L’agriculture en Algérie

L’agriculture en Algérie

Introduction general

Depuis 1962, date d’indépendance de l’Algérie, le pays a connu divers déséquilibres économiques, sociaux et naturels causés entre autres, par une forte dynamique démographique. Une des conséquences de cette pression démographique se vérifie à travers le déséquilibre des ressources agricoles, qui a conduit à une dépendance alimentaire extrêmement forte vis-à-vis de l’étranger, notamment pour les céréales. Aujourd’hui, l’essentiel de ces céréales est importé et l’écart entre offre et demande s’accroît de plus en plus. Les statistiques sur la filière céréalière font ressortir des craintes sur l’avenir et les perspectives sont pour le moins, inquiétantes. De plus, les spécificités climatiques, les déficits pluviométriques, les disponibilités en terres agricoles, les caractéristiques et les particularités environnementales de l’Algérie, En effet, la facture globale des importations de produits alimentaires a plus que triplé entre 2002 et 2012 passant de 2,7 milliards de dollars à 8,9 milliards de dollars, et représente annuellement une proportion de l’ordre de 15 à 20% du montant total des importations de l’Algérie. Le montant des importations de céréales, l’un des produits qui constituent une part importante dans le modèle de consommation algérien, a enregistré entre 2002 et 2012 une hausse de plus de 150%. Si la consommation évolue au rythme démographique, la production, quant à elle, fluctue au gré des aléas climatiques ; les besoins restent dans tous les cas couverts à 35/40% par le recours à l’importation. En 2012, le volume d’importation s’est situé à 5,5 millions de tonnes de blé dur et tendre pour compenser la faiblesse de la production, qui n’a pas dépassé les 4,5 millions de tonnes.L’Algérie, au même titre que nombre pays en développement, se doit de se préoccuper de cette question, tant le déficit alimentaire y est structurel. L’agriculture algérienne a enregistré une amélioration certaine depuis le PNDA (Plan National de Développement Agricole) mais elle demeure loin de satisfaire les besoins alimentaires du pays. De toute évidence, elle ne peut constituer, à elle seule, une réponse à ce déficit.

présentation de l’agriculture en Algérie

1. la superficie
L’Algérie couvre une superficie de 2 381 741 km2 et est le premier plus grand pays d’Afrique après la division du soudan. La capitale est Alger. L’Algérie est limitée au Nord par la mer Méditerranée, au Sud par le Mali et le Niger, à l’Ouest par le Maroc, le Sahara Occidental et la Mauritanie et à l’Est par la Tunisie et la Libye. L’Algérie est subdivisée en 48 Wilayas (départements) et 1 541 communes (unité administrative de base locale gérée par un président élu et un conseil municipal. Elle se situe entre le 18° et le 38° parallèle de latitude Nord et entre la 9° longitude Ouest et 12° longitude Est. Deux chaînes montagneuses importantes, l’Atlas Tellien au Nord et l’Atlas Saharien au Sud, séparent le pays en trois types de milieux qui se distinguent par leur relief et leur morphologie, donnant lieu à une importante diversité biologique. On distingue du Nord au Sud, le Système Tellien, les Hautes Plaines steppiques et le Sahara. Le Système Tellien est un ensemble constitué par une succession de massifs montagneux, côtiers et sublittoraux, et de plaines. Les Hautes Plaines steppiques sont localisées entre l’Atlas Tellien au Nord et l’Atlas Saharien au Sud, à des altitudes plus ou moins importantes de 900 à 1 200 m, elles sont parsemées de dépression salées, chotts ou sebkhas qui sont des lacs continentaux formés au Pléistocène sous l’effet des pluies torrentielles et du ruissellement important qui en découle.Le Sahara forme une large barrière qui sépare le domaine méditerranéen au nord du domaine tropical au Sud. Il est constitué de plateaux (hamadas et tassili) où le massif volcanique du Hoggar culmine à 3 000 m d’altitude, de plaines et de dépressions (sebkhas et gueltas). [Collection Encarta, CD, microsoft, 2013]
2. le climat
L’Algérie, qui est un pays soumis à l’influence conjuguée de la mer, du relief et de l’altitude, présente un climat de type méditerranéen extra tropical tempéré. Il est caractérisé par une longue période de sécheresse estivale variant de 3 à 4 mois sur le littoral, de 5à 6 mois au niveau des Hautes Plaines et supérieure à 6 mois au niveau de l’Atlas Saharien. Les pluies sont généralement insuffisantes, irrégulières et inégalement réparties à la fois dans le temps et dans l’espace.Etant donné son extension en latitude, le territoire algérien touche plusieurs zones climatiques. Au Nord il atteint la frange méridionale de la zone tempérée où le climat de type méditerranéen est caractérisé par la rareté des précipitations estivales. Au sud, le massif de l’Ahaggar reçoit des pluies d’été de type tropical. L’influence de la méditerranée, l’ampleur de la masse continentale et le compartimentage du relief ajoutent encore des nuances aux rythmes des précipitations et aux variations des températures des différentes régions de l’Algérie.Les températures, présentent une moyenne des minimales du mois le plus froid “m” comprise entre 0 et 9°C dans les régions littorales et entre – 2 et + 4° C dans les régions semiarides et arides. Une moyenne des températures maximales du mois le plus chaud “M” varie avec la continentalité, de 28°C à 31°C sur le littoral, de 33°C à 38°C dans les Hautes Plaines steppiques et supérieure à 40°C dans les régions sahariennes. [INRAA, juin 2006].

3. données de base sur les ressources naturelles
-Les caractéristiques naturelles
Du Nord au Sud du territoire algérien, on trouve trois ensembles très contrastés, différents par leur relief et leur morphologie. Tout d’abord, la chaîne du Tell et le littoral,puis la chaîne de l’Atlas qui longe les Hautes Plaines plus au Sud, enfin, le désert saharien qui s’étend au-delà du massif de l’Atlas. C’est cette disposition du relief qui, avec les conditions climatiques, détermine le potentiel agricole et les ressources en eau du pays.La majeure partie du pays (87%) est un désert où les précipitations sont quasi nulles, mais qui recèlent d’importantes ressources fossiles d’eaux souterraines. La partie Nord dupays est caractérisée par son climat méditerranéen ; elle dispose de ressources en eau renouvelables, tant pour les eaux de surfaces que pour les nappes phréatiques. Les 90% des eaux de surface sont situées dans la région du Tell qui couvre environ 7% du territoire. Le pays est également caractérisé par une forte disparité entre l’Est et l’Ouest. La région Ouest est bien dotée en plaines mais est peu arrosée. La partie Est du pays est une zone montagneuse où coulent les principaux fleuves.Le climat de l’Algérie connu pour sa grande diversité spatiale et sa grande variabilité interannuelle se distingue par : une variabilité spatiale et temporelle marquée. S’il pleut uniquement 350 mm en moyenne dans la région Ouest, cette moyenne peut dépasser les 1000 mm à l’Est et atteindre, certaines années, les 2000 mm sur les reliefs élevés. une pluviométrie qui décroît rapidement vers le Sud. A la lisière du Sahara, la moyenne devient inférieure à 100 mm. L’année (de décembre à avril représentant les 5 mois les plus productifs).
*Les ressource en eau
Les données sur les ressources en eau sont tirées du site du Le pays est divisé en 5 bassins hydrographiques regroupant les 17 bassins versants [MRE (www.mre.gov.dz)]. Les ressources en eau ne sont pas réparties équitablement, que ce soit au niveau de leur répartition géographique, de leur quantité ou de leur nature (eaux de surface ou souterraines).Les potentialités globales en eau sont évaluées à 19.4 milliards de m3/an, Les ressources en eau souterraine contenues dans les nappes du Nord du pays (ressources renouvelables) sont estimées à prés de 2 Milliards de m3/an. Les ressources superficielles y sont estimées à 12 milliards de m3/an.Le Sud du pays se caractérise par l’existence de ressources en eau souterraine considérables provenant des nappes du Continental Intercalaire (CI) et du Complexe Terminal Les réserves d’eau y sont très importantes et sont de l’ordre de 60 000 milliards de m3dont 40000 milliards sont situées en Algérie. La particularité de cette ressource est qu’elle n’est pas renouvelable.

-Utilisations actuelles de l’irrigation
Le volume total prélevé en 2006 est estimé à 6,5 millions de m3, dont 52% destinés à l’irrigation
Tableau I.2: répartition de l’eau utilisée par usages

Utilisation
actuelle
(millions de
m
3/an
2030 (en
millions de
m
3/an)
Usage domestique et industriel 3,1 4,2
Irrigation (Grands et petits périmètres) 3,4 7,8
Total 6,5 12

Source : MRE, 2006
L’agriculture irriguée occupe environ 11% des surfaces cultivées et globalement 40% de la production agricole nationale lui sont imputables. Les superficies irriguées se subdivisent en grands périmètres irrigués (GPI) et en petite et moyenne hydraulique (PMH).Les GPI ont une superficie équipée de 215 000 ha environ dont 150 000 ha sont estimés irrigables à partir des eaux de surface régularisées par des grands barrages. La superficie irriguée en PMH était évaluée en 2007 à près de 907 000 ha et est constituée de périmètres de taille très variable dont l’alimentation en eau provient à 78% des eaux souterraines (forages, puits, sources et retenues collinaires).
-Constat sur la situation actuelle
A cet état de fait naturel, la situation actuelle en Algérie est encore exacerbée par plusieurs contraintes :
Un déséquilibre entre les besoins et les ressources disponibles : la croissance démographique et le développement économique et social du pays ont induit durant les deux décennies écoulées, un accroissement considérable des besoins en eau potable, industrielle et agricole ;
Un déséquilibre géographique entre les besoins et les ressources : la forte concentration des besoins en eau sur la bande littorale (60%) oblige à une réaffectation, par des transferts de ressources en eau assez coûteux financièrement, pour équilibrer les déficits de régions intérieures du pays, notamment toute la zone des Hauts Plateaux ;
La pollution des nappes et des ressources superficielles : les rejets domestiques, industriels et agricoles dépassent de loin les capacités des systèmes d’épuration, ce qui réduit considérablement les volumes d’eau susceptibles d’être utilisés ;
Risque de rupture d’un développement durable : en sus de la pollution, de sérieux problèmes apparaissent dans les prélèvements effectués dans les nappes souterraines qui dépassent les limites de renouvellement des ressources naturelles et nécessitent de puiser dans les réserves non renouvelables.
La faiblesse des ressources est encore aggravée par :
la mauvaise répartition spatiale et temporelle de ces ressources ;
l’érosion des sols et l’envasement des barrages ;
les pertes dues à la vétusté des réseaux de distribution et à l’insuffisance de la gestion ;
les coûts sans cesse importants des investissements nécessaires à la mobilisation et au transfert des ressources en eau.

4. Les programmes de développements de l’agriculture en Algérie
L’Algérie comme pays indépendant atteint plus de 50 ans d’âge. Au-delà du caractère commémoratif de cet événement majeur et des rappels rétrospectifs des rudes épreuves qu’a vécues le peuple algérien sous le joug colonial, il y a nécessité de faire un bilan d’étape des 50 années de gestion des secteurs stratégiques du pays.
-Le programme d’autogestion, la révolution agraire
Le patrimoine foncier a toujours constitué le socle du développement de l’économie nationale. Cinq décennies après l’indépendance du pays, la question du foncier agricole se pose doublement avec un risque avéré d’exposer les générations futures à des vulnérabilités alimentaires aiguës : d’un côté, une superficie agricole utile (SAU) très limitée de 8,5 millions d’hectares, soit 3,5% seulement de la superficie totale du pays qui avoisine les 240 millions d’hectares, avec une proportion de moins de 0,2 ha/habitant. Ceci est d’autant plus inquiétant que la croissance démographique observe un rythme relativement accéléré passant de 29,1 millions à 34,8 millions d’habitants entre 1998 et 2008, selon le 5e recensement général de la population et de l’habitat de 2008 et plus de 37 millions d’habitants au début de l’année en cours.Si les besoins alimentaires s’en trouvent accrus, la hausse de la population s’accompagne également d’une consommation de terres arables à haute valeur au profit d’autres secteurs utilisateurs. Il y a bien une politique d’urbanisation intensive menée depuis le début des années 2000 à la faveur du raffermissement de la rente pétrolière pour faire face à une demande galopante en logement et équipements publics. Faute d’une législation rigoureuse et ferme, le recours aux terres arables dans les régions du nord où se concentrent plus de 70% de la population est devenu quasi-systématique. Pour illustrer l’ampleur de l’extension urbaine au détriment des terres agricoles, il suffit de rappeler que la wilaya d’Alger a atteint durant ces cinq décennies d’indépendance un taux d’urbanisation de 94,67%, A cet égard, un aperçu sur la composition du portefeuille foncier agricole n’est pas moins utile. Trois principales catégories de terres nécessitent ainsi d’être citées. La première est celle du foncier relevant de la propriété de l’Etat. Ce sont les terres abandonnées par les colons à leur départ en 1962. En 1965, les autorités de l’époque ont évalué les terres agricoles de ce type à 2 302 280 hectares qui sont généralement les terres les plus fertiles du pays que les colons se sont attribués durant l’ère coloniale. Mises sous la tutelle de l’Etat, ces terres sont attribuées aux agriculteurs, au départ, sous forme de domaines autogérés et, plus tard, avec le régime de la concession moyennant une rémunération symbolique que les exploitants versent à l’Etat annuellement.

-Le PNDAR : programme national de développement agricole et rural Elaboré en février 2000 et mis en œuvre en septembre de la même année, le PNDAR est annoncé comme une « révolution tranquille ». Projetant la construction d’une agriculture moderne régulée par les mécanismes du marché, ces concepteurs se fondent sur une problématique de recentrage des actions et des soutiens sur l’exploitant et l’exploitation agricole. Pour y parvenir, ils se fixent un large spectre d’objectifs très ambitieux, mobilisent des moyens financiers relativement conséquents et font valoir, tout au long de son application, des résultats très positifs.
*Des objectifs diversifiés
La priorité du PNDAR va incontestablement au développement des cultures spéculatives « à avantages comparatifs avérés » là ou les conditions climatiques sont les plus favorables : les dattes, les primeurs et extra primeurs hors saison, et même les produits de l’agriculture dite biologique. Le but est de réhabiliter les exportations de produits frais et transformés pour atténuer le déficit de la balance commerciale du pays. Ces cultures bénéficieraient, à cet effet, d’une série de mesures qui vont des allègements fiscaux aux soutiens au développement de la productivité et de la qualité, en passant par la  promotion du partenariat avec des opérateurs nationaux et étrangers. Il a même été créé,pour appuyer cette orientation, un Fond spécial pour la promotion des exportations (arrêté interministériel du 01 juin 2002).Pour atteindre un taux de croissance annuel de la production agricole (en volume) de 10% à partir de 2004, contre 4% entre 1989 et 2000, le PNDAR compte aussi sur le développement des produits de large consommation (céréales, légumes secs, pomme de terre, laits, huiles,..) qui devrait induire une élévation nette du niveau de sécurité alimentaire: 54% d’autosuffisance pour les céréales contre 35% à la veille du lancement du Plan, 50% pour le lait contre 41% à la fin de la décennie 1990, 100% pour la pomme de terre contre 88% en début de période, et 60% pour les légumes secs contre 25% en 2000 [Mourad Boukella, Septembre 2008.]Le PNDAR intègre le développement des grandes cultures dans une politique de rationalisation des ressources et des moyens, le principe arrêté étant de localiser ces cultures dans les zones qui leur sont les plus favorables. Ainsi, les soutiens en faveur des céréales seront limités à quelques 1.200.000 hectares seulement, contre plus de 3 millions d’hectares réservés jusque là à la céréaliculture. Il s’agit donc d’encourager la reconversion des cultures et des systèmes de culture dans certains zones, notamment en y introduisant l’arboriculture fruitière, la viticulture, l’oléiculture,….

-Les renouveaux rural : La Politique actuelle de renouveau agricole et rural (de 2009 à ce jour) La Politique de renouveau agricole et rural réaffirme l’objectif fondamental poursuivi par les politiques agricoles qui se sont succédées depuis 1962, à savoir le «renforcement durable de la sécurité alimentaire nationale tout en mettant l’accent sur la nécessité de transformer l’agriculture en véritable moteur de la croissance économique globale ». Ce défi passe inévitablement par la recherche de changements significatifs à moyen terme des bases structurelles à même d’assurer la sécurité alimentaire. La stratégie adoptée consiste à réduire les vulnérabilités, à développer les atouts grâce à une forte implication des différents acteurs privés et publics et à promouvoir l’émergence d’une nouvelle gouvernance de l’agriculture et des territoires ruraux.Au lancement de la politique, le Chef de l’Etat a indiqué que «l’agriculture doit se
transformer en véritable moteur de la croissance économique globale grâce à une intensification de la production dans les filières agroalimentaires stratégiques et grâce également à la promotion d’un développement intégré de tous les territoires ruraux».
A cet effet un certain nombre d’engagements avaient été pris selon les axes suivants:
1. Une agriculture au service de la croissance, de la sécurité alimentaire et de la sécurité nationale.
2. Un cadre législatif et réglementaire plus adapté aux exigences du nouveau contexte
3. Des acteurs mieux mobilisés et plus impliqués
4. Une mise à niveau et un développement conséquents de l’agro-industrie en amont et en aval
5. Une régulation économique efficace
6. Un appareil d’encadrement et de recherche-développement plus performant
7. Une commercialisation assurant une meilleure valorisation de la production
8. Une mobilisation et une valorisation durables de la ressource hydrique
9. Un renforcement nécessaire de la fonction de contrôle
*Les trois piliers de la politique de renouveaux ruraux
Elle s’articule autour de trois piliers complémentaires: le Renouveau rural, le Renouveau agricole, le Programme de Renforcement des Capacités Humaines et de l’Assistance Technique (PRCHAT) et d’un Cadre Incitatif. Le programme du Renouveau Rural a pour objectif le développement harmonieux, équilibré et durable des territoires ruraux. Il met en avant l’idée selon laquelle il n’y a point de développement sans intégration à la base des interventions et sans une mutualisation des ressources et des moyens, à travers la mise en œuvre de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI), pris en charge par les acteurs locaux. En mettant l’accent sur la décentralisation et la responsabilisation des acteurs au niveau local et sur le développement rural participatif, le pilier du renouveau rural se situe délibérément dans le cadre de la réforme de l’Etat, de la démocratisation de la société, de la bonne gouvernance des territoires ruraux et du processus de décentralisation conduit dans le pays. Il prend en compte les objectifs économiques et sociaux en matière d’emploi, de revenu et de stabilisation des populations tout en s’inscrivant dans les lignes directrices du Schéma National d’Aménagement du Territoire.Plus large dans ses objectifs et dans sa portée que le renouveau agricole, le renouveau rural cible tous les ménages qui vivent et travaillent en milieu rural et particulièrement ceux habitant les zones où les conditions de vie et de production sont les plus difficiles (montagnes, steppes, Sahara).

Industrialisation et stratégie agro-alimentaire

  L’agriculture étant incapable de dégager des excédents et de mobiliser des recettes d’exportation, très vite la valorisation d’une ressource naturelle unique et prépondérante, les hydrocarbures, jouera un rôle décisif dans le modèle d’accumulation et sera à l’origine paradoxalement de nombreuses distorsions liées au trend d’évolution des recettes pétrolières.Ce modèle en faveur d’une industrialisation rapide va absorber le plus gros des investissements. Il privilégiera, par remontée de filières, les secteurs industriels de base : sidérurgie et pétrochimie et se préoccupera d’assurer la promotion des autres branches des industries électromécaniques,métallurgiques, en vue de fournir en équipements divers les autres secteurs et, à l’arrière-plan,d’améliorer l’intégration intersectorielle et la satisfaction des besoins de consommation.La structure de la Valeur Ajoutée (VA) de l’industrie à la veille du lancement des grands projets des années 70 montre que les industries de transformation procurent 33,6% de la VA totale (IAA, Industries électromécaniques, Chimie, Textiles et Cuirs et Matériaux de construction),laissant une part relativement faible pour les Mines et carrières (3,2%), Energie (5,6%) et Bâtiments et Travaux Publics (7,6%), tandis que les hydrocarbures réalisent déjà 50% de la VA. Ajoutons qu’entre 1963 et 1969, le volume des investissements industriels s’accroît considérablement, passant de 23 à 60% de l’investissement total annuel (le secteur des hydrocarbures, de la pétrochimie, de la sidérurgie et de la mécanique reçoivent à eux seuls plus de 45% du total).

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : l’agriculture en Algérie
Section 1 : présentations de l’agriculture en Algérie
Section 2 : la céréaliculture en Algérie
Section 3 :L’agro-alimentaire en Algérie
Chapitre II : Analyse du marché algérien des céréales
Section 1 : Le marché mondial des céréales
Section 2 : le marché algérien des céréales
Section 3 : Dispositif de régulation et circuit de distribution de blé en Algérie
Chapitre 3 : Etat des importations des céréales destinées à la transformation dans la wilaya de Bejaia
Section 1 : Présentation monographique de la wilaya de Bejaia
Section 2 :l’industrie agro-alimentaire dans la wilaya de Bejaia
Section 3 : les importations des céréales destinée à la transformation
Conclusion générale
Bibliographie
Annexe
Liste des tableaux
Liste des figures

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