La triade infectieuse 

La triade infectieuse 

La dengue et les chauve-souris, vers un nouveau modèle ?

Nous avons évoqué précédemment la stricte primatophilie de ces virus, en particulier celui de la dengue.Le virus du chikungunya est cependant suspecté depuis longtemps d’affecter d’autres mammifères, pouvant même permettre sa survie lors de longues périodes d’absence d’hôtes primates, même si sa circulation parmi des populations d’animaux autres que les primates n’a jamais été prouvée.Le même questionnement a vu le jour pour le virus de la dengue. En 1998, une équipe de chercheurs chinois a révélé la présence d’ARN viral dans 57% des cerveaux d’un échantillon de 35 chauves-souris capturées dans des régions endémiques de l’île d’Hainan.Parmi ces 20 chauve-souris présentant de l’ARN viral cérébral, 80% étaient atteintes par le sérotype 2 (immunodétection des IgG). Ils ont également pu faire coïncider à chaque reprise la présence d’anti-corps anti-dengue avec celle d’ARN viral. Cela les a donc conduit à conclure pour la première fois sur le rôle réservoir de la chauve-souris pour le virus de la dengue (Zhang &al., 1998).Plus tard, Platt &al. (2001) ont rapporté la présence d’anticorps anti-DENV dans une population de chauve-souris capturées en Equateur.En 2008, une équipe mexicaine a publié une étude comparée de la circulation de DENV dans une population de chauves-souris au Mexique et d’épidémies concomitantes (en date de 2005-2006) dans trois régions du Mexique : Colima et Jalisco sur la côte Pacifique et Veracruz sur le Golfe du Mexique (Aguilar-Setien &al, 2008).
180 animaux ont été capturés au total. Des tests ELISA et RT-PCR ont été menés.
Une recherche de la protéine NS1 a également été conduite sur 104 spécimens. 12% des tests ELISA réalisés sont revenus positifs. 13 % des PCR se sont révélées positives pour DENV-2 et on a montré la présence de la protéine NS1 chez 4% des animaux testés.
De ces résultats découlent donc la mise en évidence de la circulation du virus de la dengue parmi la population de chauve-souris mexicaines considérée. De plus tous les individus positifs pour NS1 ne présentaient pas d’anticorps spécifiques du virus, ce qui témoigne généralement d’une infection en phase active.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Médecine vétérinaire

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie ARBOVIROSES ZOONOTIQUES où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION 
PARTIE 1 – La triade infectieuse 
1. Agents étiologiques, deux arbovirus 
1.1. Le virus de la dengue (DENV)
1.1.1. Classification
1.1.2. Structure
1.1.3. Sérotypes
1.1.4. Cycle de réplication
1.1.5. Pathogénie
1.1.6. Aire de répartition
1.2. Le virus du Chikungunya (CHIKV)
1.2.1. Classification
1.2.2. Structure
1.2.3. Cycle de réplication
1.2.4. Pathogénie
1.2.5. Aire de répartition
2. Deux maladies, un vecteur commun 
2.1. Définitions
2.1.1. Notion de vecteur
2.1.2. Compétence et capacité vectorielle
2.2. Systématique
2.3. Le genre Aedes
2.3.1. Généralités
2.3.2. Rôle des Aedes dans la transmission de la dengue et du chikungunya
2.3.3. Aires de repartition d’Aedes albopictus et d’Aedes aegypti
2.3.4. Aedes albopictus
3. Les hôtes, individus réceptifs 
3.1. L’homme, hôte sensible
3.1.1. Présentation clinique
3.1.1.1. Spécificités propres au virus de la dengue
3.1.1.2. Spécificités propres au virus du chikungunya
3.1.2. Cinétique des marqueurs et éléments de diagnostic
3.1.2.1. La dengue
3.1.2.2. Le chikungunya
3.1.3. Quelques chiffres
3.1.3.1. La dengue

3.1.3.2. Le chikungunya
3.1.4. Interactions virus-vecteur-homme et circulation urbaine des virus
3.1.4.1. Physiopathologie de la transmission
3.1.4.2. Les grandes épidémies se construisent sur un cycle urbain
3.2. Les autres espèces réceptives
3.2.1 Les primates non-humains, espèces réservoirs.
3.2.1.1. Mise en évidence de la circulation des virus
3.2.1.2. Cycles de transmissions sylvatique et ruraux
3.2.1.3. Infection expérimentale de Macaques cynomolgus
3.2.2. La dengue et les chauve-souris, vers un nouveau modèle ?
3.3. Point sur la situation en Europe
PARTIE 2 – Transmission autochtone en Europe 
1. Premiers cas autochtones de dengue en Europe de l’Ouest 
1.1. Premiers cas rapportés en France métropolitaine
1.1.1. Premier cas : fin août 2010
1.1.2. Deuxième cas : septembre 2010
1.1.3. Mesure immédiates
1.1.4. Recherche active d’autres cas et identification du cas index
1.2. Premiers cas rapportés ailleurs en Europe
1.2.1. Premier cas rapporté : le cas d’un touriste Allemand
1.2.2. Mesures immédiates
1.2.3. Deuxième cas : octobre 2010
1.2.4. Enquête épidémiologique et recherche entomologique
1.2.4.1. Séroprévalence des anticorps de la dengue dans la région
1.2.4.2. Enquête entomologique
2. Premiers cas autochtones de chikungunya en Europe de l’Ouest 
2.1. Cas récents et place de la France métropolitaine
2.1.1. Premier cas rapporté en France
2.1.2. Deuxième cas rapporté en France
2.1.3. Identification du cas index et mesures mises en place
2.2. Retour sur l’épidémie Italienne de 2007
2.2.1. Retour sur les faits
2.2.2. Chronologie
2.2.3. Identification du cas index
2.2.4. Mesures immédiates
2.2.5. Etude rétrospective de la séroprévalence dans la population à risque
2.2.6. Bilan, hypothèses et perspectives
2.2.6.1. Bilan
2.2.6.2. Hypothèses principales
2.2.6.3. Les enseignements tirés de l’épidémie italienne

PARTIE 3 – Facteurs de risque et émergence épidémique 
1. Introduction du virus en Europe 
1.1. Via un patient infecté
1.1.1. Quelques chiffres
1.1.1.1. La dengue
1.1.1.2. Le chikungunya
1.1.2. Le rôle des mouvements de voyageurs
1.1.2.1. Tendance épidémiologique de la dengue et rôle dans l’importation de cas en Europe
1.1.2.2. Estimation du risque d’importation du chikungunya lors de voyages en avion
1.1.3. Conséquences sur le risque d’émergence épidémique
1.2. Via un vecteur infecté
2. Aedes albopictus, agent majeur du risque 
2.1. Dynamique d’Aedes albopictus en Europe et situation en France
2.1.1. Distribution actuelle du vecteur en Europe
2.1.2. Un exemple de colonisation réussi : le sud-est de la France
2.1.3. Périodes d’activités du vecteur
2.1.3.1. Activité nycthémérale des femelles
2.1.3.2. Activité saisonnière du vecteur en région tempérée
2.1.3.3. Impact du climat sur l’activité des moustiques
2.2. Aedes albopictus et la transmission des arboviroses en Europe
2.2.1. Compétence et capacité vectorielle
2.2.2. Transmission trans-ovarienne
2.2.3. Effets de la diapause
2.3. Mesures de contrôles
2.4. Bilan des risques
3. Une population non-immunisée 
3.1. Européens n’ayant jamais été confrontés au virus
3.2. Risques de dengues secondaires
CONCLUSION

Télécharger le rapport completRapport PFE, mémoire et thèse PDF

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *