Identification des actions anthropiques

La vente de fibres et de fruits

INTRODUCTION

Partout dans le monde, la biodiversité constitue un véritable patrimoine naturel vivant. La vie de l’homme dépend totalement ou presque de la biodiversité à travers le large éventail de biens et services qu’elle nous offre. Les forêts naturelles pour leur part, ont un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre et la bonne santé des écosystèmes et permettent ainsi à la population de vivre. Malheureusement, la dégradation de l’environnement ne cesse de s’accroître de nos jours entrainant des conséquences graves dans le monde entier. La lutte contre ce phénomène dévastateur est alors une priorité mondiale. La Convention sur la Diversité Biologique1 énonce l’importance du maintien de l’équilibre écologique planétaire à travers la conservation de la biodiversité. A Madagascar, les forêts naturelles hébergent des ressources biologiques riches et uniques qui le placent au rang de bien public mondial2 (BANQUE MONDIALE, 2005). La flore malgache compte jusqu’ici environ 14000 espèces dont 84% sont endémiques (19e Congrès de l’AETFAT, 2010). Mais depuis des années, le pays fait face à une dégradation accrue des ressources naturelles à cause des pratiques irresponsables. En effet, les formations forestières malgaches auraient occupées de grandes surfaces. Actuellement, elles ne couvrent qu’un peu plus de 15% du territoire (MEF, 2008) malgré l’effort de l’état Malgache à gérer d’une façon rationnelle les ressources naturelles et à protéger la biodiversité par l’adoption d’une Politique Nationale de l’Environnement. La région de Menabe est particulièrement riche en terme de diversité floristique, plus de 200 espèces ligneuses y sont recensées (RAKOTONIRINA, 1996 ; in ANDRIAMANOHISOA et al, 2008). Parmi les 6 espèces de baobabs endémiques existantes à Madagascar, 3 espèces sont représentées dans cette région: Adansonia rubrostipa, A.za, A.grandidieri. Ce dernier présente un grand intérêt sur le plan écologique (ANDRIAFIDISON et al, 2006). Trois espèces de mammifères, deux lémuriens (Phaner furcifer, Mirza coquereli) et Eidolon dupreanum se nourrissent du nectar des fleurs d’A.grandidieri et sont, de ce fait, des pollinisateurs potentiels de cette espèce. C’est dans cette vision qu’on a priorisé la conservation d’A.grandidieri afin de préserver le site de fourrages de ces mammifères nocturnes. De plus, aucune espèce que ce soit animale ou végétale ne survit en isolation dans un écosystème. La survie de l’un dépend de l’autre (WICKENS, 2001) et chacun joue un rôle important dans le maintien de la stabilité globale de l’écosystème. De ce fait, une espèce qui tend à disparaître pourrait entraîner la disparition d’autres espèces. Elle représente également le symbole de la région et constitue un des principaux motifs touristiques (MBOHITAKO, 2008). Par ailleurs, cette espèce assure un rôle très important dans la vie quotidienne de la population locale à travers ses multiples usages (BAUM, 1996). 1 Ratifié par Madagascar par la loi n°95-013 du 9 Août 1995.2 Le Système des Aires Protégées de Madagascar est un bien public mondial qui protège des ressources biologiques uniques et est une source importante de recettes touristiques tant en terme de change que de recettes fiscales.

Introduction

L’espèce a une distribution restreinte (BAUM, 1996) et figure parmi les espèces « en danger d’extinction » selon l’UICN (2001). Pourtant, cette espèce est largement menacée à cause du développement des activités humaines dans le secteur de Morondava (RAZANAMEHARIZAKA, 2002). Elle est la plus fortement exploitée de tous les baobabs malgaches (WICKENS, 2008). Ces raisons nous ont conduites à effectuer une étude concernant les effets des actions anthropiques sur le peuplement d’Adansonia grandidieri dans la région de Menabe.  PROBLEMATIQUE PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE METHODOLOGIE  Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie.

PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE

Problématique

Contexte de la problématique

Actuellement, la pauvreté en milieu rural malgache et la croissance démographique incitent la population à étendre leurs activités pour survivre en se tournant vers l’exploitation des ressources disponibles dont font partie les ressources naturelles renouvelables issues de la biodiversité. De ce fait, satisfaire les besoins vitaux devient la préoccupation majeure face aux considérations environnementales et cela conduit à des pratiques utilisant d’une façon irrationnelle les ressources naturelles (RAZAFITSALAMA, 2004). De plus, les grandes migrations et le dégagement étendu de la terre pour les récoltes ont contribué à la dégradation des ressources de forêts (FAUROUX, 1999). En conséquence elles sont soumises à une dégradation croissante se manifestant généralement au niveau de l’écosystème par la disparition de certaines espèces mais aussi par la diminution croissante des surfaces des habitats naturels notamment les forêts. Dans cette optique, l’espèce Adansonia grandidieri semble aujourd’hui menacée d’extinction. Il apparait que les populations de cette espèce situées aux environs de Morondava sont menacées par la destruction de leurs habitats naturels pour l’agriculture et le pâturage (NICOLL et LAGRAND, 1989 ; BAUM, 1996). Les personnes locales exploitent fortement les fruits de cette espèce (PERRIER DE LA BÂTHIE, 1924) et utilisent largement ses écorces pour le cordage (BAUM, 1995b). De plus, l’étude de MAMILAZA (2008) a montré qu’une filière existe dans la région pour le cas de cette espèce. En d’autres termes, cette espèce est soumise à des pressions tout en conférant du bien-être à la population locale des deux localités. Face à cette situation, une question se pose : Quels sont les facteurs anthropiques qui influencent la densité et la mise en place des régénérations d’A.grandidieri ?

Objectifs de l’étude

Cette recherche a pour finalité la mise en place d’une stratégie de conservation et de gestion de l’espèce afin d’assurer sa conservation et sa viabilité à long terme dans la région de Menabe. Afin d’y parvenir, les objectifs spécifiques qui en découlent sont: • Faire une étude du peuplement d’A.grandidieri dans le site protégé et le site non protégé les plus proches. • Identifier les différentes actions anthropiques et autres facteurs qui menacent l’espèce et son habitat. • Evaluer les effets des actions anthropiques et des autres facteurs sur la conservation et la viabilité à long terme de l’espèce. • Mesurer les impacts de l’exploitation de l’espèce sur la vie de la population locale. Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie.

Hypothèses

A partir de ces réflexions, quatre hypothèses ont été émises : Hypothèse 1 : La densité et la structure du peuplement d’A.grandidieri diffèrent selon le niveau de dégradation du site. Hypothèse 2 : L’état des régénérations naturelles est bon dans le site protégé. Hypothèse 3 : La perte d’habitat et la collecte intense des fibres de l’écorce constituent les menaces principales pour la survie de l’espèce. Hypothèse 4 : La vente des fibres de l’écorce et des fruits permet de palier les problèmes économiques de la population locale. Pour ce faire, une série d’investigations a été mise en œuvre, les résultats sont répartis et ont été synthétisés dans les parties suivantes du présent document : • Une première partie consacrée à la présentation de la problématique ainsi que la présentation détaillée de la méthodologie adoptée pour la réalisation de la recherche. • Une deuxième partie qui présente les résultats, interprétations et analyses des données recueillies sur le terrain. • Une troisième partie, à travers laquelle non seulement des discussions par rapport aux résultats obtenus ont été faites mais des recommandations ont été également émises.

Méthodologie de travail

Choix des localités d’études

L’étude a été menée dans les deux localités situées dans la commune rurale de Bemanonga qui ont : Andranomena et Bekonazy. Le choix repose sur l’existence des deux Aires Protégées au sein de ces deux localités à savoir la Réserve Spéciale Andranomena pour Andranomena et le monument naturel « Allée des baobabs » pour Bekonazy. L’existence de ces deux APs est essentielle pour l’évaluation des effets des actions anthropiques sur le peuplement d’A.grandidieri.

Méthodes de travail

Plusieurs méthodes ont été combinées pour rassembler les informations et les données nécessaires pour la réalisation de l’étude, à savoir : La méthode d’approche. Les méthodes d’investigation. Les méthodes d’analyse.

Méthode d’approche

La méthode d’approche englobe la bibliographie. C’est une démarche usuelle pratiquée lors des travaux de recherches, elle forme la base même de la recherche et constitue une balise pour ien cerner  Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie le champ de travail. La bibliographie nous a permis de rassembler toutes les informations relatives au thème, les données concernant le milieu d’intervention, l’espèce à étudier, les études déjà réalisées sur le terrain ainsi que les méthodes de travail pouvant être adoptées. Elle a été menée à trois niveaux : • Avant la descente sur terrain, pour avoir une idée globale sur le thème. Cette étape a permis
d’élaborer le plan de recherche qui a cadré tous les travaux de terrain. • Durant la descente sur terrain afin de compléter les informations recueillies, et de pouvoir constituer des bases de données fiables. • Pendant la phase de traitement des données jusqu’à la rédaction, pour orienter l’analyse. Les recherches ont été accomplies dans la bibliothèque de l’ESSA, au niveau de la région de Menabe et la CR de Bemanonga, auprès de divers centres de documentation notamment le Centre d’Information et de Communication de l’ESSA-Forêts, le centre de documentation du DBEV au niveau de la Faculté des sciences, de MaVoa, de MBG, de DWCT, etc.

Méthodes d’investigation

Observation directe
On a effectué des observations directes pour connaître l’état du peuplement dans les APs et en ehors des APs au niveau des deux localités. L’observation directe a permis de voir les réalités existantes sur le terrain. Pour notre cas, cela nous a aidée à voir de près l’état de dégradation de l’habitat de l’espèce, si les pieds portent des fruits ou non, si les pieds sont exploités ou non, s’il y a des régénérations naturelles ou non.

Enquêtes socio-économiques

Selon RAMAMONJISOA (1996), l’enquête consiste à recueillir des informations auprès des personnes physiques. Une enquête a pu être réalisée de 3 façons : par questionnaire, par discussion formelle et/ou par discussion informelle. Chaque type présente ses caractéristiques propres et est utilisé en fonction des informations voulues. Pour notre cas, nous avons effectué une enquête par questionnaire dans le but de pouvoir quantifier les données obtenues. Cette méthode d’enquête contribue à confirmer ou à infirmer une hypothèse de départ sur la population donnée (RAMAMONJISOA, 1996). Les enquêtes ont été réalisées sur le terrain afin de collecter les données sociales et économiques ainsi que toutes les informations concernant l’exploitation d’A. grandidieri. Nous avons effectué les enquêtes auprès de la population locale dans les huit villages au niveau des deux FKT à savoir : Andrenalafotsy, Ankilimamy, Antanamadama, Andranomena Sud, Andranomena Centre, Andranovorinandrianasoalaza, Antoby et Bekonazy.  Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie  tous les ménages ont la probabilité d’être enquêtés à part les présidents du FKT. Un questionnaire (cf. Annexe 3) a été élaboré avant la descente sur terrain. Les enquêtes se sont faites sous forme de questionnaires ouverts pour avoir plus d’informations complémentaires et pour ne pas gêner les enquêtés. Toutefois, des recoupements ont été faits pour vérifier la fiabilité des données. Les données recueillies sont de deux types : il y a les informations concernant le milieu humain comme le nombre de ménage, la composition ethnique ainsi que les activités de production. Mais il y a aussi les données concernant l’espèce à étudier à savoir : utilisation et destination des produits, lieu de collecte, fréquence et période de collecte, quantité de produits collectés, mode de collecte, etc.

Inventaire
D’après ANDRIANJAKA (1996), l’inventaire forestier se définit comme étant l’ensemble des activités permettant d’obtenir, avec une certaine précision, une ou plusieurs informations qualitatives ou quantitatives concernant une plantation ou une forêt naturelle définie par ses limites géographiques. Il s’agit de faire des relevés de la végétation avec toutes les caractéristiques pouvant concerner les essences. L’inventaire que nous avons effectué nous a permis en même temps d’estimer la densité du peuplement, de décrire sa structure et de connaitre l’état des régénérations naturelles. Le choix de la méthode d’échantillonnage est basé sur la présence de l’espèce étudiée dans les lieux d’inventaire. Une prospection avec les guides locaux et les agents au sein des APs a été donc réalisée avant l’installation de l’échantillon. Ainsi, le type d’inventaire par échantillonnage à choix raisonné se trouve le mieux adapté. Pour que l’identification des impacts de l’exploitation sur le peuplement soit beaucoup plus fiable et réaliste, l’étude a été menée dans deux sites bien définis au niveau des deux FKT. L’un est un site non protégé et ayant fait l’objet d’une exploitation et l’autre est un site protégé, normalement indemne de toutes activités humaines. Ainsi, nous avons aussi adopté l’inventaire par strate3 selon le système de stratification suivant :
Strate 1 : site non protégé (hors AP). Strate 2 : site protégé (AP).
Le type d’unité d’échantillonnage choisi a été le transect du fait de sa rapidité d’exécution due à la réduction de temps consacré à la délimitation mais surtout parce que la méthode d’observation que nous avons employée n’est pas pratique pour les placettes (WAITE, 1996). 3 L’inventaire par strate est une méthode d’échantillonnage qui permet d’étudier la variabilité du peuplement dans l’espace. On divise alors le peuplement à inventorier en unités homogènes appelées strates suivant des critères précis.  Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie Le choix de la taille de l’unité d’échantillonnage dépend des critères suivants : la taille imposante de l’espèce, la densité clairsemée du peuplement d’A.grandidieri dans les sites à inventorier et la commodité sur terrain lors de la réalisation de l’inventaire. Ainsi, la longueur jugée convenable est de 1 km. Par ailleurs, la présence maximum d’individus de régénérations le long du transect a dicté son orientation. Une prospection des régénérations a été faite car elles sont très rares voire même inexistantes. On a procédé à un inventaire partiel puisque les individus rencontrés le long du transect n’ont pas été tous inventoriés. Un plan d’observation appelée: « Plotless sampling estimates of density » a été mis en place. Il permet de relever les paramètres écologiques des individus sur des points d’observations placés le long d’un transect (WAITE, 1996). Pour cela, on considère deux individus sur chaque point d’observation : le premier se situant le plus proche du point et le second se trouvant sur une distance le plus proche du premier.
Cette méthode met en évidence la relation qui existe entre la densité et la distance des deux individus obtenue sur chaque point d’observation. Généralement, elle requiert cinquante mesures de distance environ pour l’estimation de la densité. Malgré cela, l’échantillon de petites dimensions peut fournir une bonne évaluation de la densité car lorsque l’échantillon est minimum, l’évaluation de celle-ci se stabilise (WAITE, 1996). Ainsi, dix points d’observations distants de 100 m ont été placés le long de chaque transect (Fig.1). Au total, quatre transects ont été placés dans chaque site pour avoir quarante points d’observations.  Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie

Méthodes d’analyse

Synthèse des données bibliographiques Les informations issues des documentations sont synthétisées : • Pour établir les états de connaissance sur le milieu d’étude et sur le thème. • Pour étoffer la discussion des résultats, les analyses et les recommandations.

Traitement et analyse des données socio-économiques Toutes les données issues des enquêtes enregistrées dans les fiches d’enquêtes sont d’abord saisies puis synthétisées et analysées de façon à obtenir une compilation des informations obtenues. Elles ont été par la suite confrontées avec les données d’inventaires. Cette phase est très importante pour identifier les différentes actions anthropiques qui menacent l’espèce et son habitat. Elle permet aussi  Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie d’évaluer les impacts de l’exploitation de l’espèce dans la vie de la population au niveau des deux FKT.

Traitement des données d’inventaire Les données d’inventaire sont récoltées selon la fiche d’inventaire élaborée (cf. Annexe 4). Avant la saisie, il faut passer à sa compilation. Après, on procède à la saisie avec laquelle a été réalisée l’exploitation des fichiers. Pour chaque transect réalisé, nous avons effectué les calculs des distances moyennes essentiels pour l’estimation de la densité. Le classement des individus selon diverses classes de diamètre a été aussi fait dans le but de pouvoir analyser la structure du peuplement et de connaitre l’état des régénérations naturelles. Par ailleurs, il a fallu convertir les circonférences pour avoir les diamètres de tous les individus. Pour cela, nous avons utilisé les formules suivantes :

Analyse des données d’inventaire
Elle concerne l’étude du peuplement et est valable pour les deux sites d’inventaires (site non protégé et site protégé). Elle comprend l’estimation de la densité, la description de la structure peuplement et la connaissance de l’état des régénérations naturelles. • Estimation de la densité
Comme il a été dit précédemment (paragraphe I.2.2.2, partie c) du présent document, il ya une relation entre la densité et la distance des deux individus obtenue sur chaque point d’observation. Ainsi, pour estimer la densité du peuplement, la formule de WAITE (1996) suivante a été utilisée.

• Etat de la régénération naturelle
L’état de la régénération naturelle peut être apprécié à travers le taux de régénération qui est le rapport entre les individus de régénérations et les individus matures (ROTHE, 1964 ; in ANDRIANJOHANINARIVO, 2005).
• Au niveau de la méthodologie
La méthode d’inventaire adoptée nous a été recommandée par notre encadreur sur terrain. Sa
réalisation a posé quelques difficultés du fait qu’on n’a jamais pratiqué cette méthode auparavant. De même qu’on n’a pas eu le temps de faire le test des questionnaires élaborés avant la descente. On a du en même temps reformuler les questionnaires tout en faisant les enquêtes. Cela a freiné le bon Problématique et Méthodologie Problématique et Méthodologie.
• Au niveau de la réalisation des travaux sur terrain
L’accessibilité en forêt dense sèche pour la réalisation des travaux d’inventaire a été pénible à cause de a chaleur insoutenable et l’existence des plantes épineuses. En outre, les informations concernant les enquêtes sont parfois difficiles à obtenir quand les questions posées concernent l’exploitation de l’espèce. Les paysans ont tendance à se méfier et ne disent pas la vérité.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE
I.1 Problématique
I.1.1 Contexte de la problématique
I.1.2 Objectifs de l’étude
I.1.3 Hypothèses
I.2 Méthodologie de travail
I.2.1 Choix des localités d’études
I.2.2 Méthodes de travail
I.2.2.1 Méthode d’approche
I.2.2.2 Méthodes d’investigation
a) Observation directe
b) Enquêtes socio-économiques
c) Inventaire
d) Cartographie
I.2.2.3 Méthodes d’analyse
a) Synthèse des données bibliographique économiques
b) Traitement des données d’inventaire
c) Analyse des données d’inventaire
I.3 Contraintes et limites de l’étude
II. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
II.1 Généralités sur les baobabs de Madagascar
II.2 Caractéristiques botanique et écologique de l’espèce
II.2.1 Taxonomie
II.2.2 Description
II.2.3 Caractéristiques du bois
II.2.4 Distribution géographique
II.2.5 Perception paysanne de la forêt de baobabs
II.3 Etude du peuplement d’Adansonia grandidieri dans le site non protégé et le site protégé
II.3.1 Estimation de la densité
II.3.2 Structure du peuplement
II.3.3 Etat de la régénération naturelle
II.4 Identification des actions anthropiques
II.4.1 Les différentes utilisations d’Adansonia grandidieri
II.4.1.1 Le tronc
II.4.1.2 Les fruits
II.4.1.3 Les graines
II.4.2 La perte de l’habitat naturel de l’espèce et les feux
II.4.3 La chasse illicite et la collecte des champignons
II.5 Les effets des actions anthropiques sur le peuplement d’Adansonia grandidieri
II.5.1 Effets de la collecte des fruits et des graines
II.5.2 Effets de la collecte des écorces
II.5.3 Effets de la destruction de l’habitat et des feux
II.5.4 Effets de la chasse illicite et la collecte des champignons
II.6 Identification et effets des facteurs naturels
II.6.1 Le facteur biotique
II.6.2 La sécheresse
II.7 Evaluation des Impacts de la vente des fibres l’écorce et des fruits dans la la population
II.7.1 Identification des différentes activités de la population
II.7.2 Production de fibres et de fruits pour la vente
II.7.3 Revenu annuel pour la vente de fibres et de fruits
II.7.4 Importance de la vente de fibres et de fruits pour les habitants des deux FKT
III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1 Discussions
III.1.1 Discussions sur la méthodologie
III.1.2 Discussions sur les résultats
III.1.2.1 Différence d’utilisation des ressources forestières par ethnie
III.1.2.2 Influence du niveau d’anthropisation sur la structure du peuplement
III.1.2.3 Influence de la mise en place des Aires Protégées sur l’existence des régénération
III.1.3 Etat de vérification des hypothèses
III.2 Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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