La technique de production apicole et la nature rattachée

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Le choix et la forme juridique retenue

Après avoir examiné et comparé les deux formes juridques de la société unipersonnelle, il nous parait que la forme d’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée ou EURL serait la plus adaptée au statut de notre projet .Notre choix est basé sur le mode de la gérance c’est à dire :
-la gérance est exercée par l’associé unique .
-le gérant se nomme lui même pour un mandat sans mitationli de durée et irrévocable ; -le capital minimum exigé est abordable pour notre cas, qui est de 1 000 000Ariary lequel facilite la création du projet .
-en cas des forces majeurs, l’associé unique peut décider de la dissolution anticipée ; Quant à l’identification sociale, notre projet doit avoir la dénomination sociale, le nombre de personnel employé et le volume du chiffre d’affaire obtenu. Suivant la loi malgache de toute société commerciale, nous avons esoinb de cette identification pour la protection de l’image de notre société et de notre produit. L’identification sociale de notre projet est donc le « MIEL –HERILALA D’ANKAZONDANDY ».

Les objectifs globaux et spécifiques du projet

La population rurale dans la région d’Ankazondandy vit dans une multitude de petites exploitations agricoles et élevages dont les produits sont destinés à la consommation et à la commercialisation. Notre activité à Ankazondandy se concentre sur la production du miel pour assurer la demande locale ou nationale et surtout celle venant de l’extérieur.
Quant aux objectifs spécifiques, ils se présententsous deux volets à savoir l’objectif à court terme et les objectifs à long terme :
– pour l’objectif à court terme, la réalisation de cette étude donnera l’occasion d’une mise en pratique réelle de l’enseignement dispensé à l’Université de Toamasina dans le domaine de comptabilité et finance, marketing, commercial et la gestion d’entreprise. C’est l’application de la théorie requise en pratique sur terrain dans le monde économique .
– pour les objectifs à long terme, ce projet a pour but de contribuer au développement rapide et durable de la région d’Ankazondandy. Nous citerons que ce projet consiste à lutter contre le chômage en créant des emplois dès l’élevage, à la production, au conditionnement jusqu’à la commercialisation des produits. Aussi, l a mission de notre étude est axée sur la politique de lancement économique de la région d’Ankazondandy vis à vis des autres sites « Projet de création d’une unité d’apiculture siseà Ankazondandy Manjakandriana » économiquement exploitables. En effet, le centre envisage d’étendre son domaine d’intervention et d’améliorer ses performances. La section précédente nous permet d’apercevoir la forme et aspect juridique de l’entreprise, le choix de la forme juridique retenue et les objectifs globaux et spécifiques du projet. Enfin, nous prendrons comme dernière section dans ce premier chapitre la situation géographique et démographique de la région.

LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET DÉMOGRAPHIQUE DE LA RÉGION

Avec cette section, nous avons la possibilité de savoir l’environnement géographique du lieu d’implantation du projet, l’effectif et l’évolution de la population. Nous nous concentrons maintenant sur le premier paragraphe.

L’environnement géographique du lieu d’implantation du projet

Les faits suivants nous mènent à choisir la région de Vakin’i Mananara, plus précisément à Ankazondandy : le relief, le climat et la pluviométrie de la région.
Avant d’aboutir à tous ces thèmes cités ci-dessus, la possession d’une carte géographique est un élément primordial pour mieux omprendrec la situation géographique locale où se trouve notre centre. La carte suivante représente les voies de communication existantes comme la route nationale (RN3) et la route secondaire, la commune et les fokontany qui la constituent.

LA SPÉCIFICITÉ DU MARCHÉ

Cette section mettra en exergue la description du marché, l’identification de la clientèle sur le marché local et l’analyse environnementale prépondérante.

La description du marché

En général, « le marché est le lieu de rencontre,concret ou abstrait, des offres et des demandes d’un même bien » dont le bien existant s’articule sur la détermination du prix. Notre centre est une unité d’apiculture comprenant l’élevage d’abeilles, la production de miel et de cire et la commercialisation. Concernant cette dernière, il est raisonnable de bien préciser la destination massive de nos produits ; on parle du client potentiel qui est le seul ayant le besoin correspondant à notre offre. Les ma lgaches ne prennent pas le miel comme parmi leurs bases des aliments, ils ne consomment que des quantités assez basses par rapport aux autres venant des pays développés. Cette réalit nous conduit à destiner notre produit vers le marché international. De plus, actuellement, le produit de miel chinois passe à une grande difficulté au niveau du commerce international suite au problème de traces de chloramphénicol. Cela nous offre une grande part demarché au cours de l’exportation de nos produits envisagés. Même si les malgaches ne font asp parties de notre clientèle potentielle, on va maintenant les identifier vu qu’ils sont susceptibles d’être nos futurs consommateurs potentiels.

l’identification de la clientèle sur le marché local et national

L’identification de la clientèle locale et nationale est estimée au profil du consommateur de miel à Madagascar. Elle peut être regroupée en deux catégories dont l’une est représentée par le consommateur absolu et l’autre par le consommateur relatif. Le sondage nous montre qu’aucun consommateur du miel n’est absolu à Madagascar et que 30% de la population seulement représentent les consommateurs relatifs. L’identification de la clientèle, auprès des ménages, gargotes, restaurateurs et hôteliers, selon son niveau de consommation peut être classée en deux catégories.

Les consommateurs absolus sont composés :

-des ménages à hauts revenus c’est à dire qu’ils n e prennent pas en compte les prix des produits (miel, cire, autres produits apicoles) mais exigent de bonne qualité.
-des ménages à revenus moyens qui prennent en considération les prix de ces produits. B. Les consommateurs relatifs, généralement, ils sont constitués par:
-par les ménages ruraux car ils sont parfois des éleveurs même. Donc, ce sont des non consommateurs habituels de nos produits.
-par les ménages pauvres qu’on prétend comme les consommateurs de nos produits occasionnellement (en festivité, en jour de fête, ne évènement familial,…)
En général, la population malgache ne constitue pas de notre clientèle potentielle, mais cette classification sert tout simplement à identifier nos clients qui sont susceptibles d’être nos futurs consommateurs potentiels.

L’analyse environnementale du marché

Le premier volet de la séquence mercatique est celui qui intéresse l’environnement de l’entreprise. Ce terme désigne l’ensemble des facteurs extérieurs à l’entreprise qui ont néanmoins un impact sur son fonctionnement. Parmi ces facteurs, cinq d’entre eux ont une importance toute particulière. Ces facteurs sont :
facteur démographique : correspondant à la population humaine, à ses effectifs, à sa répartition par tranche d’âge, par catégorie socioprofessionnelle, etc. Ces paramètres ont évidemment une grande importance pour les activités commerciales et en conséquence pour l’ensemble des activités de l’entreprise bien que toutes les entreprises ne soient pas touchées au même degré par les évolutions démographiques.
facteur économique : correspondant au pouvoir d’achat de la population. Son niveau de vie en général c’est à dire sa situation économique.
facteur politico-légal : correspondant à l’intervention de l’État dans l’économie et qui tend à organiser le jeu de la concurrence par exemple en interdisant les ententes illicites, assurer le respect des droits du consommateur (tout particulièrement dans le domaine de produit pour l’alimentation).
facteur technique : correspondant directement au progrès technique mais indirectement au progrès scientifique.
facteur culturel : correspondant aux « valeurs » qui déterminent le comportement des individus et leurs relations avec les autres membres de la société. Ces valeurs appartiennent à différents domaines et constituent un système de référence pour partie cohérente et pour partie contradictoire.
Ces facteurs sont pour l’entreprise, des donnés sur lesquelles l’entreprise n’a pratiquement aucune possibilité d’action : elle doit donc les identifier, les analyser pour s’y adapter, en tenant compte de la caractéristique fondamentale de ces facteurs constitués par leur évolution constante dans le temps et, pour la plupart d’entre eux, par l’accélération constante du rythme de cette évolution. L’analyse environnementale du marché correspond aux opportunités et aux menaces de notre activité.

L’offre internationale

L’apiculture est pratiquée à Madagascar. Le miel malgache est apprécié et recherché sur les marchés internationaux. Comme nous avons dit auparavant, le miel n’entre pas dans la consommation habituelle des malgaches, nous allons exporter notre produit de miel liquide. Pour cela, nous devons respecter les normes du marché international. L’Agence Française de la Normalisation (AFNOR) est un des or ganismes qui déterminent la normalisation. Pour le miel, citons quelques normes à respecter :
-la masse volumique est environ à 1,40 kg/ l .
-l’humidité ou la teneur en eau est au maximum de 18% de masse d’eau.
Nous pouvons ravitailler annuellement les marchés internationaux avec une quantité de 26 600 000g (Tableau n°XLV) de nos produits. On peu t atteindre ce tonnage vu que la région de Manjakandriana produit en moyenne 120 tonnes chaque année. De plus, ses limitrophes produisent aussi du miel en moyennes 110 tonnes par an. On a une grande part de marché puisque l’offre de ce produit est encore insuffisante. Il est à noter que depuis 1975, la production mondiale du miel n’a cessé d’augmenter. Si elle n’était que 875 000 tonnes de cette année, en 2001, elle était de 1 250 000 tonnes. La Chine est le premier producteur mondial avec 256 000 tonnes de miel en 2001. L’ex URSS, les État Unis et l’Union Européenne suivent la Chine avec une production moyenne annuelle de 100 000 tonnes.

La concurrence indirecte et internationale18

La concurrence indirecte a lieu entre le miel et ses produits de substitution qui peuvent satisfaire le besoin des clients. Ce sont notamment les produits comme le sucre, le lait concentré, la confiserie, le chocolat. . .
Actuellement, la consommation du sucre est massive par rapport aux autres produits, car presque la totalité de la population malgache consomme et utilise le sucre. Ce dernier pourra être remplacé par le miel dans des multiples usages.
Aussi, le marché international du miel connaît un grand déficit du fait que le miel chinois rencontre du problème de traces de chloramphénicol. Donc, c’est une opportunité pour des pays petits producteurs de se professionnaliser dans la commercialisation. De plus, comme notre produit est entièrement issu de l’agriculture biologique : il ne contient aucun élément chimique et aucun organisme génétiquement odifiém. C’est un produit bio. Avec cette qualité naturelle dont notre produit possède,cela nous permet la faciliter de liquidité de notre produit dans cette concurrence vu que ce type de produit est le plus recherché au niveau du commerce international.
Le professionnalisme est un grand atout, surtout au niveau du marché externe afin de respecter les normes internationales requises. Alors, il peut y avoir une augmentation de la demande de notre produit sur le marché international et vis à vis de nos concurrents (soit directs, soit indirects), on peut se positionner dans la concurrence. En plus, il y a d’autres partenaires commerciaux qui acceptent les normes requises par l’AFNOR notamment les îles Comores, Maurice et Seychelles….

La part de marché

C’est à partir de la part de marché que notre entreprise pourrait déduire le créneau ou segment du marché. Elle est obtenue en faisant le apport entre notre chiffre d’affaires, ou notre quantité d’unité vendue,… par rapport à ces m êmes critères par l’ensemble des entreprises existantes sur le marché. Elle est issue également par le rapport de l’occupation du marché à affronter et l’occupation du marché existant.

LA TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGÉE

Nous pouvons diviser cette section en trois paragraphes : la technique d’élevage d’abeilles, la technique de production apicole et la nature rattachée et la capacité de production suivie par la distribution des produits sur le marché.

La technique d’élevage d’abeilles

Nous allons voir maintenant la biologie d’abeilles A.La biologie d’abeilles.
Les abeilles sont domestiquées par l’homme. Leurs colonies sont très structurées. Les abeilles sociales forment des colonies, groupes d’abeilles vivant en société. La colonie est composée de trois entités:
* la reine, elle est l’unique femelle fertile et fécondée du groupe, mère de toute la colonie. Son espérance de vie dure de trois à quatre ans. Sa tâc he est de perpétuer la vie de toute la colonie. Être reine, faux bourbon ou ouvrière ne tient pas du hasard. Pour naître reine, un œuf femelle doit être déposé dans une cellule royale. Ce n’esten effet que dans ces cellules royales que les ouvrières nourrissent les larves de gelée royale. Cela suffit à développer un œuf femelle en reine. La métamorphose en nymphe est plus rapide. C’est à ce moment là que les organes reproducteurs se développent. Six à sept jours après sa naissance, la jeune reine effectue le vol nuptial afin d’être fécondée par plusieurs faux – ourbons jusqu’à ce que sa spermathèque soit bien garnie de spermatozoïdes et pour qu’elle puiss e pondre ainsi pendant plusieurs années. Quatre à cinq jours après la fécondation, la ponte peut commencer et les œufs sont déportés dans les cellules. La reine se distingue des autres abeilles par sa taille plus grande et en particulier par son abdomen plus volumineux. Une bonne reine pond environ 3 000 œufs par jour pendant le développement de la colonie. Pendant la période d’hiver, la ponte diminue. Cette dernière ne se fait pas au hasard mais en suivant un ordre bien établi. La reine commence en déplaçant suivant des cercles concentriques afin de déposer un œuf dans chaque cellule. De cette façon elle ne perd pas de temps à chercher les alvéoles vides. La durée de vie de la reine est trois à quatre ans mais pour des ra isons de production, l’apiculteur la renouvèle tous les deux à trois ans.
*les ouvrières : ce sont des femelles incomplètes physiologiquement. Une majorité d’ouvrières femelles assure l’entretien et le ravitaillement du nid, ainsi que les soins au couvain (sorte de maternité où se développent les uturesf abeilles). Elles assurent successivement toutes ces tâches au cours d’une vie durant quelques semaines à quelques mois. En hiver, l’abeille ouvrière n’a pas de couvain à élever. Ses travaux sont minimes et sa durée de vie est longue (six mois). En été, son espérance de vie est courte car elle assume les activités suivantes :
– le nettoyage des alvéoles et des parois internes . Elle se tient sur le couvain afin d’y maintenir une chaleur constante de 35°C. C’est à pa rtir du 1èr aux 3èmes jours .
– le nourrissage du 4ème au 12ème jour grâce au développement de ses glandes nourricières. Cette nourriture est composée de pollen de nectar et de gelée royale riche en protéine, laquelle est destinée aux larves .
– le docteur des jeunes larves .
– le maçonnage du 12 ème au 18ème jour : son rôle est la construction d’alvéole et des cires. L’ouvrière a subi une régression de ses glandes salivaires et la glande cirière parvienne au maximum de leur développement .
– le gardiennage du 18ème au 20ème jour. Elle garde et défend la ruche contre tout prédateur, elle réceptionne et effectue le stockagedu nectar et du pollen ramené par les butineuses. C’est également à cette période qu’elle effectue son premier vol à l’extérieur de la ruche .
– le butinage du 20ème jour à sa mort (environ quarante jours pendant la saison d’été). L’abeille est pourvoyeuse. Elle récolte du nectar, du pollen, de la propolis, et de l’eau.
* Les faux bourbons : ce sont des mâles dont le seu l rôle est la fécondation des futures reines. Ils sont plus gros que les ouvrières et sont reconnaissables à leurs grands yeux. Ils n’ont ni aiguillon, ni corbeille à pollen et leur langue ne leur permet pas de recueillir le nectar des fleurs. Ils sont nourris par les ouvrières qui ne les acceptent uniquement qu’en tant que fécondateurs potentiels. L’accouplement des rares faux – bourbons se termin e par une évacuation destructive. Une fois cette mission accomplie, ils meurent, incapables de se nourrir, périssent rapidement. Dans une ruche, ils sont au nombre de 500 à 1500 et leur durée de vie est de 2 à 3 mois selon le climat.

Le mode de peuplement

Il y a trois manières pour obtenir une population d’abeilles ou essaim dont le piégeage, l’achat des colonies d’abeilles et la technique de l’essaimage artificiel :
– le piégeage est une des manières qui consiste à capturer un essaim grâce à l’intermédiaire d’un dispositif afférant dit « attire essaim » (composition de cire et d’essence de térébenthine). Nous allons faire des contrats veca des personnes appelées « chasseurs ». Avec cette méthode, il est conseillé de ne pas la ratiquerp qu’au début du mois de Mars jusqu’au mois de Mai puisque c’est pendant cette période que les plantes fleuries auxquelles les abeilles butinent sont abondantes. Nous envisagions d’acheter 100 essaims auprès des chasseurs. En raison de la mise en œuvre de la ruch e peuplée qui sert à multiplier le nombre des ruches, ces essaims seront réservés pour la technique d’essaimage artificiel.
– l’achat des 400 colonies auprès des apiculteurs locaux et vers les autres communes voisines. Nous allons acheter, auprès des fournisseurs des colonies qui sont en général des apiculteurs locaux, une quantité de 400 colonies d’abeilles. Ce nombre est assez élevé, difficile à atteindre mais avec notre capacité de négociation auprès des fournisseurs, nous avons la possibilité d’atteindre ce chiffre.
– La technique d’essaimage artificiel est une méthode où une colonie est divisée artificiellement en deux : une partie aura une reine et l’autre sera orpheline et va procéder à l’élevage d’une nouvelle reine. Pour notre cas, avec un corps de ruche spéciale pour l’essaimage artificiel qui contient 8 cadres dont la moitié est couverte des rayons à couvain et le reste est couvert des rayons à provision (ensemb le de miel et pollen), nous allons diviser la colonie en deux parties d’une façon que chaque part ie contient deux rayons à couvain et deux rayons à provision. Cette technique nous permet d’a ugmenter le nombre des colonies d’abeilles par an. Pour mieux effectuer cette opération, la période favorable sera le mois de Mars jusqu’au mois de Mai puisque cette période correspond à la période de forte floraison (eucalyptus robusta).

Le mode d’élevage

Comme nous avons 60 ha de plantes mellifères sur le lieu d’implantation (Andranovakoina Beorana), nous procédons de diviser notre élevage en 8 ruchers pour la première année dont chaque rucher contient 50 ruches. En respectant cette norme, en tenant compte de l’augmentation annuelle de 100 du nombre de ruche, les répartitions des ruchers dans les quatre années restantes seront les suivantes :
-pour la deuxième année, nous formons 10 ruchers qui renferment 500 ruches .
-pour la troisième année, nous possèdons 12 rucherséquivalents à 600 ruches .
-pour la quatrième année, nous avons 14 ruchers comportant 700 ruches .
-pour la cinquième année, il y aura 16 ruchers quicomprennent 800 ruches.
Concernant la technique de production, il existe deux phases de production :
-la première phase se déroule du mois de Mars jusqu’au Mai et /ou Juin : nous pouvons atteindre jusqu’à trois fois de haussage (p ause de hausse) puisque cette période est une période de forte floraison pour cette région. Notons que les eucalyptus de type robusta qui couvrent presque la totalité de la commune, fleurissent durant cette période .
-la deuxième phase aura lieu du mois de Juin ou Juillet jusu’au mois de Septembre, nous pouvons avoir deux fois de pause des hausses. Même si la floraison des eucalyptus robusta prend fin, la période de floraison des eucalyptus rostrata ne fait que commencer. Autres que cela, il y a aussi des arbres fruitiers comme les passiflores, mimosas, voafotsy, bibassier, le mûrier, pêches.
La récolte, elle se produira cinq fois chaque année. Il est à respecter qu’on ne récolte que les hausses contenant des cadres des alvéoles operculés avec lesquels on a la maturité du miel, la conservation plus assurée et la teneur eneau bien respectée.

La multiplication des colonies

Les colonies les plus prospères se reproduisent par essaimage : au début du printemps, quelques cellules à reine sont établies, et une semaine environ avant la naissance des nouvelles reines, l’ancienne reine quitte la ruche, avec les fractions des effectifs de toutes les catégories d’ouvrières, pour former un essaim. Les ouvrières s’étant gavées des provisions, en vue de leur départ. Le premier essaim partira avec la reine fécondée.
En effet, les abeilles sont en mesure de prévoir ce qu’il fera trois à quatre semaines à l’avance, et elles débutent l’élevage des jeunes reines, en sachant déjà que les conditions seront favorables lorsque les essaims devront chercher un nouvel abri. Sept jours après l’envol du premier essaim, si la colonie est prospère, un nouvel essaim avec une reine non fécondée se formera. De même, deux jours après l’essaim secondaire, ce sera un troisième essaim qui quittera la ruche à son tour. Dans la ruche, la première reine qui nait tue immédiatement toutes ses rivales qui sont encore dans leur cellule, sauf dans les colonies très importantes où les abeilles protègent les jeunes reines afin d’essaimer encore deux fois. Dans une ruche, il ne peut en effet y avoir qu’une reine par colonie.

La technique de production apicole et la nature rattachée

Cette technique est basée sur la production envisagée entre la nature et les abeilles à laquelle on peut savoir les opportunités et les menaces de la nature pour la production apicole, le mode de production suivant la technicité moderne.

Les opportunités et les menaces de la nature pourla production apicole La commune rurale d’Ankazondandy présente de variation des faunes et des flores.

Nous constatons la vocation de réaliser ce projet parce que la dite commune présente une abondance en plusieurs variétés de bases mellifèrespour se servir des principales sources d’alimentation de la colonie. Il ne faut pas oublier qu’outre l’eucalyptus et l’acacia, des différents arbres fruitiers sont mis en exergue pour assurer le ravitaillement alimentaire de la colonie d’abeilles.
Comme la commune Rurale d’Ankazondandy est en brousse, l’activité générale de la population est basée sur l’agriculture et l’artisanat énergétique notamment l’exploitation de charbon de bois et des bois de chauffage. En effet, des milliers d’hectares des plantes mimosa, d’acacia et d’eucalyptus sont en danger, abattus et sans remplacement. Même s’il y a de reboisement fréquentatif dans cette région, la destruction abusive des arbres est très avancée et cela représente un danger tant sur la nature que sur l’apiculture. En plus, la culture sur brûlis et la fluctuation climatique influent notre activité d’apiculture.

Le mode de production suivant la technicité moderne.

Dans la commune Rurale d’Ankazondandy, la plupart des apiculteurs pratiquent l’élevage traditionnel. Dans notre cas, nous appliquerons la technique moderne, un des éléments requis pour la normalisation. Alors, sur el lieu d’implantation, nous pratiquons la méthode d’apiculture améliorée qui facilite le suiv et le contrôle des ruches. C’est l’apiculture moderne qui utilise des matériels et outils d’exploitation moderne et performante.
De même, le mode de production suivant la technicité moderne dépendra étroitement de la performance du mode d’exploitation et de l’importan ce des investissements accompagnés de la prospérité en végétation. Nos ruches sont placées auprès des forêts.

La capacité de production, de conditionnement et la distribution des produits sur le marché.

La capacité de production correspond à l’extraction du miel et de la cire, leur traitement, le conditionnement et le stockage en produit fini. Elle dépend du nombre des ruches exploitées et le nombre d’abeilles en activités (12000 à 70 000 éléments). L’extraction du miel correspond à l’enlèvement total du miel liquid e entreposé dans des alvéoles du rayon. La production et la récolte doivent se faire dans des conditions météorologiques favorables pour respecter la faible teneur en eau. En effet, il est déconseillé de réaliser l’extraction durant la période pluviale. Pour le traitement du miel, il faut éviter sa fermentation et garder ses compositions initiales en pureté. A l’aide d’un couteau, avant de faire l’extraction du miel proprement dite, l’enlèvement des opercules à une t empérature de 27° à 30° prime tous. Pour le conditionnement, nous mettrons ces produits dans des pots de 250g, 500g et 1kg.
Quant – à – la distribution de ces produits sur le marché, les techniques de distribution se manifestent souvent sur le circuit de distribution intérieur et le circuit de distribution extérieur. Suivant le circuit de distribution intérieur, le miel récolté est vendu dans le marché. Sur la quantité vendue, une partie est reçue directement par le ménage et une autre partie est achetée par l’intermédiaire notamment les sociétésagronomiques puis à vendre chez les épiceries, les magasins et les grandes surfaces.
Concernant la distribution extérieure du miel, lenégociant achète directement le miel au près des pays producteurs voici quelques obligations administratives et fiscales requises pour l’exercice des activités d’exportateur23 :
– carte de payement de la Taxe Professionnelle d’exportateur (Contributions Directes – MEFB).
– carte d’identification statistique (Institut National de la Statistique- MEFB.
– inscription au registre de commerce (Tribunal du Commerce Anosy).
– numéro d’identification fiscale NIF (Budors- MEFB).
– carte d’identité professionnelle des étrangers nonsalariés (délégation spéciale du faritany).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET
SECTION I : LA PRÉSENTATION DU PROJET
SECTION II : LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET
SECTION III : LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET DÉMOGRAPHIQUE DE LA RÉGION
CHAPITRE II : L’ÉTUDE DE MARCHE
SECTION I : LA SPÉCIFICITÉ DU MARCHE
SECTION II : L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
SECTION III : L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE
CHAPITRE III : LA TECHNIQUE DE RÉALISATION
SECTION I : L’IDENTIFICATION DES MATÉRIELS
SECTION II : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGÉE
SECTION III : LES ASPECTS ET LE DIFFÉRENTS FACTEURS DE RÉALISATION
CHAPITRE IV : L’ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
SECTION I : LES RESSOURCES ORGANISATIONNELLES DU PROJET
SECTION II : L’ORGANIGRAMME ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL
SECTION III : LE CHRONOGRAMME
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION I : LES INVESTISSEMENTS NÉCESSAIRES
SECTION II : LES AMORTISSEMENTS DES BIENS
SECTION III : LE PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : LES DIFFÉRENTS COMPTES
SECTION I : LES COMPTES DE GESTION
SECTION II : LES COMPTES DE RÉSULTATS PRÉVISIONNELS
CHAPITRE III : LES BILANS PRÉVISIONNELS
SECTION I : LE BILAN D’OUVERTURE ET LA RÉPARTITION DES BÉNÉFICES
SECTION II : LE BILAN DE CLÔTURE
SECTION III : LE BILAN DE CLÔTURE DURANT LES 5 ANNÉES D’EXPLOITATION ET LA TRÉSORERIE
CHAPITRE IV : LES INDICATEURS DE RENTABILITÉ
SECTION I : LES ÉVALUATIONS ÉCONOMIQUES DU PROJET
SECTION II : LES ÉVALUATIONS FINANCIÈRES DU PROJET
SECTION III : LES IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *