LE PARASITE : ECHINOCOCCUS MULTILOCULARIS

LE PARASITE : ECHINOCOCCUS MULTILOCULARIS

Vermifugation des carnivores domestiques

Le rôle éventuel joué par les carnivores domestiques dans la transmission de  l’Echinococcose alvéolaire à l’homme en Europe centrale reste encore à élucider. Cependant , la proximité des carnivores domestiques avec l’homme peut faire d’eux d’excellents vecteurs de la maladie, même s’ils ne sont pas de gros excréteurs de matières contaminantes (45).Afin d’éliminer le risque d’infestation, l’euthanasie d’animaux porteurs du parasite est une voie défendue par certains (25). La vermifugation est une alternative qui doit être envisagée sous de strictes précautions sanitaires. Le vermifuge choisi le plus couramment pour lutter contre E.multilocularis est le praziquantel, un dérivé de l’isoquinoline-pyrazine.En France, on la trouve seul sous le nom de Droncit® (forme injectable ou comprimés), il est également présent en association dans le Drontal® et le Milbemax® (comprimés).La dose efficace à 90% (90% des vers éliminés) est de 4,6 (2,1-10,1)mg/kg PV pour Echinococcus multilocularis contre seulement 2,3(1,5-3,7)mg/kgPV pour E.granulosus. La dose recommandée pour les carnivores domestiques est de 5mg/kg PV par voie orale et 5,7mg/kg PV par voie intramusculaire. A ces dosages, la molécule est très efficace contre les stades intestinaux immatures et adultes de E.multilocularis, E.granulosus, les espèces du genre Taenia et certains autres cestodes (WHO, 1984) (63). Cependant, comme il existe une possibilité de parasitisme résiduel chez certains individus (plus fréquemment avec l’epsiprantel qu’avec le praziquantel), on recommande l’administration d’une seconde dose de vermifuge dans la semaine suivant le premier traitement.Le praziquantel n’étant pas ovicide, il est également indiqué de maintenir enfermés les carnivores domestiques pendant quelques jours après leur vermifugation, afin d’éviter la dissémination d’oeufs dans l’environnement, et de détruire les féces émises pendant cette période.Il serait ensuite bon de s’assurer de l’efficacité du traitement par la réalisation d’un coprotest ELISA, suivi si possible d’une recherche de copro-ADN par PCR.
Enfin, il faut par la suite s’assurer que l’animal ne puisse plus se contaminer à nouveau, par la prédation de Rongeurs par exemple. Si cela n’est pas possible, il faut envisager des traitements à intervalles réguliers de quatre semaines maximum.

Programmes de vermifugation des hôtes définitifs

Il s’agit d’une approche récente du problème, encore à l’ étude dans plusieurs pays.Un programme de vermifugation des chiens de l’île de St Lawrence a montré des résultats intéressants. En parallèle d’un effort de limitation de la population et de la divagation des chiens, une vermifugation mensuelle au praziquantel a permis la diminution de la prévalence chez les rongeurs (même place dans le cycle évolutif que l’homme), d’une moyenne de 30% à 1,2% en trois ans, puis son maintien à un niveau bas (Rausch et al, 1990)Au Japon, le largage d’appâts contenant 25mg de praziquantel, a raison de 40 appâts au km², quatre jours par mois, sur une zone test de l’île d’Hokkaido, aurait diminué la prévalence fécale du parasite de 28% à moins de 5% (59).Quatorze mois de traitement dans une zone test du sud de l’Allemagne, par distribution soit à la main, soit par hélicoptère, d’appâts contenant 50mg de praziquantel, à raison de 15 à 20 appâts au km², toutes les huit à quatorze semaines, a permis de faire tomber la prévalence vulpine de 32% à 4% (53).Une campagne utilisant le même type d’appâts et les mêmes densité de distribution, a été réalisée au sud de Stuttgart en Allemagne. En 18 mois de distribution à six semaines d’intervalle, la prévalence vulpine est passée de 64% à 7%. Puis un an de largage tous les trois mois a permis de maintenir le portage du parasite à un niveau bas voire même à la baisse. Enfin sur 18 mois de traitements espacés de six mois, la prévalence est remontée jusqu’à un niveau de 35%, avant de retrouver, quelques mois après le dernier traitement le niveau initial de 64% (51, 29).

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION 
PARTIE 1 : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR ECHINOCOCCUS MULTILOCULARIS
1- Reconnaissance du parasite et description du cycle
1-1- Etude comparative des échinocoques
1-2- Morphologie d’Echinococcus multilocularis
1-3- Le cycle d’Echinococcus multilocularis
2- Particularités biologiques du parasite 
2-1- L’adulte
2-2- L’oeuf
2-3- La larve
3- Prévalence et répartition de l’infestation 
3-1- Chez l’homme
3-2- Chez les petits rongeurs
3-3- Chez les hôtes définitifs
4- L’échinococcose, zoonose 
4-1- Aspect anatomopathologique
4-2- Aspect épidémiologique et clinique
4-3- Aspect thérapeutique
4-4- Mesures de surveillance à l’égard de cette cestodose
5- Conclusion de la première partie 
PARTIE 2 : MATERIEL ET METHODES
1- Préparation des échantillons 
1-1- La collecte des cadavres de renards
1-2- L’autopsie
1-3- La préparation des tubes digestifs
1-4- Les précautions à prendre
2- La recherche de Trichinella spiralis 
3- Les coproscopies 
3-1- Préparation des lames de Mac Master
3-2- Lecture
4- Isolement des parasites intestinaux 
5- Identification et comptage des helminthes 
5-1- La lecture
5-2- Les clés de l’identification
6- Conclusion de la deuxième partie 
PARTIE 3 : RESULTATS
1- Composition de l’échantillon 
1-1- Composition en fonction des départements
1-2- Composition de fonction du sexe
2- Résultats des recherches de trichine 
3- Résultats des coproscopies 
4- Résultats de l’étude des contenus digestifs 
4-1- Les nématodes
4-2- Les cestodes
4-3- Relations entre les divers parasitismes
5- Conclusion de la troisième partie 
PARTIE 4 : DISCUSSION
1- Commentaires sur la nature de l’échantillon 
2- Comparaison aux résultats de trois autres études : 
Etude 1 menée en 1992 en Midi-Pyrénées
Etude 2 menée en 1998 dans le Var et le Lot
Etude 3 menée en 1999 dans l’Ain
2-1- La recherche de trichine
2-2- Les nématodes intestinaux
2-3- Les cestodes intestinaux
3- Discussion sur l’absence d’Echinococcus multilocularis 
3-1- Les résultats de l’étude sont-ils fiables ?
3-2- Peut-on expliquer cette absence  d’Echinococcus multilocularis ?
4- Conclusion de la quatrième partie 
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES : LES RESULTATS BRUTS

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