LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE :

LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE :

Échantillonnage et test du questionnaire

Le choix avait été arrêté sur 150 enquêtes, à raison de 10 personnes par village, 30 par zone pour 5 zones. Pour des raisons de temps, il s’est vite avéré que ce nombre de 150 enquêtes était trop important, ce qui a réduit le nombre d’enquêtés par village à huit personnes, à raison de : 3 bénéficiaires de CMT sans problème de remboursement 2 bénéficiaires de CMT avec des problèmes de remboursement 2 personnes équipées sans crédit 1 personne non équipée
Le rapport avait été fixé dans un premier temps à 4 CMT, 2CMT à problème, 1 équipé sans CMT, 1 non équipé, afin de donner une place centrale à l’étude des mécanismes d’octroi et de remboursement du crédit. Cet équilibre a été changé après l’étude de deux zones, en raison d’une prise en compte trop faible des agriculteurs équipés sans passer par le crédit.En début de mission le questionnaire a été testé auprès de 5 exploitants (3 à Malanville, 2 à Bembéréké). Il s’est alors avéré que l’obtention de comptes d’exploitation précis été difficile à obtenir. Les exploitants ne tiennent pas de comptes, leur trésorerie est proche de zéro tout au long de l’année. Ils développent des stratégies d’épargne sous forme matérielle ou sous forme de cheptel, quelques fois en prêtant de l’argent, mais surtout ils sont en état d’endettement chronique (Rapport de mission au Bénin de Marc Roesch – juin 1999, n° 44-99). L’accent a donc été porté sur les cultures, dont les surfaces sont connues avec précision, et dont les revenus sont plus facilement estimables, et permettent d’avoir de bonnes indications sur la circulation des grandes masses d’argent.
Remarque : Le questionnaire a été construit à partir de celui élaboré dans le cadre général de l’ATP, adapté au contexte local et testé. Cependant, après analyse des données et mise en place d’une typologie, il apparaît que des éléments concernant la structure familiale, en particulier la place du chef de famille au sein de la famille élargie (aîné ou non, degré de dépendance, etc.) ont été insuffisamment développés dans le questionnaire.

Les enquêtes complémentaires

Au niveau de chaque GV, une enquête auprès d’une personne-ressource a été effectuée. Il s’agissait en général du secrétaire, parfois du président ou du trésorier, voire une autre personne, en général proche du GV ou ayant eu des responsabilités en son sein par le passé.Le mode de gestion des crédits par le GV est vite apparu déterminant. Les enquêtes ont donc été orientées en ce sens, en donnant une place, de façon qualitative, à l’avis des agriculteurs concernant le travail du GV, et plus généralement celui des institutions en charge du crédit ou de la formation. Cette approche, très riche en informations, a été complétée par une approche plus globale au niveau des sous-préfectures : entretiens au niveau des USPP et CLCAM.Les entretiens dans les USPP ont été faits sur la base de l’étape 1 du guide d’enquête (voir en annexe) : « Caractérisation globale de la zone et plus particulièrement de l’agriculture ». Les entretiens dans les CLCAM se sont appuyés sur l’étape 4 de ce guide : « Mode de fonctionnement du SFD au niveau local (village, groupement villageois…)», en orientant chaque entretien en fonction des contraintes spécifiques de la zone.Afin d’avoir du financement de l’agriculture une vision plus large, des enquêtes complémentaires13 ont été menées auprès d’autres opérateurs de crédit dans le Borgou :PISEA : Projet d’Intégration des Sans Emploi dans l’Agriculture PADI : Projet d’Appui et de Développement Intégré de l’extrême Nord PAPME : Projet d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises VITA MicroBank : Institution de Financement de Promotion et de Développement de la Micro Entreprise PAPA-Bénin : Projet d’Appui aux Producteurs Agricoles du Bénin.On trouvera en annexe un descriptif des actions de ces différents organismes.

Restitution aux URCLCAM en fin de mission

Deux comptes rendus ont été réalisés en fin d’étude afin de restituer un premier bilan des enquêtes de terrain. Ceux-ci ont permis d’avoir un avis de la part des techniciens et élus des CLCAM, et de valider certaines des informations recueillies. Cette restitution a été faite aux URCLCAM de Kandi et de Parakou, aux cours d’assemblées générales, respectivement les 25 et 28 juin 1999. A Kandi, étaient présentes 25 personnes, présidents de CA et gérants de toutes les CLCAM du Borgou Nord, ainsi que les techniciens de l’URCLCAM de Kandi. A Parakou, étaient présents les présidents et gérants des caisses de Kalalé, N’Dali et Bembéréké, ainsi que les techniciens de l’URCLCAM, soit 12 personnes.Chaque présentation a duré environ 2 heures, débat compris. L’exposé comprenait plusieurs parties : – présentation du thème de l’étude et de son déroulement – un panneau synthétique présentant l’impact du CMT et du CT (avec un panneau particulier sur le problème du retard de l’octroi de crédit de campagne, auquel les agriculteurs étaient particulièrement sensibles) – un panneau avec les remarques et recommandations faites aux CLCAM – un panneau avec les remarques et recommandations sur le fonctionnement des GV
Un débat a ensuite permis de confronter ces éléments avec la vision des responsables de caisse. Ces éléments sont développés dans la partie IV-5.2 : Apports de la restitution aux URCLCAM .
Ces restitutions ont permis de confronter les éléments perçus au cours des enquêtes de terrain à l’avis des responsables de caisse, et de juger de la pertinence des observations. Les recommandations ont permis par ailleurs d’enrichir le débat et de trouver certaines solutions qui pourraient utilement être appliquées. Certaines recommandations sont tirées de rapports de suivi-évaluation (de l’IRAM en particulier), et cette présentation a été l’occasion de rappeler leur importance.La méthodologie d’enquête a pour objectif de poser les bases d’une réflexion sur le fonctionnement et l’impact du crédit. Afin de pouvoir exploiter au mieux les résultats issus de l’enquête, il convient maintenant de présenter le contexte agro-économique de l’enquête, ainsi que l’offre de services de la FECECAM.

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Table des matières

LISTE DES SIGLES
INTRODUCTION
PARTIE 1 : LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE : PROBLEMATIQUE, PLACE DES SFD ET CAS DU BENIN
I. L’OFFRE DE SERVICE DES SYSTÈMES FINANCIERS DÉCENTRALISÉS
II. SFD ET FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE
III. LA PROBLÉMATIQUE
PARTIE 2 : CARACTERISTIQUES AGRO-ECONOMIQUES DE LA ZONE D’ETUDE
ICARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE L’AGRICULTURE BÉNINOISE ET DE LA FILIÈRE COTON
II FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE BÉNINOISE
III. LA LIBÉRALISATION DE LA FILIÈRE COTON : MODALITÉS ET PREMIERS CONSTATS
IV. DYNAMIQUE DE L’ÉQUIPEMENT DANS LA ZONE
PARTIE 3 : ANALYSE DE L’OFFRE DE SERVICE FINANCIER
I. MÉTHODOLOGIE D’ÉTUDE DE LA FECECAM
II. HISTORIQUE DE LA FECECAM
III. LA FECECAM : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
IV. LES SERVICES FINANCIERS DE LA FECECAM
PARTIE 4 : ANALYSE DES MENAGES
I. MÉTHODOLOGIE D’ENQUÊTE
II. TYPOLOGIE DES MÉNAGES
III. PLACE DU CRÉDIT DANS LES DIFFÉRENTES STRATÉGIES ET DANS LES DYNAMIQUES D’ACCUMULATION
IV. IMPORTANCE DES ZONES GÉOGRAPHIQUES ET CONFRONTATION AVEC LES HYPOTHÈSES DE DÉPART
V. ADAPTATION DE L’OFFRE AUX BESOINS ET MODALITÉS D’OCTROI
PARTIE 5 : SYNTHESE
I. LES EFFETS DE LA PRIVATISATION SUR LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE
II. DES SERVICES EN PLEINE RECOMPOSITION
III- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES MONOGRAPHIES
CALENDRIER DE LA MISSION

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