Le gombo encore appelé gombo commun ou okra (en anglais)

Gombo (Abelmoschus esculentus) L 

Systématique, Origine et répartition 

Le gombo encore appelé gombo commun ou okra (en anglais) appartient à l’embranchement des Spermatophytes, au Sous-embranchement des Angiospermes, à la classe des Dicotylédones, à l’Ordre des Malvales, à la Famille des Malvacées, au genre Abelmoschus et à l’espèce esculentus. Le genre Abelmoschus est originaire d’Asie du Sud-est. L’espèce Abelmoschus esculentus, toutefois, est une plante cultivée d’origine incertaine. Il est très répandu dans les régions tropicales, subtropicales et tempérés chaudes, mais est particulièrement apprécié en Afrique de l’ouest, en Inde, au Phillipine et au Brésil.

On signale A. esculentus dans toute l’Afrique tropicale, tandis que le gombo ouest africain (A. caillei) est limité aux climats humides d’Afrique (Grubben et Denton, 2004).

Description botanique

C’est une espèce annuelle herbacée à port généralement dressé. Les plantes sont glabres avec une hauteur atteignant 2,5 m. La tige principale peut porter plusieurs ramifications fertiles ; le système caulinaire porte des feuilles palmatilobées atteignant une longueur de 30 à 40 cm. Les fleurs sont solitaires et axillaires et leur épicalice est caduque à la floraison. De manière générale, la fleur de type 5 comporte cinq sépales, cinq pétales jaunes et un stigmate pourpre. Le style central est entouré d’un tube staminal qui porte de nombreuses étamines disposées en cercle concentriques. L’épicalice caduque chez l’espèce peut être persistant chez d’autres. Les capsules comestibles sont vertes et des formes cylindriques à elliptiques. Leur longueur varie entre 7 et 20 cm. A maturité, elles présentent une coloration claire et des graines striation dense (Grubben et Denton, 2004).

Croissance et développement

Dans les conditions du sud de la Côte d’Ivoire (5oN), les cultivars locaux et introduits fleurissent dans un délai de 45 – 80 jours après semis en saison sèche (semis en octobre :

raccourcissement des jours), et de 55 – 105 jours après un semis en saison des pluies (semis en mars : période d’allongement des jours). La période de culture excède rarement 6 mois. La floraison et la pollinisation se produisent tôt le matin. Bien que l’autopollinisation soit la règle, il peut y avoir un degré élevé de pollinisation croisée par les insectes. Pour l’utilisation en légume, les fruits sont cueillis environ une semaine après la floraison. En enlevant régulièrement les jeunes fruits, on obtient une croissance végétative et une floraison soutenue, ce qui prolonge la durée de la période productive. En culture de semence, il faut environ un mois de la floraison à la maturation du fruit. Dans ce cas la croissance végétative s’arrête peu après la floraison, tous les produits d’assimilation étant détournés vers les organes reproductifs de la plante (Grubben et Denton, 2004) .

Production et commerce international

La production mondiale de gombo (des deux espèces) sous formes de légumes fruits frais est estimée à 6 millions de tonnes par an, dont 95% de gombo commun. L’Inde est le premier producteur mondiale du gombo avec 3,5 millions tonnes (70% de la production mondiale) sur une superficie d’environ 0,35 millions ha. En Afrique, le Nigeria est le premier producteur (1 039 000 t) suivi du Cote d’Ivoire et du Ghana (FAOSTAT, 2008 in Kumar et al.2010). Ce n’est qu’en Afrique de l’ouest et centrale (environ 10% de la production mondiale) qu’on utilise à la fois les deux espèces qui se partagent le marché (Grubben et Denton, 2004).

Maladies et ravageurs

Maladies

Les maladies cryptogamiques les plus graves qui affectent le gombo en Afrique sont la fonte des semis (Mucrophomina phasedina, Pythium aphoniderma, Rhizoctania solania), la fusariose vasculaire (Fusarium oxysporum) et la cercosporose (Cercospora abelmoschi). Le virus de la mosaique du gombo (OKMV), transmis par les altises (Padogrica), est fréquent en Afrique, mais cause des dégâts moins importants que les maladies de la frisolée de la feuille de gombo (OLCV) transmis par un aleurode (Bemisia tabaci). L’aleurode est également vecteur du virus de la mosaïque à veine jaune (BYVMV), qui est une cause importante de mauvaises récoltes en Asie. On ne lutte contre les virus qu’en contrôlant leurs vecteurs (Grubben et Denton, 2004).

Nématodes

Les nématodes du genre Meloidogyne pose un problème important. On peut éviter les dégâts en pratiquant une rotation des cultures (par exemple avec céréales) et en apportant une abondante fumure organique (Grubben et Denton, 2004).

Insectes

Les ravageurs les plus importants sont les foreurs des fruits et tiges (Earia spp et Héliothis spp, lépidoptères de la famille des Noctuidae et Pectinophora gossypiella, lépidoptère de la famille des Gelechiidae), les altises (Podagrica spp, coléoptère de la famille des Chrysomelidae) et les jassides (Empoasca spp). Le gombo est aussi attaqué par Aphis gossypii (Homoptere de la famille des Aphidides) qui vit en colonie à la face inférieure des feuilles. La lutte chimique est difficile en raison de la fréquence des récoltes. Le gombo commun est en général plus sujet aux attaques de maladies et des ravageurs que le gombo ouest-africain (Grubben et Denton, 2004).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Chapitre I. Synthèse bibliographique
I.1. Gombo (Abelmoschus esculentus) L
I.1.1. Systématique, Origine et répartition
I.1.2. Description botanique
I.1.3. Croissance et développement
I.1.4. Production et commerce international
I.1.5. Maladies et ravageurs
I.1.6. Usages
I.2. Tomate (Lycopersicon esculentum) Mill
I.2.1. Systématique, origine et répartition géographique
I.2.2. Description botanique
I.2.3. Croissance et développement
I.2.4. Production commerciale
I.2.5. Maladies et ravageurs
I.2.6. Usages
I.3. Pesticides de synthèses
I.3.1. Méthomyl
I.3.1.1. Généralités
I.3.1.2. Mode d’action
I.3.1.3. Toxicité
I.3.2. Soufre
I.3.2.1. Généralités
I.3.2.2. Mode d’action
I.3.2.3. Toxicité
I.4. Biopesticides
I.4.1. Agri-trup
I.4.1.1. Généralités
I.4.1.2. Mode d’action
I.4.1.3. Toxicité
I.4.2. Extrait d’Eucalyptus
Chapitre II. Matériel et méthodes
II.1. Présentation du site
II.2. Matériel végétal
II.3. Méthodologie
II.3.1. Semis en pépinière
II.3.2. Préparation du sol
II.3.3. Plantation
II.3.4. Suivi de culture
II.3.5. Paramètres à évaluer
II.3.5.1. Paramètres agronomiques
II.3.5.2. Paramètres entomologiques
Chapitre III. Résultats et discussion
III.1. Résultats
III.1.1. Gombo
III.1.1.1. Paramètres agronomiques
III.1.1.2. Paramètres entomologiques
III.1.2. Tomate
III.1.2.1. Paramètres agronomiques
III.1.2.2. Paramètres entomologiques
III.2. Discussion
III.2.1. Gombo
III.2.2. Tomate
Conclusion
Références bibliographiques

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *