LE BUT DE L’AMENANGEMENT DE L’ECOTOURISTIQUE

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La Géomorphologie

Le littoral
Dans son ensemble, la côte est rectiligne, peu découpée, elle présente des pointes recouvertes de sable roux. Ceci caractérise le littoral Ouest. C’est une côte subrectiligne, orientée Nord-Est, Sud-Ouest, dans la direction de subsidence Nord 30° à 45° Est qui oriente la côte Ouest du bassin de Majunga. Dans le détaille la côte d’ Anjajavy est découpée, entaillée par une vièreri qui y débouchent. La rivière Ambondro Ampasy se jette parallèlement dans le canal de Mozambique, par un tracé subrectiligne, perpendiculaire à la côte, de direction méridienne, empruntant des lignes de faiblesse, encadrées par des massifs calcaires. Elle s’y jette par un chenal bordé de mangrove, dû à la remontée de la mer jusqu’à l’intérieur des terres, profitant de ces lignes de fractures. Ces estuaires sont donc d’origine tectonique.
Les calcaires éocènes arrivent jusqu’à la mer et, donne des pointements rocheux et des falaises. Des flèches de sables reposent bloquées entre les pointements, et qui s’étendent à l’Anjajavy et s’ouvrent sur 7km. Sa forme arquée atteste une ancienne baie entourée par un plateau calcaire. Les plateaux
Le paysage le plus fréquent est celui de butte de 20 à 60 m de hauteur, au sommet plat, portant une végétation sèche, aux versants sub-verticaux ou en très forte pente qui sont les mogotes. Ce paysage le plus fréquent tapisse dans la région surtout à Ambondro Ampasy. Les parois subverticales de diaclases, souvent cannelées, entaillées par des lapiez, présentent des abris sous roches, des stalactites et des enduits calcitiques à Sarodrano, Ambondro Ampasy. Le sommet, souvent mis en porte à faux, est surmonté de chicot ruiniforme boisé. On a alors une forme en cône plus ou mois régulière…
En général, la partie sommitale est lapiézée, des racturesf ouvertes donnent des couloirs de quelques mètres de large, allant parfois jusqu’à la base du mogote. Le pied de mogote est couvert d’argile de décalcification et de débris de roche
Les dunes
Les flèches de sable existant à Anjajavy sont formées de plus de 50 cm de hauteur de sable blanc dunaire. Les dunes blanches constituent les flandriennes et les ocres élaborées en période displuvial, correspondraient à la régression Kanimbolienne. Un displuvial y fait suite et permet la formation de sables ocres d’Anjajavy, rubéfiés sous une phase plus humide, aupluvial flandrien.
Le sable dunaire s’est constitué lors de la formation quaternaire de la région. Les flèches de sable sont les plus développées sur le littoral Ouest, dans la région d’Anjajavy et à l’embouchure de l’Antsagabe. Ce sont des sables blancs à beige clair mais vers l’intérieur, certains ont subi une certaine rubéfaction avec l’installation d’une forêt sèche assez dense 60% des sols sont des sables grossiers et occupent la grande place, mélangés à de l’argile.
Son développement est limité par l’avancée des masifs jusqu’à la mer. Ce sont des massifs calcaires et gréseux dus aux côtes rectilignes. Les sables blancs forment une blanche qui constitue la dune.
Cette dernière se groupe au niveau de 10 m et y construit à nouveau la deuxième transgression flandrienne. Cette transgression correspond à un pluvial et à une sédimentation.
La sédimentation
La sédimentation s’ agglutine jusqu’ à 2km à l’intérieur des terres, profitant de cette ligne de fracture, donnant un niveau de sable jaunâtre légèrement rubéfié, fixé par la végétation, en forme de cuvette..
– Le profil est le suivant :
0-3cm : horizon gris, humifère, sableux,
3-20cm : horizon jaune gris, sableux structure polyédrique à tendance particulaire
20-50cm : horizon jaune, sableux plus humide, plus de 50cm sable blanc dunaire

La géologie d’Anjajavy

La constitution et la formation des sables dunaires et les niveaux marins de la région sont la formation quaternaire.
La structure géologique
La structure géologique est le paléocène, elle est formée de dolomie karstique, de calcaire dolomitique, le calcaire est constitué d’une roche mère et comporte à la base des formations gréseuses ou calcaro-marneuses. Il est épais de 60 cm. C’est une roche dure.
L’évolution de roche calcaire est la conséquence de décalcification et cette décalcification comprend le phénomène pédologique et de ses agents .On a le lessivage : le climat joue un rôle prépondérant, àcondition que le matériel s’y prête comme le sable, le grès, l’élément grossier en général. Cela donne un horizon superficiel plutôt gras ou bleuté : des podzols ; les grès d’Analalava portent une forêt relique sur les sables dunaires d’ Anjajavy.
L’érosion
Le ruissellement est aussi à l’origine des grands lapiés ou Tsingy développés sur le calcaire éocène. L’importance du ruissellement donne cette forme de dissolution du calcaire assez spectaculaire encore, elle est peu développée, on la rencontre dans la région d’ Anjajavy et d’Ambondro Ampasy sur les Tsingy.
On peut voir les couches d’après la coupe de BESAIRIE H . 1966.de haut vers le bas :
4-Dolomies karstiques paléocène épaisses,
3-calcaires crayeux (10cm),
2-Craie jaunâtre (35cm),
1-Calcaire crayeux (10cm),
0-Marnes maestrichiennes.
Les couches 1 et 3 sont rattachées au paléocène, mais indiqueraient l’Ypresien inférieur.

Le système hydrographique

Les eaux de surface sont inexistantes dans toute la presqu’île d’Anjajavy. On peut dire qu’en dehors des oueds qui apparaissent à la suite des grosses pluies, la rivière Ambondro Ampasy n’est visible que par son estuaire qui s’enfonce assez loin vers l’intérieur à 2km. La rivière Ambondro Ampasy se jette parallèlement dans le canal Mozambique par un tracé subrectiligne, perpendiculaire à la côte, de direction méridienne, empruntant des lignes de faiblesse, encadrées par des massifs calcaires. Elle se jette par un chenal bordé de mangrove dû à la remontée de la mer jusqu’à l’intérieur des terres, profitant de cette ligne de fracture.

LE MILIEU HUMAIN

La situation de la population (tableau N°4)

le village est très peu peuplé facile à sensibiliser, la population est pour tout programme de développement.

Le peuplement et son origine

L’Anjajavy et Ambondro Ampasy sont les deux villages concernés par le projet d’aménagement. Les deux villages se situent sur le littoral et à la périphérie de la forêt. Ils constituent les principaux villages t ouristiques du site. Ce sont des Fokontany à savoir : l’Anjajavy qui administre le Fokontany de l’Ambondro Ampasy. Grâce au personnel de l’hôtel, les deux villages ont augmenté en nombre de population. Le personnel du site représente 80% de la population d’Anjajavy et d’Ambondro. Cette situation de la population améliore le site touristique qui offre une opportunité de ressources pour les différentes catégories sociales.
L’origine de la population est diversifiée. On peut y rencontrer des originaires de plusieurs régions. Ces différents groupes humains y habitent et aménagent le territoire. La population est constituée essentiellement par les Sakalava du Menabe et par quelques migrants Tsimihety et Betsileo. Les Sakalava sont considérés comme les natifs de la zone. Ils sont responsables de la région. Les migrants pratiquent des activités de commerce, et liées à la forêt.
L’Anjajavy compte 384 personnes adultes, avec 277 femmes et 107 hommes. Le taux de scolarisation est faible, car 191 enfants sont scolarisables contre 115 non scolarisés.
La population d’Ambondro Ampasy est de 351 dans laquelle les moins de 18 ans représentent 11,96% de la population contre 17% pour les plus de 18 ans par foyer. Il compte 212 personnes adultes avec 103 hommes pour 109 femmes. On peut dire que la population est jeune.
Nous devons signaler qu’un grand nombre de personnes ne sont ni recensés, ni inscrites aux registres de Fokontany. Ils sont surtout des pêcheurs et des plongeurs. Ils pêchent très loin du bord de la mer et du village,. Ce ne sont pas forcement des gens mal intentionnés qui veulent nuire aux autres. Ils ne connaissent pas les formalités administratives. Le Fokontany apprend leur existence car tôt où tard, ils doivent s’y soumettre.

Des infrastructures insuffisantes

Problème de scolarisation

Avant 2000, les infrastructures scolaires étaient presque inexistantes dans les deux Fokontany. Les parents, qui ont les moyens financiers envoient leurs enfants pour suivre leurs études à Analalava,à Antonibe,à Mahajanga. Le nombre d’enfant scolarisable est faible. En plus, le sous peuplement s’ajoute à l’absence d’ équipement. Les services fonctionnels publics sont négligeables : il n’y a ni école privée, ni école publique.

Absence du bureau administratif et d’ équipement sanitaire

Nous avons déjà noté que l’Etat y est presque absent, les seuls représentants reconnus sont la brigade de Gendarmerie d’Antonibe,et ceux chef lieu du Commune.
Les moyens de communication et de transports n’existent plus à Anjajavy, sauf la charrette et la voie maritime qui est quelquefois périlleuse.
Il ne possède pas de poste sanitaire et les villageois emmènent leurs malades à Antonibe. Parfois, ils recourent à la médicine traditionnelle pour se soigner. Les maladies les plus fréquentes sont par les diarrhées.
Les problèmes de l’eau se posent avec acuité, vu l’insuffisance des cours d’eau dans cette zone. L’organisation systématique du ravitaillement n’existe pas, les villageois puisent l’eau dans des puits sans protection.
Les villageois vivent dans des conditions précaires et les entreprises groupe hôtel et ONG, Ecole du monde, ont dû être aménagées à partir de l’année 2000. Plus précisément, leur aménagement touristique constitue un facteur essentiel du développement de la population locale considérée comme vulnérable.

Une économie et une vie socio culturelle le traditionnelle

L’importance de l’analphabétisme

D’après le directeur de l’école du monde, le taux d’analphabétisme de la population locale s’élève jusqu’à 80% à Anjajavy, où l’enseignement n’est pas prioritaire pour les Sakalava. Les parents envoient leur enfants à l’école juste pour savoir lire et écrire. La migration se fait vers les régions Nord-Ouest : Boeny, Sofia et Diana. La nouvelle terre était synonyme de richesse, de découvertes, et d’espérance. Les conséquences des migrations sont de trois ordres, à savoir économique, démographique et politique.
Dans notre zone d’étude, les migrants augmentent le taux de scolarisation de 80% à 90%.

lescoutumes

L’église chrétienne n’existe pas au village même le mot Jésus n’apparaît dans cette zone. La pratique du « fomba gasy », un mode traditionnel malgache est très important pour eux la religion est le « tromba ». Au mois de Septembre, c’est le jour de la célébration de l’« asarabe » pour les deux villages et une fête pour célébrer les ancêtres dans la forêt.
Ces traditions sont regroupées autour d’interdits ou de tabous que les malgaches appellent « fady ». A Anjajavy, il est i nterdit d’élever, de tuer ou de manger du porc et du sanglier, du lémurien, du « dokotro » le canard .est le seul oiseau comestible. Ainsi à Ambondro Ampasy après le coucher de soleil, le fait de déplacer du feu à l’intérieur d’une maison,et d’allumer un feu, une cigarette, une torche à l’extérieur de la case, puis de travailler le jeudi sont strictement interdits.
Devant cette condition sociale encore archaïque et ces traditions plutôt coutumières, les villageois adoptent l’aménagement de l’ écotourisme, notamment en matière de conservation.

Les activités économiques :

Nous avons obtenu peu de données sur les différents types d’activités existant dans cette zone, mais les enquêtes ménages et communautaires donnent les indications à ce sujet.
L’activité de la population est constituée de l’agriculture, de l’élevage, de la pèche, des activités forestières et touristiques.
. La pêche, une activité principale des ménages
Selon les activités principales de la population qui sont elles-mêmes liées à l’emplacement de ses villages, bâtis sur les bords de la mer, l’Anjajavy et Ambondro Ampasy s’intéressent à l’activité maritime. Ils vivent principalement de la pêche en mer et du transport maritime traditionnel.
Le système de production, le matériel de capture et les techniques utilisées dépendent de la zone où l’ on pratique la pêche.
Les zones de pêche
On a déjà noté que la majorité de la population sont des pêcheurs. Cette activité se déroule généralement autour et au bordde village qui sont riches en produits halieutiques. Les plages sont couvertes d’huîtres, mais de peu de coquillage. La mer permet aux pêcheurs de se déplac er vers d’autres villages. On peut dire qu’ils y travaillent pendant 6mois.
La pêche est pratiquée le long de la côte qui s’étend sur 2 km à 10 km. Ce sont les femmes et les enfants qui travaillent à proximité d’un village ou à une distance de 2km, pour subvenir à la la consommation. La production des poissons tourne autour de 10kg par jour en moyenne. Les hommes préfèrent aller plus loin du village, afin d’éviter le dérangement familial ou la pratique de coutume traditionnelle. Ils s’en vont à la pointe de Marolahy, aux îles d’Ampasidava comme le Komadjara, pour une durée de 6 mois en moyenne. Les pécheurs ne s’intéressent pas aux crabes, même si la mangrove est leur lieu de ponte.
Toutefois, ils capturent le crabe si un visiteur en demande. En général, le prix de la production est faible, environ de 1000 Ariary le kilo, pour le poisson à haute qualité (langouste, …) le kilo coûte 5000 Ariary.
Les matériels utilisés par les pécheurs (photo N°3) :
On s’aperçoit que la technique reste encore traditionnelle, étant donné l’utilisation d’une pirogue à voile, le filet et le fitana.
On distingue plusieurs types de pirogue, à savoir :
-la petite pirogue de 2 ,5 m, sans voile et à balancier appelée « lakana kely » utilisée à pour la pêche, le long de la côte d istante de 2km.
-La pirogue moyenne de 4m et de 500kg à voile et à balancier appelée tout simplement « lakana » le pêcheur utilise sur une d istance de 15 à 20 km.
-La pirogue à voile et à balancier et plus grande appelée « botry » et le bateau destiné pour la pêche en haute mer et en zo ne exclusivement économique.
Les techniques de pêche :
L’enclavement de notre zone d’étude favorise généralement l’utilisation d’une technique encore traditionnelle pour laquelle les pêcheurs ne reçoivent pas de formation et n’acquièrent pas d’équipement moderne.
La pêche est la base de l’économie dans cette région, malgré l’insuffisance du matériel utilisé et le problème de transport.
Les produits halieutiques dans cette région semblent importants. On a nombreux collecteurs (8 en moyenne) qui ramassent les produits. Les produits (les gros poissons, les langoustes ou les crabes) sont destinés à la consommation et une grande partie est vendue au marché local. Les 50% de ces produits sont destinés à l’hôtel d’Anjajavy et vendus sur place, une partie des produits est transportée à Analalava, à Mahajanga par pirogue.
Le Tourisme, deuxième secteur d’activité d’Anjajavy
On remarque l’afflux de bateaux et de nombreux touristes vers le site pendant la saison sèche. Avant 1999, le site a été aménagé par les anciens promoteurs d’une petite unité hôtelière composé de5 bungalows et d’un bâtiment central, avec un restaurant bar. Le développement du tourisme dans cette région est négligé, car la population n’a aucune connaissance, ni conscience de l’importance des richesses naturelles existantes. La plupart d’habitants ignorent l’intérêt que présente le village du point de vue scientifique. Malgré tout cela, le tourisme est la deuxième activité du village. La population considère la forêt comme un endroit où se cachent le malfaiteur et les animaux sauvages.
L’insuffisance d’infrastructures routières, et la faible capacité d’hébergement constituent un problème majeur pour les touristes. L’activité touristique est considérée comme le secteur porteur du développement économique dans l’Anjajavy.
L’agriculture, support des activités de la population
Les cultures sont pratiquées sur les bords de la rivière Ambondro Ampasy et sur les collines. L’agriculture n’est pas encore une activité dominante dans notre zone d’étude. Elle est entre prise du fait la position géographique de sa zone sur le littoral Ouest malgache et de l’éloignement de l’Anjajavy. L’existence de nombreux « fady » influe sur la production agricole . Plus les Fonkotany sont isolés, plus les salaires agricoles restent bas. Certains paysans cultivent le riz même s’ils ne bénéficient pas d’une meilleure production. Les engrais chimiques, les canaux d’irrigation, les semences, le financement sont insuffisantes. En raison de la faiblesse de la production rizicole due à problèmes diverses contraintes, à savoir : la sècheresse, l’inondation, le cyclone, et le phytosanitaire ; quelques paysans cultivent la patate douce comme complément de nourriture. Puis, la riziculture est fonction du régime climatique de la zone de la qualité et de la nature du sol ; le riz pluvial ou le vary asara occupe les champs pendant l’été. La riziculture est d’autosubsistance et la production est faible avec moins trois tonnes par hectare. Elle est considérée également comme un complément d’aliment. On note que les cultures vivrières occupent en général une grande partie du terroir. Le systèmede production est extensif.

La déforestation et l’exploitation de la forêt :

Les migrants Betsileo et Merina s’intéressent à cette activité et ils connaissent bien la forêt. Le Sakalava est spéciali sé dans la confection des pirogues. La population locale pratique l’exploitation, en prélevant le bois pour la construction de maison et pour la de haie, ou le mortier. Le besoin en charbon ne cesse d’augmenter. Ce qui nécessite l’abattage des arbres précieux. L’exploitation forestière reste encore traditionnele, même si elle dépend de la commande des vendeurs et des acheteurs. La pratique débouche sur l’autoconsommation et la commercialisation.. Le bois offre une source de revenus importants pour les exportateurs Mais malheureusement, ces activités ne procurent aucun revenu pour la population autochtone. Le transport de bois de palissandre d’environ 2,5 m coûte en moyenne 4000 Ariary par pi èce vers Analalava, Antsohihy et Mahajanga. L’essence très recherchée se trouve dans la zone de conservation.
L’exportation augmente pendant la saison sèche c’est-à-dire au moment où le transport maritime par boutre facilite le commerce. La demande continuelle en bois a provoqué un impact négatif sur la population locale et les espèces vivant dans la forêt. La Commune Rurale d’Antonibe et le groupe hôtel animent la sensibilisation pour la conservation forestière.
Malgré cette exploitation, il reste encore des beaux arbres jeunes dont la préservation et la conservation permettraient à la forêt de reprendre son caractère sub-humide. La forêt sub-humide constitue un facteu r essentiel pour les activités touristiques. Le problème se pose pour l’espèce de mangrove qui est recherchée comme matériaux de construction de case, de maquillage, et de médicaments traditionnels.
La chasse et la cueillette
Depuis des années, les villageois ne s’étaient plus intéressés à ces activités. Actuellement, elles sont devenues un complément au système de production, les productions assurent une part non négligeable dans le budget familial. On note que la chasse et la cueillette sont pratiquées par les migrants, Tsimihety ou Betsileo, aussi la production mensuelle pour la collecte de miel est en moyenne de 5 à 15 litres.
La destruction de culture par les animaux sauvages aux sangliers et oiseaux conduit à la chasse, il est interdit d’ abattre les lémuriens.La viande de sanglier est vendue à 1000 Ariary le tas.

Les transports maritimes

L’insuffisance du transport routier favorise la pratique de l’activité maritime.
La pirogue est utilisée pour le transport de marchandises, de voyageurs vers Mahajanga, Analalava et Nosy-be.
En bref, l’activité formelle reste insuffisante dans notre zone d’étude. Il n’y a d’imposition appliquée aux produits, pas de recette fiscale, pas de revenu direct pour l’ administration.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’ETAT DES LIEUX
Chapitre I : La situation de l’Anjajavy et lES zoneS concernéeS par le projet
1.1- Des faits géographiques et historiques favorables pour la mise en place du site d’Anjajavy
1.1.1- ANJAJAVY, un site important de la Commune Rurale d’Antonibe (photon°1)
1.1.2- ANJAJAVY : Un Fokontany isolé d’Antonibe
1.1.3- L’Ambondro Ampasy : Un village isolé d’Anjajavy
1.2- L’Anjajavy : une zone prioritaire pour la recherche
Chapitre II : DES CONDITIONS NATURELLES FAVORABLES POUR LA MISE EN PLACE DU SITE D‘ANJAJAVY
2.1. Un climat tropical caractéristique de la côte occidentale malgache
2.1.1- Les régimes pluviométriques (tableau n°1)
2.1.2- Les températures à Analalava
2.1.3- Le vent
2.2. La géomorphologie et la topographie :
Croquis N°02 : Topographie de la Commune Rurale d’Antonibe
2.2.1. la Géomorphologie
2.2.2- La géologie d’Anjajavy
2.2.3. Le système hydrographique
Chapitre III : le milieu humain
3.1- La situation de la population (tableau N°4)
3.1.1- Le peuplement et son origine
3.2 Des infrastructures insuffisantes
3.2.1- Problème de scolarisation
3.2.2- Absence du bureau administratif et d’ équipement sanitaire
3.3- Une économie et une vie socio culturelle le traditionnelle
3.3.1- L’importance de l’analphabétisme
3.3.2- lescoutumes
3.3.3- Les activités économiques :
3.3.4- La déforestation et l’exploitation de la forêt :
3.3.5. Les transports maritimes en Conclusion de la premiere partie
DEUXIEME PARTIE: LE BUT DE L’AMENANGEMENT DE L’ECOTOURISTIQUE
Chapitre IV : LE développement de l’écotourisme
4.1-Généralité sur l’écotourisme
4.1.1- Définition de l’écotourisme
4.1.2- Les trois particularités de l’écotourisme :
4.1.3- L’écotourisme, une politique du développement national
4.2- Les conséquences de l’écotourisme
4.2.1- La portée socio-économique de l’écotourisme (Tableau N°7) et (photo N°4):
4.2.2- L’environnement
4.3- Les obstacles et les menaces au développement de l’écotourisme :
4.3.1-Les catastrophes naturelles
4.3.2- La médiocrité de la route
4.3.3- La faiblesse de l’investissement et de l’organisation
Chapitre V :la vente des ressources touristiques
5.1- Les spécificités éco touristiques
5.1.1- L’attrait de la nature : les éléments de la flore et de la faune
5.1.2- L’attrait littoral :
5.1.3- Les villageois et leurs traditions, un attrait artificiel (photo n°9)
5.2 Les conditions de vente des produits touristiques
5.2.1- L’amélioration des voies de communications :
5.2.2- L’amélioration de structure d’accueil selon la norme international (photo n°10)
5.2.3- Les infrastructures de loisirs (photo n°12)
6.2 La méthode de marketing
5.3.1. La communication : Publicité de l’image touristique
5.3.2. L’information sur le site :
Chapitre VI : la conservation de biodiversité
6.2 Les principes de la conservation de la biodiversité
6.1.1- Le règle de l’activité touristique
6.1.2- La domination de disparition de la biodiversité
6.2 Les conditions de la conservation :
6.2.1- Le développement économique :
6.2.2- Le renforcement du rôle des femmes :
6.2.3- L’amélioration de santé et hygiène
6.3 L’amélioration de valeur de la biodiversité :
6.3.1- Eduquer sur l’importance de la biodiversité dans la culture populaire
6.3.2. L’éducation scolaire, amélioration de la prise de conscience sur la biodiversité
6.3.3- L’éducation extrascolaire : en Conclusion PARTIELLE
TROISIEME PARTIE: L’ORGANISATION DE L’ECOTOURISME
Chapitre VII – Les étapes de l’aménagement de l’écotourisme de l’Anjajavy
7. 1. Les relations entre l’écologie et le tourisme
7.1.1- La coexistence
7.1.2- Le conflit
7.1.3- La symbiose :
7. 2. Les schémas d’aménagement
7.2.1. La mise en plan de la zone : un périmètre de conservation
7.2.2- La mise en place des circuits écotouristiques
7.3-Les programmes d’action en faveur de développement de la biodiversité
7.3.1- La gestion de la forêt
7.3.2- La protection physique de la biodiversité :
7.3.3- La protection du paysage (photo N°13) :
Chapitre VIII : la mise en place infrastructures et les équipements
8.1. Les infrastructures touristiques :
8.1.1- L’écolodge
8.1.2- Le critère de l’écolodge :
8.1.3- Des normes architecturales et environnementales (Photo N°14)
8.3. Les travaux d’équipement
8.2.1- Les équipements de base :
8.2.2- Les équipements sanitaires :
8.3. Les équipements d’information
8.3.1- Les éléments de l’information
8.3.2- Les techniques d’information (Tableau N°11):
8.3.3- Les activités de support et d’aménagement
Chapitre IX : l’avenir de l’écotourisme a anjajavy
9.3 L’effort à l’aménagement du site
9.1.1- La Gestion :
9.1.2- La conservation
9.3 L’amélioration des actions de vente
9.2.1- La publicité
9.2.2- L’augmentation de circuits et d’offres touristiques :
9.2.3- La formation
9.3 Les résultats du projet
9.3.1- Les avantages
9.3.2- Le développement économique et sociale
Conclusion partielle
CONCLUSION

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