Le maréchal Marmont (1774-1852)

Quel inventaire peut-on faire des traîtres dans l’Histoire ?

   Lucifer, Satan, Adam, Brutus, Judas, Alcibiade, Ganelon, Isabeau de Bavière, Benedict Arnold, Bernadotte, Talleyrand, le maréchal Bazaine, Dreyfus, Mata-Hari, Jacques Doriot, Claus Schenk von Stauffenberg, Marcel Déat, Laval et le maréchal Pétain pour n’en citer quelques-uns sont d’autant plus considérés comme des traîtres que leurs actions ont non seulement changé le cours de l’Histoire mais qu’en plus leur nom demeure dans la mémoire collective comme le symbole de la trahison suprême. Cette question de la trahison suprême pose bien évidemment celle du degré de la trahison. Comment peut-on dire que telle ou telle trahison est plus significative que l’autre ? Mais comme le rappelle Patricia Eichel-Lojkine, « derrière cette diversité, on repère aisément des constantes ». Nous n’évoquerons pas dans cette thèse la question de l’espionnage industriel ni la question de savoir ce qu’il faut penser des agents doubles pendant la guerre froide et même aujourd’hui. Juste sur cette question de l’agent double, l’interrogation peut toujours être posée, comme Olivier Brun le fait, pour savoir si l’agent double est un traître ou un double traître. Mais une question plus générale peut être proposée : Les traîtres trahissent-ils par conviction, obligation, par ambition personnelle, pour l’honneur ou encore peut-être même par vengeance ? Ce sont peut-être ces raisons qui représentent les constantes dans l’acte de trahir. Quelle réalité ou plutôt quelles réalités se cachent derrière ce que l’on qualifie généralement de trahison ? Encore une série de questions qui annoncent de beaux jours pour la recherche en sciences humaines et sociales. Il faut noter que l’étymologie du terme « trahir » renvoie au latin « tradere » qui signifie « livrer » ou « transmettre ». Là-aussi, le terme de trahison peut revêtir plusieurs sens. Les réflexions d’auteurs comme Sébastien Schehr, Hirschman ou Guy Bajoit, pour n’en citer quelques-uns, permettent de voir dans quelles mesures on peut parler de trahison en dépit de relations fortes entre le traître et sa « victime »133. Bien qu’il soit attaché à l’Empereur, Marmont prône la vertu civique dans son acte du 5 avril 1814. Il a fait le choix d’un libre examen de sa conscience. Pourtant, ce dernier a librement consenti son adhésion au régime impérial et avait déjà lié auparavant son destin à celui de son général. Au XIXe siècle, la trahison réinvestit l’intimité. L’acte de trahison imputé à Marmont est donc au croisement de l’acte politique et de l’intime. Plus que défendant un idéal, objet de la trahison au XXe siècle, Marmont ne trahit pas car un meilleur régime lui semble plus approprié mais il conçoit à changer son fusil d’épaule et par-là doit « tromper » son maître mais en même temps son ami. Marmont trahit donc dans l’intime.

L’histoire et Marmont : un lien complexe

   « Le maréchal Marmont est sans conteste la personnalité la plus célèbre née dans cette ville (Châtillonsur-Seine). Et pourtant, en dehors de sa tombe au cimetière, son souvenir n’est pas particulièrement entretenu. Tous les maréchaux de l’Empire ont leur maison natale matérialisée par une plaque commémorative, pour Marmont rien. » Ceci n’est pas tout à fait exact. En effet, d’un point de vue topographique, aujourd’hui quelques rues, et même une école, portent le nom de Marmont, entre autres dans la ville natale du maréchal. À Châtillon-sur-Seine, en effet, la Place Marmont, anciennement Place du Quartier-Neuf, ainsi que la Rue qui la précède, autrefois rue du Parc, furent rebaptisées. En effet, par une délibération du Conseil municipal en date du 10 mai 1852, sous la présidence du maire Mariotte, la décision a été prise, à l’unanimité, de rebaptiser une rue et une place au nom de Marmont ; de même qu’un monument « destiné à perpétuer et honorer sa mémoire sera érigé ». Mais ce souhait est resté à l’état de projet. Soulignons bien ici que cette idée d’établir un « monument » à la mémoire du maréchal émane certes d’une Administration municipale mais n’est en aucun cas la volonté de l’État à l’instar du monument érigé à Paris pour le général Desaix « qui n’est point l’œuvre du Premier consul mais le résultat de souscripteurs particuliers, et notamment de tribuns ». De plus, la tombe du maréchal, par les soins de celui qui y repose, constitue un véritable monument, sépulture qui domine, dans le cimetière de Saint-Vorles, les autres tombes et que l’on remarque immédiatement en y pénétrant. Toujours en Côte d’Or, la municipalité de Dijon décide de nommer un de ses boulevards le « boulevard Marmont ». Nous retrouvons en effet aux Archives municipales une trace de cette décision grâce aux délibérations du Conseil municipal. En 1933, il s’agit pour les autorités municipales de Dijon, dans cette volonté de nommer une de leur rue la « rue Marmont », de mettre en valeur le Châtillonnais en tant qu’industriel et non en tant que maréchal. Que dit le document ? « Viesse de Marmont (Auguste-Frédéric-Louis) est né à Châtillon-sur-Seine en 1774. Nous ne nous occuperons pas ici de Marmont maréchal qui, nous le savons en politique, est discuté et discutable. Nous ne retiendrons que Marmont, l’économiste, membre de l’Académie des sciences, qui fit de grandes choses dont profite encore le département de la Côte-d’Or. » Nous constatons que le Conseil municipal reconnaît que le maréchal est « discuté » et même « discutable ». Ainsi, ce souhait d’appeler la portion qui va de la rue Larrey à la rue de Corcelles « rue Marmont » trouve son argumentation dans la volonté de mettre en valeur l’homme d’affaires et non le soldat. Trente-six ans plus tard, en 1969, la « rue Marmont » devient le « Boulevard Marmont ». La petite ville de Castelnau-le-Lez, à titre d’exemple, dans l’Hérault, dispose également d’une rue au nom du natif de la Bourgogne : « la rue du maréchal Marmont. » Cette dimension topographique résonne même jusqu’à Split en Croatie, ville dans laquelle s’est trouvé le maréchal alors général en chef de l’armée de Dalmatie dès 1806 et jusqu’en 1811 en tant que Gouverneur des Provinces illyriennes. La ville a en effet donné le nom du maréchal à une de ses plus belles rues. La mémoire semble donc s’être installée. Mais mémoire ou mythe ? Revenir aux concepts dans cette thèse semble primordial ici.

Marmont dans la littérature et le cinéma

   Du point de vue de la littérature, Marmont n’a pas non plus inspiré les écrivains des XIXe et XXe siècles au point de le rendre plus hostile aux yeux de ses contemporains qu’il ne l’était déjà chez les nostalgiques de l’Empire au lendemain de la chute du régime. La Littérature fait-elle bon ménage avec le mythe ? À en croire l’œuvre d’Edmond Rostand, L’Aiglon, oui. Le mythe étant cette-fois entendu comme la fausseté d’une conception. Pour l’auteur qui souhaite non pas réécrire l’histoire mais seulement la romancer, l’écriture « appartient à l’ordre de l’invention symbolique, il n’est pas d’écrivain sans une structure particulière, sans une idée ». Cependant, si Rostand a souhaité bâtir une sorte de mythe, il est celui de Napoléon à travers la figure de l’Aiglon. Napoléon semble revivre à travers son fils. Mais peut-être en le cherchant volontairement, l’auteur a édifié un autre mythe, celui du duc de Raguse. De plus, en faisant renaître l’histoire d’un homme, Napoléon, Edmond Rostand a ressuscité celle de la trahison du maréchal Marmont. La scène 8 de l’Acte II montre les échanges entre le duc de Reichstadt et Marmont soulignant le malaise grandissant entre les deux hommes. Mais quelques questions cruciales se posent. Pourquoi Rostand a-t-il souhaité romancer les entrevues entre les deux hommes ? D’où tire-t-il ses sources ? Y-a-t-il ne serait-ce qu’un semblant de travail de recherche historique ? Ou tout simplement pourquoi Rostand met-il en scène le fils de Napoléon ? Sans rentrer dans les détails de la biographie de l’auteur, nous savons que le père d’Edmond, Eugène Rostand, était ami avec Paul de Cassagnac, ce « bonapartiste enragé ». Le père d’Edmond devient à son tour bonapartiste. Un des moments de l’enfance du jeune Edmond aurait contribué également à faire émerger dans l’esprit du futur auteur de Cyrano de Bergerac l’idée d’écrire un jour sur L’Aiglon. Madeleine Roussel écrit : « Si l’on a la curiosité de se demander pourquoi Rostand a porté à la scène le fils de l’Empereur, personnage mal connu et, pour ce qu’on sait de lui, assez falot, on peut trouver quelques éléments de réponse. D’abord, dans ce que j’appellerai « le milieu Rostand ». Le poète a indiqué lui-même qu’au mur de sa chambre d’enfant, dans la maison familiale de Marseille, était accrochée une reproduction du portrait du jeune prince par Lawrence ; cette gravure était-elle là pour des raisons purement décoratives, ou comme marque d’une fidélité au moins sentimentale ? Rostand ne s’est pas expliqué là-dessus, mais il faut retenir que cette image a accompagné toute l’enfance du poète. D’autre part, on sait que son oncle paternel était bonapartiste, au moins de cœur. Plus encore, on peut signaler l’influence vraisemblable du colonel Villebois-Mareuil, qui a été le « correspondant » du jeune Edmond lorsque celui-ci était pensionnaire au Collège Stanislas. C’était un personnage haut en couleur, officier sous le Second Empire, démissionnaire ensuite, prodigue en récits héroïques, qui finit par s’engager dans la guerre du Transvaal, où il fut tué (1900). Ce héros truculent, excessif, empanaché, a sans doute fourni à Rostand une esquisse préparatoire du personnage de Cyrano et, plus encore, de Flambeau. »Et de poursuivre : « Reste à évoquer l’ambiance générale du moment : après l’humiliante défaite de 1870 et l’amputation de nos provinces de l’Est, l’esprit de revanche ‒ disons simplement le patriotisme ‒ est une réaction naturelle et quasi- générale, qui s’alimente à tout ce qui peut exalter la grandeur française ; en cela, la gloire impériale est une valeur sûre que Rostand exploite, comme nombre de ses contemporains, dont je vous épargne l’énumération, pour ne citer que Barrès qui, dans les Déracinés (1897) donne Napoléon comme professeur d’énergie. » Mais comment Rostand, pour évoquer l’histoire du duc de Reichstadt et plus particulièrement la trahison supposée de Marmont, a-t-il procédé ? Il a certainement lu de nombreux écrits sur Napoléon Bonaparte mais sur quoi s’est-il appuyé pour évoquer Marmont et sa défection ? A-t-il seulement lu la Notice sur le duc de Reichstadt de Guillaume-Isidore de Montbel ? Il est certain qu’il n’a pas pu lire la biographie du duc de Reichstadt d’Octave Aubry . Alors a-t-il lu la monographie imprimée d’Anton Prokesch Von Osten publiée en 1878 ? On ne sait. Alors quelles sont ses sources pour parler de la trahison de Marmont ? En-at-il au moins ? Il traite le sujet comme bon lui semble et L’Aiglon devient une pièce romancée. Il est certain que Rostand ne se positionne pas en tant qu’historien et l’auteur ne refait pas l’histoire. Il l’invente. Ici, il a voulu établir à nouveau un mythe, le mythe de la trahison de Marmont. L’auteur sait que sa pièce va être vue et surtout lue. Il fait dire au maréchal que c’est la fatigue qui l’a conduit à trahir. Peut-être est-ce vrai. Un acteur joue Marmont dans la pièce et Marmont est un acteur de l’histoire du Premier Empire. Le récit transite par l’auteur, par de l’humain et donc, à ce titre, que reste-t-il de la vérité historique ? Peut-être pas grand-chose car tel que le rappelle Paul Veyne « comme le roman, l’histoire trie, simplifie, organise, fait tenir un siècle en une page et cette synthèse du récit est non moins spontanée que celle de notre mémoire »330. L’image du maréchal dans cette pièce donne naissance non plus à la légende de Napoléon II mais bien de Marmont. Cette légende est également nourrie par un support peut être encore plus vivant : le documentaire vidéo ou le film.

Châtillon-sur-Seine : entre histoire naturelle et histoire révolutionnaire

   Dans son Histoire de Châtillon-sur-Seine, Gustave Lapérouse évoque la topographie du site de la Ville. Évoquant les environs de cette bourgade, l’auteur commence par ces mots : « Il faut être né dans ces lieux pour sentir tout ce qu’a de beauté la nature à demi-sauvage de cette contrée, que à cause, de ses rochers, de ses vallons, de ses étangs, de ses grands bois, de ses bruyères, j’appellerais volontiers l’Écosse de la Côte d’Or. » Et de poursuivre : « La vivacité de l’air qu’on y respire, le site pittoresque de ses rochers, comme aussi la pureté des eaux qui en découlent, notre belle Dwi surtout, qui, sortant comme une large rivière d’une grotte creusée sous un roc de quatrevingt pieds, de hauteur, devient la première source de la Seine, quand les chaleurs d’été, en ont tari le cours supérieur, tout cela fait du lieu enchanteur où, parmi des touffes verdoyantes de tilleuls et de peupliers, se trouve assise la jolie ville de Châtillon, une espèce d’oasis. »389 C’est en 1837 que Lapérouse écrit ces quelques lignes. Marmont est alors à cette date déjà en exil. Le cadre de cette contrée est idyllique et conforme à ce que l’on peut encore voir aujourd’hui à Châtillon-sur-Seine. Le père de Marmont n’hésite pas d’ailleurs à faire partager à son fils les délices d’un tel environnement, des paysages en forme de souvenirs d’enfance dont Marmont se montre parfois nostalgique. Évoquant en quelque sorte une histoire naturelle de la ville, Lapérouse insiste sur cette matière première dont se servent les Châtillonnais : le bois. En effet, il demeure une des quatre branches de l’agriculture châtillonnaise. De plus, le futur maréchal tirera plus tard partie de cette matière première. L’activité essentielle de ces contrées réside donc dans l’agriculture et l’exploitation des forêts mais le nombre exceptionnel d’érudits ayant retracé l’histoire de Châtillon-sur-Seine montre que subsiste un déficit de connaissances « scientifiques » sur les réalités sociale et économique de la ville. L’étude des registres paroissiaux vient en partie combler ce vide. En effet, on s’aperçoit qu’un grand nombre d’historiens en herbe des Cahiers du Châtillonnais ont, dès la fin du XIXe siècle jusqu’à la deuxième guerre mondiale, produit un grand nombre d’études.

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Table des matières

Introduction
Prologue – Marmont, l’archétype du traître : retour sur la construction d’un mythe
Chapitre 1 Marmont, histoire d’un homme, histoire d’un mythe ?
L’histoire et Marmont : un lien complexe
Un coupable tout désigné : la genèse d’une impopularité
Retour sur de profondes inimitiés
Chapitre 2 Marmont et le royalisme
Marmont et les autres maréchaux
Marmont, héros du gouvernement provisoire ?
Marmont royaliste ?
Chapitre 3 Marmont, vaincu de l’Histoire ?
Des Mémoires du maréchal Marmont publiés en 1857 : un succès à scandale
Marmont dans la littérature et le cinéma
A-t-on réécrit l’histoire de Marmont ou de sa trahison au XIXe siècle ?
Conclusion Autour du mythe de la trahison
Acte I Comment devient-on l’ami d’un grand homme ? (1774-1814)
Chapitre 1 Les origines glorieuses d’une famille de petite noblesse
De Wiese (Pays-Bas) à Latrecey jusqu’à Châtillon-sur-Seine : une ascendance d’hommes illustres
Châtillon-sur-Seine : entre histoire naturelle et histoire révolutionnaire
Une éducation austère mais efficace
Chapitre 2 À la recherche de la gloire
La rencontre avec l’Histoire
Des Alpes à Toulon : le soldat de la République
Bonaparte et Marmont à Toulon : une affection née sous le feu de l’ennemi
Un apprentissage en solitaire, Marmont dans l’armée du Rhin : grandir en capacités
Chapitre 3 La première campagne d’Italie : des liens à jamais resserrés
Un nouveau terrain pour l’amitié : la première campagne d’Italie
Ensemble jusqu’au bout du monde : vers le mirage oriental
Une confiance confirmée : une place dans les armées du Consulat et de l’Empire
Chapitre 4 À la gloire de l’Empereur et de l’Empire
Marmont et l’armée gallo-batave : un monument à la gloire de l’Empereur !
Un regard qui change : l’après-Tilsitt
Marmont, un fin administrateur de l’Empire (1809-1811) : le gouvernement des Provinces illyriennes
Chapitre 5 Le début de la fin
L’armée du Portugal : un goût amer du commandement
Une confiance renouvelée : un nouveau commandement pour la campagne d’Allemagne de 1813
La campagne de France : jusqu’au bout !
Conclusion de l’Acte I 1774-1814, une amitié et une carrière
ACTE II Vivre en traître sous le règne des Bourbons (1814-1830)
Chapitre 1 D’une capitulation autorisée à la trahison d’Essonne
La France vaincue, Marmont vainqueur ?
De la convention secrète de Chevilly à la défection d’Essonne
Les traîtres de Fontainebleau : doit-on juger et se cacher derrière Marmont ?
Chapitre 2 Nouvelle carrière pour un nouveau régime
Se rendre utile auprès du nouveau gouvernement : servir avec dévouement Louis XVIII
Les Cent-Jours : l’occasion de se faire entendre
Seconde Restauration : le retour du militaire et les débuts en politique
Chapitre 3 Entre responsabilités militaires et activités patrimoniales
Retour en terre natale
Face à la conspiration à Lyon en 1817
Un moment de disgrâce ?
Chapitre 4 Un gouverneur sous la Restauration
Un Major général errant sous la Restauration
Gouverneur et ambassadeur
Un gouverneur aux abois et plein de désillusions
Chapitre 5 Trahison fatale
Les ordonnances de juillet 1830 : obéir la mort dans l’âme
Un duel et un exode pathétiques
Le Procès des ministres en 1830 : l’honneur préservé du maréchal
Conclusion de l’Acte II L’homme d’armes expérimenté pendant le règne des Bourbons
ACTE III Vivre en traître dans l’exil (1830-1852)
Chapitre 1 Il est encore trop tôt pour revenir
Les portes de l’exil
Marmont tuteur et conteur du duc de Reichstadt. Une relation privilégiée ?
S’éloigner davantage de la France : Marmont exilé ou voyageur ?
Chapitre 2 Une reconversion possible ?
Marmont voyageur
Un refuge permanent ?
Un regard sur l’écrivain militaire et le mémorialiste
Chapitre 3 Les vœux de Marmont
Vivre jusqu’au bout !
Châtillon-sur-Seine : au cœur des testaments de Marmont
Reposer en paix à Châtillon
Chapitre 4 L’hommage d’un village tout entier
Des funérailles somptueuses
Les funérailles de Marmont : quels enjeux ?
Des discours sur la tombe de Marmont : refaire l’histoire ?
Conclusion de l’Acte III L’exil : le malheur d’un homme ?
Conclusion générale

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