La transmission d’information sur les œuvres : rôle indirect de la documentation dans la mise en valeur des collections 

Des visites pour tous

« Visite-plurielle », « Visite chefs-d’oeuvre », « Déjeuner d’art », « Soirs d’été », « Visite histoire de l’art » ou encore « Ateliers-musée » sont autant de possibilités offerte au public dans le Programme-été 97 du Palais des Beaux- Arts de Lille. Les trois premières s’articulent autour de la découverte des chefs-d’oeuvre du musée. « Soirs d’été », qui se présente comme « Une invitation à découvrir les oeuvres d’art, en musique, ou à l’écoute de textes, de poésie… dans la magie du musée en nocturne », propose une confrontation de l’oeuvre à d’autres disciplines. La « visite histoire de l’art » pose un regard approfondi sur une oeuvre, un courant artistique, une période précise ou une problématique d’histoire de l’art. Les « ateliersmusée », enfin, proposent aux enfants, adolescents, adultes, ou familles un programme organisé par cycles de trois séances de deux heures destinés à appréhender l’oeuvre d’art, le musée, son architecture et son environnement par une pratique en atelier.
Pour les scolaires, le musée propose, en outre, une série de quatre visites – visites « Première approche », « Histoire de l’art », « A la croisée des regards », « L’oeil en quête » – dont le programme varie en fonction du niveau des classes accueillies.
Ainsi, par le biais des visites aux thèmes et horaires variés ainsi que par des ateliers pédagogiques crées en vue de développer la pratique artistique et d’éveiller la sensibilité, le musée tente de toucher un public le plus large possible et ce, dès son plus jeune âge. « Les musées s’ouvrent de plus en plus largement aux enfants : ce n’est pas une nouveauté, mais jamais autant d’efforts n’ont été faits en ce sens en direction du jeune public », écrit Jean-Marcel Humbert dans un numéro de Musées et collections publiques de France consacré au thème « Enfants et musées ». Plus loin, il ajoute : « (…) éducation sensorielle, éducation tactile, surtout éducation du regard, pour mieux appréhender les volumes, les compositions, les couleurs : « apprendre à voir » est du domaine du musée et du monument historique, comme « apprendre à lire » est de celui de l’école ».

Les équipements culturels du musée

Au niveau -2 du musée, un auditorium sera utilisable fin 1997-début 1998.
Il permettra la programmation de manifestations destinées aux publics les plus diversifiés : – projections cinématographiques et vidéo ;
– concerts ;
– conférences ;
– colloques.
Par ailleurs, près des ateliers pédagogiques, situés au niveau -1 du musée, la bibliothèque du Palais des Beaux-Arts de Lille sera, dès le 15 octobre 1997, ouverte à tous les publics. La bibliothèque faisant, dans le troisième chapitre de ce rapport, l’objet d’un développement détaillé, contentons-nous ici d’en mentionner l’existence.
En conclusion de cette partie consacrée à la politique culturelle du musée, notons que le Palais des Beaux-Arts de Lille se montre soucieux d’offrir au public qu’il tente de conquérir, un programme culturel de qualité.
Des « cercles de qualité », réunissant, deux à trois par an des personnalités venues d’horizons divers – conservation du patrimoine, médiation culturelle, enseignement, etc… – sont prévues à cet effet. Car, comme il est précisé dans le dossier de presse déjà cité : « Le Palais des Beaux-Arts de Lille va, dès son ouverture, être confronté à sa double destination d’outil culturel de proximité et de prestige.

LE PERSONNEL DU MUSÉE : LES DIFFÉRENTS SERVICES ET LEURS MISSIONS

Administration et conservation

X Jean-Pierre Guffroy est l’administrateur du Palais des Beaux-Arts de Lille. En rapport avec la mairie de la ville, il gère le budget du musée.
X L’équipe de conservation se compose de cinq conservateurs et d’une attachée de conservateurs :
– Arnauld Brejon de Lavergnée, conservateur en chef du musée ;
– Marie-Hélène Lavallée, conservateur du département du Moyen Age et de la Renaissance. Madame Lavallée ayant quitté le musée au mois d’août 1997, ce poste est à l’heure actuelle vacant ;
– Annie Scottez-De Wambrechies, conservateur du département des Sculptures et spécialiste de la peinture du XIXème siècle ;
– Annie Castier, conservateur du département des Céramiques ;
– Alexis Donetzkoff, conservateur du département des Plans en relief et spécialiste de la peinture néerlandaise et flamande;
– Barbara Brejon de Lavergnée, attaché de conservation, cabinet des Dessins.
Signalons qu’en l’absence d’un conservateur spécialisé en archéologie, l’aménagement de ce nouveau département a été assuré par Eric Blanchegorge, actuellement en poste au musée Vivenel à Compiègne.
La mission principale des conservateurs est de connaître et étudier les collections du musée afin d’assurer leur conservation, mais aussi leur enrichissement éventuel par une politique d’acquisition. Elle est, enfin, de transmettre ce patrimoine au public en l’exposant d’une part, et, d’autre part, en éditant les catalogues des collections permanentes du musée ou des expositions temporaires qu’il propose.

Service technique et service de sécurité

X Le service technique est composé de trois agents, travaillant sous les ordres de Nancy Herrault, régisseur artistique du musée. Nancy Herrault gère tous les mouvements qu’effectuent les oeuvres d’art dans ou à l’extérieur du musée : envoi en restauration, arrivée d’oeuvres prêtées par d’autres musées, etc…
X Pour assurer la surveillance des lieux, vingt-sept agents de sécurité se repartissent entre le PC de sécurité et les différentes salles du musée.

Service des Relations Extérieures et du développement

Léonore Heemskerk, dirige les relations extérieures du musée (organisation de soirées privées…) tandis qu’Elisabeth de Jonckheere, attachée de presse, gère plus particulièrement les relations avec la presse : dossiers de presse, voyages de presse… Elle se charge également de la constitution des revues de presse à vocation interne.

Service pédagogique et culturel

Annier Castier, conservateur du département des céramiques, est également chargé du service pédagogique et culturel. A ces côtés, Isabelle Reux, responsable de l’action culturelle, et Nicole Van Hoeke, assistante d’Annie Castier dans le domaine pédagogique, gèrent, en liaison avec l’équipe de conservation, la programmation et l’organisation des différentes activités mentionnées dans la précédente partie (ateliers pédagogiques, visites guidées, actions hors les murs, etc….). Les guides-conférencières assurant les différents types de visites proposés sont au nombre de dix. Trois enseignantes détachées par l’Education Nationale animent, par ailleurs, les activités pratiques proposées dans le cadre des ateliers pédagogiques.

Documentation et bibliothèque

X Sans entrer dans de plus amples détails – l’organisation de la documentation sera largement développée dans le chapitre suivant -, signalons simplement que la fonction de documentaliste est inexistante au Palais des Beaux-Arts de Lille. Jean-Pierre Rouhart, seule personne travaillant de façon permanente dans la salle de documentation, se charge, en effet, uniquement de l’aspect strictement informatique d’un travail documentaire qui, nous le verrons ultérieurement, demeure à ce jour aux mains des différents conservateurs.
Aujourd’hui vacant, notons toutefois que le poste de documentaliste est prévu dans l’organigramme du personnel, l’obstacle à sa création étant d’ordre budgétaire.
X Privé de documentaliste, l’équipe du musée compte, depuis mai 1997, une bibliothécaire, Marie-Françoise Bouttemy, parmi ses membres. Mais contrairement à certains musées où bibliothèque et salle de documentation interne ne font qu’un, au Palais des Beaux-Arts ces deux services sont physiquement distincts et la fonction de bibliothécaire ne saurait en aucun cas remplacer celle de documentaliste. Dans son travail, Marie-Françoise Bouttemy est aidée par Annie Oblin qui effectue deux jours de vacations par semaine à la bibliothèque.Notons enfin, pour conclure ce premier grand chapitre, que la documentation et la bibliothèque du musée ont ici volontairement été abordées de manière très brève. L’objectif du présent chapitre fut, en effet, de replacer ces deux services dans un contexte beaucoup plus large. Et, si cette présentation générale du Palais des Beaux-Arts de Lille peut paraître assez éloignée de la problématique énoncée en introduction, elle semble au contraire indispensable à sa bonne compréhension. Comme dans n’importe quelle entreprise, en effet, l’organisation du service documentaire est indissociable de l’environnement dans lequel ce service s’inscrit.

AVANT-PROPOS : UN TRAVAIL DOCUMENTAIRE

DOUBLE FACETTE

Pour bien comprendre la place qu’occupe la documentation au Palais des Beaux-Arts de Lille, il convient de rappeler, en premier lieu, la fonction qu’une telle institution s’assigne.
Dans la première partie de ce travail, nous avons évoqué les différentes actions menées par le musée en direction de son public existant ou potentiel. Sans public, en effet, comme le souligne Arnauld Brejon de Lavergnée dans son éditorial au Programme-été 97 du musée, l’institution muséale perd toute signification (voir p. 10).
Dans la Muséologie selon Georges Henri Rivière, André Desvallées rappelle la définition que l’ICOM, Conseil international des Musées dont Georges Henri Rivière fut le co-fondateur, adopta dans ses statuts en 1946 : « L’ICOM reconnaît la qualité de musée à toute institution permanente qui conserve et présente des collections d’objets de caractère culturel ou scientifique, à des fins d’étude, d’éducation et de délectation15 ». Plus loin, il ajoute qu’il « ne faut pas oublier que la conservation n’est pas une fin en soi : les oeuvres d’art, comme tout témoin culturel, ne furent pas créées pour elles mêmes, mais pour signifier, pour dire, de la crainte, de la foi, de la puissance, de la vénération, envers le pouvoir temporel ou religieux, par des représentations plus ou moins réalistes, plus ou moins symboliques, par des récits mythiques ou historiques. Elles avaient pour mission de traduire un message et même de reformuler des connaissances. Le musée, même dans le cas où il a été fondé sur la base d’une collection amassée pour la délectation d’une personne, n’a-t-il pas pour mission de communiquer ce message à un maximum de personnes ? N’est-ce pas là l’une de ses vocations originelles ?
Et les artistes de tous temps n’ont-ils pas cherché plutôt le contact avec le public que l’oubli et l’obscurité des réserves ?16 »
Comme tout musée, le Palais des Beaux-Arts de Lille s’assigne une double mission : la conservation, d’une part, du patrimoine artistique qu’il abrite et, d’autre part, la transmission de ce patrimoine à un public le plus large possible.
Pour que cette mission soit possible, une double tâche s’impose : d’une part l’étude des collections pour leur conservation et leur exposition au public et, d’autre part, la diffusion d’informations concernant les oeuvres exposées.
Toutes deux se fondent sur un travail documentaire préalable qui comporte dès lors, lui aussi, deux facettes.

CONNAÎTRE ET ÉTUDIER LES OEUVRES : RÔLE INTERNE ET DIRECT DE LA DOCUMENTATION DANS LA MISE EN VALEUR DES COLLECTIONS

Présentation générale de la salle de documentation

Contrairement à la bibliothèque, située au niveau -1 du musée, la salle de documentation prend place au premier étage du bâtiment lame, à proximité des bureaux des conservateurs situés, eux, aux quatrième et troisième niveaux du même bâtiment.
Cette précision géographique, pour anodine qu’elle puisse paraître, est tout à fait significative de la fonction spécifique de chacun de ces deux grands pôles de documentation. En effet, tandis que la bibliothèque demeure, de par son emplacement, très proche du public, la salle de documentation, elle, est réservée à l’équipe scientifique du musée ou aux seuls étudiants et chercheurs qui auront reçu l’autorisation d’y accéder suite à une demande écrite. Plus loin, nous verrons de quelle manière, malgré un cloisonnement marqué physiquement, ces différents services s’articulent toutefois entre eux.
Regroupés par domaine et rangés par ordre alphabétique dans des classeurs suspendus, ces dossiers sont également saisis (ou en cours de saisie) sur le logiciel MICROMUSÉE, la salle de documentation étant informatisée depuis environs trois ans. Jean-Pierre Rouhart, qui est en charge de cette saisie, est la seule personne qui travaille en permanence dans cette salle. En amont de son travail, chaque conservateur prend en charge la constitution et le suivi des dossiers relatifs à sa spécialité. Autrement dit, il n’existe pas, rappelonsle, au Palais des Beaux-Arts de Lille, de documentaliste à proprement parler, Jean-Pierre Rouhart ne travaillant pas sur le contenu des dossiers. Or, cette absence se fait cruellement ressentir au près des conservateurs qui n’ont pas toujours le temps de compléter scrupuleusement les dossiers, et notamment ceux relatifs aux peintures du XXème siècle, domaine dont aucun des membres de l’équipe de conservation n’est spécialiste (voir présentation de l’équipe de conservation, p. 13). Pour avoir précisément en partie travaillé sur ces dossiers durant mon stage, j’ai pu, en effet, mesurer toute la nécessité d’un travail de fond dans cette direction.

Le principe des dossiers d’oeuvres

Chacune des pièces, exposées ou stockées en réserve, que possède le musée ou que le musée a reçu en dépôt temporairement possède un dossier qui constitue sa véritable carte d’identité. Ces dossiers se présentent sous la forme d’une feuille en papier format A3, pliée en deux, dont la première page comporte une grille d’information variant selon la nature de l’oeuvre.
Par exemple, pour les tableaux et dessins, les différentes rubriques sont : l’auteur (dont le nom est accompagné des dates de naissance et mort); l’école à laquelle il appartient ; les différents numéros d’inventaire de l’oeuvre ; le titre de l’oeuvre ; son sujet ; ses dimensions ; technique et support ; la description et localisation de la signature ; sa provenance ; son histoire ; les restaurations qu’elle a subies ; les expositions où elle a été présentée ; enfin la mention « photographies » indique si l’oeuvre a été photographiée, le nom du photographe ainsi que le numéro du cliché. (Voir la grille vierge reproduite en ANNEXE 2).
Pour les objets d’art et les sculptures, la grille diffère quelque peu dans le détail, les grandes rubriques demeurant les mêmes (numéros d’inventaire, historique, restauration, photographies… ).

Numéros d’inventaire 

Dans une case située en haut à droite, les numéros d’inventaire permettent d’identifier l’oeuvre. Depuis l’origine du musée, différents catalogues des collections ou inventaires ont été réalisés, ce qui explique la coexistence de plusieurs numéros. Dans la grille reproduite en Annexe 2, la mention « Cat. 1889 » renvoie aux numéros du catalogue sommaire des dessins rédigé en 1889 par Henri Pluchart, numéros devenus les numéros d’inventaire des oeuvres : dans le très récent Guide des collections, daté de 1997, le Portrait de jeune femme en buste dessiné par Raphaël est, par exemple, inventorié sous le numéro Inv.P1.469, « PI » renvoyant à Pluchart. « Cat.1856 » désigne le numéro d’un autre catalogue, celui, plus ancien, rédigé par Charles Benvignat en 1856. « Inv.gal » renvoie à un système de classification qui fut instaurée par Georges Henri Rivière dans les années 1970 (le numéro prend en compte l’année d’acquisition de l’objet, le numéro de série et la place de l’objet dans cette série) mais qui, d’après les explications fournies par un des conservateurs, n’aurait été suivi que partiellement par le musée lui préférant son système dit « maison ». Enfin, « Inv.1912 » renvoie au numéro, déjà évoqué, du grand inventaire entamé au début du siècle et qui continue,aujourd’hui, d’être complété de façon linéaire au fil des acquisitions du musée. Ce numéro de 1912 suit un « P » lorsqu’il s’agit d’une peinture (la Vanité de Jan Sanders van Hemessen porte, par exemple, le numéro Inv.P.2009), un « W » (en référence à Jean-Baptiste Wicar) lorsqu’il s’agit d’un dessin qui n’est pas inventorié dans le catalogue Henri Pluchart, « Se » pour sculpture (La tête de brigand de Camille Claudel est inventorié Inv.Sc.15), « LAP » de « lapidaire » pour les oeuvres en pierre, etc…
Précisons, enfin, que les oeuvres reçues par le musée en dépôt portent un numéro d’inventaire particulier constitué d’un « D » suivi des deux derniers chiffres de l’année du dépôt ainsi que d’un numéro de série : Rythme couleur 1076 de Sonia Delaunay, déposé par l’État en 1966, porte le numéro Inv.D.66-5 ; Le Fèvre de Caumartin de Houdon, déposé par le CHR, ancien hôpital général, en 1967 porte le numéro Inv.D.67-14, etc …

Complémentarité des dossiers papiers et de l’outil informatique

Toutes ces informations, courtes et précises, figurent, rappelons-le, sur la première page du dossier, de même que dans les fiches informatiques qui comportent à peu près les mêmes rubriques que les dossiers papiers. Les fiches informatiques présentent de nombreux avantages, et notamment celui de permettre une recherche d’information beaucoup plus rapide, directe et complexe.
Contrairement au dossier papier où la recherche ne peut se faire, à l’intérieur de chaque grand domaine (peinture flamande, peinture moderne, etc…), que par le nom de l’artiste – les dossiers, rappelons-le, sont, à l’intérieur de chaque domaine, rangés selon les nom d’artistes, classés alphabétiquement -, les fiches informatiques, elles, permettent d’effectuer une recherche par n’importe quelle entrée (numéro d’inventaire, mesures, titre, etc…), ou de mener une recherche croisée par le biais des opérateurs booléens.
Elles permettent, de surcroît et surtout, de savoir immédiatement où l’oeuvre se situe grâce à la rubrique « localisation », rubrique absente des dossiers papiers, qui informe sur la localisation permanente de l’oeuvre (dans les réserves), sa date de localisation, ainsi que sa situation dans le musée (exposée ou non). La fiche reproduite en ANNEXE 3 permet, par exemple, de voir que le dessin de Nicolo dell Abate Jupiter sur son aigle tendant la main vers Sémélé n’est pas exposé et qu’il est, depuis le 29 mars 1995, stocké dans le carton 1 des réserves de dessins abritées provisoirement par la Bibliothèque municipale. Aujourd’hui, les réserves de dessins ont retrouvé leur place, au troisième étage du bâtiment lame. Les réserves de peintures, elles, occupent deux étages dans les coulisses du musée, celles des céramiques et sculptures occupant le sous-sol.
Notons enfin que, à côté du menu « Recherche », le menu « Gestion » du logiciel permet de suivre tous les mouvements des oeuvres en dehors ou à l’intérieur du musée, leur date de départ en restauration, par exemple, ou de mise en dépôt dans un musée extérieur. A côté, ou plutôt en complément du logiciel MICROMUSÉE qui, plus qu’un outil de recherche, apparaît comme un véritable outil de gestion des collections du musée, les dossiers papiers font davantage figure de dossiers d’archives. Par exemple, là où le logiciel informera de l’état de l’oeuvre, de ses dates de départ et retour en restauration, le dossier papier, lui, comportera la fiche d’intervention dont l’oeuvre a fait l’objet. Dans le dossier du tableau de Marin Barré intitulé Ocre rose et gris bleu, on trouvera par exemple, à ce sujet, la fiche d’intervention de la couche pictural réalisée par Cécile Dubruel, restaurateur de peinture.
En somme, dossiers papiers et outil informatique se complètent. Si les fiches informatiques permettent une recherche plus rapide et sophistiquée, elles sont également beaucoup moins complètes. Plus riches que les fiches informatiques, les dossiers papiers comprennent, en principe, chacun une photographie de l’oeuvre ainsi qu’un certain nombre de documents que l’on peut regrouper en plusieurs grandes catégories.

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Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITRE I
LE PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE 
A/Aperçu historique
1. Naissance d’une collection (1793-1803)
2. Du couvent des Récollets à l’Hôtel de Ville (1803-1892)
3. Le Palais des Beaux-Arts (1892-1990)
4. La rénovation du Palais et son visage actuel (1990-1997)
B/La politique culturelle du Palais des Beaux-Arts : le musée et son public
1. Les expositions temporaires et itinérantes : fidélisation et conquête de nouveaux publics
2. Des visites pour tous
3. Les équipements culturels du musée
C/Le personnel du musée : les différents services et leurs missions
1. Administration et conservation
2. Service technique et service de sécurité
3. Service des Relations Extérieures et du développement
4. Service pédagogique et culturel
5. Documentation et bibliothèque
CHAPITRE II
LA DOCUMENTATION INTERNE, SON ORGANISATION ET SON RÔLE DANS LA MISE EN VALEUR DES COLLECTIONS DU MUSÉE 
A/Avant-propos : un travail documentaire à double facette
B/Connaître et étudier les oeuvres : rôle interne et direct de la documentation dans la mise en
valeur des collections
1. Présentation générale de la salle de documentation
2. Le principe des dossiers d’oeuvres
3. Complémentarité des dossiers papiers et de l’outil informatique
C/La transmission d’information sur les oeuvres : rôle indirect de la documentation dans la mise en valeur des collections
1. L’information dans le musée : cartels explicatifs, fiches pédagogiques, visites guidées ou libres
2. Les guides et catalogues du musées
3. Les publications externes au musée
CHAPITRE III
LA BIBLIOTHÈQUE DU MUSÉE, PÔLE COMPLÉMENTAIRE DE DOCUMENTATION À VOCATION À LA FOIS INTERNE ET EXTERNE
A/Une innovation qui s’inscrit dans la nouvelle image que souhaite se donner le musée
1. L’image d’un musée plus ouvert au public
2. L’image d’un « grand musée européen »
B/Le fonds de la bibliothèque et son organisation
1. Présentation du fonds
2. Organisation du fonds
3. Un fonds relié au réseau des bibliothèques de la ville
C/Entre ouverture au public et fonction interne
1. Le public : modalités d’accès à la bibliothèque et aux documents
2. La bibliothèque, outil de documentation interne
3. Le circuit du livre dans le musée
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES 
– Annexe 1 : Plan du musée.
– Annexe 2 : Première page d’un dossier d’oeuvre vierge
– Annexe 3 : Jupiter sur son aigle tendant la main vers Sémélé exemple d’une notice réalisée sous MICROMUSEE
– Annexe 4 : Courrier envoyé par le Comité de Rédaction du catalogue raisonné de l’oeuvre peint et dessiné de Roger Bissière

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