La Thérapie Facilitée par l’Animal

La Thérapie Facilitée par l’Animal

Effets bénéfiques potentiels de l’interaction hommeanimal

Modification des paramètres physiologiques de l’organisme humain en présence de l’animal:
Une étude a évalué la répercussion de la présence animale sur des marqueurs physiologiques indirects d’attachement social et de bien-être (les bêta endorphines, l’ocytocine, la prolactine, la dopamine, et le cortisol) ainsi que sur la pression artérielle [Odendaal, 2000].
Matériels et méthodes
Les valeurs physiologiques des marqueurs étudiés chez une personne qui interagit avec un animal ont été comparées aux valeurs physiologiques de base. La même comparaison a été réalisée entre une personne qui est en présence d’un chien et une personne qui a pour seule activité la lecture sans présence d’un animal.
Dix huit personnes et 18 chiens ont été inclus dans cette étude, réalisée en aveugle.
Résultats
Les concentrations plasmatiques des bêta endorphines, de l’ocytocine, et de la prolactine ont augmenté de façon significative chez l’homme, et le chien lorsqu’ils sont en présence l’un de l’autre. La concentration de cortisol (dont la concentration normalement augmente en cas de stress) a diminué de manière significative chez l’homme, mais non chez le chien.
L’augmentation d’ocytocine et de prolactine chez l’homme a été supérieure de façon significative dans la séance avec le chien par rapport à la séance lecture. La présence d’un chien semble donc bénéfique et relaxante.
Cette étude a également démontré que la pression artérielle diminuait au bout de 10 minutes seulement de contact avec le chien. Plusieurs séances de courtes durées (15 à 20 minutes) sont plus bénéfiques qu’une seule séance longue (60 minutes). Les mêmes effets ont été observés chez les chiens.
Conclusion
La présence animale entraîne des répercussions bénéfiques ou positives sur les paramètres physiologiques de l’homme, mais également l’intervention homme-chien semble bénéfique au chien.

Effets positifs de la présence animale chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires

Etude n°1 : Effet sur le taux de survie à un an chez des patients hospitalisés dans une unité de soins intensifs, et possédant un animal de compagnie. Friedman et coll [1980] ont réalisé une étude sur les effets de l’isolement social et du support social sur le taux de survie des patients hospitalisés à la suite d’un infarctus du myocarde ou d’une angine de poitrine.
Matériels et méthodes
Les patients de l’étude (29 femmes et 67 hommes) étaient atteints d’un infarctus du myocarde ou d’une angine de poitrine, et hospitalisés dans une unité de soins intensifs. Les données sociales (statut socio-économique), le milieu social, la situation familiale, les voyages réalisés, et un descriptif de l’état psychologique des patients ont été documentés.
Les lésions cardiaques ont été décrites grâce à un score (infarctus du myocarde : 2 points, angine de poitrine : 1 point, 1 point supplémentaire étant attribué aux insuffisances cardiaques congestives et aux extrasystoles ventriculaires). Ensuite, l’effet de la sévérité des lésions cardiaques, de l’âge des patients, et de la possession d’un animal sur le taux de survie des patients une année après leur hospitalisation a été étudié.
Résultats
L’âge des patients était de 58.1 ans en moyenne et était compris entre 37 et 79 ans. Le taux de survie à un an était de 84% après leur hospitalisation. Onze (soit 28%) des 39 patients sans animal étaient décédés contre seulement 3 (soit 6%) des 53 propriétaires d’animaux (p<0.002).Parmi les 10 propriétaires possédant un animal autre que le chien, aucun n’était mort.La possession d’un animal de compagnie (chien ou autre espèce) avait amélioré le taux de survie à un an des patients (p<0.05).La possession d’un animal était corrélée avec la survie (p<0.001) mais pas avec la sévérité de la maladie. La relation entre la possession d’un animal et le taux de survie était la même pour les hommes et les femmes. Donc, l’effet de l’animal sur la longévité et la récupération physique du patient ne dépendait ni du sexe du patient, ni de la sévérité de ses lésions cardiaques.
Discussion
La possession d’un animal a semblé bénéfique chez le patient ayant eu un infarctus ou une angine de poitrine. L’allongement de vie des patients ne semblait pas être dû à l’exercice physique imposé par les promenades d’un chien. Les propriétaires d’un animal ont eu un meilleur taux de survie que les non propriétaires. Il reste à savoir quel phénomène est à l’origine d’un meilleur taux de survie chez les propriétaires d’animaux.Le taux de survie à un an n’a pas été supérieur chez les personnes mariées ou participant à des activités sociales. Les conséquences de la possession d’un animal n’ont pas été limitées aux célibataires ou aux personnes socialement isolées. La possession d’un animal n’est donc pas un substitut à des contacts éventuels avec d’autres humains.

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Table des matières

Introduction 
I. Généralités sur la Thérapie Facilitée par l’Animal auprès des personnes âgées
1 Définitions et terminologie
2 La population cible
2.1 La population française et les personnes âgées
2.2 Les personnes âgées dépressives
3 Les différentes structures d’accueil pour personnes âgées
3.1 Définitions des structures d’accueil
3.2 La réglementation concernant la présence animale
4 L’espèce animale sélectionnée
5 Les différents types de présence animale 
5.1 Le chien personnel des résidents
5.2 Le chien visiteur
5.3 Le chien collectif appartenant à l’institution
6 Les différents types d’activités réalisables avec le chien en institution
II. Facteurs défavorables à la Thérapie Facilitée par l’Animal
1 Les risques de déséquilibres émotionnels des résidents
2 L’attitude de l’équipe soignante
3 Les risques de chutes, morsures et griffures 
3.1 Les chutes domestiques
3.2 Les morsures et les griffures
4 Les zoonoses
4.1 Involution du système immunitaire chez la personne âgée
4.2 Les maladies bactériennes
4.3 Les maladies virales
4.4 Les maladies parasitaires
5 Les allergies 
6 Les solutions pour pallier aux risques associés à l’introduction d’un animal dans un centre de soins 
7 Les risques pour l’animal en institution 
7.1 Les risques physiques
7.2 Autres risques
III. Effets bénéfiques potentiels de l’interaction homme-animal
1 Modification des paramètres physiologiques de l’organisme humain en présence de l’animal
2 Effets positifs de la présence animale chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires 
3 Contrôle de l’hypertension artérielle et du stress des patients en présence d’un chien 
4 Les effets bénéfiques sur la santé et l’état mental des patients 
4.1 Rôle et apport de l’animal auprès de la personne âgée
4.2 Autres études
4.3 Effets bénéfiques sociaux
4.4 Effets bénéfiques chez les personnes démentes
IV. Principales études démontrant une efficacité de la Thérapie Facilitée par l’Animal 
1 Etudes descriptives 
1.1 Etude de Samuel et Elizabeth Corson
1.2 Autres études descriptives
2 Etudes expérimentales 
2.1 Interaction du chien avec les personnes âgées en institution gérontologique
2.2 Etude chez les personnes âgées institutionnalisées en contact avec des chiens résidents ou visiteurs pendant une longue durée
2.3 Etude sur les interactions sociales dans les unités de soins longue durée
2.4 Effets de la Thérapie Facilitée par l’Animal sur le comportement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
2.5 Utilisation d’un chien pour éviter l’agitation et la désocialisation des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
2.6 Présence d’un chien résidant dans une unité de soins pour patients atteints de la maladie d’Alzheimer
2.7 La Thérapie Facilitée par l’Animal auprès des patients âgés atteints de schizophrénie
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE

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