équipements collectifs, les autorités locales sont confrontées à l’absence de réserves foncières ou bien, elles se heurtent à un manque de maitrise ou de connaissance exacte des espaces réservés aux équipements dans les documents cadre d’urbanisme.

C’est qu’en effet, tous les espaces désignés comme des zones d’équipements par les plans d’urbanisme ont fait l’œuvre de spéculation foncière par les différentes équipes municipales qui se sont succédé à la tête de la municipalité. A titre d’exemple, aujourd’hui, les programmes tels que le projet « Banlieue – école » se heurtent à la non disponibilité d’assiettes foncières susceptibles d’accueillir la construction de salles de classes destinées à la ville de Guédiawaye. La gestion des sols incombe en grande partie à la municipalité manque de maitrise ou de connaissance exacte des espaces réservés aux équipements dans les documents cadres d’urbanisme. C’est qu’en effet, tous les espaces désignés comme des zones d’équipements par les plans d’urbanisme ont fait l’œuvre de spéculation foncière par les différentes équipes municipales qui se dont succédées à la tête de l’institution. A titre d’exemple, aujourd’hui, les programmes tels que le projet « banlieue –écoles » se heurtent à la non disponibilité d’assiettes foncières susceptibles d’accueillir la construction de salles de classes destinées à la ville de Guédiawaye. La gestion des sols incombe en grande partie à la municipalité, hormis les domaines de l’Etat les domaines publics maritimes. A l’heure actuelle, il se pose au niveau des autorités municipales, la nécessité de repousser les frontières de la ville jusque dans le territoire communal du département de Pikine afin de permettre à Guédiawaye d’avoir des terrains d’extension à la mesure de ses besoins.

Cette hypothèse semble irréaliste du fait des conflits qui éclatent souvent entre la commune de Guédiawaye et celle de Pikine car , chaque entité voulant contrôler un grand territoire qui lui permettra d’une part de recouvrir le maximum de taxes et d’impôts et posséder des réserves foncières suffisantes à entretenir une clientèle politique et à offrir aux programmes l’assiette foncière désirée d’autre part.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
METHODOLOGIE
PREMIERE PARTIE
INTRODUCTION
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE
INTRODUCTION
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE
INTRODUCTION
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES CARTES
LISTE DES PHOTOS

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