Le monde de la vie devant l’apparaître de l’ego

Le Nous transcendantal devant le monde de la vie

Sauf exception, toute lecture d’Husserl est fragmentaire, chaque interprétation vouée à la partialité. Devant le défi que représente l’ampleur de son œuvre publiée, la part qui reste à traduire, celle qui est encore à éditer, voire à transcrire de ses notations sténographiques, s’offre un parti plus humble que l’exégèse : celui de philosopher avec lui. C’est le nôtre. Ainsi, ce travail ne vise-t-il pas à déterminer la place du sujet pluriel dans l’économie générale de l’œuvre d’Husserl. Nous chercherons plutôt à comprendre et à évaluer, pour elles mêmes, les figures positives qu’il en donne. Un concept du Nous, même s’il n’est pas traité frontalement par Husserl, apparaît plusieurs fois dans ses analyses. Il y revêt alors une grande importance. Non seulement parce que l’auteur associe le Nous aux thèmes de la communauté ou du monde de la vie mais aussi parce qu’il lui attribue la lourde tâche de lever le soupçon récurrent du solipsisme dont est grevé le sujet apodictique et avec lui, toute la phénoménologie. Rôle qui n’est pas principalement assumé par autrui, comme on le pense souvent, mais bien par le sujet pluriel. En dépit de la place relativement modeste qui lui est dévolue, ce dernier constitue donc un élément essentiel du dispositif husserlien. Et problématique. Sans doute les difficultés auxquelles se heurte l’auteur méritent-elles d’être prises au sérieux car elles concernent le projet même de la phénoménologie. Traquer le rôle et le statut du sujet pluriel chez Husserl permet d’ouvrir une nouvelle perspective sur la question pendante de l’intersubjectivité. Car les deux thèmes ne sont ni séparables ni confondus. On peut traiter ce dernier sans se confronter à la communauté qui apparaît toutefois toujours en filigrane ; on ne peut traiter la communauté sans évoquer l’intersubjectivité. Pour autant, ce serait une erreur de penser que la communauté se ramène à une problématique de rapport entre des ego déjà campés dans la posture représentée d’un sujet. Non seulement, il ne faut pas écarter a priori, une éventuelle inter-égoïté qui serait le préalable, ou non, de l’intersubjectivité à proprement parler. Il faut, plus radicalement se refuser à poser, a priori, les ego dont on examinerait ce qu’il peut y avoir d’inter entre eux, ce que su-(p)pose implicitement le terme d’inter-égoïté. Rien ne permet de penser en effet les ego en attente d’un rapport, donc sans rapport. Dès lors, le rapport précèderait-il l’ego ? Posée ainsi, la question n’est-elle pas dénuée de sens ? Mais on peut se demander à quel prix la question gagnerait-elle un sens. Autrement dit, le sens dépasse peut-être largement la question. Dans cette affaire, la seule chose qui se pose serait ainsi la question du point de départ, mais non pas pour la question qu’elle énonce, qu’est-ce qui se pose ?, mais en tant que question, y a-t-il lieu de poser ? L’il y a du commun se laisse-t-il poser ? Ces quelques remarques aux connotations heideggeriennes montrent que le thème du Nous, ou du commun en tant que tel, est de ceux qui ne se laissent pas effleurer sans que l’on soit projeté immédiatement en son cœur et de telle manière que les possibilités même de l’investigation soient mises en cause en même temps. C’est à l’honneur d’Husserl d’avoir sans cesse confronté l’a priori du sujet apodictique de sa phénoménologie en construction à ce pluriel si déstabilisateur. Reparcourons son chemin.

Sous le sceau de l’ambivalence

L’œuvre d’Husserl est traversée par une tension mettant en scène un egosujet qui a toutes les cartes en main, auquel il appartient toujours d’ouvrir le jeu, mais qui n’est pas seul. Si le sujet est apodictique c’est parce que lui seul délivre la valeur d’être ; en fait et en droit rien ne s’atteste en dehors de lui. Pour autant, le sujet n’épuise jamais l’être. Seul l’ensemble des sujets pourraient y prétendre. Il n’y a rien sans le sujet, mais le sujet n’est pas tout parce que le pluriel des sujets s’impose au sujet. Il s’impose au travers des rapports intersubjectifs nécessaires. Et c’est seulement au travers de ces rapports que l’apodicticité du sujet prend son tour définitif complet, lorsque celui-ci établit la matérialité des co-sujets et avec eux, le moyen de l’objectivité. Il appartient donc au sujet husserlien de reconnaître ses co-sujets pour que son apodicticité soit pleinement opératoire. C’est le privilège de la subjectivité  que l’objectivité lui soit soumise ; la contrepartie est que la subjectivité est soumise à une astreinte plurielle. Il appartient au pluriel des sujets d’établir l’instance du sujet pluriel Nous. Là cependant n’est pas le motif de la tension. Celui-ci est double. Il provient d’abord de ce que le sujet pluriel Nous est construit avec les étants du monde et qu’il émarge à ce titre au régime mondain de l’objet et du temps : d’un côté le sujet pluriel est une exacerbation du sujet, de l’autre il est un réaménagement entre objets. En outre, si le sujet singulier est l’essence de lui-même et ouvre à l’être, le sujet pluriel, lui, vaut pour l’essence de la communauté et ouvre à l’existence. Ce partage des rôles pourrait être aussi harmonieux qu’il apparaît séduisant. Il n’en est rien. Husserl tient une position qui nourrit simultanément deux interprétations : 1°, les rapports entre sujets, donc toute concrétion Nous, se ramènent toujours à une relation que le sujet inaugure avec l’autre ; 2°, des rapports entre sujets sont toujours déjà engagés avant cette relation qui ne saurait dès lors plus être tenue pour inaugurale. Cela veut-il dire que si le Nous est étroitement mêlé à la constitution intersubjective du monde, il serait aussi à constituer comme un objet du monde ? A la fois transcendantal et transcendant ? Ces deux interprétations pourraient être simplement et parfaitement complémentaires – la relation établie transcendantalement entre moi et toi s’ajoutant à d’autres relations transcendantes données. Il n’y aurait nulle contradiction à dire que tel Nous est à constituer au travers d’une communauté donnée – c’est-à-dire qu’il m’appartient, ainsi qu’à toi, de lui donner un sens d’être – et que tel autre Nous est à former entre toi et moi. Autant de rapports intersubjectifs, autant de Nous et de communautés possibles…

La plate-forme délimitée par le Nachwort

Une fois n’est pas coutume, Husserl donne, en 1929, une indication philologique. Elle figure dans le Nachwort au premier volume des Ideen zu einer reinen Phänomenologie und phänomenologischen Philosophie qu’il rédige à l’occasion de  la parution de sa traduction anglaise. Dans ce texte court et dense de sa maturité, l’auteur précise certains points dont il estime qu’ils ont été mal compris lors de la sortie du livre seize ans plus tôt. Il y désigne aussi, à propos de l’intersubjectivité, plusieurs textes auxquels le lecteur est invité à se reporter. Textes où sont développés, à côté de celui du sujet singulier, d’abord les thèmes de l’altérité et des rapports intersubjectifs, puis ceux de la communauté et du sujet pluriel. Dans ce deuxième temps, tous ces thèmes apparaissent très étroitement intriqués. Si bien, qu’en l’occurrence, il est plus juste de parler chez Husserl d’une question du pluriel plutôt que d’une question de l’intersubjectivité, de l’altérité, ou même du Nous. L’indication figure dans une note du chapitre V. L’auteur en est au point où il regrette que l’idéalisme soutenu par les Ideen I souffre de l’absence d’ « une prise de position explicite à l’égard du problème du solipsisme transcendantal, ou encore de l’intersubjectivité transcendantale, à l’égard de la référence d’essence aux ‘Autres’ en tant qu’ils valent pour moi, qu’implique le monde objectif en tant qu’il vaut pour moi ». Ces compléments, explique-t-il, devaient être apportés par le deuxième volume des Ideen dont il eut souhaité la publication rapide après le premier – Husserl cependant ne dit pas pourquoi ce volume, qui existe en 1929, n’a pas été confié à l’imprimeur. Lisons attentivement cette note du Nachwort :« Mes leçons de Göttingen du semestre 1910-1911 fournissaient déjà une première esquisse de ma théorie transcendantale de l’empathie ou encore de la réduction du Dasein humain dans l’un avec l’autre [Miteinander] mondain à l’intersubjectivité transcendantale. Cf. les descriptions détaillées de la section V des Méditations cartésiennes à paraître prochainement. Ma Formale und transz. Logik., 1929, § 96 (Jahrbuch tome X et séparément) apporte une brève précision sur son développement. »  .

Husserl trace donc ici le contour d’une plate-forme de trois textes à laquelle il convient évidemment d’ajouter le Nachwort lui-même et Ideen I. Soit un ensemble de cinq références censé former, aux yeux d’Husserl, un corpus cohérent et d’où il est donc légitime de penser que doit émerger une proposition positive de sa part sur la question du pluriel. En réalité, il faudrait encore, selon nous, ajouter à ce corpus les développements consacrés aux mêmes problèmes dans son dernier livre, Die Krisis, qui prolongent la plate-forme désignée par le Nachwort. Nous reviendrons sur les raisons de ce choix que l’enchaînement des analyses conduites par l’auteur justifie en fait lui-même. Quelle est donc la proposition d’ensemble que fait Husserl ? Si des textes sont expressément cités, la pensée désignée à travers eux est à reconstituer. Il revient en effet au lecteur de débrouiller l’écheveau complexe qui noue les thèmes du pluriel, au nombre desquels il ne faut pas omettre la monadologie qui ne fait ici qu’affleurer. Pas plus qu’ailleurs, autant que nous le sachions, Husserl ne livre dans ces pages une présentation d’ensemble d’un seul tenant de la problématique du pluriel. Le lecteur est cependant aidé d’une manière : la cohérence de l’analyse husserlienne ne se dément pas entre 1910 et 1929, dates entre lesquelles prennent place les textes de notre plate-forme ; en réalité même jusqu’en 1936 année où commence la parution de la Krisis. Cette analyse se déploie en quatre temps : les concepts fondamentaux figurent dans les Grundprobleme (les leçons de Göttingen du semestre d’hiver 1910-1911) et Ideen I, les principaux thèmes sont esquissés dans Formale und transzendentale Logik avant d’être traités, ou mis de côté, dans les Cartesianische Meditationen. Et c’est dans la Krisis qu’Husserl reprend ce que ce dernier ouvrage avance sans l’approfondir.

Les Grundprobleme : l’empathie de l’autre

L’importance de ces leçons du semestre d’hiver 1910-1911, souvent citées par Husserl, tient notamment à la mise au jour de cette détermination fondamentale : pour autant qu’il se « trouve » nous dit Husserl, le sujet se trouve comme une chair organique, c’est-à-dire comme une « ‘chose’ spatio-temporelle », déjà là, c’est-à-dire en avance sur sa découverte d’elle-même, incluse dans tel environnement et traversée de vécus. Dans son environnement, le sujet trouve d’autres choses, également déjà là, qu’il appréhende aussi comme des chairs : les chairs étrangères auxquelles il attribue à chaque fois la qualité d’un autre Je, siège d’autres vécus. Husserl ne s’étend pas ici sur les modalités de cette attribution qualitative. La connaissance que le sujet a des vécus d’autrui ne lui provient cependant pas de ce qu’il les éprouve lui-même mais de ce qu’il les pose via l’empathie. Dans l’attitude naturelle, c’est-à-dire hors démarche philosophique, l’empathie est ainsi une « forme particulière de l’expérience empirique » ; le « Je empathisant fait l’expérience de la vie des âmes, plus précisément de la conscience des autres Je ». Mais à aucun moment il n’en fait l’expérience directe, celle de la perception interne ; l’empathie ouvre à une perception médiate.

Dans des appendices, Husserl précise que l’empathie « n’appartient pas à [des] modes ‘directs’ de conscience, qui me présentifient des cogitationes ‘propres’ ». Des cogitationes peuvent être intuitivement conscientes, qui, quand elles sont (corrélativement, étaient, et seront), ne sont pas mes cogitationes, n’appartiennent pas à mon Je pur. Le regard, mon regard, peut se diriger sur elles, mais ne les touche pas dans leur soi-même mais dans une ‘analogisation’. » L’empathie est une aperception concrète d’un humain explique plus loin Husserl, à laquelle le sujet ajoute l’apprésentation de l’intériorité qui lui échappe. Celle-ci s’accomplit d’abord comme intention vide, le remplissement provenant d’apprésentations psychiques « en union avec des représentations sensibles parallèles (se jouant dans l’expression corporelle). » Autrement dit, j’interprète les expressions physiques de mon vis-à-vis. Nous relevons ici que les modalités de l’empathie ne sont pas détaillées. Ce qui est surtout pris en compte est l’entrée en action réciproque entre sujets. « En vertu de l’empathie naturelle, les Je empathisés sont posés en tant qu’appartenant à leur chair, en tant que points-milieux d’environnements de choses, d’environnements de choses qui s’élargissent à la nature dans sa totalité, à la même qui est aussi pour moi, que je perçois moi aussi, et pose par ailleurs par l’expérience. » Cette appréhension mutuelle d’un monde à la fois individuel et commun, auquel appartiennent tous les Je, fonde à la fois l’idéalisme et la monadologie de la phénoménologie husserlienne : « la nature est un index pour une régulation qui enveloppe tout, qui enveloppe tous les courants de conscience qui se tiennent par empathie en relation d’expérience les uns avec les autres […] et chaque point temporel objectif […] est index pour une coordination légale entièrement déterminée, qui, pour ainsi dire, met chaque monade-Je en relation avec chaque autre […]. »  .

La détermination du sujet comme un objet vivant au monde parmi d’autres objets de même statut que lui, en rapport de reconnaissance mutuel via l’empathie, est en résumé, à l’égard du pluriel, le principal enseignement de ces Grund probleme et leur acquis fondateur.

Dès ce cours de 1910-1911, la co-originarité s’atteste cependant comme une problématique ambiguë et complexe et qui soulève dès l’abord des questions de méthodes. Dans les paragraphes 34 et 39, Husserl avance que toute expérience peut faire l’objet d’une « réduction phénoménologique double » : « une première fois, celle qu’elle amène elle-même à l’intuitionner immanent pur, et la seconde fois, celle qui est exercée sur son contenu et son objet intentionnel. » Ce contenu, qui fait intervenir le resouvenir, donc la temporalité, cela peut être l’autre. Or, que se passe t il si, dans la réduction phénoménologique, l’on cherche à suspendre « la forme temporelle des choses » en même temps que ces choses, y compris « les corps » ? « Tout être phénoménologique se réduit alors à un (à ‘mon’) Je phénoménologique, qui occupe une position insigne en tant que Je percevant et se souvenant, empathisant, et en tant que par là réduisant phénoménologiquement , et à d’autres Je posés dans l’empathie, et posés en tant que Je intuitonnant, se souvenant, éventuellement empathisant. » .

Avec cette analyse, l’auteur met en quelque sorte la voie cartésienne qu’il empruntera par la suite en porte-à-faux ; selon celle-ci, l’autre dans la réduction est exclu. En fait, la lecture de ses textes montre une oscillation entre ces deux postures. Dans le fil de la réduction double, on peut en effet encore citer la « réduction intersubjective » que développe notamment les leçons de « philosophie première » du semestre d’hiver 1923-1924 : « […] J’ai tout à la fois avec mon univers d’événements de ma vie, qu’embrasse le titre ego cogito, l’expérience médiate, dans l’indication de l’empathie, d’une seconde vie transcendantale, et ainsi de générale de multiples vies transcendantales. La réduction transcendantale révèle directement mon ego propre et médiatement tel ou tel alter ego, et ainsi de façon générale une pluralité ouverte de sujets étrangers indiqués ou susceptibles de l’être par le truchement de corps organiques pouvant être saisis dans l’expérience. ».

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Table des matières

Introduction
I.– Le Nous transcendantal devant le monde de la vie
§ 1.- Sous le sceau de l’ambivalence
§ 2.- La plate-forme délimitée par le Nachwort
§ 3.- Les Grundprobleme : l’empathie de l’autre
§ 4.- Ideen I : compréhension mutuelle illimitée
§ 5.- Formale und tranzendentale Logik : le Chacun puis le Nous
A/ L’objectivation
B/ Complémentarité du Chacun et du Nous
C/ La primordialité et les structures de l’expérience
§ 6.- Cartesianische Meditationen : l’à-valoir être monadique et le Nous transcendantal
§ 7.- Le Nachwort : co-sujets se révélant
§ 8.- Résumé et leçons de la section I : heurs et limites d’une subjectivité à la 2e personne
II.– Le monde de la vie devant l’apparaître de l’ego
§ 9.- La Krisis : l’ego pluriel du Miteinander leben
A/ Caractérisation du monde de la vie
B/ Relatio
C/ Epochè universelle et sujet absolu
D/ Incomplétude
E/ L’ego pluriel indéclinable
§ 10.- Ego pluriel, rétro-constitution du Soi et auto-constitution du sujet pluriel
A/ Un Nous ou le Nous ?
B/ Une constitution, malgré tout
C/ Rétro-auto-constitution
D/ Nous ce faisant, Nous se faisant
§ 11.- Le nouveau venu
§ 12.- Résumé et leçons de la section II : ce que l’ego-sujet ne sait pas
III.– L’apparaître de l’ego devant la générativité
§ 13.- La « personnalité de rang supérieur », autre Nous
§ 14.- De la Lebenswelt à la Lebensumwelt : le Nous perdurant pratique du Tout subjectif
§ 15.- Homme historique, Nous familier et archè-Nous
§ 16.- Nous étrangers
§ 17.- Générativité et Wirheiten
§ 18.- Welbewußtseinsleben et Mitmenscheit
§ 19.- Résumé et leçons de la section III : ce que seuls les autres savent
IV.– Le sujet relatif, une alternative non-transcendantale
§ 20.- L’assujettissement mutuel
§ 21.- Personnalité communautaire
§ 22.- Résumé et leçons de la section IV : ce que se doivent les uns et les autres
V.– Interprétations d’après Husserl : les communautés
§ 23.- Les ingrédients d’une théorie plurielle
A/ Trois figures Nous, plus une
B/ Les trois con-versions du Nous
C/ L’idéalisme communautaire transcendantal
D/ La com-parution
§ 24.- Linéaments d’une phénoménologie de la com-parution
A/ L’auto-dation
B/ La géodésie de la com-parution
C/ Portement du Soi et com-portement
D/ Le premier tiers : le vivant en sus
E/ Un hybride philosophique
F/ Com-parution et totalité du Nous
§ 25.- Résumé et leçons de la section V : l’archè de l’ipse et l’ipse du commun con-fondus
VI.– Le On heideggerien : la collectivité
§ 26.- La solitude du Mitsein
A/ Un Miteinandersein irréductible au Mitsein
B/ Pluriel acquis, pluralisation perdue
C/ La « dictature du On »
D/ De la con-viction, itérative et dissolvante, aux perspectives de la con-formation
E/ Nécessité et misère du On
§ 27.- Husserl et Heidegger ?
§ 28.- L’apparaître approprié par l’existential étendu à l’extension
§ 29.- Résumé et leçons de la section VI : le Miteinander, arbitre de l’analytique intentionnelle et de l’analytique existentiale
VII.– Nous et On : le groupe
§ 30.- Communauté et collectivité : la complémentarité en droit
§ 31.- Communauté et collectivité : la complémentarité en fait
§ 32.- L’anonymat, la quête du nom et la publicité restreinte
§ 33.- Résumé et leçons de la section VII : le nom sauvé dans le sur-nom
Conclusion
Bibliographie

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