LA SELAMECTINE ET LA MOXIDECTINE

LA SELAMECTINE ET LA MOXIDECTINE

CARACTERES MORPHOLOGIQUES ET BIOLOGIQUES DE OTODECTES CYNOTIS
Définition taxonomique simplifiée

Otodectes cynotis est un acarien appartenant à la famille des Psoroptidés. Il présente un rostre pointu et de longues pattes. Les antérieures dépassent le rostre en avant et les postérieures le bord caudal du corps.
Morphologie L’adulte ,Le mâle adulte mesure 350 à 380µm tandis que la femelle est plus grande : 400 à 530µm. Ces acariens présentent un rostre court et pointu. Leurs pattes sont terminées par une ventouse en forme de coupe (figure4) sauf les deux dernières chez la femelle qui en sont dépourvues. De plus chez les femelles adultes (figure 3), les P4 sont atrophiées et accolées au P3. Les mâles présentent des lobes abdominaux peu développés (expansions distales). L’espérance de vie des acariens adultes est d’environ deux mois.

La nymphe
Elle est de taille légèrement réduite et dépourvue d’orifice génital. La larve ,Elle est de petite taille par rapport à celle de l’adulte et est hexapode.
L’œuf De forme ellipsoïde, il mesure de 100 à 150µm de long sur 50µm de large . Il renferme une morula dense, souvent sombre.

Biologie ,Habitat
Les otodectes ont une spécificité d’hôte limitée puisqu’on peut les retrouver sur les canidés, le chat et le furet. Ce sont des parasites du conduit auditif externe, occasionnellement observés sur la surface du corps, préférentiellement au niveau des zones péri-auriculaires et sur les extrémités des pattes. Sur l’homme, ils engendrent la formation de papules sur les bras ou le tronc accompagnée d’un prurit transitoire.

nutrition
Ils se nourrissent de lymphe, de sérosités et de débris cutanés. Leur rostre pointu leur permet de piquer au travers du revêtement interne du conduit auditif.

Reproduction
La totalité du cycle se déroule sur l’hôte et dure trois semaines environ. Lorsque la femelle pond les œufs, ceux-ci adhèrent au substrat, puis après quatre jours d’incubation, ils éclosent pour donner naissance à une forme larvaire. Cette larve subira une mue en nymphe qui donnera ensuite la forme adulte.L’Otodecte est un parasite commun aux chats, aux chiens et aux furets. Il est responsable de 50% des cas d’otites externes dans l’espèce féline contre seulement 10% chez les canidés [5]. Cette parasitose est une affection prurigineuse, très contagieuse, sans caractère saisonnier, ni répartition géographique particulière. En ce qui concerne les animaux les plus souvent atteints, ce sont préférentiellement les jeunes du fait de leur regroupement important pendant la période du sevrage et la plus grande proportion des animaux en élevage. Il n’existe pas de prédisposition raciale.

Expression clinique
Les symptômes sont principalement locaux et le plus souvent bilatéraux, et se caractérisent par les signes cliniques suivant : – un port anormal des pavillons auriculaires : couchés ou tombants, sans forcément de port anormal de la tête, – un prurit modéré à sévère allant du simple secouement de la tête jusqu’à des excoriations très importantes en région rétro- et péri-auriculaires et sur la face interne du pavillon. Lorsque la fréquence des secouements de tête est trop élevée, on peut alors avoir l’apparition d’othématome (hématome qui se collecte ente les deux feuillets cutanés de l’oreille), plus souvent rencontré chez les chiens à oreilles longues. – présence d’un cérumen brun-chocolat (figure1), sec et en quantité abondante puisqu’il est directement observable dès l’ouverture du conduit auditif externe .Dans les cas sévères d’otacariose, il est parfois possible d’observer chez le chien des répercussions sur l’état général et sur le comportement avec l’apparition d’agressivité, un refus de se laisser caresser, des crises épileptiformes dues à l’action mécanique directe du parasite et/ou des phénomènes d’hypersensibilité.
Le diagnostic clinique commence par la prise en compte des éléments épidémiologiques : séjour en chenil, contact avec des chats et des données cliniques : otite érythémato-cérumineuse, prurigineuse et bilatérale.L’examen otoscopique peut permettre de confirmer la suspicion d’otacariose. A l’introduction de l’embout de l’otoscope, l’animal peut avoir un mouvement de pédalage avec ses pattes postérieures : il s’agit du réflexe audito-podal. Ensuite, l’examen approfondi du conduit auditif permet très souvent de visualiser les parasites se présentant sous la forme de petits points blancs mobiles. Lorsque l’observation directe à l’otoscope ne permet pas de confirmer l’hypothèse clinique d’otacariose, un examen direct du cérumen peut alors s’avérer très utile. Pour cela, du cérumen est récolté dans le conduit auditif de l’animal à l’aide d’une curette de Volkman. Ensuite il est déposé sur une lame et délité dans une goutte de chloral lactophénol. Le prélèvement est ensuite disposé entre lame et lamelle pour permettre son observation au microscope. Les parasites, du fait de leur grande taille, sont facilement visibles au plus faible grossissement

Différentiel

Le diagnostic différentiel concerne les otites en général : – l’otite par corps étranger : en général unilatérale, elle est souvent très douloureuse et parfois caractérisée par un port de tête anormal. Cette otite est aisément confirmée par l’examen otoscopique du conduit auditif externe. – l’otite bactérienne : bien qu’elle soit moins fréquente chez le chat, elle se caractérise par la présence de pus et d’un enduit collant et épais. Elles surviennent le plus souvent en complication de maladies débilitantes (FeLV-FIV). – l’otite fongique : le cérumen est collant, brun et nauséabond. Elles sont souvent secondaires à une otacariose. – les tumeurs et polypes du conduit auditif : en général ils n’atteignent qu’une seule oreille et obstruent la lumière du conduit.

TRAITEMENT
Pour mener à bien le traitement de l’otacariose, il convient de ne pas oublier que : – cette parasitose est très contagieuse : il faut par conséquent traiter tous les animaux sensibles du foyer. – tout le cycle se déroule sur l’hôte : le propriétaire devra répéter les traitements du fait de leur inactivité acaricide sur les œufs et de leur faible rémanence. – la salive inoculée est responsable de phénomènes d’hypersensibilité.Différentes formulations existent pour traiter l’otacariose des carnivores domestiques

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’OTACARIOSECARACTERES MORPHOLOGIQUES ET BIOLOGIQUES DE OTODECTES CYNOTIS
Définition taxonomique simplifiée
Morphologie.
L’adulte
La nymphe
La larve
L’œuf
Biologie
Habitat.
Nutrition
Reproduction
ETUDE CLINIQUE
Epidémiologie
Expression clinique
Clinique
Différentiel
TRAITEMENT
Les traitements locaux
Les traitements systémiques
Traitement systémique injectable
Traitement systémique en spot-on
DEUXIEME PARTIE : LA SELAMECTINE ET LA MOXIDECTINE
HISTORIQUE
STRUCTURES CHIMIQUES
SPECTRE D’ACTION
MODE D’ACTION
PHARMACOCINETIQUE
TOXICITE
TROISIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
MATERIEL ET METHODE
Sélection des animaux
Traitements réalisés
Traitement au Stronghold.
Traitement à l’ Advocate
Suivi des animaux
Les examens cliniques
La récolte du contenu auriculaire par détersion
RESULTATS
Evolution du nombre de parasites
Evolution de la quantité de cérumen
Evolution des lésions à l’entrée du conduit auditif
Evolution des lésions rétro-auriculaires
Evolution de l’érythème du pavillon auriculaire
Evolution de l’érythème du conduit auditif externe
DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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