Le mémoire devra comporter l’histoire de la commune

L’ENVIRONNEMENT DU COUPLE

Puylaurens est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie, dont le chef-lieu est Albi.
Du haut de ses 372m d’altitude, la ville domine la plaine du Lauragais et certains jours, on peut apercevoir les Pyrénées.
La commune est située à 41 kms à l’est de Toulouse (Haute-Garonne) et à 25 Kms à l’ouest de Castres (Tarn).
Depuis 1458, Puylaurens a attiré les éleveurs du grand Sud par le commerce du bétail et bénéficie d’un marché important. Le marché a lieu le mercredi, jour de Mercure, Dieu du commerce.
Du XIIIème au XVIème siècle, Puylaurens est aussi une cité incontournable de la culture du Pastel. Cette culture était surtout concentrée dans le triangle Albi- Carcassonne-Toulouse, terroir surnommé le Pays de Cocagne qui fournissait la teinture bleue à toute l’Europe et faisait la richesse et le renom de la région. A cette époque, les moulins pasteliers tournent à plein régime. Ce sont des lieux très fréquentés qui permettent les échanges et la propagation des idées. C’est pendant cette période que se développe le protestantisme.
Vers la fin du XVIème siècle, les spéculations et les escroqueries de certains acteurs puissants de la filière, les récoltes de mauvaises qualités, la désorganisation des routes commerciales engendrées par les guerres de religions et l’apparition sur le marché de l’indigo, principal concurrent du pastel, entraînent le déclin et la fin de la culture de celui-ci, quatre siècles après son arrivée en Languedoc.
Puylaurens est aussi le berceau de la Marianne Républicaine. C’est Guillaume Lavabre, artisan cordonnier et chansonnier, qui, en octobre 1792, baptise la toute jeune République « Marianne » dans sa chanson dont il composa la musique « La Garisou de Marianno », ce qui signifie la guérison de Marianne. S’il choisit le nom de Marianne pour désigner la République, c’est que ce prénom est très répandu chez les filles de la campagne, catholiques qui portent ainsi à la fois le nom de la Vierge et celui de sa mère. Cette chanson connut une grande popularité dans le midi occitan et il faudra attendre la 3ème République pour voir Marianne gagner Paris avec l’arrivée au pouvoir d’une classe politique majoritairement occitane qui en fera le symbole officiel de la République.

ANTHROPONYMIE

MARTIN est un prénom théophore français devenu le nom le plus porté en France.
Ce nom est popularisé par l’évêque de Tours, Saint Martin, Evangélisateur de la Gaule au Vème siècle.
Le nom MARTIN vient du nom propre latin Martinus qui est un dérivé du nom du dieu Mars.
Ce nom est présent sur tout le territoire. Il existe de nombreux dérivés (Martinet, Martineau, Marti, Martini, Marzin…). Dans le sud-ouest on le retrouve fréquemment sous le dérivé de MARTY.
Le Saint Martin est fêté le 11 novembre. COMBRIE est un nom peu populaire, seulement 135 personnes nées entre 1891 et 1990 le porte ou l’ont porté. Le département de l’Aude est celui qui compte le plus de naissances mais le nombre reste faible : 68 sur un siècle. L’origine du nom est inconnue.
(Sources : Filae, Ancestry)

DEBUT DES RECHERCHES

Mes recherches ont débuté à partir de l’acte de mariage de Louis MARTIN et Marie Rosalie COMBRIE le 1er Février 1839 à Puylaurens (4 E 21904207 vue 6).
Grâce à ce document, j’apprends que Louis et Marie Rosalie sont tous les 2 cultivateurs, natifs de Puylaurens.
Louis est né le 7 mars 1813 au masage « En Salibert » où il réside avec sa mère Marie ALGANS. Son père Etienne MARTIN est décédé 4 ans plus tôt, le 19 mars 1835. Marie Rosalie, quant à elle, est née le 10 mars 1821 au lieu-dit « L’Horte d’Ardialle » également dans cette commune, où elle réside toujours avec ses parents Joseph COMBRIE et Marie MARTY.
Les mariés sont âgés respectivement de 26 et 17 ans. Marie Rosalie est mineure.
A partir de cet acte, j’ai pu centrer mes recherches sur la ville du Puylaurens. Pour chacun des époux j’ai recherché le mariage de leurs parents afin d’identifier ces derniers et de pouvoir trouver d’éventuels autres enfants dans les tables décennales.
J’ai ainsi pu répertorier les actes d’état civil des naissances pour chacun d’eux.

Recherches sur sa mère Marie-Anne JAUZION

Avant 1782, je trouve 2 mariages avec le nom JAUZION : En 1779, le 15 février, David JAUZION épouse Marie BONAFOUS. Il est fils de Jean JAUZION et Jeanne LAFFON, son frère Pierre JAUZION est témoin. (AD81 1 E 200/1 vue 5)
En 1775, le 20 juin, Catherine JAUZION épouse Pierre MARTY en présence de Pierre et David JAUZION. Elle est également la fille de Jean JAUZION et Jeanne LAFFON. (AD81 1 E 200/1 vue 28-29).
Après 1782, je trouve un mariage en 1788 d’une Marie-Anne JAUZION paroissienne de Palleville avec Pierre Régis métayer de d’Orcières à Puylaurens.
Cette Marie-Anne est la fille de Jean et Jeanne LAFFON, et ses frères aussi témoins, sont Antoine et Guilhaume JAUZION. (AD81 1 E 200/1 vue 39)
Les personnes mentionnées dans ces 3 actes (ici soulignées) pourraient être les oncles maternels d’Etienne qui ont été nommés dans son acte de mariage. De plus, la marraine d’Etienne nommée Marie BONAFOUS pourrait bien être l’épouse de David JAUZION (mariage ci-dessus : AD81 1 E 200/1 vue 5).
Je trouve des pistes sérieuses mais qui restent des hypothèses à vérifier.
Ne trouvant pas d’autres actes dans les registres paroissiaux de Palleville, je poursuis mes recherches sur l’état civil de Mandoul, lieu de résidence d’Etienne et de ses oncles maternels en 1811 lors de son mariage. Je trouve l’acte de décès de Pierre JAUZION en 1821, âgé de 75 ans, demeurant au Bouissou à Mandoul, donc un oncle d’Etienne. Cet acte mentionne que les parents du défunt sont Jean JAUZION et Jeanne LAFFON (AD81 4 E 65/1).
J’ai donc la certitude que les grands-parents d’Etienne MARTIN et parents de Marie- Anne JAUZION sont Jean JAUZION et Jeanne LAFFON. J’ai donc également la certitude que David et Catherine JAUZION sont des frère et soeur de la mère d’Etienne MARTIN.
Cette fratrie compte au minimum 7 enfants : Antoine, Pierre, Etienne, Guilhaume, David, Marie-Anne et Catherine.
Je n’ai, pour l’instant, aucun acte de baptême, ni à Palleville, ni à Mandoul.
Les actes de mariage trouvés dans les registres paroissiaux de Palleville concernant Catherine JAUZION et David JAUZION (AD81 1 E 200/1 vue 5 et AD81 1 E 200/1 vue 28-29), et l’acte de décès de Pierre JAUZION précédemment trouvé (AD81 4 E 65/1) ne m’apportent pas plus de détails sur le lieu de naissance.
Je ne peux pas me rendre encore aux AD, alors pour trouver le lieu de naissance des enfants du couple Jean JAUZION-Jeanne LAFFON je commence à explorer dans un premier temps les registres paroissiaux des villages du Tarn proposés par Généanet concernant les « Jean Jauzion ».autres paroisses. A ce stade, il me manque l’acte de baptême d’Antoine et le mariage du couple Jauzion/Laffon. Quant à Catherine, il pourrait s’agir de Françoise Catherine née en 1751. Elle serait effectivement âgée de 67 ans à son décès en 1819 comme le précise l’acte.
Je continue mes recherches sur la commune de Vielmur-sur-Agoût où j’ai trouvé des membres de la famille JAUZION et sur la période avant janvier 1745, date à laquelle la famille était installée sur Puylaurens. Sur la paroisse de Saint-Géminien, je trouve un acte de baptême intéressant. Celui de Benoît LAFFON né le 10/05/1742, fils d’un couple LAFFON-JAUZION : d’Antoine LAFFON et de Marie JAUZION (1E 315 003 06 vue 10).
Et le 21 février 1743, le mariage de Jean JAUZION et Jeanne LAFFON. Transcription : Parrain Jean Louis Rougeri, marraine Marie Jauzion h[abit]ants de Vieillmeur.
Lui est le fils de Pierre JAUZION et Catherine ESTIENNE de la paroisse de Saint-Salvide- Montlong, (qui se trouve être la paroisse de la commune de Puycalvel, source AD81) et elle est la fille de Guillaume LAFFON et feu Marie BONHOMME. Les témoins sont André Jauzion, frère du contractant, Jean Louis Rougeri, Joseph Pech et Louis Fabre (1E 315 003 06 vue 29).
Je ne trouve toujours pas l’acte de baptême d’Antoine JAUZION, ni à Vielmur-sur- Agout, ni à Puycalvel.
Il faudra explorer les registres paroissiaux d’autres communes pour espérer le retrouver.
Dans cette fratrie il y a donc deux soeurs nommées Marie Anne JAUZION. Il me faut savoir qui est la mère d’Etienne MARTIN. Celle mariée à Pierre REGIS ou l’autre dont je n’ai aucune trace ?
Il est noté dans l’acte de mariage d’Etienne (4 E 219/36 vue 41) que sa mère habite la métairie d’Orcières à Puylaurens et il s’avère que Pierre REGIS était métayer à Orcières (acte de mariage AD81 1 E 200/1 vue 39). Il est donc fort probable que ce soit la même personne. De plus un prénom qui apparaît plusieurs fois dans une fratrie peut signifier que le premier enfant est décédé. J’effectue une recherche dans les sépultures de Puylaurens sur la période entre les naissances des « Marie Anne » soit entre 1755 et 1761. Sur la paroisse de Notre-Dame du Lac, je trouve l’acte de sépulture d’une Marie Anne JAUZION au 18/08/1756, âgée de 22 mois, fille de Jean JAUZION et Jeanne LAFFON (1E 219 016 04 vue 8). Bien qu’il y ait une différence de quelques mois sur l’âge réel de l’enfant, il s’agit bien de la première fille du couple.

Quand généalogie rime avec sérendipité

« La sérendipité est, au sens strict original, la conjonction du hasard heureux qui permet au chercheur de faire une découverte inattendue d’importance ou d’intérêt supérieurs à l’objet de sa recherche initiale » (Source : Wikipédia, consultation le 14/08/2020).
J’ai été amenée à faire des recherches concernant une autre branche de ma famille sur un département limitrophe au Tarn, la Haute-Garonne, et donc à découvrir ou plutôt fouiller leur site des AD.
Ce site dispose d’un onglet de recherche nommé « Sac à procès ». On y trouve le motif des affaires portées en justice sur une localité, une période ou sur un nom.
Et c’est par hasard que j’ai découvert l’existence du document de justice ci-après :
Le document n’est pas en ligne, mais consultable aux AD à Toulouse sous la cote 2 B 11317. Plusieurs plaintes ont été faites par Jean et Marie Anne Jauzion, père et fille, à l’encontre de Baptiste Solomiac sur la commune de Palleville.

Le document contient une cinquantaine de pages résumées ci-dessous

Les 9, 10 et 11 septembre 1782, Marie Anne Jauzion fille de Jean et Jeanne Laffon mariés, habitante de Palleville âgée d’environ 21 ans, porte plainte pour fait de grossesse et est auditionnée.
Elle donne des précisions sur les circonstances de sa grossesse.
Elle dit être enceinte depuis la fête Saint-Vincent, jour de fête locale à Gandels, des oeuvres de Baptiste Solomiac âgé de 19 ans, habitant de Palleville. Elle précise qu’il la fréquentait depuis environ 15 mois et qu’elle fut connut charnellement par lui il y a environ un an, dans un petit pré dépendant du bien du père de celui-ci.
Marie-Anne Jauzion consentit aux désirs charnels dudit Solomiac car celui-ci lui promettait de l’épouser et lui disait qu’un jour il serait Maître.
Le 20 septembre suivant, six personnes sont assignées comme témoins à la requête de Marie Anne Jauzion contre Baptiste Solomiac, fils de feu André. Tous vont affirmer que Baptiste Solomiac fréquentait Marianne Jauzion « depuis fort longtemps » ou « depuis plus d’un an » et qu’ils étaient souvent ensemble. Ils ont été vus en différents endroits.
A la suite de ces témoignages, un décret de prise au corps a été lancé.
Baptiste Solomiac s’est rendu quelques jours plus tard dans les prisons royales de Revel (Haute-Garonne) pour y être interrogé et répondre des charges faites contre lui. Il avoua être souvent en tête-à-tête avec elle, en promenade, dans les champs et dans les prés lorsqu’elle gardait le bétail, et également chez quelques particuliers, dont chez certains témoins, pour passer une partie de la journée ou de la soirée. Ø Il est condamné à payer à Jean et Marie Anne Jauzion, père et fille, la somme de 300 livres à titre de dommages et intérêts ainsi que 40 livres pour les frais de couches. Il restera en prison jusqu’au paiement des sommes. Il devra également payer une pension de 5 livres par mois à la mère si celle-ci décide d’élever l’enfant.
Il est précisé que si l’enfant à naître est une fille, il devra la doter de 60 livres et si c’est un garçon il devra lui trouver un métier.

La deuxième hypothèque de 16000 francs correspond à l’achat de sa métairie

Lous Bessous située dans les communes de Viviers-les-Montagnes et Saint-Affriqueles Montagnes. Elle porte sur l’entière métairie. Jean-Baptiste Solomiac devra payer la somme en deux fois, 8000 francs le 18/01/1807 et la même somme le 18/01/1808 avec intérêt de 6% (4Q3357). A ma prochaine visite aux AD j’irais consulter l’acte de vente dans les minutes de Maître Mahuziès notaire à Castres, à la date 11/02/1806.
L’hypothèque de 4000 francs du 06/02/1807 est une hypothèque au profit de Louis Corbière de la commune de Boissezon résultant d’un acte d’engagement de ce dernier pour partir à l’armée à la place de Jean Antoine Solomiac, le fils de Jean- Baptiste. Un acte a été passé devant Maître Mahuziès le 28/01/1807 (4Q3358).
Par curiosité, j’irai consulter le parcours militaire de Louis Corbière.
L’hypothèque de 6700 francs du 14 septembre 1807 correspond à la somme principale de 6600 francs empruntée à Rose Babut épouse Ranchin et payable dans un délai d’une année, ajoutée de 100 francs de frais de mise en exécution de l’acte.
Un acte a été passé le 03/09/1807 devant Maître Martin notaire à Puylaurens. Cette hypothèque a été radiée le 23/10/1915 en vertu d’un acte chez Maître Gautier à Puylaurens (4Q3359, 3E35/51).
Consultation de l’hypothèque du 15 juillet 1813 d’un montant de 25200 francs. Volume 25 article 18037.
L’acte du 18/04/1810 a été passé devant Azaïs notaire à Castres pour la somme de 8000 francs (3E109/7) : Marie Anne Fabre a vendu des pièces de terre pour la somme de 8000 francs qu’elle a remis à son époux, qui s’engage à lui rendre à sa volonté sous hypothèque spéciale.
L’acte du 11/04/1811 est l’acte qui a permis la radiation de l’hypothèque du 14/09/1807. C’est Marie Anne FABRE, l’épouse de Jean Baptiste SOLOMIAC qui a vendu des biens pour payer la dette de son mari à Rose Babut épouse Ranchin (3E35/105).
L’acte du 11 mai 1813 (3E61/18) récapitule les sommes que Jean Baptiste SOLOMIAC doit à son épouse Marie Anne FABRE. Il déclare « pour rendre hommage à la vérité et ne faire aucun tort à la dame Marianne Fabre son épouse, qu’il a reçu d’elle en plusieurs et diverses fois » :
• La somme de 10600 francs, provenant des ventes qui ont été consenties en faveur de plusieurs particuliers de divers biens immeubles appartenant à ladite FABRE. Cinq actes ont été passés depuis plusieurs années devant différents notaires :
– le 21/01/1806 : devant Me Mahuziès à Castres
– vers 1806 : Me Penavayré à Soual
– le 28/02/1807 et le 09/10/1808 : devant Me Pebernat à Viviers-les-Montagnes
– le 26/09/1810 : devant Maître Vincens
• La somme de 6600 Francs, de l’acte du 11/04/1811 détaillé ci-dessus.
• La somme de 8000 francs de l’acte du 18 avril 1810 précédemment détaillé.
J’ai noté le décès de Marie Anne Fabre quelques temps après l’inscription de cette hypothèque, le 4 août 1813 à Viviers-Les-Montagnes (4E32500306 vue 29).
L’hypothèque du 23 septembre 1825 a été renouvelée le 10/09/1833, d’où sa radiation et l’inscription à cette date avec 300 francs d’intérêts en sus (4Q3432 cidessous).
Le 10 septembre 1833 : renouvellement de l’hypothèque précédente (4Q3432). SOLOMIAC Jean Baptiste et Jean Antoine, père et fils, ont emprunté 6000 francs à Rose Bourjade veuve Molières le 06/03/1816 à un taux d’intérêt de 5%. La somme était exigible depuis le 06/03/1819 mais n’a été remboursée que le 27/11/1827 par Rose Cabrol, la belle-fille de Jean Baptiste et l’épouse de Jean Antoine Solomiac. Cette hypothèque a été inscrite suite à cet acte de subrogation passé devant Maître Combes notaire à Castres, au profit de Rose Cabrol.
Le droit d’hypothèque du 5 septembre 1843 sert de renouvellement à une inscription prise le 21 septembre 1833 résultant d’un acte d’obligation consenti par les époux Jean Antoine SOLOMIAC et Rose CABROL ainsi que Jean-Baptiste SOLOMIAC le 12/09/1833 devant Maître Clos à Sorèze. Dans cet acte, les 3 protagonistes se constituent débiteurs en faveur de Demoiselle Anne RIVALS pour la somme de 6000 francs remboursable dans 8 ans à 5% d’intérêt payable annuellement. D’autres actes sont à consulter pour connaître la date exacte de l’origine de cette dette.

Recherche sur André Solomiac : reconstitution de sa fratrie

L’acte de mariage d’André SOLOMIAC et Marie MARTY du 07/04/1761 à Palleville m’apprend que l’époux est paroissien de Palleville et l’épouse paroissienne de Montgey, et que Jean SOLOMIAC, père du marié, est témoin (2E_200_001_04 vue 11).
L’identité de sa mère n’est pas précisée sur son premier mariage, en revanche sur son mariage en 1773 avec Catherine PAGES, j’y apprends que sa mère se nomme également Catherine PAGES.
Dans les registres paroissiaux de Palleville, je trouve le mariage d’André SOLOMIAC et Catherine PAGES le 28/04/1739 (1E_200_001_02 vue 30). L’âge des époux et l’identité de leurs parents n’est pas indiquée, néanmoins j’y apprends que la bénédiction nuptiale a eu lieu en présence d’André et Jean PAGES père et oncle de l’épouse.

Au fil des pages je trouve leurs enfants

• André SOLOMIAC est né le 06/08/1740, son parrain a été André PAGES et sa marraine a été Marie BESSIERES (1E_200_001_02 vue 33)
• Anne SOLOMIAC née le 22/11/1741 et décédée le 13/06/1743, son parrain a été Pierre RECH et sa marraine Anne BORIES (1E_200_001_02 vue 37)
• Jean SOLOMIAC né le 15/01/1745, baptisé le 17 janvier. Son parrain a été Jean PAGES et sa marraine Marguerite SOLOMIAC (1E_200_001_03 vue 1)
Je trouve aucun autre baptême au nom de SOLOMIAC entre 1746 et 1751, et entre 1752 et 1754 les registres sont lacunaires tant dans la série communale que dans la série du greffe.

Recherche sur Marie Marty : reconstitution de sa fratrie

Mes recherches s’orientent sur la commune de Montgey.

Les recherches s’avèrent plus compliquées

D’après son acte de sépulture, elle est décédée en 1773 à l’âge de « quarante-trois ans ou environ », je cherche sa naissance autour des années 1730.
Je ne trouve qu’une seule Marie MARTY (MARTI), elle est née en 1741, fille de Jean Pierre et Marie CENTENAC.
L’âge sur l’acte de décès étant approximatif, l’acte pourrait correspondre au sien, d’autant plus que son mari est né en 1740. J’ai vérifié les prénoms des parrains et des marraines des enfants du couple mais pas de MARTY qui pourrait me donner une piste sur la mère ou les frères et soeurs de Marie MARTY. Pour avoir la certitude qu’il s’agit bien de l’épouse d’André SOLOMIAC, j’irai consulter le contrôle des actes de Puylaurens (cote 2C 1996) afin de chercher un éventuel contrat de mariage. La deuxième piste est d’agrandir la généalogie des MARTY qui sont bien présents sur Montgey afin de retrouver son nom sur un acte de baptême d’un neveu ou d’une nièce. Il se peut aussi qu’elle soit née dans un autre village.
Louis MARTIN et Marie Rosalie COMBRIE ont eu 7 enfants tous nés à Puylaurens et 6 petits-fils.
• Marie Virginie MARTIN née le 11/05/1840 (4E21901612 vue 26), o Elle s’est mariée le 17/02/1865 à Saint-Germain-des-Prés à Adrien DELPRAT (4E25100903 vue 16) avec qui elle a eu un enfant le 13/03/1867 nommé Joseph Louis Urbain DELPRAT (4E25100704 vue 38).
o Elle a été veuve en 1871, et 10 ans plus tard à l’âge de 40 ans, elle épouse Antoine MAUREL (4E25100906 vue 37). Le couple n’a pas eu d’enfant.
• Pierre Auguste MARTIN né le 07/07/1842 et décédé de le 20 septembre de la même année (4E21901614 vue 39, 4E21901625 vue 49).
• Casimir MARTIN né le 08/03/1844 (4E21901902 vue 11) qui épouse à l’âge de 53 ans Nathalie FAURY, veuve en premières noces de Jules Jean Baptiste DELPRAT (4E21905705 vue 25). Ils n’auront pas d’enfant et Casimir institue pour légataire universel Jules DELPRAT.

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Table des matières

1. CHOISIR UN COUPLE CENTRAL S’ETANT MARIE ENTRE 1833 ET 1842, SUIVANT LES CONDITIONS SUIVANTES
• Soit des inconnus,
• Soit un couple dans notre généalogie ou une généalogie que l’on connait
• On peut avoir déjà travaillé sur ce couple
• Si le couple s’est marié hors limite (par exemple : 1832 ou 1843), il faut alors expliquer dès l’introduction pourquoi on a choisi celui-ci
2. À PARTIR DU COUPLE PRINCIPAL
• Présentation du couple et de leurs frères et soeurs
• Remonter trois générations au-dessus avec les frères et soeurs à chaque fois
• Puis présenter les enfants et TOUS les petits-enfants du couple
3. LE MEMOIRE DEVRA COMPORTER L’HISTOIRE DE LA COMMUNE OU DE LA PAROISSE DU LIEU DE MARIAGE DU COUPLE PRINCIPAL 
• On se cantonnera à la période XVIè-XXIè siècles
• On ne donne pas l’histoire de toutes les communes nommées si le couple a déménagé plusieurs fois, seulement la principale.
• Si une autre commune est choisie, il faudra en donner la raison.
4. ON S’EVERTUERA A CHERCHER AU MOINS UN DOCUMENT DE CHAQUE TYPE 
• Cadastre
• Recensement
• Notaire
• Armée
• Hypothèques
• Succession
• État civil (NMD)
• Archives religieuses (BMS)
En fonction de la recherche, d’autres documents tel que justice, liste électorale, décorations… sont bien évidemment possibles
Les documents marquants seront insérés et transcrits

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