L’ANTIBIOPROPHYLAXIE EN CHIRURGIE VETERINAIRE

L’ANTIBIOPROPHYLAXIE EN CHIRURGIE VETERINAIRE

 Les infections du site opératoire (ISO)

Définition de l’infection du site opératoire

Les infections du site opératoire font partie des infections nosocomiales. Contractées en établissement de santé, ces dernières englobent aussi les infections urinaires, les septicémies et les pneumopathies. Les Centres de prévention et de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention (CDC)), qui font office de référence, définissent 3 types d’infections : l’infection superficielle, l’infection profonde et l’infection d’organe/espace dont les caractéristiques sont présentées dans la figure 1 et le tableau 1 [66]. En France, le Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins (CTINILS), lors d’une actualisation des définitions en 2007, a opté pour un regroupement de l’infection profonde et de l’infection d’organe/espace en raison de la difficulté pratique de distinguer les deux.

Epidémiologie de l’infection du site opératoire

Les infections du site opératoire occupent une place importante au sein des infections liées aux soins. Elles sont très bien documentées chez l’homme, grâce à l’existence de réseaux de surveillance qui rendent régulièrement des rapports. En France, le réseau national RAISIN (Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales) via ses relais régionaux (Centres de coordination de lutte contre les infections nosocomiales ou CCLIN), a établi un taux d’ISO de 1,05% pour 70 021 interventions menées en 2011 . Aux ÉtatsUnis, le CDC a créé un indice permettant de surveiller l’incidence des infections nosocomiales, le National Nosocomial Infections Surveillance system (NNIS), qui est très largement repris dans les publications. Cet indice représente le risque d’acquisition d’une infection. Il a notamment permis de qualifier les ISO comme infections nosocomiales les plus fréquentes chez les patients opérés. La même constatation a été réalisée chez les carnivores domestiques. Selon certains auteurs, le taux d’ISO pourrait représenter entre 0,8 et 18,1% des complications post-chirurgicales chez les carnivores domestiques, les grandes variations étant liées aux différentes procédures.
Chez l’homme, toutes interventions confondues, les infections superficielles représentent la majorité des ISO devant les infections profondes puis les infections d’organes/espace.

Pathogénie

La majorité des ISO ont pour origine des bactéries. Elles nécessitent donc au préalable une contamination du (des) site(s) durant l’intervention chirurgicale ou juste après.Il est estimé que la contamination évolue vers l’infection lorsque la taille de l’inoculum bactérien atteint 105 bactéries par gramme de tissu ou seulement 100 micro-organismes lors de mise en place de matériel étranger.Les bactéries pathogènes peuvent provenir de différentes sources  : ‐ la flore endogène du patient, cutanée ou muqueuse ; ‐ un site d’infection préexistant chez l’hôte et à partir duquel des bactéries se sont disséminées par voies hématogène, lymphatique ou cutanée ; ‐ des bactéries issues de l’environnement : instruments, personnel, bloc opératoire …Le personnel peut être une source de germes : ‐ soit par portage sain au niveau de la peau, du cuir chevelu ou des muqueuses nasopharyngées ; ‐ soit par transmission manuportée de bactéries pathogènes d’un patient à un autre ; ‐ soit en étant lui-même infecté. Les mesures d’hygiène et d’asepsie imposées dans les blocs opératoires visent à limiter cette source. Les règles de désinfection du matériel et la stérilisation rendent la contamination par les instruments exceptionnelle. Les bactéries issues du reste de l’environnement sont essentiellement des bacilles Gram- aérobies, parfois des mycobactéries ou des champignons filamenteux. Elles sont véhiculées par les réseaux d’air, la poussière ou les supports inertes.
La flore endogène du patient peut induire tout type d’infection quelle que soit l’intervention chirurgicale . Ces bactéries émanent souvent de foyers-sources que sont la peau et les muqueuses, les tractus respiratoire, digestif et urogénital. Le tableau 2 répertorie les principales bactéries isolées lors d’infections du site opératoire chez l’homme grâce à 11 études menées entre 1998 et 2011 aux Etats-Unis .

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
Partie I. GENERALITES ET PRINCIPES DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE EN CHIRURGIE
A. Historique
B. Définitions
C. Les infections du site opératoire
1. Définition de l’infection du site opératoire
2. Epidémiologie de l’infection du site opératoire
3. Pathogénie
4. Facteurs de risque
5. Calcul du risque d’infection du site opératoire
  D. Principes de l’antibioprophylaxie
1. Indications de l’antibioprophylaxie
2. Bénéfices de l’antibioprophylaxie
3. Choix de l’antibiotique
3.1. Les familles d’antibiotiques disponibles
3.1.1. Les β-lactamines
3.1.2. Les glycopeptides
3.1.3. Les macrolides et apparentés
3.1.4. Les aminosides
3.1.5. Les quinolones
3.1.6. Les nitro-imidazolés
3.2. Mécanismes de résistance
3.3. Critères de choix de l’antibiotique
3.3.1. Spectre d’activité
3.3.2. Pharmacocinétique
3.3.3. Effets secondaires et allergie
4. Administration et posologie
4.1. Dose
4.2. Voie
4.3. Chronologie
4.4. Durée de l’antibioprophylaxie
5. Risques de l’antibioprophylaxie
5.1. Risque direct sur le patient
5.2. Emergence de résistances liées aux mauvaises pratiques
5.3. Risque zoonotique
Partie II. EXEMPLE DE PRATIQUES DANS QUELQUES STRUCTURES VETERINAIRES
A .Intérêts d’une enquête
B. Présentation des structures
C. Données récoltées
D. Analyses des données
E. Limites de l’enquête
F. Conclusion
Partie III. ANTIBIOPROPHYLAXIE : RECOMMANDATIONS
A. Gradation des recommandations
B. Rappel des principes de l’antibioprophylaxie en pratique
  C. Recommandation en chirurgie cardio-thoracique
D. Recommandation en chirurgies orthopédique, traumatologique et neurologique
  E. Recommandation en chirurgie de la tête et du cou
1. Chirurgie ophtalmologique
2. Chirurgie ORL
F. Recommandations en chirurgie digestive
  G. Recommandations en chirurgie urogénitale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE   ANNEXES
ANNEXE 1 : Score ASA de l’American Society of Anesthesiologists
ANNEXE 2 : Questionnaire sur l’antibioprophylaxie pour centres hospitaliers

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