Le métabolisme azoté, énergétique et minéral chez le dromadaire

Le métabolisme azoté, énergétique et minéral chez le dromadaire

L’élevage du dromadaire

Le dromadaire est élevé pour son lait, sa viande et sa force de travail (bât, attelage, exhaure de l’eau…). Sa peau et sa laine sont utilisées mais sont de mauvaise qualité. Il existe 3 types d’élevage camelin : sédentaire, transhumant, nomade.

Les systèmes d’élevage

♦ Les systèmes pastoraux extensifs
L’élevage du dromadaire est presque uniquement extensif sur les parcours des déserts. Ce mode d’élevage est parfaitement adapté à la biologie d’une espèce, caractérisée par un cycle reproductif lent qui conduit à une faible productivité numérique du troupeau. Celle-ci est aggravée par la forte mortalité des jeunes durant leur première année de vie (Hussein, 1993). Les grands troupeaux (plusieurs centaines de têtes) ne sont pas rares et plusieurs bergers salariés gardent les sous troupeaux composés d’animaux de même stade physiologique : femelles gestantes, femelles allaitantes, jeunes et mâles. Ceci est une sécurité contre les risques de perte au moment de sécheresse ou de maladies contagieuses (Prat, 1993).
♦ Vers une intensification de l’élevage en zones périurbaines
Aujourd’hui dans plusieurs pays tels que la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie, une prise de conscience a lieu sur l’impact social et économique que pourrait avoir l’élevage camelin dans des régions ou seul ce camélidé permet de maintenir une activité humaine. En effet, une légère intensification de cet élevage qui s’appuie essentiellement sur une alimentation adaptée, un minimum de soins vétérinaires et quelques techniques facilement adaptables en milieu pastoral telles que la séparation précoce du chamelon, permet d’augmenter significativement la productivité numérique et les productions (Faye et al., 2004). Il est reconnu que la productivité laitière de la chamelle est supérieure à celle de la vache dans les mêmes conditions d’élevage (Schwartz, 1992).
♦ L’élevage camelin au Maroc
Au Maroc, l’élevage transhumant est le plus répandu : les éleveurs propriétaires habitent en ville et emploient des bergers qui gardent et conduisent les troupeaux. L’élevage sédentaire se développe aux alentours des villes (Laâyoune, Dakhla) de la partie saharienne où quelques élevages spécifiquement laitiers approvisionnent la population urbaine très demandeuse de lait de chamelle (Faye et al., 1998).

Les productions

♦ Production laitière
La durée de la lactation varie entre 8 et 18 mois et semble sous la dépendance de quelques pratiques, notamment les fréquences de traite ou de tétée (Faye et al.,2004). La production laitière moyenne d’une chamelle au cours d’une année est de l’ordre de 2500 litres, et la courbe de lactation de la chamelle laitière est comparable à celle de la vache laitière. Le pic de lactation survient vers 2-3 mois après la mise-bas. Dans des conditions optimales d’élevage, il est possible d’obtenir des moyennes de production comprises entre 3000 et 8000 kg de lait et des valeurs quotidiennes de l’ordre de 20 litres. A l’échelle mondiale, l’effectif des femelles en lactation est estimé à plus de 3 millions de têtes, ce qui représente une production laitière globale de 7,5 millions de tonnes dont 55% environ sont prélevés par les chamelons (Faye et al., 2001).
L’essentiel du lait de chamelle est consommé cru par les membres de la famille. Dans les élevages périurbains traditionnels, le lait commercialisé est souvent un lait frais rapidement consommé. Pourtant face à la demande croissante, les procédés de conservation se développent avec la commercialisation d’un lait pasteurisé et empaqueté, et avec la transformation en fromage. Le succès grandissant de laiteries en périphéries urbaines (dont la plus célèbre est celle de Nouakchott en Mauritanie) atteste de ce nouvel intérêt pour le lait de chamelle.
♦ Production de viande
La consommation de viande cameline n’est encore que peu développée dans les populations pastorales. Au-delà de la prééminence affective et symbolique pour l’espèce, la raison essentielle est qu’il est plus facile d’abattre un mouton ou une chèvre pour l’autoconsommation qu’un dromadaire. Les animaux abattus sont à 70% des adultes condamnés à la réforme. En Afrique, la production totale de viande cameline est estimée à 250 000 tonnes par an. Des pays, dont la Tunisie est le chef de file, font de gros efforts pour développer cette filière cameline. En effet l’autorisation de l’abattage des jeunes et des aides aux éleveurs ont permis au dromadaire de devenir la première viande abattue dans certaines localités du sud tunisien (Abattoir de Bengardane, 1996).

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Table des matières

INTRODUCTION
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Le dromadaire au Maroc et dans le monde
1. Systématique et morphologie
2. Effectifs mondiaux et répartition
3. L’élevage du dromadaire
II. Rappel sur la physiologie du dromadaire en rapport avec son adaptation à la déshydratation
1. Limiter l’effet de la chaleur
2. Maintenir un équilibre hydrique
3. Déshydratation et lactation
4. Récapitulatif sur l’adaptation du dromadaire à la privation d’eau
III. Le métabolisme azoté, énergétique et minéral chez le dromadaire
1. Le métabolisme azoté
2. Le métabolisme énergétique
3. Electrolytes et minéraux
Conclusion de la partie bibliographique
PROTOCOLE EXPERIMENTAL
I. Situation de l’étude et animaux utilisés
1. Objectifs et originalité de l’essai
2. Situation de l’étude
3. Animaux utilisés
II. Déroulement de l’essai
1. 3 phases successives
2. Besoins nutritionnels et rations quotidiennes
3. Abreuvement
III. Poids vif, mensurations de la bosse et conformation
1. Poids vif
2. Mensurations de la bosse
3. Conformation et état corporel
IV. Prélèvements sanguins et biopsies
1. Paramètres sanguins dosés
2. Biopsies
V. Présentation des résultas et analyse statistique
RESULTATS
I. Paramètres cliniques
1. Quantité d’aliments consommés
2. Quantité d’eau bue
3. Température rectale
4. Fréquences cardiaque et respiratoire
II. Effets de la déshydratation sur l’état corporel
1. Poids vif
2. Mensurations de la bosse
3. Poids et volume de la bosse
4. Conformation et état corporel
III. Effets de la déshydratation sur les paramètres sanguins
1. Hématocrite
2. Glycémie
3. Lipides
4. Corps cétoniques
DISCUSSION
I. Méthodologie
1. Animaux
2. Mesures et prélèvements
II. Paramètres cliniques
1. Quantité d’aliments consommés
2. Quantité d’eau bue
3. Température rectale
4. Fréquences cardiaque et respiratoire
III. Effets de la déshydratation sur l’état corporel
1. Poids vif
2. Evolution de la bosse
3. Conformation et état corporel
IV. Effets de la déshydratation sur les paramètres sanguins
1. Hématocrite
2. Glycémie
3. Lipides
4. Corps cétoniques
5. Réduction des pertes hydriques et régulation métabolique
CONCLUSION

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