Décomposition des dimensions de l’orientation entrepreneuriale

LE PROCESSUS D’IMPORTATION: MOTIVATIONS BARRIERES, CAPACITES

REVUE DE LITTERATURE

Depuis une quarantaine d’années la mondialisation s’ est accélérée et a contraint de nombreuses entreprises à s’internationaliser. Le terme de mondialisation est défini par l’Unesco comme « le processus d’intégration des marchés qui résulte de la libéralisation des échanges, de l’expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire ». En effet, ce phénomène n’épargne pas les petites et moyennes entreprises qui ne peuvent, bien souvent, plus se contenter du marché local ou national pour assurer leur survie.
Pourtant, les PME font souvent de l’objet de remarques portant sur leurs faibles taux d’ internationalisation et leurs difficultés à être compétitives à l’export.
Pour faire face à cela, les pouvoirs publics ont mis en place des programmes d’ accompagnement afin d’ aider les PME à exporter. Il semble néanmoins très réducteur de résumer l’international isation à l’ exportation. Calof et Beam ish (1995) ont opté pour une définition plus large de l’ internationalisation, il s’agit d’un processus d’ adaptation des opérations de la firme (structure, stratégie, ressources, etc.) à l’ environnement international. Cette définition de l ‘internationalisation processus offre une vision à plusieurs dimensions. Il n’est plus uniquement question du volume des ventes réalisées à l’étranger par la firme mais du niveau avec lequel l’ entreprise s’est adaptée à son eiwironnement. St-Pierre et Perrault (2009) ont cherché à modéliser cette définition de l’ international isation à travers trois dimensions:
L’ internationalisation mercantile: représente le degré avec lequel l’ entreprise échange des biens et services avec l’étranger. Cette dimension ne nécessite pas toujours d’ importantes adaptations organisationnelles. Il s’agit principalement de la fonction logistique, couverture des risques de paiements, etc.
L’ internationalisation technologique: il s’ agit pour l’ entreprise d’ implanter des technologies ou systèmes de production fabriqués à l’ étranger et qui peuvent être requis par des standards industriels (St-Pierre, Raymond, Laurin et Uwizeyemungu, 2011). Être capable de maîtriser des technologies de classe mondiale est un prérequis essentiel pour bon nombre d’entreprises souhaitant pénétrer des marchés étrangers. Ces technologies peuvent alors être développées en interne grâce à de l’ innovation ou encore acquises par de l’ importation ou de la création de collaboration. Cette dimension de l’ internationalisation est donc, souvent, étroitement dépendante d’autres modal ités internationales que l’export.
L’internationalisation organisationnelle: reflète la capacité d’apprentissage d’une compagnie. Le contexte international impose de nouvelles contraintes à l’entreprise. Afin d’y répondre, l’entreprise doit être capable de gérer un flux perpétuel d’ informations. La réussite de son internationalisation sera alors en lien étroit avec sa capacité à recueillir ces informations et à la traiter de manière pertinente pour adapter sa stratégie. Pour cela, l’entreprise devra modifier en profondeur ses routines et habitudes de fonctionnement. Cette adaptation s’apparente à de l’ innovation organisationnelle.
De l’articulation de ces trois dimensions dépendra alors le niveau de formalisation et de cohérence du processus d’ internationalisation. Réussir la mise en place d’ un tel processus ne constitue, néanmoins, pas un objectif en soi. Rappelons que l’ international isation n’est rien d’autre qu ‘ un moyen pour l’entrepreneur de se rapprocher au plus près de ses objectifs de performance. 11 n’y a donc pas de raison de s ‘y engager s’ il ne ses sert pas une stratégie plus globale. L’internationalisation et plus largement la stratégie globale de l’entreprise sont dépendantes de la capacité de formulation d’ une stratégie pertinente par le chef d’entreprise (Perrault et St-Pierre, 2009).
L’internationalisation est donc un phénomène complexe qu ‘ il ne faut pas limiter à sa dimension mercantile. L’importation ne fait pas exception à cela et possède de nombreuses implications sur les trois dimensions de l’ internationalisation. C’est ce que nous tâcherons de présenter en première partie de cette étude.
Nous nous intéresserons ici à l’importation vue comme un processus. C’est-à-dire que nous allons, d’ abord, nous intéresser aux motivations des firmes qUI choisissent d’ internationaliser leur approvisionnement. En effet, la motivation des firmes pour importer constitue bien l’ origine de la démarche d’internationalisation .
Puis, nous évoquerons les contraintes et barrières pouvant entraver le processus d’ importation. Enfin, nous parlerons des capacités nécessaires pour réussir ses activités d ‘ import et nous terminerons par la présentation des principales théories de l’internationalisation afin de comprendre comment les firmes élaborent leurs stratégies d’ importation.

LE PROCESSUS D’IMPORTATION : MOTIVATIONS, BARRIERES, CAPACITES

L’ objectif de cette première partie est de mieux appréhender les déterminants de l’ importation évoqués dans la littérature. TI existe une hétérogénéité des comportements d ‘ approvisionnement, certaines entreprises s’approvisionnant uniquement sur le marché domestique alors que d’autres choisissent de s’ approvisionner à l’étranger. En tète des questions que l’on peut se poser pour mieux comprendre ce phénomène se trouve la question des motivations.
Quelles sont les motivations des PME pour aVOIr recours à l’ approvisionnement international?

Motivations réactives et proactives des firmes importatrices

TI existe différents degrés d’ internationalisation du service d ‘ approvisionnement. Toutes les firmes ne se destinent pas à un niveau élevé d’achat international et peuvent se contenter de limiter l’ importation à un faible pourcentage de leurs approvisionnements. Un des premiers critères évoqués par la littérature qui influence la motivation des firmes provient des forces en présence de l’ environnement (Monczka et Trent, 1992). Monczka et Trent (1992) ont identifié cinq facteurs environnementaux à l’origine de la volonté d’ import chez les firmes: nature des forces compétitives de l’ industrie, les exigences des consommateurs, la présence ou l’ absence d ‘ opportunités internationales, l’ envergure de la compétition dans l’ industrie et la situation géographique des fournisseurs. La prise en considération de ces cinq forces va ven ir influencer les c ho ix des firmes dans leurs politiques d ‘ approvisionnement.

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Table des matières

CHAPITRE 1: INTRODUCTION
CHAPITRE 2: REVUE DE LITTERATURE 
2.1 LE PROCESSUS D’IMPORTATION: MOTIVATIONS BARRIERES, CAPACITES
2.1.1 Motivations réactives et proactives des firmes importatrices
2.1.2 Les risques et l’ incertitude dans le processus d’ importation
2.1.3 Facilitateurs externes à l’ importation
2.1.4 Les modèles d’ internationalisation
2.2 L’ENTREPRENEURIAT INTERNATIONAL ET l’orientation ENTREPRENEURIALE
2.2.1 L’entrepreneuriat international : un nouveau courant de recherche
2.2.2 L’Orientation entrepreneuriale
CHAPITRE 3 : CADRE CONCEPTUEL ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1 CADRE CONCEPTUEL
3.2 HYPOTHESE DE RECHERCHE
3.3 POSITION DE RECHERCHE
3.4 BASE DE DONNEES SOURCE
3.4.1 Provenance des données
3.4.2 Description des données de la base de données
3.5 DESCRIPTION DE L’ECHANTILLON
3.5.1 La propension à impolter
3.5.2 Le profil généra l des importateurs
3.5.3 Profils des dirigeants
3.6 METHODE D’ ANALYSE
3.6.1 Définition des variables du modè le de recherche
3.6.2 Méthode d’analyse
CHAPITRE 4: PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS ET DISCUSSION
4.1 INFLUENCE DE L’ORIENTATION ENTREPRENEURIALE SUR LA sur propension à importer des PME
4.2 Décomposition DES dimensions DE L’ORIENTATION ENTREPRENEURIALE
4.2. 1 Innovation
4.2 .2 La proactivité
4.2.3 La prise de risque
4.2.4 Estimation de l’effet de chaque composante en présence des autres
4.3 RESULTATS DE LA REGRESSION AVEC ANALYSE FACTORIELLE
4.4 Synthèse des résultats et discussion
CHAPITRE 5 : CONCLUSION DE L’ETUDE
5. 1 CONCLUSION
5.2 IMPLlCATIONS MANAGERTALES
5.3 LIMITES DE L’ETUDE
5.4 PISTES DE RECHERCHE
References Bibliographiques
Annexe

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