Le concept de genre dans la lutte contre la pauvreté

Cadre de référence du programme

Les femmes africaines sont largement impliquées dans l’économie de leur pays et disposent de nombreux savoir-faire. L’économie constitue pour elles un levier essentiel, pour faire entendre leur voix, défendre leurs droits, satisfaire leurs besoins pratiques, ceux de leur famille, tout en développant leurs intérêts stratégiques et leur empowerment . Mais les femmes entrepreneures, notamment dans le secteur artisanal, ne sont pas assez reconnues et leurs potentialités sont insuffisamment mises en valeur, en raison de multiples contraintes socio-économiques, institutionnelles ou familiales.
La problématique de la participation socio-économique des femmes varie beaucoup en fonction de la zone géographique. Les quatre pays dans lesquels le programme AGLAE intervient sont classés parmi les 25 derniers pays (sur 177 pays répertoriés) selon l’indice sexospécifique de développement humain du PNUD, allant d’un indice de 0,364 pour le Burkina Faso à 0,494 pour le Togo. Cela montre, pour des pays qui ont, par ailleurs, un indice de développement humain très bas, que les écarts entre les hommes et les femmes sont très conséquents. Ainsi, en moyenne dans l’ensemble de la zone couverte, 27% des femmes sont alphabétisées, pour 48% des hommes ; 33% des filles sont scolarisées, pour 46% des garçons ; et les femmes gagnent en moyenne moins de la moitié du salaire des hommes.
D’une manière générale, dans les zones concernées par le projet, les femmes ont moins accès à l’éducation et à la formation qualifiante que les hommes, et même lorsqu’elles maîtrisent une technique professionnelle, par exemple la fabrication d’un produit, elles sont souvent moins compétitives que les hommes (et que les filières étrangères, a fortiori) sur le marché. Cela peut être dû à la qualité de leurs produits faute de savoir-faire ou de moyens adéquats de production. Cela s’explique également par les capacités organisationnelles (accès aux matières premières, mutualisation d’outillages, organisation de l’atelier, standardisation des produits…) et commerciales (stratégie marketing, mise en valeur du produit, prise de contact avec des clients, vente, suivi de la satisfaction du client). Les femmes ont un accès inégal aux formations, aux espaces de concertation et aux réseaux qui leur permettraient de prendre en compte ces aspects. Or, améliorer leurs compétences techniques et organisationnelles est souvent la première étape d’un processus d’émancipation s’appuyant sur une activité économique réellement autonomisante.
Formant entre 10 et 20% du PIB selon les Etats, l’artisanat représente pour les pays africains un potentiel de développement économique, de lutte contre la pauvreté et de création de revenus et d’emplois, encore très insuffisamment valorisé. Le forum du réseau africain d’appui à la micro-entreprise qui s’est tenu à Cotonou en 2005 a indiqué que le secteur de l’artisanat en Afrique fournit 70% des emplois et concerne 90% de la main d’œuvre des entreprises et engendre un taux de croissance de 2,2% à 3,3% par an.
Dans le contexte de crise économique et écologique, la dynamisation du secteur de l’artisanat apparaît comme un atout spécifique à l’Afrique, à l’intersection des composantes environnementales, économiques et culturelles de politiques de développement durable. Sobres en énergie, basées sur des ressources locales, les productions artisanales pourraient alimenter largement en objets de la vie quotidienne les marchés régionaux, tout en permettant de conserver et de faire évoluer des techniques et patrimoines culturels.
Les pays où agissent les partenaires du programme AGLAE et leurs réseaux présentent un secteur de l’artisanat porteur. Y mettre en pratique l’approche de genre est impératif : si les hommes et les femmes, dans ce secteur, ont un métier similaire (bien que la plupart des filières restent sexuées), les femmes n’ont pas un accès et un contrôle égal des ressources (équipements, formation, crédit, moyens de transport, circuits de commercialisation…), n’ont pas le même pouvoir de décision et ne tirent pas la même reconnaissance sociale de leurs activités que les hommes. Leurs activités génératrices de revenus se surajoutent à une charge de travail domestique souvent écrasante. Par ailleurs, l’accès au crédit et au secteur bancaire officiel leur est plus difficile (surtout quand elles sont illettrées) et elles n’ont pas toujours la libre utilisation des revenus générés. De plus, leur représentation et leur accès aux instances décisionnelles des organisations qui élaborent ou mettent en œuvre les politiques économiques restent insuffisantes, au niveau global comme sur le plan territorial.
Toutes ces contraintes institutionnelles et socioculturelles provoquent une disparité nette entre les revenus que chacun tire de l’activité et entre les temps de travail affectés à cette activité. Elles donnent aux micro-entreprises féminines des caractéristiques spécifiques qu’il faut prendre en compte : taille réduite avec une croissance irrégulière, concentration dans des secteurs peu diversifiés, coût de production élevé et productivité faible, problème de débouchés car localisées souvent près du domicile, risque de voir les gains et les capitaux captés par la structure familiale, risque de recours au travail des fillettes…
Au-delà d’un simple appui à la création de revenus dans des secteurs traditionnels, les actions du projet visent donc une amélioration sociale de la situation et du statut des femmes et entendent réduire les déséquilibres entre les hommes et les femmes, tout en s’appuyant sur les évolutions en cours, notamment les interactions générationnelles et les recompositions sociales et familiales liées aux migrations. La question du travail des femmes d’une manière générale, celle de la professionnalisation et de l’entreprenariat féminin ne peuvent être traitées efficacement d’une manière seulement technique sans prise en compte globale de l’environnement social et familial et sans analyse des rapports sociaux de sexe, des représentations sociales, des résistances à l’œuvre et des transformations en cours dans les pays et les filières concernées. De la même façon, la mise en œuvre d’actions de renforcement organisationnel, de professionnalisation, d’autonomisation économique des femmes a des répercussions sur le tissu social. Une sensibilisation des femmes et des hommes aux droits et à l’égalité et un plaidoyer en direction des décideurs sont d’autant plus pertinents pour accompagner ces changements.

Présentation du programme AGLAE

AGLAE se veut un programme qui favorise une synergie et une complémentarité des approches genre et développement économique au service d’une autonomisation pérenne des femmes du secteur de l’artisanat.
Pour traiter cette problématique, le programme AGLAE s’appuie sur quatre projets complémentaires et interconnectés, au Bénin, au Togo, au Niger et au Burkina Faso. Ils répondent à la fois à des besoins pratiques et préalablement identifiés (renforcement des compétences techniques des artisanes, accompagnement d’entrepreneures à la création d’activité économique, insertion socioprofessionnelle de jeunes femmes, amélioration de l’organisation de l’atelier, ou de filière, accès au marché) et aux intérêts stratégiques des femmes et groupes de femmes (organisation, représentation, connaissance des droits…).
Le programme repose sur une stratégie d’intégration transversale du genre pour que chaque projet induise des changements socio-économiques vers plus d’égalité entre femmes et hommes. Au terme du programme, l’ensemble des acteurs aura par ailleurs acquis une compétence accrue pour l’approche genre, qu’ils pourront réinvestir dans d’autres actions.
Six ONG françaises (Adéquations, ASTER-International, Equilibres & Populations, Ethnik, Guilde européenne du Raid, Terre des Hommes) ont décidé d’unir leurs compétences et de coordonner leurs efforts au sein d’un consortium. Ce consortium offre ainsi une forte complémentarité d’expertise et de savoir-faire, regroupant des organisations spécialisées dans le soutien aux activités économiques des femmes et des hommes (formations, appui à la création d’entreprise, accompagnement, renforcement organisationnel et capacités de négociation…) et des organisations spécialisées dans la mise en œuvre du genre et le plaidoyer dans le domaine de l’égalité. Ethnik, La Guilde européenne du Raid, Terre des Hommes France, sont compétentes sur les questions techniques de formations professionnelles et d’accès au marché, dans le secteur de l’artisanat et d’autres secteurs. Elles ont aussi développé un savoir-faire en matière de formations et d’accompagnement, mais sans nécessairement prendre en compte toutes les questions sociales et politiques attachées au travail des femmes, à leur statut dans la société et à l’évolution des relations sociales femmes hommes dans chaque contexte.
De leur côté, les organisations investies depuis de nombreuses années sur les questions du genre, en termes à la fois de méthodologie, de sensibilisation et de plaidoyer, telles que Adéquations, ASTER-International et Equilibres & Populations maîtrisent bien ces problématiques sociales et politiques, et participent ou mènent des projets pilotes, intervenant dans le cadre de collectifs et de réseaux (comme la commission genre de Coordination Sud, le réseau Genre en Action, la plate-forme genre et développement du MAEE…).
Ces ONG ont en commun d’avoir développé depuis des années des partenariats solides avec des structures locales en Afrique de l’Ouest ainsi qu’une connaissance précise de l’environnement économique et institutionnel des pays d’intervention du programme. Le travail conjoint entre ces deux types d’organisations en lien avec leurs partenaires africains permet une approche intégrée, en abordant à la fois les questions politiques, économiques, culturelles et sociales qui touchent les activités des femmes artisanes et entrepreneures, et les contraintes et opportunités spécifiques aux femmes et aux hommes. Des transferts de dispositifs pilotes favorisent l’empowerment des femmes
et la pérennité des emplois et entreprises créés. Ainsi, une expérience de centre de ressources et d’appui aux initiatives des femmes, inspirée d’une expérience pilote en cours par ASTER-International au Sénégal, a été adaptée pour le Bénin. L’insertion professionnelle de jeunes Béninoises et Togolaises, menée par Terre des Hommes France, intègre l’approche genre dans sa formation. De même, certains intervenants des formations techniques et organisationnelles développées par la Guilde au Niger sont des vecteurs de cette approche.
L’appui à l’identification et l’organisation d’axes pertinents et ciblés de plaidoyer au niveau global du projet et au niveau de chaque volet national, vise à articuler les initiatives de terrain aux enjeux globaux et à donner des ressources aux partenaires locaux pour poursuivre sur la durée une action en faveur de la gouvernance économique des femmes.
Le programme AGLAE travaille avec des organisations d’appui aux activités économiques dans le secteur de l’artisanat. Ces organisations accompagnent des hommes et/ou des femmes vers la création et/ou la structuration d’activités (formations, appui à la création d’entreprise, accompagnement, renforcement organisationnel et capacités de négociation, etc.) dans des secteurs diversifiés. La nature et les modes d’intervention de ces organisations d’appui et les publics ciblés sont diversifiés selon les contextes, l’antériorité et le niveau d’expérience des acteurs, leur articulation avec des réseaux nationaux et sous-régionaux et des pouvoirs publics.

AGLAE au Burkina Faso : ASTERInternational et son partenariat avec ASMADE

Au Burkina Faso, le projet AGLAE est mis en œuvre par l’ONG ASMADE, en partenariat avec ASTER-International. Cette section va présenter les deux structures et montrer leurs spécificités et les caractéristiques de leur complémentarité sur le terrain.

ASTER-International

ASTER-International (Actrices Sociales des Territoires Européens Ruraux), créée en France en 1993, est un organisme de formation agréé et un réseau international. Le réseau accompagne ASMADE sur le terrain en partageant son expertise et son expérience.

ASTER-International : approche et outils

Dans une optique de démocratie participative et de changement social, ASTERInternational a développé un ensemble d’expertises relatives au genre, au développement local, au développement durable et à la solidarité internationale. Elle œuvre pour l’égalité femmes-hommes, l’empowerment des femmes et le renforcement de leurs pratiques organisationnelles.
ASTER-International intervient au Nord et au Sud à travers l’ingénierie de formation, l’animation de groupes de Recherche-Action, l’accompagnement et le suivi de projets territorialisés, l’organisation de séminaires européens et internationaux de partage de compétences et d’échanges de pratiques. ASTER-International met par ailleurs en œuvre une «pédagogie de l’action» et une «pédagogie de l’international au service du développement local». « La pédagogie de l’action privilégie le territoire, le groupe, le projet. Elle part des attentes, besoins et réalités des membres et partenaires: chaque projet est pensé en fonction d’un contexte, et avec la participation active du public-cible. La pédagogie de l’international au service du développement local est fondée sur la réciprocité et le partage des expériences et pratiques, facilitant à la fois les maillages de partenariats locaux et les coopérations interterritoriales. Pour cela, ASTER-International est un réseau actif. Il se veut un lieu d’échange de pratiques, d’expériences et de compétences, de circulation des personnes et des idées mais aussi d’actions, de réflexion et d’analyse, un lieu mobilisateur et créatif».
Le réseau réunit des membres-adhérents et partenaires d’Afrique (Sénégal, Maroc, Burkina Faso), d’Amérique du Nord (Canada), d’Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Portugal…) et de régions françaises (Aquitaine, Bretagne, Bourgogne Picardie, Rhône-Alpes…).
Les modes d’interventions d’ASTER-International sont multiples et englobent les parcours de formations, l’accompagnement et le suivi de projets, les séminaires européens et internationaux de partage de compétences et d’échanges de pratiques, la réalisation de guides pédagogiques, des études et recherches. Ils s’appuient toujours sur le principe de la participation active (ou empowerment) développé notamment par ASTER-international. Ce principe fait référence à une approche ou un processus permettant à tous les acteurs, jeunes et adultes, à tous les niveaux, de s’impliquer et de participer d’une manière active à une action ou un projet. ASTER-International coconstruit avec ses membres et partenaires des réponses adaptées au public concerné dans une approche territoriale où genre, territoire et développement local durable se croisent en permanence. La Recherche-Action est au centre de la pédagogie active mise en œuvre à ASTER-Internationale.

Un riche partenariat

Le partenariat qui existait entre ASTER-International et ASMADE était déjà fort des expériences sur les projets antérieurs, et surtout du fait du lien qui unit ASMADE au réseau ASTER-International. En effet, en 2007, une mission exploratoire avait été réalisée par ASTER-International sur le terrain pour prendre connaissance des projets mis en œuvre par ASMADE et pour échanger sur ses méthodes d’actions sur le terrain.
En 2008, ASTER-International s’est attachée à développer les principes d’interconnaissance et d’échange dans son action. La construction du partenariat avec ASMADE a débuté à ce moment là. C’est en octobre 2010, lors d’une assemblée générale du réseau au Maroc, qu’ASMADE (et d’autres partenaires du Sud) deviennent membres du réseau ASTER-International, et la secrétaire exécutive d’ASMADE est aujourd’hui secrétaire du Conseil d’Administration du réseau.
Ainsi, dans le projet AGLAE, le partenariat fort qui existe entre les deux ONG partenaires favorise et facilite grandement les échanges et le bon déroulement des activités prévues dans le cadre du projet. ASTER-International, comme ASMADE apportent leurs expertises et leurs connaissances pour que le projet se réalise au mieux.

Les apports d’ASTER-International

ASTER-International apporte son expertise en tant que réseau international, notamment en ce qui concerne son expérience et ses compétences en matière de genre, de Recherche-Action, d’échanges de bonnes pratiques et de capitalisation.

Apports de la Recherche-Action et du genre

La Recherche-Action est une méthode de recherche scientifique fondée par Kurt Lewin.
Elle propose un ensemble de techniques de recherche qui permettent de réaliser des expériences réelles dans des groupes sociaux naturels. Ces techniques sont fondées sur l’idée que dans le cadre de l’expérimentation sociologique, la recherche et l’action peuvent être unifiées au sein d’une même activité.
La durée de la Recherche-Action est celle d’un projet d’intervention, par rapport à une situation concrète qui pose problème. Elle vise deux buts concomitants : modifier une situation donnée et acquérir des connaissances nouvelles. Elle suppose des liens étroits entre les chercheurs et les praticiens, et renforce la relation entre la théorie et la pratique. Les acteurs ciblés par le projet de terrain deviennent alors les auteurs de la Recherche-Action. Il s’agit bien d’impliquer les sujets pour la résolution de leurs problèmes, avec une implication permanente du chercheur sur le terrain. Les focus groupe sont notamment un outil de Recherche-Action.
Depuis longtemps déjà, ASTER-International a développé son expertise en matière de méthodologie sociologique et a développé et mis en place des modules de formations en Recherche-Action.
La Recherche-Action facilite la mise en œuvre d’une véritable pédagogie du genre permettant de questionner autrement la réalité sociale et d’infléchir des changements dans les rapports entre les femmes et les hommes. L’articulation d’une dimension pédagogique du genre et d’une visée politique permet de remédier aux effets des inégalités et d’en identifier les causes.
Un autre apport important qu’ASTER-International a pu amener à ASMADE est l’approche genre et développement : « Nous avons également appris à développer notre perception de l’approche genre au sein des programmes que nous mettons en œuvre ; notre personnel a pu se familiariser avec le genre et ASMADE s’est doté de grilles de lecture pour cela.
Nous faisons même notre diagnostic genre dans notre processus de développement organisationnel».
ASTER-International, à travers ses missions réalisées au Burkina Faso, a pu organiser des formations en genre, d’une part avec le personnel d’ASMADE, et d’autre part avec les acteurs et actrices du projet, lors d’ateliers. Cette appropriation de l’approche genre par ASMADE a été facilitée par l’appui de l’experte genre qui travaille sur le projet localement.
ASMADE et ASTER-International partagent la conviction que le genre doit être pris en compte dans l’ensemble du fond et de la forme des projets à mettre en œuvre. Il s’agit d’une problématique transversale tant au montage et à la participation au projet que dans les objectifs fixés.

Echanges de bonnes pratiques, séminaires et capitalisation

ASTER-International est un réseau qui a notamment pour objectif l’échange d’expériences, et de ce fait, en a développé une expertise. L’étendue et la diversité géographique des partenaires qui le composent justifient notamment la capitalisation d’expériences dont le projet fait l’objet. Dans le contexte du développement, la capitalisation d’un projet de développement durable relatif à la structuration, à l’organisation et à la formation des acteurs et actrices de l’alimentation de rue n’est pas négligeable.
Le fait qu’ASMADE soit membre du réseau ASTER-International facilite beaucoup les échanges entre les deux ONG, tant sur les bonnes et mauvaises pratiques, que pour la capitalisation sur les expériences du projet.
Des séminaires et ateliers d’échanges de bonnes pratiques ont été prévus dans le cadre du projet, une fois par an, afin de pouvoir capitaliser sur les réussites et les difficultés rencontrées au cours de chaque année d’exécution du projet. A titre d’exemple, on peut ici aborder la tenue de l’atelier de « formation et d’élaboration stratégique » du programme AGLAE qui s’est tenu du 20 au 23 juin 2011 à Lomé. Il visait à faire le bilan de l’année II du projet pour chaque pays du Nord et du Sud du consortium 2 de manière commune, pour que chaque partenaire puisse bénéficier des expériences positives et négatives des autres et adapter ensuite leur action vers davantage d’efficacité.
Ainsi, les nombreux échanges qui ont lieu permettent à la fois un suivi du projet, ainsi qu’une bonne mise en œuvre du projet de la part des partenaires impliqués. L’ONG ASMADE apporte elle aussi de multiples atouts qui facilitent la bonne marche du projet et son succès auprès des acteurs et actrices ciblés.

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Table des matières

INTRODUCTION 
PARTIE I : LE CONCEPT DE GENRE DANS LE CONTEXTE DE SOUTIEN DES ACTIVITES
GENERATRICES DE REVENUS DU SECTEUR INFORMEL DE L’ALIMENTATION DE RUE BURKINABE 
CHAPITRE I. LE CONCEPT DE GENRE DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE
SECTION I : FEMINISATION DE LA PAUVRETE
SECTION II : LE « TRIPLE ROLE » DES FEMMES ET L’ABSENCE DE RECONNAISSANCE ET DE VALORISATION DE LEUR TRAVAIL
I ) Le triple rôle des femmes
II ) Evaluation et valorisation du travail des femmes
SECTION III : GENRE ET DEVELOPPEMENT : L’AVENEMENT D’UNE NOTION SUR LA SCENE DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL
I ) Prémices et avènement de l’approche genre et développement
II ) Les Objectifs du Millénaire pour le Développement et la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
CHAPITRE II. LE CONTEXTE DE GENRE ET DE DEVELOPPEMENT AU BURKINA FASO
SECTION I : LE BURKINA FASO ET LE DEVELOPPEMENT
SECTION II : LE PROFIL GENRE DU BURKINA FASO
I ) Rôle majeur des femmes dans le développement du pays
II ) De fortes inégalités de genre
SECTION III : LA POLITIQUE NATIONALE GENRE DU BURKINA FASO
CHAPITRE III. L’ALIMENTATION DE RUE DU POINT DE VUE DU GENRE
SECTION I : L’ALIMENTATION DE RUE, UN SECTEUR INFORMEL EN PLEINE EXPANSION
SECTION II : PROFIL DES ACTEURS ET ACTRICES DU SECTEUR DE L’ALIMENTATION DE RUE
PARTIE II : LES APPORTS EXOGENES ET EXO-ENDOGENES : LES OUTILS DE GENRE DU
FSP AU SERVICE DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS DES FEMMES
CHAPITRE IV. LA REPRISE DU PROJET D’APPUI AUX ACTRICES DU SECTEUR DE L’ALIMENTATION DE RUE PAR LE FONDS DE SOLIDARITE PRIORITAIRE : AGLAE
SECTION I : LE CONSORTIUM 2 AGLAE ET SES OBJECTIFS
I ) Cadre de référence du programme
II ) Présentation du programme AGLAE
SECTION II : AGLAE AU BURKINA FASO : ASTER-INTERNATIONAL ET SON PARTENARIAT AVEC ASMADE
I ) ASTER-International
II ) Au Burkina-Faso : ASMADE
III ) Un riche partenariat
SECTION III : AGLAE ET LE PROJET MIS EN ŒUVRE PAR ASMADE A OUAGADOUGOU
I ) Projet d’appui aux acteurs de l’alimentation de rue dans la ville de Ouagadougou, Burkina
Faso : du renforcement du pouvoir économique au pouvoir politique
II ) Le concept de genre développé dans le projet AGLAE
III ) Les outils et méthodes mis à dispositions et utilisés dans le cadre du projet
PARTIE III : L’APPROCHE GENRE SUR LE TERRAIN : APPORTS ENDOGENES DE L’ONG
ASMADE POUR LE SOUTIEN AUX ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS DES FEMMES
CHAPITRE V.UN EMPOWERMENT DES ACTRICES A TRAVERS LEUR ROLE PRODUCTIF : UNE AUTONOMISATION ORGANISATIONNELLE ET FINANCIERE PAR LE VOLET RENFORCEMENT DES CAPACITES
SECTION I : LES FORMATIONS DISPENSEES PAR ASMADE ET LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ACTRICES ET ACTEURS
I ) Les formations en gestion et marketing
II ) Les formations en leadership et prise de décisions
III ) Les formations en hygiène et assainissement
SECTION II : LES EFFETS POSITIFS INDUITS DE CES FORMATIONS SUR LES HABITUDES DES ACTEURS ET ACTRICES ET LEURS REPRESENTATIONS DE GENRE
I ) Une professionnalisation des acteurs et actrices formés
II ) Les retombées positives pour leurs associations et leur entourage
III ) Une prise de conscience de l’importance de leur rôle pour leur famille et leur entourage,
facteur d’amélioration de l’estime de soi
SECTION III : LES REMANENCES ET LIMITES DE CES FORMATIONS
I ) Persistance des AGR comme simples activités de subsistance
II ) Limites de genre
CHAPITRE VI. UN EMPOWERMENT DES ACTRICES A TRAVERS LEUR ROLE REPRODUCTIF : LE VOLET GENRE
SECTION I : LES ATELIERS SUR LES RESSOURCES TEMPS DES ACTRICES : POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE DE L’IMPORTANCE DE LEURS ROLES
SECTION II : VERS UN PARTAGE DU POUVOIR DECISIONNEL AU SEIN DES MENAGES : LES CAUSERIES-DEBATS
CHAPITRE VII. UN EMPOWERMENT DES ACTRICES A TRAVERS LEUR ROLE COMMUNAUTAIRE : LE VOLET PLAIDOYER
SECTION I : LE PLAIDOYER COMMUNAUTAIRE ET LES CAUSERIES-DEBATS : UNE CONSCIENTISATION DES COMMUNAUTES SUR LE GENRE
SECTION II : LE PLAIDOYER COMMUNAL ET LES SENSIBILISATIONS AUPRES DES MAIRIES : POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE DE L’IMPORTANCE DU CORPS DE METIERS ET DU GENRE
SECTION III : LE PLAIDOYER NATIONAL ET LES JOURNEES SPECIFIQUES GENRE : VERS UNE RECONNAISSANCE NATIONALE
DU CORPS DE METIERS ET DES ENJEUX DE GENRE POUR LES RESTAURATRICES ET TRANSFORMATRICES DE RUE
I ) Processus d’organisation des journées spécifiques genre et analyse des apports pour les actrices
II ) Déroulement de ces journées et de la remise du cahier de doléances et apports pour les
actrices
CONCLUSION 
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES

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