La télé coaching comme témoin de normes sociales actuelles

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Le direct et son statut de véracité : une croyance spectatorielle

Pour Jérôme Bourdon, la télévision demeure profondément influencée par la possibilité de diffuser l’émission en direct. Selon lui, le direct constitue un des paramètres essentiels à la production et diffusion des programmes18. C’est le 24 février 1950 que la télévision française retransmet son premier direct : une pièce de théâtre de Marivaux intitulée Le jeu de l’amour et du hasard. S’en suivra le couronnement d’Elizabeth II le 2 juin 1953. Aujourd’hui, il est devenu comme une habitude, les chaînes d’information en continue ont notamment participé à sa banalisation.
Ainsi, la pression vers le direct s’inscrit dans l’histoire des médias : Télé-match, Les Cinq dernières minutes ou Intervilles sont les premiers jeux à être diffusés dans les conditions du « vrai direct »19. Cette spécificité technique et définitoire de la télévision est perçue comme un accomplissement. A l’antenne, il y a la volonté de couvrir l’événement au plus vite, au plus près et le plus complètement possible. La légitimité de la télévision s’est progressivement fondée sur sa capacité à mobiliser des moyens techniques afin de « rapprocher » les événements des spectateurs.
Or, pour Jérôme Bourdon, la réalisation d’une émission en direct est avant tout une promesse qui ne va pas de soi et qui mobilise plusieurs aspects. D’abord, des codes de l’image comme le signal « en direct » que le téléspectateur a pour habitude de visualiser sous le logo de la chaîne au sein du programme. D’autre part, le sentiment de regarder un programme en direct est en permanence maintenu et entretenu par la voix. Les présentateurs sont constamment présents pour nous rappeler que « nous sommes en direct ».
The Voice et Danse avec les stars utilisent le direct lors des diffusions hebdomadaires en prime time, notamment pour que le public puisse voter tout au long de l’émission afin de soutenir son candidat préféré. Néanmoins dans Danse avec les stars, nous sommes en réalité, face à un travail d’assemblage. L’agencement est au cœur de ce programme et la plupart des performances en plateau sont enregistrées afin d’assurer le bon déroulement de l’émission. Le téléspectateur l’ignore probablement, mais il assiste à une superposition de « vrai direct » et de « direct différé »20. Les productions de ces émissions sont tellement préparées à l’avance que peu de place est laissée au hasard.
Or, le direct aime les imprévus, les images prises « sur le vif » et sans préparation. Aussi, les émissions en direct ne seraient rien sans la chronique des scandales, des chutes et des catastrophes qui les accompagnent et qui sont privilégiés dans les rediffusions. Ces séquences confortent l’expérience du direct dans la mémoire du téléspectateur. Ces accidents sont des garants du direct. Ainsi, quand la candidate et Youtubeuse EnjoyPhoenix chute sur le plateau de l’émission Danse avec les Stars, de nombreux médias reprennent la séquence sur leurs propres sites Internet. La présentatrice Sandrine Quétier vient relever la candidate et annonce « heureusement il n’y a pas de bobos, on a eu une peur bleue ! ». Une réaction spontanée qui vient conforter la promesse du direct dans l’esprit du téléspectateur. Pour Eliseo Veron, le direct à la télévision est d’une importance cruciale car : « le régime en temps réel qu’il implique « verrouille » le statut non-fictionnel de l’image télévisuelle »21. Grâce à cette stratégie, la chaîne tente de conférer un statut de véracité à ses images dans l’objectif de paraître crédible aux yeux de son audience.
Dans chaque saison de The Voice, seuls quatre prime time sont annoncés en condition de « vrai direct ». Lors des prestations musicales des candidats, la marge d’imprévisibilité du jeu est encore possible. Le téléspectateur est amené à se faire son propre avis avant l’évaluation des coachs. Le reste de l’émission se compose d’images scénarisées et montées. Pour Laurence Leveneur, leur diffusion « tend ainsi à pervertir l’un des aspects de l’attitude ludique, en tentant de réduire au maximum la marge d’imprévisibilité qui caractérise l’acte de jouer »22. Néanmoins, il reste la dernière séquence de l’émission, au moment du vote final, où le suspense reste entier.

La représentation d’un idéal : la cérémonie télévisuelle

Nous avons vu que Danse avec les stars et The Voice sont le résultat d’un héritage cultivé par la chaîne TF1 en matière de divertissement en direct. C’est également une manière de fidéliser le téléspectateur année après année, malgré les changements de programmation et de concepts d’émissions. Cet héritage est a croisé avec une notion développée par Daniel Dayan et Elihu Katz : celle de la cérémonie télévisuelle26. En effet, on peut faire l’hypothèse que Danse avec les stars et The Voice sont produits de sorte à créer une expérience médiatique pour le téléspectateur qui se rapproche de la cérémonie télévisuelle hebdomadaire.
Pour les auteurs, les « grands événements » médiatisés à la télévision sont également appelés « rituels télévisés » ou « événements médiatiques »27. Ils résonnent comme la promesse d’une expérience collective. En mai 2017, The Voice a rassemblé jusqu’à 6,1 millions de téléspectateurs durant ses prime times. Durant la saison 6 de Danse avec les stars, en 2016, la moyenne des téléspectateurs est de 4,7 millions.
De ce fait, nous pouvons voir ces programmes comme des « grandes fêtes de la communication de masse »28. En termes pragmatiques, ces événements rassemblent de vastes publics et constituent de remarquables spectacles. Au fur et à mesure que se rapproche la date du début de la saison, celle-ci peut devenir un objet de conversation, même de ceux qui ne regarderont pas une minute de l’émission. Lorsque la diffusion a lieu, les téléspectateurs peuvent devenir des participants actifs à cette célébration. Cela passe notamment par la dimension de vote à chaque fin de programme.

Danse avec les stars et The Voice : le déploiement d’un mode évaluatif

Nous avons vu comment le prime time en direct était organisé par la chaîne afin de « créer l’événement » et offrir aux téléspectateurs un cadre médiatique. Cette analyse nous amène désormais à considérer, plus en détails, le genre de programme développé par The Voice et Danse avec les stars afin d’approfondir le cœur de l’expérience médiatique proposée aux téléspectateurs. L’objectif est de soulever les mécanismes qui sous-tendent la production de ces émissions qui se basent sur le concours de talents. Pour Frédéric Antoine, ces émissions relativement récentes sont à ranger dans la catégorie du « télé coaching » et se situent dans la lignée définitionnelle de la télé-réalité30.
D’autre part, l’article de Virginie Spies, intitulé « Du je au jeu. Lorsque la télévision prétend changer la réalité » permet d’observer ces productions dans leur volonté de prétendre à changer la réalité : « si quel que soit leur genre, la plupart des programmes télévisuels nous parlent de notre monde, certains d’entre eux ont une propension à agir sur la réalité, une prétention à changer la vie et à modifier l’existence de certains d’entre nous » 31.
Afin d’analyser ces productions et leurs objectifs de communication auprès du public, nous verrons comment est organisé leur mise en scène autour de trois catégories d’acteurs : le coach, le présentateur et le candidat.

Représentation de la figure de l’expert à travers l’image du « coach »

Ils sont au nombre de quatre. Dans The Voice et Danse avec les stars, quatre individus prennent le rôle de jury et font office d’experts dans leur domaine d’activité : le chant pour The Voice, la Danse pour Danse avec les stars.
Pour Frédéric Antoine, « le coaching repose la plupart du temps sur l’accompagnement personnalisé d’un individu en voie de transformation performante » 32. Le coach prend en charge un candidat afin d’encadrer son évolution et atteindre ses objectifs dans un domaine particulier. Dans The Voice, les candidats sélectionnés sont coachés par un des membres du jury. Ainsi, chaque coach compose sa propre « équipe de talents ».
Dans Danse avec les stars, la mécanique est différente. On distingue deux coachings : celui présent à travers la figure du juge qui attribue les notes des prestations ainsi que le partenaire danseur qui accompagne « la star » lors des performances et répétitions. Dans ces émissions, les producteurs ont recours à une diversité de personnages qui ont tous un rôle à remplir. C’est cet aspect qui permet de saisir la distance qui sépare le télé coaching d’un coaching réel. Si le jury et les partenaires des stars rappellent régulièrement la progression et la transformation effectuée par le candidat, on oublie rapidement cette dynamique au profit de la mise en avant d’un classement à points. Frédéric Antoine explique « qu’il ne s’agit en effet plus tant de rendre compte du processus de transformation d’un individu que de relativiser celui-ci en inscrivant chacun des personnages en cause dans une dynamique comparative, et donc compétitive »33. La compétition prend rapidement l’avantage dans la multiplication de signes appartenant aux compétitions sportives : classements et pancartes à points sont sollicités à chaque fin de prestations (figure 2 et 3).

Editorialisation des programmes et production d’un récit médiatique

Nous avons vu les différents personnages mobilisés par la production au sein de ces programmes. Leurs rôles n’existeraient pas sans le développement d’un récit médiatique. En effet, Danse avec les stars et The Voice sont des émissions qui proposent un spectacle aux téléspectateurs mais également des histoires que l’on peut suivre chaque semaine.
Ils adoptent une logique narrative simple et inspirée de Vladimir Propp43 : le récit s’ouvre par une séquence initiale dans laquelle le candidat exprime ses objectifs et les raisons de sa participation au concours. Le destinateur incarné par le coach ou le partenaire de la star invite le sujet à se mettre en quête de réalisation de ces objectifs. C’est l’étape de la transformation. Ensuite, la performation va permettre au sujet de prouver sa compétence et de s’affirmer par rapport aux « anti-sujets » qui sont, dans notre cas, les autres candidats. Enfin, la dernière émission s’achève sur le résultat : l’épreuve glorifiante qui va récompenser le héros et assurer la reconnaissance face aux autres. Pour Frédéric Antoine, la télé coaching « concrétise magnifiquement le procédé de la quête, pièce centrale de toute construction narrative »44.

La télé coaching comme témoin de normes sociales actuelles

Dérivés de la télé-réalité, comment Danse avec les stars et The Voice ont acquis une légitimité auprès d’un public large et multi-générationnel ? De quelles manières ces programmes évoquent, de manière implicite, des valeurs déjà largement promues au sein de nos sociétés ?
Ces émissions mettent en avant des thèmes déjà valorisés dans notre société comme la performance et le coaching. Les mises en scène télévisuelles au sein de ces programmes participent à la valorisation d’une quête individuelle du bonheur. Pour Frédéric Antoine, « elles s’inscrivent dans l’air d’un temps social particulier, partagé entre célébration de l’individualité, culte de la réussite, culture du principe de précaution et souci permanent de maternage »52. L’individu, concerné essentiellement par sa propre progression et réussite dans la société, confie cette tâche à des tiers qui sont chargés de le faire évoluer dans un contexte contraint par de nombreuses règles et conventions sociales. En ce sens, Danse avec les stars et The Voice constituent des « laboratoires de nos sociétés » et participent à l’acceptation de normes sociales. Au même titre que d’autres productions médiatiques, nous pouvons penser qu’elles participent au processus de légitimation du fonctionnement global des sociétés.
Le coaching, composant essentiel au sein de ces productions, vient servir un objectif de performance qui est déjà bien présent dans nos sociétés. En effet, personne ne vient remettre en cause le fonctionnement de ces émissions qui se basent sur la compétition et l’élimination de candidats chaque semaine. Ce contexte est légitimé puisque la mise en scène nous fait croire que le résultat sera atteint de manière agréable. D’autre part, chaque candidat sortant met en avant les bénéfices de sa participation, sans jamais remettre en cause son éviction. Le vote des téléspectateurs sert d’autant plus cette légitimation et acceptation de la part des participants. D’autre part, pour Virginie Spies, la télévision et les émissions de coaching font la promotion d’une nouvelle forme de lien social. Dans Danse avec les stars et The Voice, les candidats forment un groupe pour l’occasion et relient les téléspectateurs à un éventuel « ensemble populationnel »53. C’est-à-dire « une entité où, de manière autonome, se constitue, se cristallise et s’argumente du sens collectif »54. Au sein de cette entité, le public est face à des valeurs de camaraderie, de soutien et d’entre-aide entre les candidats. Or, ce n’est qu’isolé que les participants pourront atteindre le succès. Pour Virginie Spies, « la réalisation du Moi nie l’intermédiaire d’un collectif, d’un partage équitable, sinon d’un lien social collectif »55.
Au sein de ces émissions, on présente des individus ordinaires afin que le public puisse s’identifier. Ce qui compte c’est de mettre en scène ces personnalités dans leurs parcours singuliers (mais toujours possible d’être généralisé, car les portraits sont variés) et de montrer que le média est susceptible de « leur changer la vie ».

La chaîne TF1 et son positionnement en tant qu’institution positive au sein de l’espace public

Nous avons soulevé quelques problématiques relatives à nos sociétés et abordés au sein de plusieurs télé coaching comme The Voice et Danse avec les stars. Nous pouvons alors supposer que ces phénomènes d’identification aux protagonistes et de légitimation des normes sociales préexistantes ont un effet sur le positionnement de la marque TF1. De quelles manières ces programmes viennent servir l’image de la chaîne dans l’esprit de son public ?
Les chaînes privées évoquent la possibilité de réaliser les rêves de leurs téléspectateurs. TF1 se met en scène pour montrer que la production d’un dispositif comme The Voice peut faire le bonheur de ceux qui le souhaitent, ceux qui se donnent les moyens de réussir et de transcender une compétition. Si ce sont les candidats qui parlent et se confient souvent face caméra, ce n’est pas cet unique discours qui est transmis aux téléspectateurs. En effet, la chaîne parvient à communiquer un certain agencement du monde autour d’un désir annoncé : celui de changer la vie d’un « individu ordinaire »56. Pour cela, les chaînes ont recours à des stratégies discursives et des récits complets qui laissent peu de place à l’improvisation. Ainsi, le format de télé coaching n’est pas moins qu’un divertissement aux allures de fictions mais vendu comme la réalité. A travers ses programmes, la chaîne TF1 tente d’affirmer qu’elle a un certain pouvoir : celui de changer le quotidien des gens. Cette prétention de changement de réalité est possible grâce à la construction d’un discours qui présente la chaîne comme un espace médiatique pragmatique, où le bonheur peut subitement surgir.
Le téléspectateur fait partie intégrante de cet espace. Il est face à l’émotion qui touche les participants de ces émissions. Le plus souvent, ce sont les protagonistes qui sont émus, et le téléspectateur est censé l’être également. Pour Virginie Spies, cela conduit à « l’exhibition de l’émotion » à la télévision57. Les séquences sont produites de manière à montrer des moments de vécu. Ces instants viennent servir la chaîne dans son besoin d’authenticité et de crédibilité auprès du téléspectateur. Le direct vient renforcer ces phénomènes. Les marques de l’émotion sont présentes pour verrouiller le statut de véracité des images de TF1. Les participants montrent à quel point la chaîne peut leur faire vivre des « vrais » instants de bonheur.
Pour Éric Macé, sociologue spécialisé dans les médias, les analyses du « discours » et des dispositifs de TF1 montrent que la popularité de la chaîne se fonde sur deux dimensions de sa programmation58. D’abord, une volonté d’apparaître comme une antenne proche des préoccupations et des attentes des individus. Ainsi, les divertissements proposés évoquent presque systématiquement les interactions amoureuses, familiales ou sociales. Pour Eric Macé, on parle « d’individualisme assisté par téléviseur ». Pour TF1, il s’agit de montrer qu’elle est une chaîne qui comprend chacun des individus qui compose son public. Ainsi, elle apparaît comme médiation centrale entre l’expérience sociale vécue par ses téléspectateurs et la complexité du monde contemporain.

Les parcours télévisuels proposés par la plateforme MyTF1

L’analyse de la plateforme MyTF1 (voir captures d’écrans en annexe 1) et plus précisément des pages d’accueil des programmes Danse avec les stars et The Voice permet de saisir quels parcours sont proposés à l’internaute. Les itinéraires directifs et libres pour chacune des émissions ont été résumés sous la forme de deux tableaux.

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Table des matières

I. TF1 et le divertissement : actualisation d’un héritage télévisuel autour d’une expérience médiatique évaluative et « en direct »
A. Les « grands rendez-vous télévisuels » en direct : cadres d’expériences médiatiques
1. Danse avec les stars et The Voice : héritage de différentes formes de divertissements télévisuels
2. Le direct et son statut de véracité : une croyance spectatorielle
3. La représentation d’un idéal : la cérémonie télévisuelle
B. Danse avec les stars et The Voice : le déploiement d’un mode évaluatif
1. Représentation de la figure de l’expert à travers l’image du « coach »
2. Les présentateurs : représentants légitimes des téléspectateurs
3. Editorialisation des programmes et production d’un récit médiatique
C. La réception du télé-coaching par le téléspectateur : entre rôle social et image positivé de la chaîne
1. L’identification aux candidats
2. La télé coaching comme témoin de normes sociales actuelles
3. La chaîne TF1 et son positionnement en tant qu’institution positive au sein de l’espace public
II. Des émissions mises en scène sur la plateforme numérique MyTF1 et les réseaux sociaux : une transformation de l’expérience spectatorielle
A. La convocation d’une mémoire télévisuelle… en ligne
1. Les parcours télévisuels proposés par la plateforme MyTF1
2. La plateforme MyTF1, un produit médiatique hybride : entre expérience télévisuelle et espace numérique
3. L’émergence de la figure du téléspectateur-internaute
B. Stratégie digitale sur les réseaux sociaux : une évènementialisation des programmes
1. L’appel aux souvenirs des téléspectateurs dans une logique de maximisation de « l’interaction »
2. Transformation des repères spatiotemporels et ubiquité télévisuelle
3. La disparition du rôle de présentateur et l’évolution du récit médiatique
C. Du vote en direct au clic : un renforcement de l’imaginaire de « l’interactivité »
1. De la notion d’interactivité à celle de conversation
2. Le retour en force du dispositif « live » et la mobilisation de communautés en ligne
III. Opportunités économiques et audience télévisuelle : la télévision-mémoire en tant que média de masse en ligne
A. Environnement économique et évolution des pratiques de consommation du divertissement sur Internet
1. Internet et le mythe de la gratuité
2. Le règne de la vidéo et la détention de droits de diffusion
B. La monétisation des audiences au coeur des stratégies de la plateforme MyTF1
1. Une logique de convergence et d’imitation du petit écran
2. Big Data : vers une individualisation de l’expérience télévisuelle ?
C. Quels enjeux pour l’audience télévisuelle ?
1. Une volonté de « rajeunir » les cibles
2. La création d’un univers persistant autour d’une marque télévisuelle
Conclusion
Bibliographie

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