LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES ET OUTILS

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La situation du riz à Madagascar

L’année 2004 a été décrétée « Année Internationalduriz » par les Nations Unies. Seize pays, dont Madagascar, adhèrent à ce projet sous l’égide de la FAO.
Le lancement officiel des manifestations s’est tenu le 20 Février 2004 et diverses conférences et tables rondes figuraient au programme jusqu’à la fin de l’année. Le slogan retenu est « Le riz, c’est la vie ».
Pour Madagascar, le riz est un produit à la fois économique, social et politique ; Produit de première nécessité, il a une place prépondérante dans tous les domaines de la vie des Malgaches. C’est pour cela qu’on le qualifie produit de base. Il constitue le principal aliment des autochtones.

La transformation du riz

Ici transformer le riz veut dire le cueillir jusqu’à la commercialiser et à le consommer.
Le flux physique du paddy (en pourcentage de volume de récolte) se présente comme suit, depuis la récolte jusqu’à la vente : semence 5%, perte post-récolte 2%, autoconsommation 58%, dons et redevances 7%, ventes 28%. Il est à noter que les pertes à la récolte, c’est à dire les pertes sur la production de paddy occasionnées par les différentes opérations entrant dans le processus de récolte (coupe, transport vers l’aire de battage, battage, vannage et transport vers le grenier de stockage), qui représentent environ 10% de production biologique viennent en sus de 2% de pertes post récolte.
Une moyenne de 62% de rendement en riz du paddy est considérée à Madagascar, toutes techniques de décortication confondues. Le pilonnage reste encore le moyen de transformation le plus prisé du fait de son rendement et aussi de l’inaccessibilité des moyens sophistiqués. C’est surtout le riz destiné à l’autoconsommation qui est pilonné.
En fait de la transformation usinée, les années 6070- ont vu le monopole des grandes sociétés de développement telles que la SINPA ( Société d’intérêt National des Produits Agricoles ) qui ont en exclusivité de la récolte etmoyennes unités. En 2003, 1900 décortiqueries et 160 rizeries ont été recensées Madagascarà.

Le circuit du riz local

Selon l’enquête de la campagne 2002-2003, le volumedu riz produit est ventilé comme suit : 63% pour autoconsommation, 26% pour la vente, 5% pour l’autofourniture en semence et 6% pour les autres destinations telles que les dons.
Le collecteur est l’opérateur de l’échelon intermédiaire entre le riziculteur et le grossiste. Il sillonne les régions rizicoles et sont en relationdirecte avec le cultivateur.
Il vend les produits collectés aux grossistes siégeant dans d’autres régions plus ou moins éloignées de celles d’origine du produit ; Les détaillants de grands centres urbains vont s’approvisionner chez ces grossistes. Tandis que les détaillants de marchés ruraux sont généralement des paysans venus vendre une petite quantité de riz pour pouvoir acheter d’autres PPN. Ce sont des petits commerçants inform els et occasionnels.
Le commerce tant intra régional qu’interrégional duriz est le plus important de tous les produits. Le Lac Alaotra est le principal fournisseur de ces marchés. Le centre ouest approvisionne aussi diverses régions.

Le riz dans la consommation du Ménage Malgache

Le riz constitue le principal apport calorifique du Malgache. Les ménages urbains prennent 85% de leur repas avec le riz.
En moyenne, pour les riziculteurs du territoire malgache, leurs dépenses en riz représentent plus de 10% de leurs dépenses totales,ceci s’élève jusqu’à 50% pour les paysans de l’Est.
Le riz le plus consommé est le riz local jusqu’à concurrence de 91% des ménages.
Une préférence accentuée pour le « Vary gasy » estnotée.
Ce type du riz englobe toute une gamme de variété llant du « Tsipala », du « Botry » et autres variétés. Les ménages des provinces de Toamasina et de Toliara consomment plus de riz importé.

Les différentes sortes de productions rizicoles

En 2004, 65% des ménages malagasy ont cultivé le riz. En milieu rural, 75% des ménages sont des riziculteurs. La production de paddy est de 2 700 000 tonnes. Il existe une diminution à l’ordre de 100 000 tonnes par rapport à l’année 2003 grâce notamment aux conditions climatiques et intempéries.

Les modes de culture du riz

A chaque région sont attribuées ses pratiques et techniques culturales. Certains cultivateurs optent pour les techniques traditionnelles dont les caractéristiques se résument-en : sans labour ou labour à l’angady, semi direct, repiquage en foule, fumure organique, sans sarclage ou sarclage manuel. A l’instar des cultivateurs de la côte Est qui opèrent par semi direct juste après piétinement du champ, sans labour ni entretien, tandis que le système de repiquage est très usité sur les Hautes Terres.
D’autres ont été plus perméables aux techniques modernes ou, en d’autres termes le système de Riziculture amélioré (SRA) : repiquage ne ligne, utilisation de semences améliorées, adoption de jeunes plants, sarclage mécanisé et apport de fertilisants minéraux. Ce système est adopté sur près du quart des superficies enclavées de Madagascar surtout les Hauts plateaux.
Dans tous les cas, il est observé que les paysans cherchent à minimiser leurs apports en travaux. Ce qui entrave quelque peu l’application du système de riziculture intense (SRI) qui requiert un volume de travail assez volumineux et une assiduité sans faille.

Le Rendement

En matière d’agriculture, deux (2) types de productivité sont à considérer :
– La production du travail qui est inversement proportionnel à la quantité de travail requise.
– la productivité de la terre (dénommée « rendement »).
Ces deux types de productivité sont étroitement liés au type de terrain, à la région et au système de culture. Pour un même système de culture, les rendements varient d’une région à une autre. Le rendement de paddy tourne autour d e 2 tonnes à l’hectare en général à Madagascar. Certaines régions présentent une productivité plus élevée de l’ordre de 2,5 ou 3 tonnes.
Ce sont des régions plus nanties en infrastructure (Lac Alaotra, Marovoay, Itasy) et les systèmes de culture aquatiques qui ont le plus fort rendement.
Sur les Hauts plateaux, le rendement à l’hectare du SRI peut atteindre 5,7 tonnes, au Lac Alaotra il est tout au plus de 4,3 tonnes. La meilleure productivité du travail est constatée en semi direct.

La répartition spatiale de la production depaddy

En terme spatial, le riz est cultivé un peu partout sur le territoire malgache même dans la commune urbaine d’Antananarivo, mais les sous-préfectures d’Amparafaravola et d’Ambatondrazaka sont les plus productrices. Sur presque toutes les Hautes terres, et dans les régions du Moyen Ouest et du Menabe, le riz est la principale culture occupant les terres agricoles.
De plus, l’enquête Annuelle sur la production Agricole (campagne 2002 – 2003), avec 28% de la production rizicole Nationale, Antananarivo arrive en première position, puis viennent Fianarantsoa et Toamasina avec 20%, tandis que Mahajanga produit 17% du riz local.

LES CARACTERISTIQUES DU PROJET

Le projet de création d’une unité de décortiquerieest un projet qui cherche à transformer du paddy en riz blanc et à sa commercia lisation. Ces problèmes sont dus à l’insuffisance de rizerie ou de décortiquerie dans la région.
Le problème du riz décortiqué qui touche Madagascardurant l’année 2004, nous pensons donc à mettre en place ce projet de création d’une une unité de décortiquerie qui a comme finalité l’amélioration du niveau de vie de al population par l’augmentation des revenus à partir de l’agriculture et l’élevage. La création de décortiquerie est le pivot du secteur agriculture- élevage car elle touche les deux (2) à la fois. En effet, ce projet comporte donc deux (2) objectifs qui sont la transformation du paddy en riz blanc et la commercialisation du riz décortiqué.

Les contextes juridiques du projet

La condition de notre projet se fait au niveau de la coopération qui se définit par une société civile particulière à capital et personnelvariable rassemblant des personnes qui se sont volontairement groupées pour atteindre un but commun, par la constitution d’une entreprise gérée collégialement, en fournissant un quota partéquitable de capital nécessaire et en acceptant une juste participation aux risques et aux fruits de cette entreprise au fonctionnement de laquelle les membres participent activement. La coopérative est dotée de la personnalité morale.
Notre projet réunit les paysans de cette commune qui désirent apporter des développements économiques et sociaux. Toute persone physique et morale ayant satisfait aux conditions d’adhésion fixées par le statut, ayant obtenu l’approbation de l’assemblée générale et ayant souscrit au capital, peut donc devenir un membre.
Toute personne inscrite n’a qu’une seule voix à L’A ssemblée générale. Chaque membre ne s’intéresse qu’à l’intérêt général. L’objectif est d’atteindre un but commun : développement économique contribuant à l’amélioration du niveau de vie des paysans.

La fiche signalétique du projet

L’entreprise doit avoir une forme juridique pour être en règle vis à vis de l’Etat.
Nous avons choisi la forme juridique « Société Anonyme » qui est une société commerciale dans laquelle les associés appelés actionnaires possèdent en droit représenté par un titre ou action négociable et ils ne sont tenusque dans la limite de leur apport, les associés ou les actionnaires n’ont pas la qualité de commerçant.
Les personnes qui ont l’initiative de constituer la société sont appelées fondateurs et ce sont eux qui établissent et signent un projet de statut.
Le droit des sociétés à Madagascar a connu une réforme en profondeur avec l’adoption de la loi n° 2003- 036 du 30 Janvier 200 4 et le décret d’application de cette loi du 06 Avril 2004, mais des lois régissant la sociétéed1867, de 1925 ont été encore appliquées, ce qui nécessitait une modernisation, surtout en cette ère de l’intégration mondiale. « Savoir ce qui va changer dans l’entreprises, connaître les nouveaux outils à la disposition des opérateurs et maîtriser les contraintes nouvelles de loi sur les sociétés prestataires de services ».
Ainsi, il y a des changements fondamentaux dans l’organisation des sociétés anonymes et Société à Responsabilité Limitée, et de principaux changements au niveau même de ces sociétés. Un des grands changements, celuidu seuil de la valeur du capital social. Si auparavant, il était de 100 000 Ar , conformément à ce nouveau droit, le capital social accepté est de 20 millions Ar pour une société anonyme à plusieurs associés, et 2 millions de Ar pour une SA unipersonnelle.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUES ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : L’ANALYSE ET TYPOLOGIE DU MARCHE
SECTION 2 : L’ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : L’ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 4 : LES CONCURRENTS
SECTION 5 : LES MODES DE COMMERCIALISATIONS ET DE COMMUNICATION
CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1: LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES
SECTION 2: L A THEORIE D’EVALUATION SELON LES OUTILS
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITREI : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : LA GESTION DU RISQUE
SECTION 2 : LES FACTEURS DE PRODUCTION
SECTION 3 : STRATEGIE DE PRODUCTION
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 : DESCRIPTION DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 2 : LE CHIFFRE D’AFFAIRES PREVISIONNEL
CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
SECTION 2 : LE CALENDRIER DE REALISATION DES ACTIVITES
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT
SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4: LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE
SECTION 1: LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 2: LES BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III: L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1: L’EVALUATION ET IMPACTS ECONOMIQUES
SECTION 2 : L’EVALUATION ET IMPACTS FINACIERES
SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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