Le chapitre cathédral de Verdun à la fin du Moyen Âge

L’annexion de la trésorerie à la mense capitulaire et la naissance des prébendes individuelles

   Selon Richard de Wassebourg, le « chapitre » cathédral de Verdun serait né vers le milieu du V e siècle, sous l’épiscopat de saint Pulchrone : « Il [l’évêque Pulchrone] désira donc fonder et instituer offices, dignitez et prébendes, comme aux autres églises cathédrales qu’il avoit veu (…). Il procéda à l’érection et fondation des premiers chanoines en petit nombre, pour le commencement (…) » . Rien ne permet toutefois d’aller dans le sens de l’auteur et le cadre institutionnel qu’il décrit est bien sûr trop achevé pour correspondre à la réalité originelle du chapitre. Même si l’on connaît quelques mentions du terme « canonicus/i » dès les IVe ou Ve siècles, celui-ci est n’attesté qu’à la fin du IXe siècle à Verdun, dans le « Mémorial de Dadon ». Dans ce texte, généralement daté de 893, l’évêque de Verdun ne désigne d’ailleurs pas les clercs de la cathédrale, mais les huit chanoines que son prédécesseur Bérard avait créés et installés dans l’antique église de Saint-Pierre-et-Saint-Vanne, en dehors des murs de la cité : In basilica etiam sancti Petri et sancti Vitoni posuit canonicos octo (…). Parler de « prébende » serait encore plus anachronique et l’on ne peut en aucun cas envisager un système de redistribution des revenus communs dès l’épiscopat de Pulchrone. À l’origine, comme ce fut le cas dans la plupart des diocèses28, l’évêque de Verdun avait sans doute autour de lui un certain nombre de clercs, formant le presbyterium, pour l’aider dans ses tâches et dans son ministère pastoral. Ceux-ci vivaient probablement en communauté sous la direction du prélat et partageaient avec lui les revenus de l’Église, la mensa. Selon Nicolas Roussel, ceux qui furent ensuite appelés les chanoines recevaient alors « une portion de revenus annuels pour leurs habits et autres besoins ; ce qui fut l’origine des prébendes canoniales ». Il ne s’agissait pas encore de prébendes individuelles, comme nous les évoquerons au long de cette étude, mais  de simples distributions en vivres et en vêtements, pour assurer le quotidien des chanoines. En effet, le partage de la mense « commune », entre mense épiscopale et mense capitulaire, ne serait intervenu que dans la seconde moitié du IXe siècle. Ce partage ne semble d’ailleurs pas avoir entraîné celui de la mense capitulaire, qui resta encore longtemps unie et les biens la composant indivis. Comme le suggère Louis Clouët, le partage de la mense capitulaire en prébendes individuelles
– entendues ici comme des portions des revenus communs du chapitre – semble avoir découlé, à Verdun, de l’abandon de la vie commune : « La communauté fut dissoute et le partage des prébendes autorisé ».

Le nombre de prébendes et ses évolutions

   Rien ne permet de savoir si le nombre de prébendes fut fixé dès le partage de la mense capitulaire, mais, comme l’abbé Robinet, on peut supposer qu’elles furent au nombre de 60 dès le début du XIIIe siècle. C’est, en effet, ce que suggère une bulle du pape Nicolas V, adressée au doyen de Toul en 1447, dans laquelle il affirme que le chapitre de Verdun comptait originellement soixante canonicats et prébendes, cinq dignités et autant d’offices : In ecclesia ipsa, in qua sexaginta canonicatus, et totidem prebenda, ac quinque dignitates et quinque officia instituta sunt in primera ejus fondatione. Si le nombre de dignités et d’offices semble plutôt décrire la composition du chapitre au XVe siècle, on peut penser que le nombre de prébendes correspond bien à celui qui fut fixé au moment de la division de la mense capitulaire puisqu’on ne connaît aucune création ou suppression de prébende avant la fin du XVe siècle. L’étude du procès-verbal de l’élection épiscopale de Gui de Mello, en janvier 1246 (n.s.), semble d’ailleurs corroborer cette hypothèse puisqu’on y dénombre 44 chanoines et dignitaires, tous dans les ordres majeurs (prêtres, diacres ou sous-diacres). Avec les chanoines dans les ordres mineurs, encore assez nombreux au milieu du XIIIe siècle et sans aucun doute exclus de l’élection du nouvel évêque, on se rapproche plus d’une soixantaine de prébendes que d’une cinquantaine, comme l’affirme Michel Parisse. C’est également ce que suggèrent les autres listes de chanoines conservées, et notamment les tables de tournaires, qui comptent toutes une quarantaine d’individus (38 en 1441, 37 en 1474 et encore 39 en 1564 ), alors que seuls les chanoines résidents pouvaient y être inscrits et que les chanoines in minoribus en étaient exclus. C’est dans les sources du XVe siècle, jusque-là sous-exploitées – voire inexploitées – par l’historiographie, qu’on trouve les documents les plus significatifs concernant le nombre de prébendes, au premier rang desquels se trouve une liste des prébendés de la cathédrale de 1442. Perdue dans une liasse de documents essentiellement modernes et consacrés aux biens et droits du chapitre à Bonzée-en-Woëvre, elle figure au verso d’un bi-feuillet probablement détaché d’un ancien registre de conclusions capitulaires (comme pourraient le suggérer le format du papier et l’agencement des paragraphes), sur lequel on peut notamment lire: « S’ensuit la devise pour faire la porterie de la place de Bonzey ». A priori sans rapport direct avec ce texte, qui fait l’inventaire des constructions à prévoir ou à restaurer au sein de la forteresse de  Bonzée, la liste des prébendés de 1442 avait peut-être pour but de recenser les membres du chapitre, afin de savoir sur lesquels on pourrait prélever des revenus pour financer les travaux de la porterie. C’est, en effet, ce que suggère une mention de l’inventaire des archives de la cathédrale, faisant probablement référence à ce bifeuillet et à la liste des prébendés de 1442 : « Projet designé au dessein pour faire la porterie de la place de Bonzey avec le nom des chanoines sous les prevosts. En 1442 » . On peut également citer une conclusion capitulaire du 9 juin 1442 : « (…) Messires Jehan Cornnel, Warin de Henniemont, Thiery Lambert, P. de Sponville et D. de Purneroy furent commis en plain chapitre pour aviser comment la place de Bonzey se pouroit mettre en estat, et pour trouver tous les aventaiges qu’ilz pourront par toute la terre pour faire ce que dit est ».

Les prébendés de la cathédrale : chanoines, mais pas seulement

    Contrairement à ce qu’affirme Nicolas V en 1447 (quod in ecclesia ipsa sexaginta canonicatus et totidem prebende (…) instituta sunt in primera ejus fondatione), le nombre de prébendes ne correspondait pas à celui des canonicats de la cathédrale de Verdun. En effet, bien que chaque canonicat soit associé à une prébende, et que la plupart des prébendés du chapitre soient des chanoines, toutes les prébendes ne leur sont pas réservées. C’est ce qu’avait déjà remarqué Louis Clouët, qui insiste d’ailleurs sur l’ancienneté de ce principe : « Au XIIIe siècle, il y avait encore 60 immatriculés dans les cathédrales de Metz et de Verdun, les uns chanoines proprement dits (…) les autres simples clercs prébendés ». En effet, comme souvent ailleurs, le chapitre cathédral accorda quelques prébendes à des personnes morales : une à l’évêque, sans doute dès le partage de la mense capitulaire et la naissance des prébendes particulières, et une à l’abbaye Saint-Nicolas-du-Pré de Verdun en 1245. Ces deux prébendes, qui ne semblent jamais avoir fait l’objet de litiges, apparaissent encore sur la liste de 1442, au sein de laquelle on peut facilement distinguer trois catégories de prébendés : la première correspond aux chanoines résidents ; la deuxième, celle des « privilégiés », rassemble les personnes morales ayant droit à une prébende de la cathédrale, mais aussi tous les chanoines bénéficiant d’une dispense de stage ; enfin, la dernière est consacrée aux chanoines « forains » qui, absents du chapitre et n’ayant pas bénéficié de dispense de stage, étaient privés d’une partie de leurs revenus. Alors qu’elle n’est précédée d’aucun titre, la première catégorie de prébendés de la liste de 1442 était consacrée aux chanoines résidents, c’est-à-dire aux chanoines ayant accompli leur stage et pouvant prétendre à l’intégralité des fruits de leur prébende. Pour être plus précis, il s’agit des chanoines s’étant présentés en stage lors du chapitre général de la veille de la Saint-Jean-Baptiste, qui constituait le début de l’année capitulaire. En effet, cette liste des prébendés ayant été rédigée vers l’été 1442, on ne sait pas si tous les chanoines figurant dans la première catégorie résidèrent à Verdun pendant au moins vingt-sept semaines et accomplirent leur stage entre juin 1442 et juin 1443. Quoi qu’il en soit, on y dénombre quarante individus, la plupart étant attestés dans le registre original de conclusions capitulaires des années 1435-1444, ce qui prouve qu’ils étaient présents à Verdun et participaient régulièrement à la vie de la communauté canoniale. Ce nombre se rapproche d’ailleurs de celui qu’on retrouve dans les autres listes de chanoines résidents conservées, et notamment dans les tables de tournaires, qui affichent toutes une quarantaine de membres.

Effectifs canoniaux et évolutions au cours des siècles 

   S’il est difficile de savoir combien de chanoines comptait le chapitre cathédral au début du XIIIe siècle, au moment du partage de la mense capitulaire, il est évident que leur nombre fut rapidement inférieur à celui des prébendes, n’ayant pas excédé 58 chanoines puisqu’une prébende appartenait à l’évêque depuis 1226 au moins et qu’une autre fut unie à l’abbaye Saint-Nicolas-du-Pré de Verdun en 1245. Contrairement à ce qu’affirment certains documents pontificaux, il n’y a donc probablement jamais eu 60 chanoines au sein du chapitre cathédral de Verdun , même s’il ne faudrait pas sous-estimer leur nombre dans les derniers siècles du Moyen Âge. En effet, les notices prosopographiques présentes dans le second volume de notre thèse (757 individus « certains ») témoignent des effectifs importants de la communauté capitulaire entre 1200 et 1500. Par ailleurs, quelques listes plus ou moins exhaustives de chanoines permettent d’apprécier leur nombre à des moments donnés de l’histoire du chapitre. Ainsi en est-il du procès-verbal de l’élection de Gui de Mello en janvier 1246 (n.s.), sur lequel on peut constater les signatures autographes de 44 chanoines et dignitaires, tous dans les ordres majeurs. Il faudrait y ajouter les chanoines absents, qui n’avaient pas pu ou pas voulu rentrer à Verdun pour l’élection, et les chanoines dans les ordres mineurs, sans aucun doute exclus de l’élection du nouvel évêque. Vingt-huit sceaux sont encore appendus au document original conservé à Coblence, mais Michel Parisse indique que cinquante fentes avaient été prévues pour accueillir les empreintes en cire des chanoines électeurs. On peut alors imaginer qu’environ six chanoines étaient absents pour l’élection de Gui de Mello et que sept ou huit membres du chapitre étaient seulement dans les ordres mineurs en janvier 1246 (n.s.), pour un total de 57 ou 58 chanoines.

Les offices laïques 

    Comme le prouve la charte du 19 décembre 1209, la distinction entre offices « laïques » et offices « ecclésiastiques » n’est pas aisée. En effet, alors que le maître-marguillier semble faire partie des « serviteurs laïques » du chapitre au XIIIe siècle, il s’agissait toujours d’un clerc au XVe siècle, certains ecclésiastiques ayant d’ailleurs occupé cet office avant d’obtenir un canonicat (99, 519 ?). On peut également citer le cas des procureurs annuels du chapitre, que Nicolas Guédon classe parmi les « Officiers laïcs » dans son Précis des conclusions faites en chapitre, alors que plusieurs chanoines (225, 492, 581, 604) – ou futurs chanoines (299) – occupèrent cet office à la fin du Moyen Âge. De même pour les clercs et secrétaires du chapitre, parmi lesquels on trouve presque uniquement des ecclésiastiques, dont certains devinrent ensuite chanoines (187, 299, 437, 511, 581). Parmi les offices effectivement détenus par des laïcs, beaucoup étaient liés à la gestion du temporel capitulaire ou à l’exercice de la justice du chapitre. En effet, comme l’indique A. Girardot : « Pas de tabellionnage campagnard : les contrats concernant les hommes de la cathédrale doivent être passés à Verdun devant le chapitre. Pas d’assises judiciaires itinérantes non plus (…) car tout cela manque de moyens, de prestige (…) ». Pour faire le lien entre le chapitre, ses terres et ses hommes, il fallait donc de nombreux officiers, parmi lesquels figurent les « maires ». Placés à la tête d’une localité appartenant à la cathédrale pour une durée d’un à trois ans, ils étaient chargés d’assister les prévôts et leurs compagnons, qui étaient probablement à l’origine de leur nomination par le chapitre. Il y a également l’« écuyer », accompagné d’un ou plusieurs « lieutenants », dont la fonction principale était d’exécuter les sentences criminelles du chapitre. Selon Girardot, cet office n’aurait été créé qu’à la fin du XIVe siècle, après la suppression de la princerie, dont le titulaire était « jusquelà chargé de ces besognes ». L’auteur insiste aussi sur le rôle essentiel des messagers, « serfs de campagnes ou domestiques du cloître, qui relient de façon incessante les seigneuries rurales à la cathédrale ». À ces officiers importants, il faut ajouter les membres du Conseil du chapitre, dont on ne connaît pas précisément les fonctions, de nombreux livreurs et coursiers et même quelques artisans, parfois rétribués à l’année. On trouve, par exemple, la mention d’un « cirier »du chapitre en 1447 et celle d’un brodeur en 1454 : « Estienne Humblet, brodeur, fut retenu à gage d’un red de froment pour cette presente année pour retenir le vestement de ceans, de recoudre, reployer et mettre à point ». Enfin, il convient d’évoquer le rôle crucial des quatre vergers de la cathédrale, mentionnés dès le XIVe siècle au moins et dont les fonctions furent nombreuses jusqu’à la fin du Moyen Âge. Comme l’affirme Girardot, ils doivent garder la porte du chapitre, fournir les témoins à l’occasion d’actes conclus pendant des réunions capitulaires, mais également se rendre dans les villages du chapitre pour les inspecter. En plus de leur rôle de surveillance et de protection, ces officiers doivent parfois accomplir quelques tâches subalternes, comme le prouve une conclusion du 17 septembre 1436 évoquant la réception d’un verger : « Et doit ressuer et retenir les hanaps ou on boit aux collations (…) Il doit handeler le refectoir et le chapitre, dressier les taubles et mettres les cierges et nappes, et pour ces choses doit avoir le payement et sallaire accoustumé d’ancienneté (…) ». D’après un accord passé entre le chapitre cathédral et la Cité de Verdun en 1348, les quatre vergers devaient être choisis parmi les bourgeois de la ville. Le texte stipule que ces officiers seront exempts de toutes tailles et impositions– comme les clercs de la cathédrale –,mais que le chapitre ne pourra choisir des personnes dont les biens dépassent trois cents livres de fort. Ce mode de recrutement était encore respecté à la fin du Moyen Âge puisqu’on remarque la présence en chapitre de deux bourgeois de Verdun lors de la réception d’Henri Brunnequin en septembre 1436 : « Présents Phulpin Thiebaut, Buvelet Perardin, Husson fils Didier d’Angiers, vergiers de ladite Eglise, Jehan de Chastel et Wathier de Braibant dit le Sergent, bourgeois de Verdun tesmoins (…) ». C’est pour cette raison sans doute, et afin d’éviter tout litige avec la Cité de Verdun, que, contrairement aux autres bénéfices et offices de la cathédrale, les vergers n’étaient pas à la collation des chanoines tournaires, mais du chapitre en corps : Circulus quindenarum ecclesie Virdunensis super canonicatibus et prebendis ceterisque beneficiis et officiis conferendis virgis seu virgariorum officiis dumtaxat exceptis que conferuntur per totum capitulum. Bien qu’on ne trouve aucun « maître » des vergers dans les sources, comme c’est le cas pour les marguilliers par exemple, il semble qu’un de ces quatre officiers se détachait des autres. C’est, en effet, ce que suggère une fondation obituaire inscrite au 19 mars : Heilindis, uxor Stephani prioris virgarii huius ecclesie. En outre, on peut voir dans une conclusion capitulaire du 14 mai 1438 qu’un verger possédait « une verge d’argent », ce qui ne semble pas être le cas des trois autres vergers, d’ailleurs qualifiés de « compagnons » dans cette conclusion.

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Table des matières

VOLUME 1 : LE CHAPITRE CATHEDRAL DE VERDUN : ORGANISATION, SOCIOLOGIE ET FONCTIONNEMENT (FIN XIIE SIECLE – DEBUT XVIE SIECLE)
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
ÉTAT DES SOURCES ET DE LA DOCUMENTATION
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION
REMARQUES PREALABLES ET METHODOLOGIE
A) COMPOSITION DU CHAPITRE, PERSONNEL SUBALTERNE ET HIERARCHIES
I. Canonicats et prébendes : effectif du chapitre
1. De la division de la mense capitulaire (vers fin XIIe siècle) aux premières suppressions de prébendes (fin XVe siècle)
a) L’annexion de la trésorerie à la mense capitulaire et la naissance des prébendes individuelles
b) Le nombre de prébendes et ses évolutions
2. Les prébendés de la cathédrale : chanoines, mais pas seulement
3. Effectifs canoniaux et évolutions au cours des siècles
II. Offices et dignités de la cathédrale
1. Les offices
a) Les offices laïques
b) Les offices ecclésiastiques
2. Les dignités
a) Princerie et archidiaconat de Verdun
b) Décanat de la cathédrale
c) Archidiaconat d’Argonne et prévôté de Montfaucon
d) Archidiaconat de la Woëvre et prévôté de la Madeleine
e) Archidiaconat de la Rivière et prévôté d’Hattonchâtel
f) Chantrerie
g) Écolâtrerie
h) Chancellerie
III. Le bas-chœur de la cathédrale et les auxiliaires du chapitre : chapelains, vicaires et enfants de chœur
1. Les vicaires
2. Les enfants de chœur et leur maître
3. Les chapelains
IV. Des hiérarchies complexes : rang dans les ordres sacrés et ancienneté
B) ENTRER ET SORTIR DU CHAPITRE
I. Conditions d’admission et étapes de réception des membres du chapitre
1. Quels critères pour être reçu comme chanoine de Verdun ?
2. La cérémonie de réception des chanoines et leur entrée dans la communauté
II. Modes de collation des bénéfices
1. Le chapitre comme collateur ordinaire de l’ensemble des canonicats et prébendes : chapitre en corps et chanoines « tournaires »
2. Partage de la collation entre le chapitre et le Saint-Siège au cours de l’année : du règlement de Martin V au Concordat germanique
3. Les chanoines tournaires : un système de collation égalitaire réservé aux chanoines résidents
III. Origine sociale et géographique des chanoines et dignitaires
1. Un recrutement essentiellement local
2. Parenté et origine sociale : des hommes libres et quelques nobles
IV. Études et formation intellectuelle
– Nombre d’étudiants et de gradués
– Paris, Bologne, Cologne … les universités fréquentées par les membres du chapitre
– Titres universitaires et facultés supérieures : une prédilection pour le droit
– À quoi servaient les études universitaires ? Les débouchés
– Intellectuels, livres et bibliothèques
V. Quelle carrière pour les chanoines et dignitaires de Verdun ?
1. Le service du pape et des grands princes ou l’importance des réseaux
2. Carrière à la cathédrale de Verdun
– Dignités et offices de Notre-Dame
– Offices et chapellenies de la cathédrale : un possible tremplin vers un canonicat
3. Carrière en dehors du chapitre
– Des bénéfices nombreux, mais essentiellement locaux
– Une prédilection pour les cathédrales et collégiales lorraines
– Un cumul restreint en dehors des diocèses limitrophes de Verdun
– Quels types de bénéfices cumulés ?
VI. Les différentes causes d’interruption d’un bénéfice : résignation, permutation, décès, etc
C) ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CHAPITRE
C)1) LES PRINCIPALES ATTRIBUTIONS DE LA COMMUNAUTE : GESTION DU TEMPOREL ET CONTINUITE DE LA PRIERE
I. Le système des prévôtés et son importance dans la vie canoniale
II. Liturgie des heures, messes et autres offices à la cathédrale
III. Un exercice réduit de la charité : le mandat des pauvres
IV. Les rapports complexes entre l’évêque et le chapitre cathédral de Verdun
C)2) REUNIONS CAPITULAIRES ET CHAPITRES GENERAUX : GOUVERNER LES CHANOINES
I. Fréquence des réunions
II. Lieu(x) des réunions
III. Rassemblement en chapitre, chanoines « capitulants » et rétributions
IV. Mécanismes de prise des décisions et présidence du chapitre
V. Chapitres ordinaires et chapitres généraux : objet des réunions capitulaires et statut des décisions prises en chapitre
C)3) LE QUOTIDIEN DES MEMBRES DU CHAPITRE : VIE PERSONNELLE ET COMMUNAUTE CANONIALE
I. Du dortoir (?) aux maisons individuelles
II. Du réfectoire aux « pastes »
III. Le statut sur le stage et la résidence au Châtel
IV. L’assistance aux offices et le système des distributions
C)4) PREBENDES ET AUTRES REVENUS DES CHANOINES ET DIGNITAIRES
I. Gros fruits et composition des prébendes
II. La « division » des prébendes ou la répartition égalitaire des revenus communs
CONCLUSION
TABLE DES ILLUSTRATIONS
TABLES DES MATIERES
VOLUME 2 : PROSOPOGRAPHIE DU CHAPITRE CATHEDRAL (1200 1500)
 NOTICES PROSOPOGRAPHIQUES DES CHANOINES ET DIGNITAIRES (1200-1500)
– PRESENTATION DES NOTICES ET REMARQUES PREALABLES
– Présentation des dates et bornes chronologiques
– Critères d’inclusion et d’exclusion : individus « certains » et « incertains »
– Ordre d’apparition des notices et classement alphabétique des individus
– Numéros d’identification et renvois aux individus
– Limites géographiques retenues et liste des toponymes mentionnés …… p. 11- LISTE DES CHANOINES ET DIGNITAIRES DE LA CATHEDRALE : « CERTAINS »
– LISTE DES INDIVIDUS AYANT PROBABLEMENT ETE CHANOINES OU DIGNITAIRES DE LA CATHEDRALE DE VERDUN : « INCERTAINS »
– LISTE DES INDIVIDUS « EXCLUS »

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