LA TYPICITÉ LOCALE ET L’AUTHENTICITÉ DANS L’EXPÉRIENCE TOURISTIQUE

Définir l’expérience ?

   Selon Le petit Robert 2008, l’expérience est définie comme « le fait d’éprouver quelque chose, considéré comme un élargissement ou un enrichissement de la connaissance, du savoir, des aptitudes » (Robert, Rey-Debove, & Rey, 2007). Cette définition du Petit Robert semble ambiguë car il est difficile de différencier le sens du mot d’expérience dans les différentes situations, par exemple l’expérience professionnelle et l’expérience quotidienne d’une personne. À titre d’exemple, quand on dit qu’on recrute un directeur des ventes expérimenté, on aborde seulement le côté de sa profession, c’est-à-dire son expérience professionnelle, qui ne concerne pas du tout son expérience quotidienne. Le dictionnaire de français Larousse définit l’expérience de plusieurs manières: comme la « pratique de quelque chose, de quelqu’un, épreuve de quelque chose, dont découlent un savoir, une connaissance, une habitude ; connaissance tirée de cette pratique », en insistant là sur l’enrichissement des connaissances au fil des pratiques ; ou comme le « fait de faire quelque chose une fois, de vivre un événement, considéré du point de vue de son aspect formateur », pour faire référence au côté émotionnel de la personne impliquée ; ou encore comme l’«action d’essayer quelque chose, de mettre à l’essai un système, une doctrine, etc. ; tentative » et la « mise à l’épreuve de quelque chose, essai tenté sur quelque chose pour en vérifier les propriétés ; expérimentation », pour faire le lien entre expérience et expérimentation empirique ; ou enfin comme une « épreuve qui a pour objet, par l’étude d’un phénomène naturel ou provoqué, de vérifier une hypothèse ou de l’induire de cette observation » pour faire référence à la possible dimension scientifique de l’expérimentation. Les deux dictionnaires soulignent ce qu’il est possible de tirer de l’expérience (aspect formateur, tant au niveau des connaissances qu’au niveau des émotions) mais semble l’envisager de façon discontinue et assez statique. Le côté de l’expérience de vie qui s’enchaine, qui dépend souvent de la situation, qui est propre à chaque individu et qui est dynamique apparait moins présent dans ces définitions. Sur le plan scientifique, l’expérience est un concept bien utilisé dans plusieurs champs de recherches tels que la philosophie comme expérience sensible et expérience scientifique, l’anthropologie comme expérience dans le tourisme en lien avec l’authenticité, l’économie et le marketing comme expérience de consommation, ou la psychologie comme expérience personnelle, etc. (Bargain & Camus, 2017).Sur le plan scientifique, l’expérience est un concept mobilisé par de nombreux champs disciplinaires tels que la philosophie, la psychologie, l’anthropologie ou même l’économie et le marketing (expérience de consommation), etc. (Bargain & Camus, 2017).Les philosophes distinguent par exemple l’expérience sensible, qui est comprise comme le ressenti immédiat, subjectif et instable affectant le corps d’un individu au contact d’une chose ou d’un évènement, de l’expérience scientifique qui souligne la compétence acquise à partir des pratiques expérimentales. Les empiristes affirment que l’expérience est la source de toutes nos connaissances tandis que les rationalistes reconnaissent l’existence d’idées innées, non issues de l’expérience sensible, et d’idées composées par l’entendement seul, donc totalement indépendantes de l’expérience. Les kantistes, quant à eux, soulignent l’ensemble du processus de synthèse, utilisant les catégories de l’entendement, qui transforme les données sensibles en objets possibles pour la connaissance. Mais certains postulent aussi que tout est expérience, sous des modalités diverses qu’il est possible de formuler par paires antagonistes : « Expérience réelle ou expérience imaginaire (expérience de pensée) ; expérience subjective (vécu) ou expérience objective ; expérience universelle non objective (perception), expérience universelle objective (expérimentation) » (Cournarie, 2010 : 136). En psychologie, l’expérience est définie comme un processus continu de réalisation qui donne du sens à l’individu ou comme un flux constant de pensées et de sentiments qui se produisent pendant les moments de conscience d’un individu (Carlson, 1997, cité dans Zátori, 2013). Cette perspective aborde l’expérience autour des sentiments personnels, de la mémorabilité, de la conscience et des comportements. Ainsi, les expériences n’existent que dans l’esprit d’un individu à différents niveaux émotionnel, physique, intellectuel, voire spirituel. Pour les sociologues, la dimension interactive de l’expérience est évidemment plus importante : l’expérience est considérée comme le résultat des rencontres ou des situations vécues, des stimulations du sens, du cœur et de l’esprit (Schmitt, 1999). Les sociologues la replacent donc dans des contextes sociologiques tels le mode de vie ou les conditions situationnelles des vécus

L’expérience touristique : évolution des approches

   L’expérience du tourisme a été abordée en tant que phénomène depuis les années 1960 lorsque Clawson (1963) a écrit sur les expériences de loisirs et Boorstin (1962) a abordé la question de l’authenticité en analysant les expériences touristiques. Les années 1970 ont été marquées par des recherches en sciences sociales sur les expériences touristiques, dans lesquelles les interactions entre les hôtes et les visiteurs, et, toujours, la question de l’authenticité, ont été discutées (Cohen, 1979a ; MacCannell, 1973). L’approche de l’espace et du temps, ainsi que celle des perceptions des touristes individuels et des acteurs impliqués dans l’activité, tels que les prestataires de services, les employés et les résidents, constituent des principes de base dans la discussion de l’expérience touristique (Coelho, Gosling, & Almeida, 2018). Cohen (1979a) a en particulier proposé une typologie de cinq modes d’expériences touristiques, à savoir mode récréatif, mode de diversion, mode expérientiel, mode expérimental et mode existentiel. Dans les années 1980, Pearce & Moscardo (1986) ont élargi les discussions sur les expériences touristiques en lien avec l’authenticité et les motivations des touristes. Mannell & Iso-Ahola, (1987) étudient l’expérience touristique à partir de trois perspectives : perspective conceptuelle, perspective de satisfaction post-hoc, perspective indirecte. Le but de ces études sur l’expérience était de comprendre les pensées et les sentiments des touristes, rapportés dans des journaux ou des interviews. Au cours des années 1990s, plusieurs auteurs ont abordé la question de l’authenticité en lien avec les expériences touristiques (Urry, 1992 ; Wang, 1999) et essayé de proposer des échelles de mesure pour les expériences de service en tourisme (Otto & Ritchie, 1996). Un ouvrage édité par Ryan (2002) rassemble des travaux qui expliquent l’expérience touristique dans sa relation avec les théories de la motivation. Pendant cette période, les chercheurs ont commencé à utiliser des approches fondées sur l’expérience afin de mieux comprendre l’expérience touristique. Les recherches des années 2000 sont revenues sur la définition du concept même de l’expérience touristique (Uriely, 2005), en explorant ses différents aspects (Larsen, 2007 ; Li, 2000 ; Noy, 2007) et commençant à développer des échelles de mesure de l’expérience en lien avec la satisfaction et les comportements dans les différents contextes (Gross & Brown, 2006 ; Kim, 2009 ; Quan & Wang, 2004 ; Uriely, Yonay, & Simchai, 2002). Avec l’arrivée de l’économie de l’expérience (Pine & Gilmore, 1999), l’accent a été mis sur la manière dont la gestion des services pouvait intégrer des outils spécifiques pour améliorer l’expérience touristique. Les expériences touristiques et les expériences touristiques de qualité sont devenues des préoccupations centrales dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie. (Zátori, 2013). À partir des années 2010, les auteurs examinent plus en profondeur différents types d’expériences en tourisme. Ritchie & Hudson (2009) ont distingué et défini différents niveaux / types d’expériences : l’expérience de base, l’expérience satisfaisante, l’expérience de qualité, l’expérience extraordinaire et l’expérience mémorable. Ce parcours a été prolongé et précisé avec le travail de Ritchie, Tung, & Ritchie (2011) (voir la figure 1). Ces auteurs ont souligné six domaines de recherche avec leurs défis, notamment celui de la prestation d’une expérience extraordinaire et mémorable, sur laquelle de nombreux travaux se sont focalisés par la suite, en tentant d’explorer la nature d’une expérience touristique mémorable (Tung & Ritchie, 2011), de valider l’échelle de mesure développée par Kim et al., (2012) dans différents contextes tels que les situations interculturelles (Kim & Ritchie, 2014), le tourisme gastronomique (Tsai, 2016) ou le tourisme culturel (Chen & Rahman, 2018), et de découvrir les relations entre les expériences mémorables et les autres facteurs d’influences (Kim, 2014 ; Zhang, Wu, & Buhalis, 2018). Plusieurs études qualitatives et quantitatives ont été réalisées pour étudier l’essence de l’expérience touristique mémorable et le type d’expériences touristiques pouvant devenir inoubliables, mais les résultats sont parfois incongrus et contradictoires (Sthapit & Jiménez-Barreto, 2018 ; Zhang et al., 2018). Ces dernières années, plusieurs chercheurs abordent les expériences touristiques dans le cadre du tourisme expérientiel (Minvielle & Minvielle, 2014 ; Puche Ruiz, 2015). Business Review pour proposer un cadre aux entreprises commerciales dans le but de les encourager à passer de simples prestations de services à « une offre de marché expérientielle » tout en soulignant que l’expérience devient un facteur de différenciation de plus en plus important. Depuis, l’économie de l’expérience est devenue un paradigme émergent pour améliorer la performance des entreprises dans un large éventail d’industries (Gilmore & Pine, 2002 ; Pine & Gilmore, 1999). Le concept d’économie de l’expérience a reçu ces dernières années une grande attention dans différents domaines d’études dont le tourisme, l’urbanisme, la géographie, les études commerciales et entrepreneuriales, etc. Cependant, Ritchie, Tung, & Ritchie (2011) soulignent que la recherche sur l’économie de l’expérience n’en est qu’à ses débuts. Selon Pine & Gilmore (1998), l’économie de l’expérience est fondée sur la progression de la valeur économique à travers quatre stades historiques : l’économie des matières premières basée sur la production des marchandises de la terre ; l’économie industrielle basée sur la grande quantité et la standardisation des produits manufactures ; l’économie de services basée sur la qualité des services ; et l’économie de l’expérience basée sur la création d’expériences émotionnelles, inoubliables et personnalisées. Plus précisément, Pine & Gilmore (1999) suggèrent deux dimensions de l’expérience des consommateurs en fonction de : (1) le niveau de leur participation (c.-à-d. leur implication personnelle) et (2) la connexion qui les unit avec des événements ou des performances particulières (c’est-à-dire l’absorption et l’immersion). En accord avec ce modèle conceptuel, l’expérience du consommateur est caractérisée par quatre construits : l’aspect éducatif (le désir d’apprendre), l’évasion (le désir de partir et faire quelque chose), l’aspect esthétique (le désir de s’immerger dans un environnement extraordinaire) et le divertissement (le désir de moments ludiques et récréatifs). De même, pour Sundbo & Sørensen (2013), le processus expérientiel implique plaisir et apprentissage. Cet apprentissage peut être considéré comme un processus de socialisation (Delphine & Crevoisier, 2015)

Le territoire

   Le territoire est un concept multidisciplinaire qui fait encore l’objet de nombreux débats non seulement en géographie, mais aussi dans l’ensemble des sciences humaines. Plusieurs auteurs pensent même que l’étude du territoire devrait être une discipline à part. Toutefois, ce champ de recherche reste à construire (Kourtessi-Philippakis, 2011). La notion de territoire est issue de la géographie humaine et a d’abord été mobilisée pour décrire des liens entre une société avec son espace (Praly, 2010). Le territoire a été abordé par les géographes dès le début du 20è siècle dans les problèmes de géographie politique (Claval, 1995). Dans cette optique, le territoire « résulte de l’appropriation collective de l’espace par un groupe » (Claval, 1995 : 93). Le territoire décrit non seulement une réalité physique et administrative, mais aussi une réalité socio-économique, empreinte de l’appropriation matérielle et symbolique de la société. Dans les années 1960, les recherches ont mis l’accent sur la notion de territoire, telle qu’elle est perçue par l’homme. Ensuite, les recherches se sont multipliées au cours des années 1970 dans un contexte socio-économique qui varie d’un pays à l’autre (KourtessiPhilippakis, 2011). Depuis, la notion de territoire est devenue de plus en plus importante pour les régions (Duperre, 2007), surtout dans un environnement mondial de mutations économiques et technologiques changeantes et plein de défis. Il existe plusieurs définitions du territoire tant au niveau géographique qu’au niveau politique, éthologique, anthropologique, psychologique, sociologique, etc. Cependant, son sens reste très variable selon l’approche. Du point de vue géo-économique, Fournier (2007) dégage quatre sens pour la notion de territoire : 1) le territoire est synonyme de lieu avec et désigne des espaces spécifiques liés à un enracinement historique, une identité qui sont autant de ressources pour le développement local ; 2) le territoire est un espace contrôlé et borné, le sens géopolitique ; 3) le territoire fait référence à l’animalité en terme de l’espace de contrôle exclusif ; et 4) le territoire comme un espace approprié et support d’identité individuelle et/ou collective. Les approches anglo-saxonnes penchent vers le point de vue des éthologues et ethnologues, qui mettent l’accent sur le comportement territorial humain tandis que l’approche française voit souvent le territoire sous l’angle de vue des géographes et des sociologues comme « un lieu de mémoire » (Piveteau, 1995), « un lieu d’enracinement », « un ensemble de lieux où s’exprime la culture, ou encore une relation qui lie les hommes à leur terre », « un lieu de vie, de pensée et d’action dans lequel et grâce auquel un individu ou un groupe se reconnaît, dote ce qui l’entoure de sens et se dote luimême de sens, met en route un processus identificatoire et identitaire » (Georgia KourtessiPhilippakis, 2011 : 8). Cette thèse se fonde plutôt sur l’approche française, que l’on peut délimiter à partir des quelques définitions suivantes : Du point de vue historique, « un territoire est donc un espace pensé, dominé, désigné. Il est un produit culturel, au même titre qu’un paysage est une catégorie de la perception, que l’homme choisit à l’intérieur d’ensembles encore indifférenciés » (Bély, 1996 : 24). Avec cette définition, le territoire voisine avec le terme « espace » (Paquot, 2011). Géographiquement, le territoire peut être défini comme la portion de la surface terrestre, appropriée par un groupe social pour assurer sa reproduction et la satisfaction de ses besoins vitaux. C’est une entité spatiale, le lieu de vie du groupe, indissociable de ce dernier (Le Berre, 1995). Selon (Di Méo, 1998 : 107), « le territoire témoigne d’une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale donc) de l’espace par des groupes humaines qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur singularité ». Santamaria (2003 : 20) décrit le territoire comme « un produit social permettant l’étude de l’imbrication des rapports sociaux et des rapports spatiaux, c’est-à-dire des rapports de l’homme avec son environnement géographique, où l’espace est, en quelque sorte, enrichi par le sens que les sociétés lui confèrent, espace sur lequel elles agissent, qu’elles contrôlent, qu’elles construisent ». Le territoire indique l’existence d’un espace de référence situé à l’intérieur de « frontières » naturelles (géographie physique) et / ou permettant à un groupe humain d’y vivre (géographie humaine, d’où une forme de référence à l’ethnicité) (Pesqueux, 2010). Du point de vue social, le territoire est aussi le résultat original d’une dynamique d’acteurs dans un espace donné où se développent un apprentissage collectif, une mémoire partagée, ainsi que les mécanismes originaux de coordination entre les différents acteurs qui permet le cas échéant à ce lieu de faire naitre un processus d’innovation (Lajarge, 1999). Le lien entre territoire et projet est ici déterminant, qu’il s’agisse d’un projet collectif de tout ordre – économique, culturel, d’aménagement… – engendrant un processus de territorialisation, ou d’un projet ayant directement pour objet la construction d’un territoire (par exemple une démarche d’obtention d’un label de parc naturel régional). Dans cette logique, le territoire correspond à une réalité dynamique, et des critères de différente nature, inégalement dosés selon les territoires, entrent dans sa définition (Dérioz, 2012 : 195-200).

La destination touristique

   Lorsqu’on évoque le tourisme, on parle généralement de « destination », donc on désigne un « lieu » précis sur un « territoire » particulier (Doumenge & Chevalier, 2010). La destination touristique est l’un des termes les plus utilisés dans le tourisme, surtout dans le marketing, la planification et le développement du tourisme. Ce concept apparaît dans de nombreux guides touristiques, pages d’accueil, brochures et documents de voyage. Dans ces types de documents, la destination touristique est comprise simplement comme le lieu où les gens voyagent. La destination peut être comprise comme aire géographique et peut recouper plusieurs échelles territoriales. La destination peut être un espace clos du type de resort, un village, une ville, une région, un pays, une île. Cependant, ce concept a souvent été négligé dans les discussions en raison de sa nature complexe (Raun, Ahas, & Tiru, 2016), reste relativement flou et diffère selon le type de recherche (Zeghni, 2015). Certains auteurs se sont toutefois essayés à donner une définition de la notion de destination touristique, à partir de différentes perspectives disciplinaires : Du point de vue marketing, Buhalis (2000) a considéré la destination touristique comme un amalgame de produits et services touristiques offrant une expérience intégrée aux touristes potentiels. Cet auteur souligne que c’est un concept lié à la perception, qui peut être interprété subjectivement par les consommateurs en fonction, entre autres choses, de leur itinéraire de voyage, du contexte culturel, et de la motivation de la visite. La destination touristique est également décrite comme une unité d’action dans laquelle les différents individus, parties prenantes et parties impliquées, fournissent de manière collaborative le produit de destination (Neuhofer, Buhalis, & Ladkin, 2012). D’un point de vue mixte (géographie et management), Morgan, Pritchard, & Pride (2004) envisagent la destination touristique comme une région géographique définie, qui est comprise par ses visiteurs comme une entité unique, avec un cadre politique et législatif pour le marketing et l’aménagement du tourisme. Vanhove (2012 : 21) définit une destination comme une zone géographique spécifique qui est gérée par une ou de plusieurs autorités gouvernementales, qui attire des visiteurs venant d’une distance considérable grâce à ses attractions et leur propose des services d’hébergement payants. Du point de vue des organisations de management en tourisme, le concept de destination touristique appliqué pour les statistiques officielles fait de même référence à la destination principale d’un voyage touristique, c’est-à-dire le lieu où le touriste passe la plupart de son temps de voyage, et la définit comme le lieu visité au centre de la décision de faire le voyage (World Tourism Organization (UNWTO), 2010). Violier (2009, cité dans (Violier & Ducroquet, 2017) aborde la destination touristique comme relevant des représentations et du projet des touristes. La destination est « à la fois, une représentation d’un lieu ou d’un espace dans lequel le touriste se projette pour mettre en œuvre un projet de recréation et *comme+ l’espace vécu, c’est-à-dire perçu et pratiqué par le touriste, la destination constitue le lien entre le monde et le lieu » (Violier & Ducroquet, 2017 : 25). Dans la perspective urbaine, Kadri, Khomsi, & Bondarenko (2011 : 23) partagent cette idée de projet en définissant une destination touristique comme « un ensemble de « projets » différenciés, mais intégrés à un « projet » global ». La destination est donc le lieu d’un projet anthropologique (vision des leaders, motivation des touristes), d’un projet économique (marché, produit touristique), d’un projet d’aménagement (mise en tourisme des espaces), d’un projet de gestion (mécanisme d’organisation et de gouvernance), et d’un projet urbain projet sociétal). Cependant, cette définition s’applique principalement dans le domaine du tourisme urbain tandis que la notion de destination concerne d’autres types de lieux et de territoires à plusieurs échelles (localité, ville, pays, région, etc.). Du point de vue socioculturel, Saraniemi & Kylanen (2011) définissent la destination en tant qu’ensemble d’institutions et d’acteurs situés dans un espace physique ou virtuel dans lequel des transactions et des activités liées au marketing ont lieu, remettant en cause la dichotomie traditionnelle production-consommation. Cette approche rejoint celle formulée par Sainaghi & Baggio (2017) du point de vue de la gouvernance de l’offre, qui décrivent la destination comme un système complexe en réseau, où les acteurs locaux (publics et privés) et les organisations sont les nœuds, et les relations entre eux sont les liens (Sainaghi & Baggio, 2017). Tous ces exemples de définitions montrent la complexité du concept (Raun et al., 2016 ; Saraniemi & Kylanen, 2011). Une destination touristique est traditionnellement perçue comme une entité géographique (Saarinen, 2004 ; Vanhove, 2011), dont l’identité est souvent basée sur l’image créée dans l’esprit des voyageurs (Buhalis, 2000 ; Saraniemi &Kylanen, 2011). Au cours de ces dernières décennies, elle a aussi été considérée comme un espace de consommation (Cornu, 1996), un construit social (Saarinen, 2004 ; Saraniemi & Kylanen, 2011) qui représente un lieu dans le lien avec le monde (Violier & Ducroquet, 2017), un système complexe (Dérioz et al., 2019 ; Fabry & Zeghni, 2017 ; Pearce, 2014 ; Sainaghi &Baggio, 2017) qui comprend l’ensemble des touristes, des lieux, des territoires, des réseaux touristiques, des marchés, des pratiques, lois, valeurs, et jeu des institutions sociales (Equipe MIT, 2005) avec des interactions multiples (Saraniemi & Kylanen, 2011). Revisitée dans la logique du tourisme en tant qu’expérience, les destinations touristiques sont analysées comme des places à vivre et à expérimenter (Decroly, 2015), ce qui donne du sens à la destination par l’expérience continue et renouvelée produite par l’interaction entre les acteurs du tourisme, le territoire et les touristes (Fabry, Zeghni, & Fabry, 2012). D’un point de vue fonctionnel qui serait celui du touriste, « la destination peut être résidentielle et à localisation unique, multi localisation ou itinérante (circuit). La destination peut aussi être mobile comme dans le cas d’un bateau de croisière. Une destination n’est donc pas réductible à un territoire politique, c’est une aire géographique perçue comme unique par le touriste *…+ La destination peut être définie comme un lieu d’aménités et/ou d’avoirs tangibles et intangibles à valoriser par le tourisme. Elle regroupe un ensemble de produits et de services composant une offre intégrée et un panier de prestations » (Fabry & Zeghni, 2017 : 161-162). Dans cette approche, la destination se rapproche de la notion de produit (élaboré par des opérateurs ou consommé par le touriste), et tend à s’écarter de celle de territoire. C’est bien cette dernière que l’on retrouve dans les travaux de Christofle (2017 : 57), qui a essayé de résumer comme suit les principaux traits d’une destination touristique : « Une destination touristique serait donc :
– Un territoire défini dans un cadre géographique et politique ;
– Perçu comme une entité spécifique par ses visiteurs ;
– Proposant une offre touristique ;
– Avec une structuration législative permettant des politiques d’aménagement et de marketing touristiques ;
– Portant des actions d’amélioration constante d’adaptation à un environnement complexe et changeant, actions insérées dans un projet global. »
Plusieurs autres auteurs ont proposé des cadres conceptuels afin de clarifier le concept. Lew (1987) analyse des types d’attractions touristiques selon trois groupes généraux fondés sur des perspectives distinctes, idéographique, organisationnelle et cognitive, pour comparer une destination à une autre. La destination pour lui se base principalement sur les différents types d’attractions touristiques. Framke (2002) a lui-même combiné les points de vue économique et socioculturel appliqués dans le domaine du tourisme pour arriver à la conclusion que l’ensemble des intérêts, des activités, des installations, des infrastructures et des attractions crée l’identité d’un lieu – la destination. Par la suite, Saraniemi & Kylanen (2011) ont analysé trois approches pour comprendre la nature du concept de destination touristique : 1) celle orientée vers la géographie économique, plutôt statique, identifie les destinations comme des ressources prises pour acquis, et comme des entités territoriales fixes où des masses de touristes passent et disparaissent par des itinéraires différents ; 2) celle relevant davantage du marketing et de la gestion selon laquelle une destination est considérée comme un produit global (Smith, 1994) qui, sur une région géographique ayant une identité de marque (Buhalis, 2000), apparaît comme une entité socioculturelle complexe et unique, à la fois physique et intangible et qui dénote une expérience de consommation complexe (physiquement et mentalement) chez les touristes ; 3) celle orientée vers le client, basée sur sa valeur, voit dans la destination la combinaison des ressources, activités et expériences, comme environnement facilitant l’expérience du client. Ces auteurs ont également proposé une approche socioculturelle alternative en considérant la destination comme une unité d’analyse en tourisme. Dans cette optique, une destination est généralement considérée comme l’unité d’action où les différentes parties prenantes, telles que les entreprises, les organisations publiques, les hôtes et les invités, interagissent par la co-création d’expériences. Dans une perspective de management et de marketing, Pearce (2014) a développé un cadre conceptuel intégratif pour le concept de destination en identifiant cinq grands ensembles de concepts utilisés pour décrire et analyser les destinations : zones industrielles, clusters, réseaux, systèmes, constructions sociales (industrial districts, clusters, networks, systems, and social constructs), regroupés sous trois dimensions principales, une dimension géographique, une dimension mode de production et une dimension dynamique. Dernièrement, Raun et al., (2016) ont développé une méthodologie pour mesurer et distinguer les destinations en proposant que la destination touristique associe de même cinq dimensions mesurables, géographique, temporelle, compositionnelle, sociale et dynamique. Sainaghi & Baggio (2017), enfin, voient la destination touristique comme un système en réseau complexe qui évolue dans le temps. Leur étude tente de mesurer la structure complexe d’une destination touristique et d’explorer son évolution dans le temps en cartographiant les points de retournement qui concernent la capacité des destinations à montrer leur évolution dans le temps. Au final, le concept de destination touristique semble pouvoir être caractérisée de six manières différentes et complémentaires, par son territoire avec tous ses éléments tangibles et intangibles (1), son offre touristique (2), ses représentations produites par les constructions sociales (3), son système complexe avec les acteurs concernés et les interactions entre eux à plusieurs niveaux (4), son identité co-construite entre l’offre et la demande (5), et sa dynamique à travers le temps et l’espace (6).

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Table des matières

INTRODUCTION
1. Questionnement et problématisation de la recherche
2. L’objet de la recherche
3. Les enjeux de la recherche
3.1. Les contributions théoriques
3.2. Les contributions empiriques
4. Structure de la thèse
PREMIÈRE PARTIE. PROBLÉMATIQUES, FONDEMENTS THÉORIQUES ET DÉMARCHES MÉTHODOLOGIQUES
CHAPITRE I. L’EXPÉRIENCE TOURISTIQUE
1.1. Qu’est-ce que l’expérience touristique, dans le champ général de l’expérience ?
1.1.1. Définir l’expérience ?
1.1.2. L’expérience touristique : évolution des approches
1.2. L’expérience touristique : approche large versus approche « expérientielle »
1.2.1. Approche large : ensemble du vécu et des pratiques touristiques
1.2.1.1. Expérience touristique générique
1.2.1.2. Les facteurs d’analyse d’une expérience touristique générique/commune
1.2.2. Approche expérientielle : la partie mémorable et/ou la partie « réussie » de l’expérience touristique
1.2.2.1. L’économie de l’expérience et le tourisme
1.2.2.2. Tourisme expérientiel : Une forme de tourisme ou une approche expérientielle ?
1.2.2.3. Les expériences touristiques mémorables / La partie mémorable et/ou réussie de l’expérience touristique
1.3. De quel point de vue aborde-t-on l’expérience touristique ?
1.3.1. Du point de vue des clientèles
1.3.2. Du point de vue de l’offre
1.4. La question de la typicité locale et de l’authenticité dans le courant des expériences touristiques
1.5. Expérience touristique globale de destination
CHAPITRE II. IDENTITÉ D’UNE DESTINATION, TYPICITÉ / AUTHENTICITÉ, LIEN AVEC LES QUESTIONS DE GOUVERNANCE
2.1. Lieu, territoire et destination touristique
2.1.1. Le lieu (place)
2.1.2. Le territoire
2.1.3. La destination touristique
2.2. Identité d’une destination touristique
2.2.1. Identité de lieu
2.2.2. Identité territoriale
2.2.3. Identité locale
2.3. Typicité locale et authenticité
2.3.1. La typicité locale (local distinctiveness) : un concept
2.3.2. Authenticité
2.3.2.1. Définitions de l’authenticité
2.3.2.2. Typologie de l’authenticité
2.3.2.2.1. Authenticité du produit / authenticité objective
2.3.2.2.2. Authenticité du lieu ou du territoire/authenticité construite
2.3.2.2.3. Authenticité de l’expérience/Authenticité existentielle ou expérientielle
2.3.3. Le lien entre la typicité locale et l’authenticité
2.3.4. Typicité locale en lien avec l’identité de lieu, l’attachement au lieu
2.3.5. Positionnement du concept de typicité locale
2.4. Ressources territoriales, ressources touristiques et méthodes d’évaluation
2.4.1. Les ressources territoriales
2.4.2. Les ressources touristiques
2.4.3. L’évaluation des ressources touristiques
2.5. Identification, typologie et évaluation de la typicité locale d’une destination
2.5.1. Les attributs de destination
2.5.2. Les étapes et les méthodes d’évaluation de typicité locale d’une destination
2.6. La typicité locale, l’authenticité et les questions de gouvernance
2.6.1. Gouvernance territoriale
2.6.1.1. Définition
2.6.1.2. Les caractéristiques de la gouvernance territoriale
2.6.2. Cadre d’analyse de la gouvernance territoriale
2.7. Vers un modèle de gouvernance des ressources territoriales typiques dans les expériences des touristes
2.7.1. Communautés de pratique
2.7.2. Règles et représentations
2.7.3. Interactions et processus
CHAPITRE III. DU POSITIONNEMENT ÉPISTÉMOLOGIQUE AU CHOIX D’UNE MULTI–METHODOLOGIE APPLIQUEE A UNE ÉTUDE DE CAS
3.1. Le design général de la recherche
3.1.1. Posture épistémologique
3.1.2. Une recherche exploratoire s’appuyant sur l’abduction
3.1.3. Le choix d’une approche multi-méthodologies appliquée à une étude de cas
3.2. Terrain de recherche: le cas de la ville de Dalat, une destination de montagne au Vietnam/ Pourquoi une étude de cas
3.3. Postures analytiques et démarches méthodologiques
3.4. Les étapes empiriques et les méthodes de collecte et d’analyse des données
3.4.1. Les méthodes qualitatives
3.4.1.1. Les données secondaires
3.4.1.2. Les entretiens
3.4.1.3. Les focus groups
3.4.1.4. L’enquête sur le terrain
3.4.2. Les méthodes quantitatives
3.4.3. Le processus d’analyse des données
DEUXIÈME PARTIE. LA PLACE DE LA TYPICITÉ LOCALE ET DE L’AUTHENTICITÉ DANS LES EXPÉRIENCES TOURISTIQUES À DALAT : OFFRE VERSUS DEMANDE
CHAPITRE IV. QUELLE IDENTITÉ LOCALE/TERRITORIALE POUR DALAT ?
4.1. Développement touristique et construction de l’identité de Dalat au fil du temps
4.1.1. Dalat, une station climatique de la colonisation française en Indochine de 1893 à 1945
4.1.1.1. Le Plateau Langbian, une région de montagnes inexplorée
4.1.1.2. La découverte du plateau de Langbian et la création d’une station climatique en Indochine – 1893-1918
4.1.1.3. Dalat, destination de chasse et des activités en plein air, 1019-1945
4.1.2. Dalat, une destination touristique majeure du Vietnam du Sud pendant la période de 1945 à 1975
4.1.3. Dalat se renferme avec le pays pendant la période de 1975 à 1993
4.1.4. Dalat, l’expansion du tourisme et les défis face à la question de l’identité locale
4.1.5. Dalat vers l’élargissement avec la vision jusqu’à 2050
4.2. Les composantes de l’identité de Dalat, source de la typicité locale et de l’authenticité
4.2.1. Les éléments physiques
4.2.1.1. Les facteurs naturels
4.2.1.2. Les facteurs physiques humains
4.2.1.3. Les infrastructures et installations
4.2.2. Les activités
4.2.3. Les images, les représentations
CHAPITRE V. TYPICITE LOCALE DE DALAT ET AUTHENTICITÉ
5.1. La typicité locale de Dalat
5.1.1. Identification de la typicité locale de Dalat
5.1.2. La perception de la typicité locale : du côté des acteurs intra territoriaux (Offre et résidents)
5.1.2.1. Le point de vue des fournisseurs locaux
5.1.2.2. Le point de vue des résidents locaux
5.1.3. La perception de la typicité locale : les Tours opérateurs en tant qu’intermédiaire
5.1.4. La perception de la typicité locale : du côté de la demande
5.1.5. Typicité de Dalat : Synthèse comparative
5.2. La perception des notions de typicité locale et de l’authenticité/ La typicité de Dalat et la question de l’authenticité
5.2.1. La perception de la notion de typicité locale
5.2.2. La perception de la notion d’authenticité
5.2.3. La typicité de Dalat et la question de l’authenticité
CHAPITRE VI. LES EXPÉRIENCES TOURISTIQUES TYPIQUES, SATISFACTION ET COMPORTEMENTS DES TOURISTES
6.1. Les expériences touristiques à Dalat : du côté de l’offre
6.1.1. L’offre touristique générale
6.1.2. Les produits et services touristiques typiques à Dalat
6.2. Les expériences des touristes avec les produits et services typiques à Dalat
6.2.1. Les attentes des touristes envers les produits touristiques typiques
6.2.2. La consommation des produits touristiques typiques à Dalat
6.2.3. La satisfaction des touristes envers les produits touristiques typiques
6.2.3.1. Les dimensions des produits touristiques typiques de Dalat
6.2.3.2. La typicité locale et la satisfaction des touristes sur leurs expériences avec les produits typiques à Dalat
6.2.3.3. La typicité locale et les comportements des touristes
6.3. La typicité de Dalat et les expériences mémorables des touristes
6.3.1. Les attentes des touristes pour leur séjour à Dalat
6.3.2. Les expériences des touristes pendant leur séjour à Dalat
6.3.3. L’impact des attributs typiques de Dalat sur les expériences mémorables
6.4. La typicité, l’authenticité et l’identité de Dalat perçues et les expériences des touristes
6.4.1. La perception des touristes envers la typicité, de l’authenticité et de l’identité de Dalat
6.4.2. Impact des attributs typiques sur la typicité, l’authenticité et l’identité perçues de Dalat
6.5. La typicité locale, la mémorabilité et l’attachement à la destination des touristes
6.5.1. Typicité, authenticité et mémorabilité des expériences des touristes à Dalat
6.5.2. Typicité, authenticité, expériences des touristes à Dalat et attachement à la destination
6.6. Typicité de Dalat, satisfaction et comportements des touristes
6.6.1. Typicité de Dalat, expérience touristique de destination et satisfaction des touristes
6.6.2. Typicité, authenticité, expériences touristiques et comportements des touristes
6.7. Synthèse des résultats quantitatifs
TROISIEME PARTIE. GOUVERNANCE TERRITORIALE POUR LA VALORISATION DE LA TYPICITÉ LOCALE DANS LES EXPÉRIENCES TOURISTIQUE À DALAT
CHAPITRE VII. GOUVERNANCE DU TOURISME ET DES RESSOURCES TERRITORIALES SPÉCIFIQUES : ACTEURS ET PROCESSUS
7.1. Gouvernance du tourisme à Dalat : les communautés de pratiques
7.1.1. La sphère politique
7.1.1.1. Gestion publique du tourisme : le rôle de l’Etat dans une gouvernance dirigiste / Les organisations étatiques au niveau national en tourisme
7.1.1.2. Management de destination à Dalat : une gouvernance territoriale dynamique des acteurs publics / Les organisations étatiques au niveau provincial
7.1.2. La sphère économique : varié, hétérogène et moins coordonnée
7.1.2.1. Les acteurs privés / Les prestataires de services touristiques
7.1.2.2. Les associations professionnelles, coopératives : existence formelle et inefficace
7.1.3. La sphère civile : en grande mutation
7.1.4. La sphère clientèle
7.2. Gouvernance des ressources territoriales spécifiques en tourisme à Dalat : règles et représentations croisées / Le rôle de la typicité locale, représentations croisées
7.2.1. Du point de vue de l’offre : la nécessité des règles, des méthodes et la gouvernance territoriale pour la typicité locale
7.2.2. Du point de vue des habitants de Dalat : revendication d’un cadre de vie typique, grande préoccupation pour la typicité locale
7.2.3. Du point de vue des intermédiaires : le grand potentiel et l’ouverture sur le marché pour les produits et services basées sur la typicité locale
7.2.4. Du point de vue des touristes : imaginaires construits des medias et des tours opérateurs?
7.3. Les interactions entre les acteurs de la gouvernance territoriale à Dalat/Gouvernance de destination à Dalat : interactions entre les acteurs et processus
7.3.1. Festival des Fleurs, exemple de la gouvernance territoriale en matière de la valorisation de la typicité locale
7.3.2. La coordination verticale et horizontale entre les acteurs publics
7.3.3. Un processus en mode à temps partiel
7.3.4. Implication d’une pluralité d’acteurs à différentes échelles
7.3.5. Les formes de coordination entre les parties prenantes du festival des Fleurs
7.3.6. Question de gouvernance territoriale de la typicité locale à Dalat
CHAPITRE VIII. STRATEGIES DE VALORISATION DE LA TYPICITÉ LOCALE DANS LES EXPERIENCES TOURISTIQUES À DALAT
8.1. Les stratégies d’intégration de la typicité locale dans les produits et services des fournisseurs locaux
8.1.1. Qu’est-ce que c’est un produit (touristique) typique ?
8.1.2. Quelle priorité pour le développement des produits et services touristiques typiques?
8.1.3. Comment la typicité locale a-t-elle été intégrée dans les produits et services ?
8.1.3.1. Identification du caractère typique du produit/service à développer/ innover
8.1.3.2. Développement / Innovation du produit/service typique
8.1.3.3. Mise en valeur des produits/services typiques en lien avec l’image de Dalat
8.1.4. Quelles sont les avantages et les inconvénients des produits et services typiques? Quelle est la rentabilité des produits et services typiques ?
8.2. Les stratégies de valorisation de la typicité locale dans les expériences touristiques au niveau de la destination
8.2.1. Orientation dans les documents officiels de la province
8.2.2. Renforcement des caractères typiques physiques de la destination
8.2.3. Activation de la typicité dans les évènements de la destination
8.2.4. Stratégie de renforcement de l’image de Dalat
8.3. Confirmation de la position et de l’image d’une destination de distinction au niveau national
8.4. Stratégie de développement de l’image de marque de destination à l’échelle monde
CONCLUSION GENERALE
1. Les principaux résultats de la thèse
2. Considérations sur la gouvernance de la valorisation de la typicité locale dans les expériences touristiques de destination
3. Limites et perspectives.

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