L’ASPECT THEORIQUE DE LA PME

L’ASPECT THEORIQUE DE LA PME

L’entreprise et ses financements

INTRODUCTION

L’entreprise est un phénomène complexe et ce, compte tenu de la variété des champs d’études dont sa théorisation s’inspire (Economie, Gestion, Sociologie, Psychologie, Science politique, Science de l’ingénieur, etc.) De sa création, l’entreprise, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances, et utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour exercer son activité, l’entreprise doit d’abord engager des dépenses avant de percevoir des recettes : réalisation des investissements matériels (terrains, installations, constructions, achats des matières et fournitures, prévoir la rémunération de la main d’œuvre). Ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la production et de la commercialisation, que des recettes seront encaissées après la réalisation des ventes. Il y a donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements concernant aussi bien les investissements que l’exploitation. Ce décalage crée des besoins de financements que l’entreprise devra couvrir en se procurant des fonds selon différentes modalités. Dans ce premier chapitre, nous nous intéressons à l’entreprise et à ses différents financements. Ainsi, dans la première section, nous aborderons l’entreprise et ses typologies, dans la seconde section, les besoins de financement de l’entreprise, et enfin dans la troisième section les modalités de financement des entreprises. Il nous parait primordial de débuter cette section par la définition de l’entreprise.

Définition de l’entreprise :

Le mot « entreprise » s’applique aussi bien à un complexe industriel, qu’à un cabinet de conseil ou bien encore à un petit commerçant. De ce fait, il est difficile de l’enfermer dans une seule définition.
Selon le dictionnaire français « Larousse », l’entreprise est une « Action d’entreprendre quelque chose, de commencer une action ; ce que l’on entreprend. Affaire agricole, commerciale ou industrielle, dirigée par une personne morale ou physique privée en vue de produire des biens ou services pour le marché ; unité économique de production ; firme : Entreprise industrielle, commerciale. Action par laquelle on essaie de porter atteinte à quelque chose ou à quelqu’un : Une entreprise contre la liberté1 . » D’un point de vue juridique, l’entreprise n’a aucune consistance ni réalité. Pour exister juridiquement, l’entreprise doit opter pour l’une des formes prévues (entreprise individuelle, société civile ou commerciale, société coopérative, etc.) qu’elle doit revêtir nécessairement pour exister et se développer sur le plan légal. En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une organisation économique, de forme juridique déterminée, réunissant des moyens humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés a être vendus sur un marché pour réaliser un profit »
D’un autre point de vue « l’entreprise est une organisation structurée et hiérarchisée, elle est la combinaison d’un ensemble de facteurs, agencés en vue de produire et d’échanger des biens et des services avec d’autres agents économiques ». Ainsi, l’entreprise est un groupement humain et de moyens intellectuels, physiques, financiers, pour extraire, transformer, produire et distribuer des biens et des services conformément à des objectifs bien définis.

Typologies des entreprises

La classification des entreprises permet d’effectuer des comparaisons dans un même secteur, d’évaluer les performances ou encore de mettre en place une politique économique adaptée à leur spécificité. Deux classifications seront retenues : l’une s’appuie sur le caractère économique de l’entreprise, l’autre sur sa forme juridique.

La classification économique :

Deux critères économiques permettent de classer les entreprises : selon l’activité de l’entreprise et selon sa dimension.  l’activité Dans ce qui suit, nous présentons la classification de l’INSEE et celle de Colin Clark  La classification de l’INSEE L’INSEE est chargé d’étudier et de publier les statistiques liées à l’économie française ; il offre néanmoins, une classification intéressante des entreprises. Elle étudie l’entreprise sous les termes secteur et de branche, et de filière. La classification par secteurs rassemble les entreprises ayant la même activité principale (celle-ci est appréciée soit en fonction des effectifs par activité, soit en fonction des ventes par activité), alors que la classification par branches privilégie une logique de produits et regroupe les fractions d’entreprise fabriquant la même famille de produits (exemple de la firme Renault qui compte quatre branches, les autos, les tracteurs, les camions, les machines outils). Les filières regroupent un ensemble d’activités complémentaires partant des matières premières jusqu’à l’utilisateur final, en passant par les transformations successives (exemple du pétrole).  La classification de Colin Clark Cette classification traditionnelle regroupe les entreprises en trois secteurs – Le secteur primaire : Il intègre l’ensemble des entreprises liées à l’exploitation des ressources naturelles (Agriculture, Pêche, Sylviculture…) – Le secteur secondaire : Il englobe les industries de transformation. Il est relativement hétérogène. On peut distinguer en fonction du stade d’élaboration du produit : . Les industries extractrices (minerais, carrières) . Les industries énergétiques . Les industries de base qui effectuent les premières transformations . Les industries de transformation qui agissent à un stade plus élaboré – Le secteur tertiaire : Il regroupe toutes les activités de service publiques ou privées Cette classification de Clark, très largement utilisée, demeure cependant relativement imprécise et peu opérationnelle en raison de l’hétérogénéité des secteurs d’activité.
 la dimension de l’entreprise : La taille de l’entreprise peut être appréhendée à partir des effectifs, des capitaux propres, du chiffre d’affaire, de la valeur ajoutée, du bénéfice net ou encore de la marge brute d’autofinancement.

L’effectif

Le nombre de salariés constitue le principal critère de classification entre petites, moyennes et grandes entreprises. C’est un critère simple et facile à mesurer. Type d’entreprises Effectif Micro-entreprise < 10 salariés Petite entreprise 10-49 salariés Moyenne entreprise 50-249 salariés Grande entreprise >250 salariés Source : Décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008 de la commission européenne

Les capitaux propres

Les capitaux propres représentent l’ensemble des moyens financiers (capital social plus réserves) qui appartiennent aux propriétaires de l’entreprise. Cet indicateur permet d’apprécier la solidarité de l’entreprise, son aptitude à se développer ainsi que son autonomie financière (les capitaux propres doivent en effet être plus importants que les capitaux étrangers : dettes et emprunts). Il sert à établir des comparaisons à l’intérieur d’une même branche.

La valeur ajoutée

Elle permet de mesurer la richesse créée par une entreprise ou une branche de l’économie au cours d’une période donnée. C’est la différence entre la production (sortie de l’entreprise) et les consommations intermédiaires (entrée dans l’entreprise).

Le chiffre d’affaires

Il représente le montant des ventes de produits ou de services effectués par l’entreprise au cours d’une année. Ce critère est fortement utilisé dans la presse nationale et internationale pour comparer toutes les entreprises. Il permet également de mesurer le degré de concentration du tissu industriel.

La classification juridique

Choisir sa structure juridique est une des premières décisions de l’entrepreneur. De ce choix, découlent le régime social et fiscal, ainsi que les conditions dans lesquelles il sera ultérieurement possible de céder tout ou partie de l’entreprise.  La propriété de l’entreprise Les entreprises peuvent appartenir à une seule personne (entreprises individuelles), à plusieurs associés (sociétés commerciales), à l’Etat (entreprises publiques) ou à leurs adhérents ou salariés.

secteur privé

On parle généralement de secteur privé pour décrire la partie d’une économie où l’État n’intervient pas ou peu. On trouve dans le secteur privé :  L’entreprise individuelle L’entreprise individuelle regroupe généralement les entreprises agricoles, artisanales, et commerciales personnelles. L’entreprise individuelle peut adopter la forme sociétaire en constituant une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). L’entreprise individuelle est celle qui n’a qu’un seul propriétaire, l’exploitant. Il n’existe pas de définition juridique de l’entreprise.  L’entreprise sociétaire Créer une société revient à donner naissance à une nouvelle personne, juridiquement distincte du ou des associés fondateurs. Par conséquent : L’entreprise dispose de son propre patrimoine. En cas de difficultés de l’entreprise, en l’absence de fautes de gestions graves qui pourraient être reprochées aux dirigeants, les biens personnels de ces derniers – et naturellement des associés – seront à l’abri de l’action des créanciers de l’entreprise, à l’exception de la société en nom collectif dans laquelle chaque associé est solidairement et indéfiniment responsable avec la société.

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Table des matières

Bibliographie
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : L’entreprise et ses financements 
Introduction 
Section 01 : L’entreprise et ses typologies
Section 02 : Les besoins de financement de l’entreprise
Section 03 : Les modalités de financement des entreprises
Conclusion 
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE LA PME
Introduction
Section 02 : La PME algérienne
Section 03 : Montage et etude d’un dossier de crédit d’investissement
Conclusion
CHAPITRE III : LE FINANCEMENT DE LA PME : ETUDE ET MONTAGE
D’UN DOSSIER DE CREDIT D’INVESTISSEMENT CHEZ SGA
Introduction 
Section 01 : Présentation de la Société Générale
Section 02 : Etude d’une demande de crédit d’investissement
Conclusion 
CONCLUSION GENERALE

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