Le plan de carrière et le succès d’une jeune nageuse

L’apprentissage

-L’apprentissage, qui est divisé en quatre étapes :
-Première étape : l’accoutumance à l’eau, 10 séances, où l’on utilise des matériels pédagogiques variés. Avec les activités dirigés ou conseillés tel que les diverses formes d’entrée à l’eau, les redressements, la recherche d’objets immergés, les rudiments déplacements. Cette première étape a pour objectif de faire le repérage dans l’espace eau, l’équilibre, l’expiration, cadence volume.
-Deuxième étape : l’initiation ou période transitoire, affirmation de soi par rapport à l’eau. Cette deuxième étape selon l’auteur durera aussi 10 séances. Les activités conseillés, pour cette étape, les glissées, les coulées, les vrilles, les culbutes, les contrôles expiratoires et aspiratoires, maîtrise des déplacements en planches en position dorsale ou ventrale. L’objectif de cette deuxième étape est le contrôle de la respiration et l’exploitation des surfaces propulsives.
-Troisième étape : qui requiert 30 séances. Les activités conseillées étant le placement de la respiration sur le travail de bras, les techniques des quatre nage, celles du sauvetage. L’objectif de cette étape est de nager les 100 mètres quatre nage selon les bases techniques plus le sauvetage.
-Enfin la quatrième étape : qui demande 20 séances, pour cet auteur, cette étape vise le perfectionnement technique de l’apprenant. Les activités de cette quatrième étape consistent à améliorer les techniques de départ, les virages, les rythmes et cadences de nage. La pratique du sauvetage se fait en eau libre. L’objectif de cette étape est d’acquérir une certaine performance au 100 mètre quatre nage. On cherche surtout dans cette quatrième étape à sensibiliser, à inciter les jeunes nageurs à aimer la natation et à poursuivre leur carrière sportive.

L’entraînement

   Après ces étapes d’apprentissage, pour cet auteur, les nageurs qui poursuivent leur carrière sportive, rentrent dans la deuxième étape du plan de carrière : l’entraînement qui est constitué aussi de quatre étapes. A chaque étape, Claude le Page fixe l’âge des nageurs ou des nageuses qui rentrent dans cette étape de 8 à 10 ans pour les filles et de 9 à 10 ans pour les garçons. L’objectif ici est d’améliorer les quatre styles de nage, les virages et les techniques de départ. Il y aussi le travail hors de l’eau chez les nageurs et les nageuses qui rentrent dans cette première étape qu’ils doivent faire développer les aspects fonciers, les activités conseillées pour les nageurs qui sont les courses à pieds, lutte, grimper à la corde lisse, le maniement de l’embarcation, le canoë. Sur le plan psychologique, on vise pour cette étape à renforcer les désirs des jeunes nageurs à nager. La deuxième étape de l’entraînement est réservée pour les nageurs âgés de 11 à 13 ans pour les filles et 12 à 14 ans pour les garçons. Cette différence d’âge entre les filles et les garçons est due à la différence de croissance au développement entre les deux sexes. En cette étape, les transformations psychologiques prédominent l’aspect technique. Selon l’auteur : « en natation, le style s’affirme, la puissance croît et que la connaissance se précise. Psychologiquement, dans cette étape, on continue à améliorer les capacités aérobies, on accentue les charges pour développer au maximum les qualités foncières potentielles.

POUR CAZORLA

Le plan de carrière se divise en trois grandes périodes :
1- l’entraînement de base ou période de formation générale
2- l’entraînement spécifique ou période d’orientation
3- la spécialisation
L’entraînement de base ou période de formation générale L’entraînement de base ou la formation de base pour CAZORLA doit être entrepris très tôt. Il a fixé de 6 à 7 ans l’âge de l’enfant pour la formation de base. Au cours de cette période ou à cet âge, l’enfant dispose de très grande faculté d’apprentissage. L’auteur parle même de besoin de « nourriture cinétique » abondante et variée à cet âge. Il conseille donc des activités multiformes et variées et surtout de ne pas l’enfermer dans la spécialisation. Selon lui, la spécialisation trop précoce va à l’encontre du développement de l’enfant, et même dans la perspective de l’accomplissement de performances futures qui risque de l’handicaper. Il faudra donc proposer à l’enfant des activités qui développent, qui sollicitent les différents systèmes nerveux cérébrospinaux, la musculature, l’appareil locomoteur, les exercices doivent être variés,avec un caractère ludique qui maintient l’intérêt et le plaisir. Les efforts relativement intenses doivent être introduits progressivement et accompagnés de temps de repos nécessaire. Le travail de type anaérobielactique est à proscrire car l’organisme de l’enfant selon l’auteur présente encore de déficiences. Les activités conseillées surtout pour la formation de base sont surtout les activités qui développent l’habileté, l’amplitude et l’élasticité articulo-musculaire.
L’entraînement spécifique ou période d’orientation Pour la deuxième étape de ce plan de carrière, CAZORLA fixe l’âge des enfants pour cette période entre 10 à 12 ans. Il fixe comme objectif sur le développement de la fonction cardio-pulmonaire, cardiorespiratoire. Cette période coïncide à la période d’orientation sportive pour les jeunes sportifs qui en principe doivent coïncider au goût et aux capacités des jeunes individus.
La spécialisation La troisième période est la période est la période de spécialisation. Elle correspond à l’âge des transformations pubertaires entre 13 et 14ans, où les jeunes sportifs connaissent des poussées rapide de croissance, des modifications hormonales et une amélioration des potentiels physiques et physiologiques. Ils traversent aussi plusieurs « crises de fragilisation organique », des périodes de crises aigus. L’adolescent cherche et essaie d’affirmer sa personnalité et ses choix. C’est donc un moment prospère pour les orienter dans les activités sportives de leur choix et selon leurs capacités physiques. Au cours de cette période, on développe systématiquement la puissance et l’endurance aérobie. On mettra aussi l’accent sur le renforcement musculaire, puis progressivement le développement de la force et de l’endurance anaérobie lactique. En bref, pour cet auteur, dans son plan de carrière, il a mis l’accent sur le développement des potentialités physiques que les sportifs, au cours de sa carrière, doivent acquérir en général. Qu’en pensent les autres auteurs ?

POUR MICHEL PEDROLETTI

   L’élaboration d’un plan de carrière est le gage du succès. Le plan de carrière doit tenir compte de plusieurs facteurs, de l’évolution physique, physiologique et psychologique du nageur. Pour lui, la natation se pratique à tout âge. Le plan de carrière s’étend sur plus d’une dizaine d’années. Chaque année doit faire l’objet d’un programme annuel, qui tient compte des impératifs du plan général. Pour cet expert de la FINA, « le plan de carrière du nageur », se divise en trois grandes phases qui viennent se placer à la suite de ce qui pourrait être une première phase d’activité physique générale, ludique et sociale, qui s’étend du début d’activité de l’enfant jusqu’à la pratique sportive. Michel n’a pas donc inclus dans son plan de carrière, la première phase de l’apprentissage. Toute fois, il n’a pas oublié de mentionner dans son écrit cette première phase d’activité d’apprentissage. Il a donc montré trois phases qui s’articulent :
la phase de formation La phase de formation, pour cet auteur, cette phase s’étale du début de la pratique sportive jusqu’à la maturité physique. Cette phase dure 4 à 6 ans et il insiste à ce qu’on intervienne sur les transformations qui surviennent au cours de cette période, car au-delà de certain âge il sera trop tard. C’est le moment idéal pour aborder et développer les techniques de préparation mentale.
La phase de développement Cette phase débute avec la maturité physique et s’étend sur deux années. A ce stade, l’évolution du niveau de performance est très importante. C’est le début de la spécialisation technique ou physiologique. La préparation mentale est accentuée grâce à une approche individualisée.
La maturité sportive La troisième phase c’est la maturité sportive. C’est une préparation individualisée, un entraînement individualisé sur tous les plans. Pour cet expert de la FINA, « les dizaines de secondes gagnées entre le début de l’entraînement et la maturité physique ne sont pas significatives relativement au meilleur potentiel possible. Ce qui est important pour lui, c’est les quelques dixièmes de secondes lorsque le nageur a atteint un record de niveau mondial ou du moins national, dans la troisième phase de maturité physique et maturité sportive. Pour ce technicien, il y a deux possibilités de progression de performance.
• La première progression est la progression d’un nageur qui a suivi les trois phases du plan de carrière. Ce nageur va continuer à progresser moins lorsqu’il arrive à la maturité sportive.
• La deuxième progression, c’est la progression du deuxième nageur qui a suivi un plan de carrière mal conçu, élaboré sans respect des grands principes. Alors ayant voulu avoir des résultats trop rapidement par un travail trop dur et trop intensif sur les plans physiques, physiologique et psychologique ; sera « vite usé » psychologiquement et ne pourra plus progresser. Il se fait attraper comme disait Michel Pedroletti et va abandonner la natation. Si telles sont donc l’évolution et les exigences des différentes étapes ou phases au cours de la carrière sportive d’un athlète en général et d’un nageur de haut niveau en particulier, la question qui se pose à notre niveau est : est-ce que la carrière sportive que la jeune nageuse Tojohanitra ANDRIAMANJATOARIMANANA est-elle conforme aux principes édictés, aux objectifs visés, aux activités préconisés dans ces différents plans de carrière. Les interrogations qui vont se succéder par la suite nous emmènent à la position du problème

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Table des matières

INTRODUCTION
I- Présentation de la Recherche
I-1- Objet de la recherche
I-2- Intérêts de la recherche
I-3- Etats des lieux
II-Cadre théorique
II-1- Les propos de certains auteurs
II-2- Position du problème
II-3- Formulation de l’hypothèse
III- Méthodologie
III-1- Choix de la démarche méthodologique
III-2- Description de matériels d’analyse
III-3- Déroulement de l’enquête
III-4- Déroulement de l’observation documentaire
IV- Interprétation des résultats et suggestions
IV-1- Présentation des récoltes de données
IV-2- Interprétation des résultats
IV-3- Confrontation des résultats documentaire
IV-4- Suggestions
CONCLUSION

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