Langage sacré et désir d’absolu 

Langage sacré et désir d’absolu 

Énonciation du sacré

Un état des lieux

La littérature et le sacré ont toujours entretenu des liens étroits, autant dans les années soixante dans un Québec en radicale redéfinition de son histoire qui écarte du revers de la main l’Église prédominante qu’aujourd’hui, comme le démontrent les débats plus récents sur la présence du crucifix à l’Assemblée nationale ou sur le port des signes religieux. Nombreuses sont les études qui cherchent à montrer l’influence de la religion au sein de la société québécoise, l’interrogeant dans ses déplacements, autant dans un mouvement de renouveau que de régression. Le religieux, en effet, se déplace constamment et la littérature, entre autres pratiques artistiques, en révèle l’expérience en tendant un miroir, plus ou moins déformé, à une société qui chercherait son reflet. Une œuvre littéraire ou artistique est toujours inextricablement liée à une pratique sociale – qu’elle le veuille ou non – et confère une socialité aux textes, dans et par l’écriture, c’est-à-dire en laissant entrer une part de social dans le texte littéraire. La littérature est une manière d’interpréter le réel et la société, même lorsqu’on cherche précisément à en montrer l’envers comme Ducharme. Tout romancier, même le plus secret et le plus absent de la scène médiatique, façonne le monde par sa plume, tout autant que celle-ci se laisse façonner par le monde. Ainsi, comme nous le dit Northrop Frye : L’auteur n’est ni un observateur ni un rêveur. La littérature n’est pas le reflet de la vie, mais elle ne s’en évade ou ne s’en retire pas non plus – elle la dévore. Et l’Imagination ne saurait s’arrêter avant d’avoir tout avalé. Quelle que soit la route que nous  prenions, les sémaphores de la littérature pointent tous dans la même direction : vers un monde au sein duquel rien n’échappe à l’imagination de l’homme.

Être du dehors

Réjean Ducharme, lui, est un être du dehors ; il se situe, depuis sa fulgurante apparition dans le champ littéraire, à l’extérieur de toutes les institutions, qu’elles soient littéraires, sociales ou culturelles. Il revendiquera respectueusement ce statut en déclarant à Gérald Godin, dans l’unique entrevue qu’il ait jamais accordée : « Je ne veux pas que ma face soit connue, je ne veux pas qu’on fasse le lien entre moi et mon roman. Je ne veux pas être connu […], je ne veux pas être pris pour un écrivain» À son image, ses personnages choisiront aussi de vivre à l’extérieur ou en marge de la société. Inclassables, ses œuvres ne semblent, elles non plus, appartenir à aucun courant littéraire, ne sont régies par aucune mode ou tendance (ou presque) et n’accompagnent pas les idéologies fortes de leur époque. Ducharme est donc toujours ailleurs, à l’extérieur de toute chose, dehors, là où il peut justement, dans la plus grande liberté et affranchi de toute contrainte, observer la société. Qu’elles soient datées ou non, ses œuvres se situent en dehors du temps et peuvent refléter un vertige du présent, puisque l’auteur ne se place ni à l’avant-garde ni à l’arrière-garde, ou
plutôt dire qu’il joue sur les deux terrains à la fois. Ducharme est toujours ailleurs : il appartient à une époque tout en en dévoilant son envers dans un discours contemporain que chaque nouveau roman vient réaffirmer. Son message n’est jamais univoque et ses romans, comme le note Michel Biron, « entretiennent un rapport à l’histoire qui s’élabore en marge de l’opposition entre la continuité et la distinction, entre le haut et le bas, entre l’ancien et le nouveau »

Au cœur du personnage

Considérant que « tous les romans de Ducharme sont creusés en leur centre par l’invention de personnages», Va savoir ne fait pas exception à la règle. Un personnage nouveau, Rémi Vavasseur, est introduit parmi cette gamme de protagonistes qui, tout en ayant vieilli, demeurent toujours aussi colorés. Les enfants désinvoltes et les jeunes personnages déviants ont maintenant cédé leur place à des adultes ratés qui ne refusent plus aussi violemment leur appartenance à cette nouvelle classe. La narration, maintenant assurée par des protagonistes adultes, qu’il s’agisse de Bottom, Rémi ou Johnny, campe un univers résolument plus réaliste et porte avec elle une nouvelle gravité. Toutefois, bien qu’il soit un rada de la même lignée que le « déficient social crasse » (DV, 12) qu’était Bottom avant lui, et que l’asocial et ancien détenu nommé Johnny qui le suivra, le héros de Va savoir présente des attributs qui font de lui un personnage nouveau et étonnant à bien des égards.
Le récit s’offre aux lecteurs à travers la voix singulière de Rémi, narrateur autodiégétique, donnant un accès privilégié au plus profond de son intimité et de ses pensées. On sait que, depuis son tout premier roman, Ducharme privilégie ce type de récit, narré par une voix singulière qui exprime un besoin urgent de dire, d’écrire, de crier. Cette prise de parole instaure une proximité avec le lecteur. Qu’il s’agisse de l’invective de Bérénice Einberg, des chroniques qu’écrit Mille Milles ou des mémoires de Vincent Falardeau, on assiste toujours chez Ducharme à un récit de soi.
Le locuteur s’engage donc à donner sa vision du monde, et à son tour, le lecteur s’engage à comprendre le monde selon cette vision. Certains critiques ont vu dans cette prise de parole une logorrhée verbale qui s’apparente au bavardage.

Exercice de la pénitence

En mal d’amour, se trouvant juste assez indigne, Rémi se reproche constamment le départ de Mamie, s’accusant de toutes les fautes : « On est des animaux, même dans ce qui nous donne la plus haute idée de notre humanité. Je t’aimais, regarde ce que je t’ai fait. Tu m’as échappé, regarde ce que je fais pour te rattraper, des trous dans le plancher » (VS, 31). Les hommes, nous dit Ducharme, sont tous des animaux. De fait, même Dali, le chien qui sert de fidèle compagnon à Rémi, adopte à certains moments la même posture de pénitent que son maitre : « se  jetant à terre à mes pieds pour me supplier de lui pardonner les crimes qu’il se figure avoir commis pour mériter les mauvais traitement qu’il essuie depuis… On connaît ça. Il n’a pas besoin de faire un dessin… » (VS, 11). En réponse à Mamie qui est partie accomplir son chemin de pénitence et de sacrifices en terre sainte dans l’espoir de se remettre de la tragique perte de leurs jumelles, Rémi trouve dans son acharnement à rendre habitable une ruine abandonnée une manière d’accomplir sa pénitence. Rémi s’évertue à redresser sa maison et se donne corps et âme à son projet de rénovation qui « d’erreur en désespoir […] finit par se trouver fait » (VS, 72), déterminé à accomplir sa pénitence à travers l’effort manuel que cela lui coute.

Figure de saint François d’Assise

En contrepartie à l’écrasement, il arrive, à des moments très brefs et fragiles, que Rémi puisse, lui aussi et malgré son statut de pénitent, s’élever et se laisser soulager de son poids par la grâce que la seule mention de François d’Assise procure.
Ce statut de pénitent dont se réclame Rémi permet de l’associer, et il le fera lui-même à une reprise, à une figure sacrée qui tient une place beaucoup plus importante qu’on ne serait porté à le croire : saint François d’Assise. L’itinéraire de François, qu’on représente souvent entouré des oiseaux auxquels il prêche, lui vaudra d’être choisi par le pape Jean-Paul II comme le saint patron de l’écologie. Soulignons au passage l’importance qu’occupe également la nature plus généreuse et invitante dans Va savoir que dans n’importe quel autre roman de Ducharme. Son influence s’inscrit également dans le projet de rénovation de Rémi, rappelant étrangement celui de saint François qui investira la majeure partie de sa vie à rénover de vieilles chapelles délabrées après avoir entendu « les signes d’une conversion au mystère du Christ [qui] s’affirment dans la pierre et le bois, dans la parole entendue : Va, François, répare ma maison. ». Dans l’un des seuls passages où Vonvon apparait de manière glorieuse dans le roman, on y apprend qu’il a également œuvré à renipper la vieille chapelle délabrée de Centremont. Fière, sa sœur Mary raconte à tous « pour le faire briller, […] l’été où il a repeint, pendu au bout d’une corde entre ciel et terre, les clochers de la cathédrale » (VS, 58). L’idée de reconstruction est porteuse d’espoir, pour saint François comme pour Rémi et Vonvon

Chemin de vavasseur

Le parcours de Rémi Vavasseur lui confère également les attributs du pénitent. Selon la tradition chrétienne, le pénitent est celui qui erre, chassé de la société en raison de ses péchés. Ne se remettant pas du départ de Mamie, « l’échappé de Montréal » (VS, 13) quitte donc la grande ville et s’installe au cœur d’un lotissement qui rassemble bon nombre d’exclus comme lui, communément appelé la Petite Pologne. Dans ce « dépotoir pour un bric-à-brac infect qui a fini par déborder » (VS, 10), Rémi trouve un refuge où établir domicile, une occupation pour rendre l’attente moins pénible et un labeur pour expier toutes les fautes dont il se rend coupable. De plus, Rémi semble destiné, dans cette pénitence, à accomplir le projet de son nom Vavasseur : errer. Comme le note Diane Pavlovic : « Le nom chez Ducharme est toujours motivé, unissant son signifiant, la matière dont il est fait, à toute la chaine de signifiés que cette matière engendre». Martine-Emmanuelle Lapointe note quant à elle que « le patronyme de Rémi Vavasseur connote la dépossession et l’absence de lieu propre 37 ». Effectivement, le mot Vavasseur est un dérivé du mot latin vassus, qui désigne un serviteur ou un esclave. Dans la société féodale, le vavasseur se situe au « degré inférieur de la noblesse» puisqu’il est le vassal d’un autre vassal, lui-même « lié personnellement à un seigneur, dit suzerain, qui lui concède la possession d’un fief. [Il est donc, par extension], un homme dépendant de quelqu’un, considéré comme inférieur»

La communauté des échappés

En cherchant leur coin de paradis, Mamie et Rémi étaient tombés par hasard sur « cette ruine au fond d’un vallon, au bout d’une rue mal ressuscitée d’où l’eau salopée par les prospérités de la guerre avait chassé une Petite Pologne en chalets d’été […] un site en plongée où se plie la rivière » (VS, 10). C’est là, au sein de ce lotissement, que s’établira Rémi. La communauté de Va savoir, comme le montre bien Michel Biron, est « une drôle de société, fondée presque exclusivement sur les rapports de bon voisinage » et n’est pas régie par les conventions hiérarchiques habituelles. Cette communauté porte avec elle l’espoir de Rémi en lui donnant le sentiment d’élire domicile au sein d’un groupe social liminaire, mais combien accueillant. Car Va savoir apaise également par l’idée d’une possible communauté qui permettrait à tous et chacun de vivre ensemble dans l’entraide, la tolérance et le partage. Nous ne pouvons qu’adhérer à l’hypothèse formulée par Élisabeth Haghebaert selon laquelle :
Tout se passe aujourd’hui comme si, au sortir d’une période de tension et d’inventivité effrénée, caractérisée par le fanatisme novateur et impérialiste des avant-gardes de la modernité, se dessinait, telle une catharsis, une ère de décélération et d’assimilation où les notions de transgression et de subversion, vestiges de filiations hiérarchiques, cèdent la place à celle d’un rapport de bon voisinage, comme si la tolérance et la décontraction triomphaient des querelles intergénérationnelles.

Langage sacré et désir d’absolu

Préambule

Il serait difficile de parler du personnage, au centre et au cœur de l’univers du charmien, tel qu’il vient d’être vu, sans aborder la question de la langue, point de convergence d’une voix narrative singulière, qui porte en elle tout le récit et construit son intrigue, et de la quête de ce narrateur, qui s’accomplit par la langue. En effet, le langage fait partie intégrante du personnage : il le façonne, lui donne sa dimension et sa portée, le fait exister dans un monde et dans un univers de sens cohérent. En partant du principe que « tous les romans de Ducharme sont creusés en leur centre par l’invention de personnages », nous sommes portée à croire que la langue qui porte leur discours devient le réel enjeu des romans, empêchant ceux-ci de se réduire à n’être que des récits « d’expression de soi ». Les personnages seraient donc, à leur tour, creusés en leur centre par une langue – celle de Ducharme – qui, comme le note Lise Gauvin, est « plus qu’un simple matériau de fiction, [mais] devient à la limite le sujet même de son œuvre ».

Usages de la langue

Nous soutenons l’idée que ce huitième et avant-dernier roman paru de Ducharme, Va savoir, se pose comme un élément singulier au sein d’une œuvre singulière en elle-même. D’abord par ses personnages, comme il vient d’être vu au chapitre précédent, mais aussi dans sa langue, Va savoir se distingue à bien des égards du reste de la production romanesque de Ducharme, tout en résumant les thèmes fondamentaux qui reviennent de manière presque obsessionnelle dans ses romans. Ce qui est dit dans Va savoir semble pourtant nouveau, de même que la manière dont cela est dit.
Va savoir suit la tendance plus réaliste qui se dégage des derniers romans de Ducharme et le style ducharmien y apparait plus sobre et moins marqué par les jeux de mots, les calembours, les pirouettes et les inventions langagières qui ont d’abord fait la renommée de l’auteur. À l’inverse de l’héroïne de L’avalée des avalés qui absorbe les mots et les langages qui l’entourent pour créer son propre espace dans une langue qu’elle fait sienne, le bérénicien, Rémi se sent impuissant face aux mots qui, trop souvent, lui échappent. Le bérénicien conjugue les faiblesses de la langue à son insuffisance, il repousse ses limites jusqu’à une extériorité totale pour y trouver une nouvelle manière de communiquer, ou plutôt de brouiller systématiquement toute communication puisque, comme nous le dit Kenneth Meadwell, qui s’intéresse au renversement des clichés de l’enfance dans L’avalée des avalés, « le bérénicien est né non du désir de communiquer, mais du besoin impérieux que ressent Bérénice de se retirer du monde adulte». C’est ainsi que Bérénice évite d’être avalée par l’adulte : « Je hais tellement l’adulte, le renie avec tant de colère, que j’ai dû jeter les fondements d’une nouvelle langue » (AA, 337).

Usages de la lecture

Dans le paysage littéraire québécois, aucun écrivain n’a (mal)traité les œuvres et les références littéraires comme Ducharme. Or, paradoxalement, aucun d’eux n’a traité celles-ci avec autant d’affection et d’amitié. L’œuvre de Réjean Ducharme entretient à l’égard de la littérature, canonique ou mineure, française ou québécoise, des rapports complexes et singuliers que les critiques ont tôt fait de souligner. Parus dans des années de fortes tensions linguistiques au Québec, les premiers romans de Ducharme sont confrontés par la critique au rapport à l’institution littéraire française – à ses héritages et ses traditions – et sont soumis aux questions d’engagement national. Même si Ducharme ne prend jamais position socialement quant à ses rapports avec l’institution et les modèles littéraires, on reconnait surtout dans ses premiers romans, tel que le montre Élisabeth Nardout-Lafarge, « l’explosion iconoclaste contre les modèles littéraires [pouvant] être lue comme bruyante liquidation – ou tentative de liquidation – de l’autorité que représente l’héritage français». Mais l’œuvre de Ducharme, de roman en roman, révèle des stratégies de plus en plus complexes afin de se positionner dans la littérature et trouver une place où règne la liberté la plus totale. Ainsi, le grand « maghaneur » de la littérature se révèle être aussi un des plus grand amoureux de la littérature, qui « aime les livres comme si c’était du monde » (EN, 154)

Du côté de chez Balzac

Les livres, comme toujours si présents chez Ducharme, accompagnent le quotidien des personnages. Dans Va savoir cependant, la littérature ne joue pas le même rôle qu’ailleurs. Outre La Flore laurentienne, précieux manuel que Rémi a sauvé de l’incinérateur où Mamie avait voulu le jeter, le narrateur s’adonne à la lecture de Splendeurs et misères des courtisanes et Le lys dans la vallée d’Honoré de Balzac. Sans tomber dans le fétichisme qui faisait apprendre par cœur L’oraison
funèbre d’Henriette d’Angleterre à Mille Milles ou qui lui faisait porter un culte à l’image de Nelligan, arrachée dans un livre de la bibliothèque Saint-Sulpice et érigée bien en hauteur sur le mur de sa petite chambre, Rémi lit Balzac avec un véritable plaisir et développe avec ses romans une profonde intimité. Il dévore les livres, en redemande, va même jusqu’à dormir avec son Balzac : « Je couche avec Balzac, qui m’ennuie des fois » (VS, 236). Cet engouement envers un auteur aussi canonique et institutionnalisé que Balzac n’aurait jamais été toléré par les Bérénice et Mille Milles d’avant, pour qui la poésie représentait le genre majeur qui dominait toutes les formes de littérature. Rémi cite, au détour, quelques passages de Balzac, sans déformer ni parodier sa prose, mais avec un grand respect qui parait à première vue étonnant.
Rémi ne cite pas Balzac de mémoire, comme pouvaient le faire Mille Milles et Chateaugué avec les vers de Nelligan, et les références à l’auteur sont bien mises en évidence par l’italique ou les guillemets, créant à la fois une distance et une proximité avec le texte, comme si le roman ne pouvait être assimilé d’une manière aussi totale que la poésie. Comme le suggère Nardout-Lafarge, « on pourrait dire que toute une artillerie parodique semble avoir baissé la garde. Sans pour autant conclure à un quelconque progrès de l’œuvre, apaisement, assagissement ou mûrissement, […] on notera que la littérature française, et la plus instituée qui soit puisque Balzac en est la  figure métonymique, n’a plus ici la fonction d’un repoussoir contre lequel écrire.»

Le pari de Pascal

Si le nom de Balzac s’impose et revient à plusieurs reprises dans l’intertexte de Va savoir, celui de Blaise Pascal est plus dissimulé, mais plusieurs indices signalent sa présence et laissent croire à une lecture attentive de ses Pensées. Pendant un moment de recueillement où Rémi, « les pieds juchés sur l’appui de la fenêtre [regarde] couler la rivière » (VS, 257) et constate sa solitude, il entretient une longue réflexion qui est grandement alimentée par les Pensées de Pascal. En effet, Rémi ressemble à l’homme que décrit Pascal, cet « homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants » et s’interroge à propos de son moi, sur la permanence de son corps et de son âme, qui se pose la question « comment aimer le corps ou l’âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, puisqu’elles sont périssables?», réflexion que Rémi reformule ainsi : « j’ai été conçu et créé pour une durée, un recommencement sans fin, pas les caprices exaltés d’une petite éducatrice » (VS, 258). Rémi aura également recourt à un aphorisme directement tiré des Pensées selon lequel « tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre ». Approfondissant sa réflexion sur la solitude, Rémi cite alors un extrait directement tiré de la section « Misère de l’homme sans Dieu » des Pensées : « Mais d’après Pascal lui-même on est seul de toute façon, “égaré dans ce coin de l’univers, sans savoir ce qui l’y a mis… en effroi comme un homme qu’on aurait porté endormi sur une île déserte effroyable et qui se réveillerait sans connaître où il est, sans moyen d’en sortir…” » (VS, 258).

 

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Table des matières

INTRODUCTION La vie est ailleurs
CHAPITRE I Énonciation du sacré
Un état des lieux
Être du dehors
Au cœur du personnage
Exercice de la pénitence
Figure de saint François d’Assise
Chemin de vavasseur
La communauté des échappés
CHAPITRE II Langage sacré et désir d’absolu 
Préambule
Usages de la langue
Usages de la lecture
Du côté de chez Balzac
Le pari de Pascal
Écriture(s)
CHAPITRE III Schèmes, structure et parcours du religieux 
Préambule
Le discours de la faute
Le discours économique
Payer de sa personne
La sainteté au féminin
Un dernier sacre de l’enfance
CONCLUSION D’autres commencements

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