Le Retail Banking et son évolution

Le Retail Banking et son évolution

Les acteurs

Au vu du nombre conséquent d’acteurs dans le secteur bancaire et dans la fintech, il m’a été nécessaire de faire un choix et de sélectionner ceux qui me semblaient les plus pertinents et intéressants à analyser. De ce fait, j’ai donc décidé de cibler trois marchés principaux, c’est-à-dire le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Suisse. La puissance ainsi que le pouvoir des banques présentes dans ces pays ont été des facteurs clés lors de leur sélection.

Les banques traditionnelles

Sur le marché domestique suisse, j’ai opté pour UBS en raison de son influence et de sa taille. En effet, cette banque est un acteur incontournable du paysage suisse ainsi que du reste du monde. De plus, la disponibilité des informations au sujet de cette dernière m’a encouragé dans mon choix de sélection.En Angleterre, mon choix s’est porté sur la banque Barclays, l’une des plus anciennes du pays qui possède quelques 500 agences. Cette banque est très populaire auprès du grand public, particulièrement chez les étudiants. En ce qui concerne l’Allemagne, j’ai sélectionné l’une des banques internationales les plus importantes et la plus connue à travers le pays : la Deutsche Bank. Son influence sur le marché bancaire représente une opportunité intéressante d’enrichir mon analyse.

 Les banques digitales

La néo-banque suisse Neon a été retenue pour le marché suisse. La concurrence des banques digitales nationales n’étant pas développée, c’est l’une des seules – si ce n’est l’unique – banque digitale du pays. De plus, la banque digitale Revolut basée au Royaume-Uni a également été retenue. Son influence internationale en termes de fintech ainsi que son nombre de clients en constante croissance et dépassant de loin les autres concurrents m’ont encouragé lors de la sélection. Pour l’Allemagne, le choix le plus stratégique a été le concurrent direct de Revolut, qui n’est autre que la néo-banque N26. L’un de ses atouts principaux est son expérience. En effet, il s’agit de l’une des toutes premières néo-banques. Actuellement, N26 occupe la place de numéro 1 sur le marché français. Il est également intéressant de souligner le fait qu’à ce jour, N26 a réalisé au total plus de 700 millions de dollars de levée de fonds.

Les axes d’analyses

Dans les lignes qui vont suivre, chaque section sera spécifique à un axe d’analyse et de comparaison du domaine bancaire digital et traditionnel. Comme déjà évoqué précédemment, Il est important de souligner le fait que les néo-banques opèrent principalement sur l’offre de comptes courants. Ainsi, afin de pouvoir comparer ce qui est comparable, nous allons nous concentrer sur ce même segment.

 Les produits et services

Ouverture de compte

Au sein des néo-banques, l’objectif est de simplifier au maximum l’expérience de l’utilisateur. Pour ce faire, les banques digitales ont employé les grands moyens. Tout d’abord, les banques N26 et Revolut proposent des ouvertures de comptes à partir de 18 ans, tandis que la néo-banque suisse Neon accepte les nouveaux clients âgés de 16 ans révolus. Le temps dédié à l’ouverture de compte n’excède pas dix minutes, et les seuls documents nécessaires pour entamer ce procédé sont : une carte d’identité, une facture d’électricité ou tout autre document pouvant justifier le lieu de domicile, ainsi qu’un smartphone. Afin de procéder à une ouverture de compte, les banques traditionnelles demandent, de leur côté, de remplir en moyenne 64 champs dont 55 obligatoires, contre 255 seulement pour les néo-banques. Cette tâche fastidieuse est précisément la raison pour laquelle ce procédé prend un temps considérable. De plus, le nombre de justificatifs nécessaires se monte à 5.2 pièces en moyenne pour les banques classiques contre 1.7 pour les néo-banques. La réquisition de ces documents fait perdre un temps considérable au client, sans compter le fait qu’elle n’apporte aucune valeur ajoutée.

Tenue de compte et cartes

Les banques digitales proposent une tenue de compte 100% gratuite ainsi qu’une carte de crédit prépayée, cette dernière étant uniquement payante auprès de Neon, qui facture la première carte au prix de 10 CHF. Revolut se démarque en proposant une carte de crédit prépayée virtuelle. Celle-ci s’avère notamment très intéressante pour effectuer des achats sur Internet, car il est possible de supprimer directement la carte après avoir effectué une transaction. Ce procédé permet d’accroître la sécurité en écartant tout risque de hacking des données bancaires du client. De plus, les banques digitales offrent la possibilité de créer des comptes « coffres » ou « space » qui sont l’équivalent d’un compte épargne qu’un client pourrait détenir auprès d’une banque traditionnelle.
Ces comptes épargne « virtuels » ne génèrent aucun intérêt bancaire, mais peuvent être utilisés pour atteindre des objectifs fixés par l’utilisateur lui-même. Par exemple, admettons qu’un utilisateur de Revolut souhaite mettre un peu d’argent de côté en vue de ses prochaines vacances. Il a la possibilité de créer un coffre intitulé « vacances », qu’il peut soit alimenter lui-même en effectuant des transferts ponctuels ou récurrents, ou il a la possibilité d’activer une option « petite monnaie », qui arrondit chaque transaction effectuée avec la carte au montant supérieur. Cette petite monnaie est ensuite déposée dans le coffre « vacances » et l’aidera ainsi à atteindre son objectif.

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Table des matières

Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
1. Introduction
1.1 Contexte
1.2 Concepts théoriques
1.2.1 Les néo-banques
1.2.2 Les banques traditionnelles
1.2.3 La digitalisation
2. Développement
2.1 Méthodologie
2.2 Le Retail Banking et son évolution
2.3 Les différentes générations de clients
2.4 Les acteurs
2.4.1 Les banques traditionnelles
2.4.2 Les banques digitales
2.5 Les axes d’analyses
2.5.1 Les produits et services
2.5.1.1 Ouverture de compte
2.5.1.2 Tenue de compte et cartes
2.5.1.3 Paiements et retraits
2.5.1.4 Les abonnements
2.5.1.5 Service client
2.5.1.6 L’application mobile
2.5.1.7 Autres outils
2.5.1.8 Récapitulatif
2.5.2 Le marketing
2.5.3 La sécurité
2.5.3.1 La sécurité personnalisable
2.5.3.2 La sécurité générale
2.5.4 L’influence des réglementations en vigueur
2.5.5 La solidité financière
3. Synthèse
3.1 Synthèse des éléments importants de l’analyse
3.1.1 Rappel
3.1.2 Ouverture de compte
3.1.3 Tarification
3.1.4 Le service client
Banques digitales : évolution ou révolution ? OMEROVIC, Nervan v
3.1.5 Application mobile
3.1.6 La sécurité de notre argent et les comptes en CHF
3.2 La néo-banque est-elle finalement une menace ?
3.3 Quel est l’avenir des banques digitales ?
3.4 Recommandations
3.4.1 Banques traditionnelles
3.4.1.1 L’informatique et la technologie
3.4.1.2 Le partenariat
3.4.2 Banques digitales
3.4.2.1 Le partenariat avec une banque traditionnelle
3.4.2.2 La diversification
3.4.2.3 L’amélioration continue
4. Conclusion
Bibliographie
Annexe 1 : Synthèse des données chiffrées de l’analyse

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