Soutenance mémoire
La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith
a. Le fondement de la théorie : Cette théorie de l’avantage absolu est tirée de la pensée mercantiliste. Chez les mercantilistes, le commerce international est considéré comme un lieu d’affrontement pour les pays ou nations qui ont besoin d’assurer leur puissance et leur richesse. Il ne peut assurer le gain de l’un que par une perte de l’autre. L’objectif à atteindre en faisant les échanges, c’est alors d’accumuler les métaux précieux. La politique adoptée est le protectionnisme et l’opération consiste à exporter plus que le pays importe. De ces théories, Adam Smith attaquait les mercantilistes sur certains points : tout d’abord sur le fait que le commerce international ne donne de gain qu’à un seul pays, et ensuite, le protectionnisme. C’est pour ces raisons que la théorie de l’avantage absolu apparaît.
b. Les bases de la théorie : Par cette théorie, Adam Smith essaie de démontrer que dans l’échange, les pays participants tirent des avantages réciproques en même temps, et que la liberté des échanges est pour lui la meilleure politique qui doit être adoptée dans l’intérêt des nations. Allons voir maintenant, les principes et l’adoption de cette théorie.
c. Les principes de la théorie : A travers la liberté des échanges, chaque pays peut se spécialiser dans la production des biens particuliers pour lesquels, il a un avantage absolu. Qu’est-ce que cela signifie ? Ceci veut dire qu’un pays va renforcer toute sa production à des biens dont les conditions d’efficacité de ces biens sont supérieures ou élevées. De l’autre côté, leur importation aussi sera consacré pour des biens auxquels il a un désavantage absolu. C’est-à-dire, importer les biens auxquels le pays pouvait les produire dans de moindres conditions d’efficacité. En résumé, il faut se baser sur l’efficacité productive et le meilleur rendement. Acheter des marchandises à meilleur marché ou à meilleur prix, même si le pays est en mesure de les fabriquer, et utiliser l’industrie à leur avantage. Adam Smith (1776, p.142) le confirme en disant que: « si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes en état de l’établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelque avantage ».Ces principes peuvent être reformulés par le terme : spécialisation internationale des facteurs de production. Cette spécialisation permet d’accroître la production mondiale de chaque pays concerné.
d. Les avantages de cette théorie : Pour Adam Smith, le commerce international permet d’écouler les excédents de production et de se procurer en échange les biens utiles. A part cela, il permet aussi de valoriser les produits qui ne satisfont aucun besoin chez les nationaux car on peut les exporter chez l’étranger. La spécialisation permet de réduire les coûts de production, et d’obtenir plus de rendement, ce qui crée un surplus d’épargne permettant d’accroître le stock du capital et la croissance économique surtout de l’industrie.
e. Les limites de cette théorie : La théorie de l’avantage absolu évoque qu’un pays doit échanger leur bien à l’étranger si les coûts engagés dans cette production est supérieur aux autres. Or, ceci implique qu’un pays ne pourra pas échanger leur produit si les coûts affectés sont plus supérieurs qu’à l’extérieur. De ce fait, il ne pourra ni vendre ni même acheter à l’extérieur. C’est la constatation de ces limites que David Ricardo a ensuite invoqué la théorie de l’avantage comparatif que nous allons analyser dans la partie suivante
Quelles sont les caractéristiques de ces entreprises?
Le secteur privé a connu une transformation depuis quelques années. Avec l’évolution des techniques modernes, une nouvelle génération des petites et moyennes entreprises s’est apparue. Cette dernière est plus dynamique par rapport de celle qui existait avant. En générale, le secteur privé malgache comprend quatre grandes catégories de dirigeants et d’entreprises, à savoir : les grandes entreprises autochtones formellement constituée (a), un secteur privé d’origine étrangère (b), un secteur privé étranger non résident (c), et un secteur privé traditionnel constitué de petites entreprises(d).
a. Les grandes entreprises autochtones formellement constituées : Cette première catégorie est une entreprise dirigée par une famille de l’élite des hautes terres. Elle est chargée dans le domaine du commerce et des activités de remplacement des importations. Tous les membres sont tous des autochtones, c’est-à-dire : des personnes qui sont nées dans le pays qu’elle habite.
b. Un secteur privé d’origine étrangère : A la différence des entreprises autochtones, celui-ci est composé de groupes de personnes non autochtones. L’établissement de la composition de ce groupe se fait de longue date. On peut citer par exemple : un secteur privé d’origine indo-pakistanaise, comorienne, française et chinoise. Sachant que ce secteur représente une part très importante dans l’investissement étranger.
c. Un secteur privé étranger non résident : Celui-ci englobe les entreprises de zone franche industrielle. Il est composé des investisseurs répondant à la libéralisation du marché.
d. Un secteur privé traditionnel constitué de petites entreprises : Ce secteur occupe la majorité des entreprises plus modernes. Il comprend une grande partie familiale, exerçant des activités de subsistance. A préciser que ces entreprises n’ont aucuns liens commerciaux ou financiers avec l’étranger. Suite à l’évolution des structures des entreprises, une nouvelle génération d’entreprises privées dynamiques, dirigées par des malgaches, s’est apparue. Elles sont caractérisées par : l’idée de se baser sur les exportations, une progression rapide en terme de production, ce qui les permettent d’obtenir une forte capacité d’accroissement de la demande. Leur majorité est souvent implantée en dehors d’Antananarivo. Leur activité est engagée par des activités d’exportations des produits non traditionnels.
Les apports de l’Etat pour promouvoir les exportations des entreprises privées
L’Etat occupe une place très importante dans le fonctionnement des activités territoriales. Il est une forme d’organisation politique et intervient pour réguler l’économie. La conception de l’Etat invoquée ici est alors l’interventionnisme. Cet interventionnisme considère que l’Etat peut agir dans l’intérêt de tous et pour cela, il doit mettre en œuvre une politique économique afin de jouer sur les grands variables macro-économiques. Notre présente étude consiste à aborder les apports que l’Etat puisse faire afin de promouvoir les exportations des entreprises privées. Sur ce, l’Etat doit d’abord, tenir sa place en tant que : régulateur du marché(I). Ensuite, en tant que représentant de la nation face au reste du monde, l’intérêt national doit être bien veillé par rapports aux intérêts étrangers. On sait que le monde du commerce est une vie de compétitivité et de concurrence. Or, son développement ne cesse d’accroître de plus en plus avec le temps. Il y a donc, d’un côté, ceux qui sont déjà experts en ce domaine, c’est-à-dire ceux qui ont déjà pratiqué le commerce depuis longtemps, et de l’autre côté, il y a toujours des nouveaux entrants qui n’ont qu’une insuffisance de connaissance dans la pratique. Au départ, le succès de ces derniers semble donc incertain. Face à cela, l’Etat doit les protéger afin qu’ils puissent développer leur commerce, surtout leur exportation. D’où le rôle d’Etat : protecteur des industries naissantes(II). Voilà pour celles des industries naissantes, qu’en-est-il alors pour les autres ? Généralement, toutes entreprises ou industries doivent être protégées quelques soient leur niveau d’expérience dans le domaine commercial. Le but étant le même : chacune espère la réussite dans leur activité. De plus, cette réussite est aussi l’un des facteurs qui leur motive ou non pour le reste à venir. Afin de motiver, d’encourager, de soutenir ces entreprises, l’Etat pourrait leur porter assurances dans la rentabilité de leur activité, d’où: l’assurance de la rentabilité des entreprises privées par l’Etat(III). Nous avons vu dans le concept d’exportations des entreprises privées abordé dans la deuxième partie, que : le maintien des politiques axées sur les exportations appropriées par l’Etat est l’un des facteurs clés de renforcement de ces exportations mêmes. Alors donc analyser ce politique d’exportations de l’Etat(IV).
CONCLUSION
Afin de développer l’économie, la majorité des pays du monde emprunte la voie de l’ouverture au commerce international. Les théories du commerce international précisent exactement les raisons pour lesquelles un pays est décidé à réaliser des échanges avec l’extérieur. D’après tous ceux qui ont été développés, la conception classique montre que le commerce puisse être bénéfique pour chaque participant. Ces avantages s’opèrent à travers la spécialisation et le libre-échange. La spécialisation permet à la fois de chercher un meilleur rendement au niveau international et aussi d’améliorer la situation au niveau national. De l’autre côté, le libre-échange favorise la concurrence et donc le développement, le progrès technique, l’innovation et les prix au niveau d’une nation. D’après la loi des proportions, l’échange international est un échange des facteurs abondants contre des facteurs rares. De l’autre côté, les théories de domination confirment que cet échange est toujours dominé par les pays capitalistes. Ils sont alors les plus avantageux de l’échange. Malgré tout cela, les entreprises privées qui participent au commerce cherchent toujours à réaliser leur propre perspective: diversifier les exportations. D’après la littérature économique, la corrélation entre la croissance économique et la performance des exportations doit être mise en évidence. Or l’opération d’exportation présente beaucoup d’enjeux qui exigent des analyses profondes et sérieuses. Sachant que toute activité est maintenue si seulement si elle apporte des avantages pour les participants. Et, malgré les efforts que le secteur privé est prêt à faire, les apports de l’Etat, acteur principal dans les échanges internationaux, présentent toujours une aide et un renforcement de ce secteur et de l’économie d’un pays. L’Etat occupe une place très importante dans le fonctionnement des activités territoriales. Il peut intervenir sous plusieurs actions. Mais en générale, afin de promouvoir les exportations, l’Etat régularise le marché, protège les industries naissantes, assure la rentabilité des entreprises par le biais des subventions. Ces rôles de l’Etat peuvent être répartis sous différentes activités. En se basant sur le cas de Madagascar dans l’exportation de la vanille, on a constaté que le gouvernement malgache est intervenu à plusieurs reprises afin de dominer le marché international. Le domaine de travail de l’Etat est basé sur la stabilité des prix, la surveillance des qualités et l’accroissement des quantités des vanilles exportées. La maitrise du prix contribue à maitriser le secteur notamment sa sécurisation tandis que la qualité de la vanille est parmi l’objet d’une attention particulière car elle est réputée la meilleure au monde et cette réputation devrait être toujours maintenue afin d’encourager et de reconnaitre les efforts de pérennisation et de régulation du marché. Les exportations de vanille restent donc sous le contrôle de l’Etat, en ce sens, c’est l’Etat qui détermine les prix et s’occupe de la commercialisation. De ce fait, le devoir de l’Etat est d’assurer que tous ou la majorité des producteurs et d’habitants des zones rurales puissent bénéficier de manière soutenue et durable le développement de l’agrobusiness. Pour répondre à la question : « peut-on affirmer que la promotion des exportations du secteur privé ne peut être réussie qu’avec le soutien de l’Etat ? », on peut dire que : la promotion des exportations ne peut réussir indépendamment de l’effort et de la compétitivité des entreprises mais cela dépend notamment de la stabilité politique et macro-économique du pays concerné. Cette dernière qui s’affiche comme la priorité des décideurs politiques. L’Etat facilite l’accès du secteur privé aux marchés internationaux en encourageant la motivation des entreprises ou des industries participantes et en éliminant ou en réduisant l’ensemble des contraintes possibles, les coûts et les risques liés à l’activité. En tout, l’Etat facilite la contribution du secteur privé aux exportations donc à la croissance. La promotion des exportations ainsi que le développement économique exigent un effort simultané sur l’amélioration de l’environnement politique, économique, social, ainsi que le climat des affaires. En guise de conclusion, les différentes recherches que nous avons menées sur le rôle de l’Etat dans la promotion des exportations ont montré que le succès d’un pays dépend en grande partie de la coopération efficace et cohésive entre l’Etat et les secteurs privés, c’est-à-dire le partenariat public-privé. Cette coopération renforce la croissance d’un pays. En parallèle, le niveau national et international doit être mis en évidence. Dans le domaine du commerce international, l’Etat tient une place très importante en soutenant les activités du secteur privé. Et à la suite, le développement du secteur privé permet le développement du pays. Ainsi, peut-on dire que ce mode de recherche du développement est efficace dans toutes les situations?
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Table des matières
INTRODUCTION
CORPS DU MEMOIRE
Partie I. CONCEPT THEORIQUE
Chapitre 1: CONCEPT SUR LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
Section 1 : Définition du commerce international
Section 2 : Les théories du commerce international
Sous-section 1 : Les théories classiques des échanges internationaux
I. La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith
a. Le fondement de la théorie
b. Les bases de la théorie
c. Les principes de la théorie
d. Les avantages de cette théorie
e. Les limites de cette théorie
II. La théorie de l’avantage comparatif de David Ricardo
a. Le fondement de la théorie
b. Les bases de la théorie
c. Les principes de la théorie
d. Les avantages de cette théorie
e. Les limites de cette théorie
III. La théorie des valeurs internationales de J.S. Mill
a. Le fondement de la théorie
b. Les bases de la théorie
c. Les principes de la théorie
IV. Résumé de la théorie classique du commerce internationale
Sous-section 2 : La loi des proportions des facteurs de HECKSHER-OHLIN
Sous-section 3 : Les théories de domination
I. La théorie de l’impérialisme Néo-Marxiste
a. Les fondateurs
b. L’exposé de la théorie
II. La théorie de l’échange inégal
Section 3 : Théorie de l’industrie de substitution aux importations
Sous-section1 : Définition et exposé de la théorie
Sous-section2 : Ses effets théoriques sur les exportations
Chapitre 2: CONCEPT SUR LE COMMERCE DES ENTREPRISES PRIVEES
Section 1. Notion sur les entreprises privées
Sous-section 1 : Qu’est-ce qu’on entend par: « entreprises privées »?
Sous-section 2 : Quelles sont les caractéristiques de ces entreprises?
a. Les grandes entreprises autochtones formellement constituées
b. Un secteur privé d’origine étrangère
c. Un secteur privé étranger non résident
d. Un secteur privé traditionnel constitué de petites entreprises
Sous-section 3 : Quelle est la finalité du secteur privé ?
Section 2. Concept sur le commerce des entreprises privées
Sous-section 1 : Les perspectives des secteurs privés dans le domaine du commerce
I. Les facteurs clés de renforcement des exportations
II. Les enjeux des exportations
a. La recherche des marchés d’exportation
b. L’option d’exportation
c. La recherche de partenaires
d. Les livraisons et les paiements
e. Les assurances à l’exportation
Chapitre 3: CONCEPT DU ROLE DE L’ETAT DANS LA PROMOTION DES EXPORTATIONS
Section 1 : Concept d’Etat
Qu’appelle-t-on: ETAT?
Quels sont les éléments constitutifs de l’Etat?
Quel est l’objectif de l’Etat?
Section 2 : Les apports de l’Etat pour promouvoir les exportations des entreprises privées
Sous-section 1 : Etat : le régulateur du marché
Sous-section 2 : La protection des industries naissantes
Sous-section 3 : L’assurance de rentabilité des entreprises privées par l’Etat
Sous-section 4 : La politique d’exportation de l’Etat : « la politique macro-économique »
I. Une forte taxation des importations
II. La solution sur la double taxation des bénéfices
Partie II : CONCEPT PRATIQUE
Chapitre I : L’EXPORTATION DE LA VANILLE DE MADAGASCAR
Section 1 : La filière VANILLE
Sous-section 1 : Quelques illustrations
Sous-section 2 : Madagascar et la production de la vanille
Sous-section 3 : Les parties prenantes dans l’activité
Sous-section 4 : La plantation et le transport
Sous-section 5 : Les formes de commercialisation de la vanille
Sous-section 6 : Les principales destinations des exportations de la vanille
Section 2 : L’évolution des exportations
Chapitre II : LE ROLE DE L’ETAT MALGACHE DANS LA PROMOTION DES EXPORTATIONS DE LA VANILLE A MADAGASCAR
Section 1 : La période de 1999-2000
Sous-section 1 : Causes de la diminution des exportations
Sous-section 2 : Présentation des rôles de l’Etat malgache
Section 2 : La période de 2006-2007
Sous-section 1 : Causes de la baisse des exportations
Sous-section 2 : Présentation des rôles de l’Etat malgache
Section 3 : La période de 2012-2014
Sous-section 1 : Causes de diminution des exportations
Sous-section 2 : Présentation des rôles de l’Etat malgache
CONCLUSION
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
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