Le mandrill (Mandrillus sphinx) 

Le mandrill (Mandrillus sphinx) 

Reproduction

Les femelles se reproduisent en moyenne tous les ans et donnent naissance à un unique petit (Setchell J. M. et al., 2005b). La saison de reproduction (correspondant à la saison sèche) se situe de juillet à octobre, août étant le mois médian d’ovulation. La gestation étant de 175 jours (Setchell J. M. et al., 2002), la majorité des naissances s’effectue entre janvier et avril (Setchell JM, 2004), durant la saison humide (novembre-mai).Les femelles arrivent à maturité sexuelle en moyenne à l’âge de 3,6 ans (Setchell J.M., 2004) mais atteignent leur poids et dentition adultes seulement vers 7 ans (Setchell J. M. et al., 2001) et vivent environ 22 ans (Setchell J. M. et al., 2005b).Les mâles deviennent sexuellement développés à l’âge de 5,5 ans mais atteignent leur taille adulte et le développement des caractères sexuels secondaires qu’à l’âge de 9 ans (Setchell J. M. and Dixson A. F., 2002). Ils vivent environ 14 ans (plus ou moins 1 an) (Setchell J. M. et al., 2005b), mais n’expérimentent leur premier épisode de reproduction qu’à 11,4 ans en moyenne (Setchell J. M. et al., 2005b), du fait de la compétition exercée par les mâles dominants pour l’accès aux femelles. En effet, pendant la période de reproduction, les groupes se rassemblent pour chercher à se reproduire et peuvent alors atteindre plusieurs centaines d’individus (avec une moyenne de 620 individus jusqu’à 845 observés à la Lopé, Gabon) (Abernethy K. A. et al., 2002). De ce fait, une intense compétition entre les mâles pour l’accès aux femelles fertiles génère un stress social et énergétique important au sein des populations (Setchell J. M. et al., 2005b).

Hiérarchie

La hiérarchie dans un groupe de mandrill s’exprime à plusieurs niveaux : développement, coloration et morphologie des individus, comportement et agressions, niveau de stress de l’individu et reproduction.
Au niveau de la morphologie et du développement individuel, on observe que les descendants des femelles de haut rang de dominance ont un taux de survie à l’âge adulte supérieur et sont plus corpulents que les descendants des femelles de bas rang de dominance.De même, le comportement et la morphologie des mâles sont liés à leur propre rang de dominance (Setchell J. M. et al., 2006). En effet, les mâles de moindre rang de dominance expriment leur soumission aux individus de plus haut rang de dominance par l’évitement, l’apaisement par un sourire et leur indifférence (Setchell J. M. and Wickings E. J., 2005).Chez les mâles, on observe que les niveaux d’androgènes sont corrélés avec le rang de dominance de l’individu, suggérant que les mâles vivent constamment dans un contexte agressif et de grand stress, dans lequel ils doivent activement lutter afin de maintenir leur statut de dominant (Setchell J. M. et al., 2008). Les mâles dominants ont ainsi les plus hauts taux de testostérone de la colonie, la peau sexuelle la plus colorée, et les glandes sternales les plus sécrétrices (Setchell J. M. and Dixson A. F., 2001a). Le mâle dominant est aussi responsable de 94% des copulations périovulatoire des femelles et de 69% des paternités, ce qui prouve le quasi monopole du mâle dominant sur la reproduction au sein de la colonie (Setchell J. M. et al., 2005a).Le rang social influence également la reproduction chez les femelles : en effet, les femelles de plus haut rang hiérarchique commencent leur carrière reproductive plus tôt et possèdent un plus haut taux de reproduction que les femelles de plus bas rang hiérarchique (Setchell J. M. et al., 2005b). Les femelles de plus haut rang montrent leur première intumescence plus tôt, requièrent moins de cycles pour être gestante, et ont un cycle plus court que les femelles de plus bas rang hiérarchique (Setchell J.M., 2004).Ainsi, des facteurs tels que le stress lié à la fonction de reproduction pendant la saison sèche, l’augmentation de la taille de groupe et donc de la densité en animaux (Chapman C. A. et al., 2005), les modifications physiologiques dues à l’âge et les allocations d’énergie aux diverses fonctions physiologiques, différentes selon le sexe, peuvent être mis en jeu dans la dynamique des infestations parasitaires chez le mandrill.

Les parasites du mandrill

Les parasites gastro-intestinaux:Les précédentes études portant sur les parasites gastro-intestinaux des mandrills avaient identifié Oesophagostomum spp, Ancylostoma spp, Trichostrongylus spp, ,Strongyloïdes spp, Trichuris spp, Mammomonogamus spp, Spiruroidea spp, plusieurs protozoaires et quelques trématodes non identifiés (Allela N.L., 2005; Setchell J. M. et al., 2007).
Oesophagostomum spp:
Les adultes mesurent 1 à 2 cm, et se situent dans le gros intestin, le caecum ou le colon des ruminants, porcs, PNH et humains. Le ver présente de grandes vésicules céphaliques de la cuticule de la capsule buccale.Ces parasites s’enkystent dans la paroi intestinale. Une fois installés, les adultes émettent des oeufs qui sont retrouvés dans les fèces de l’individu. Ces oeufs se développent en larve L3 en 7 jours dans l’environnement. L’infestation de l’hôte se fait par ingestion de la larve L3 qui pénètre dans l’intestin en formant des nodules. Ces larves muent ensuite en adultes en 5 à 7 jours, qui commencent ensuite à émettre des oeufs dans le tube digestif.L’émission des oeufs dans les fèces de l’hôte a lieu en moyenne 41 jours après ingestion du parasite (WVC, 2009).

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Table des matières

Remerciements
I) Contexte général de l’étude 
1) Le Gabon
2) Le mandrill (Mandrillus sphinx) 
a) Mode de vie
b) Morphologie et expression des caractères sexuels secondaires
c) Reproduction
d) Hiérarchie
3) Les parasites du mandrill
a) Les parasites gastro-intestinaux
(a) Oesophagostomum spp
(b) Ancylostoma spp
(c) Trichostrongylus spp
(d) Strongyloïdes spp
(e) Trichuris spp
(f) Mammomonogamus spp
(g) Protozoaires du mandrill
(h) Autres espèces parasitaires retrouvées chez les Cercopithèques
b) Les hémoparasites
c) Les ectoparasites
d) Les rétrovirus des mandrills
II) Matériel et méthodes
1) Le système d’étude : les colonies de mandrills étudiées 
a) la colonie de mandrills semi-captive du Centre de Recherches médicales de Franceville (CIRMF)
b) La colonie de mandrills réhabilités du Parc de la Lékédi à Bakoumba (Gabon)
2) Méthodes expérimentales
a) Suivi des parasites gastro-intestinaux
1) Collecte non-invasive de matières fécales
2) Examen coprologique
(a) La méthode de flottation
(b) La méthode de sédimentation
(c) Coprocultures
b) Suivi des hémoparasites et ectoparasites
1) Echantillonnage
2) Conservation et identification des ectoparasites
3) Identification des hémoparasites
c) Les facteurs d’influence étudiés
3) Création et gestion d’une base de données ACCESS
4) Analyse de données
III) Résultats
1) Parasites identifiés
a) Population CIRMF
1) Parasites gastro-intestinaux
2) Ectoparasites
3) Hémoparasites
b) Colonie Bakoumba
2) Facteurs de variations et facteurs de risque
a) Effet de la saison
1) Effet de la saison et prévalences
2) Effet de la saison et diversité parasitaire
3) Effet de la saison et abondance
b) Effet de l’habitat
1) Effet de l’habitat et prévalences
2) Effet de l’habitat et abondance
3) Effet de l’habitat sur la diversité
c) Effet de l’enclos
d) Effet du sexe
e) Effet de l’ âge
1) Effet de l’âge et parasites gastro-intestinaux
2) Effet de l’âge et ectoparasites
3) Effet de l’âge et hémoparasites
f) Effet du STLV
1) Effet du STLV et parasites gastro-intestinaux
2) Effet du STLV et hémoparasites
3) Effet du STLV et ectoparasites
g) Effet du SIV
1) Effet du SIV et parasites gastro-intestinaux
2) Effet du SIV et hémoparasites
IV) Discussion
1) Parasites identifiés et prévalences associées
2) Facteurs de variation observés
3) Protocole
4) Applications pratiques et gestion de la colonie
Conclusion
Bibliographie

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