La santé et la sécurité au travail au sein de l’industrie minière

Cette recherche a menée à l’adoption de la gestion axée sur les résultats pour apporter une solution définie et réalisée collectivement à un problème de santé et sécurité important pour Agnico-Eagle ltée, division Goldex. Il s’agit de l’adoption de méthodes de travail innovantes ainsi que de l’ application d’une gestion axée sur les résultats pour atteindre la solution identifiée collectivement. Ce document vous permettra de comprendre comment nous en sommes arrivés à ces résultats.

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL AU SEIN DE L’INDUSTRIE MINIÈRE QUÉBÉCOISE :

Portrait de l’industrie minière en Abitibi-Témiscamingue

À la fin du 19e siècle, l’Abitibi-Témiscamingue est colonisée, d ‘abord dans le but d’ y exploiter les ressources forestières (Riopel, 2003). En outre, la région connaît un essor économique important au début des années 1900, alors que d’importantes ressources minières y sont découvertes. Un peu plus tard, «au milieu des années 1930, l’industrie minière tourne à plein régime en Abitibi, et les mines d’or Lamaque, près de Val-d’Or, deviennent même les plus grandes productrices d’or du Québec » (Riopel, 2003). À cette époque, plusieurs mines sont en activité et l’économie de la région est favorable.

Comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, la Mauricie, la Gaspésie-Îlesde-la Madeleine et le Nord-du-Québec, l’ Abitibi-Témiscamingue est d’ abord colonisée et, ensuite, occupée en rmson de ses ressources naturelles abondantes et exploitables. Ces régions se distinguent dans la mesure où elles excellent dans des créneaux spécifiques, créneaux bien différents d’une région à l’autre. Prenons, par exemple, la Côte-Nord où les créneaux spécifiques sont les mines et la métallurgie ou encore la Gaspésie-Îles-de laMadeleine où c’est plutôt l’agroalimentaire et l’énergie (MDEIE, 2012). Nous les appelons ainsi régions ressources, car au départ, l’économie de ces régions s’est développée autour des emplois et des richesses créés par l’exploitation de ces ressources. Comme les autres régions ressources du Québec, la région de l’Abitibi Témiscamingue connaît une fluctuation de sa population lorsque l’exploitation des ressources connaît des changements majeurs ou lorsqu’une compagnie influente embauche ou licencie des travailleurs. Des familles prennent parfois la décision de déménager dans une autre région où les emplois dépendent moins de la première transformation des ressources naturelles ou encore dans une région où l’ exploitation des ressources est florissante afin de profiter de cette opportunité. Cela est une des causes principales de l’exode des gens vers d’autres régions ou vers les grands centres urbains. Quelques villes québécoises sont aujourd’hui quasidésertes en raison de la diminution et, parfois, de l’absence d’activité économique qui s’y déroule. Pensons, par exemple, à la ville de Joutel, près de Matagami, qui ne compte plus beaucoup d’activité économique depuis la fermeture de la mine Agnico-Eagle en 1993 (Beaulieu, 1998). Afin d’éviter qu’une telle situation se produise, les régions s’ affairent à développer une deuxième et une troisième transformation des matières premières afin de diversifier l ‘économie le plus possible et ainsi de diminuer les effets des fluctuations des matières premières sur l’économie des régions (Gouvernement du Québec, 2011).

Comme l’Abitibi-Témiscamingue est une région ressource, elle possède une économie qui est cyclique. Ces fluctuations sont principalement dues aux quantités de ressources produites, aux prix des métaux et au succès des travaux d’exploration visant le renouvellement des ressources naturelles qui s’épuisent (MRNF, 2006). Lors d’une période de croissance au sein de l’industrie minière, la région profite de nombreuses retombées positives. Blanchette (20 1 0) soutient que : «L’activité minière génère aussi des effets multiplicateurs par les emplois directs (exploration, exploitation et aménagement minier), des emplois indirects (transport, fourniture, soustraitance, services aux entreprises) et, enfin, d’autres effets multiplicateurs créés par 1 ‘impact des dépenses dans les commerces et les services locaux qu’ on appelle les emplois induits. La présence des entreprises minières sur le territoire favorise également le développement des infrastructures municipales et commerciales, l’occupation du territoire par des services publics tels l’éducation, la santé et les services sociaux, de même que l’ensemble des commerces et services privés. (Blanchette, 2010).

En 2011, l’employeur le plus important du secteur mtmer en AbitibiTémiscamingue était Agnico-Eagle Mines ltée qui employait 1331 personnes à travers ses trois mines situées au Québec (Observat, 2012). La compagnie Xstrata Nickel arrivait en deuxième position avec 896 personnes à l’emploi, suivie de la Corporation Minière Osisko avec 550 employés. Finalement, la compagnie Mine Aurizon employait 500 personnes (Observat, 2012).

Le secteur de l’extraction minière a enregistré une création constante d’emplois depuis 2008 pour atteindre, de 2010 à 2011, une création de 3 200 emplois (Observat, 2012). Pour ce même secteur, mais dans l’ensemble du Québec, cette tendance reste la même. En effet, on enregistre, de 2010 à 2011, une création de 5 400 emplois dans le secteur de l’extraction minière (Observat, 2012). Les spécialistes prévoient qu’en 2020 il faudra embaucher 100 000 personnes pour combler les départs et les nouveaux postes créés dans l’industrie minière au Canada et, pour le Québec, ce nombre équivaut à 14 450 (MIHR, 2010). La création d’emplois dans le secteur minier québécois devra être soutenue pour pouvoir répondre à la demande de main-d’œuvre.

La santé et la sécurité au travail dans l’industrie minière

L’importance que prend l’industrie minière dans le paysage québécois, particulièrement en Abitibi-Témiscamingue, nous amène nécessairement à travailler à l’amélioration des conditions de travail et de la santé et la sécurité au travail. Historiquement, on sait que le secteur minier intègre des facteurs de risque importants pouvant mettre en danger la santé et la sécurité de ses travailleurs. Heureusement les temps ont bien changé et n’ont rien à voir avec les conditions de travail que décrivait Émile Zola dans Germinal (1885).

Gestion de la santé et la sécurité au travail au sein de l’industrie minière 

Depuis plusieurs années, les entreprises minières ont à cœur la santé et la sécurité de leurs travailleurs miniers, c’est pourquoi elles s’efforcent d’adopter des stratégies préventives, afin d’identifier et d’éliminer les risques potentiels que pourraient rencontrer les travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions. Plusieurs entreprises s’engagent à faire de la santé et sécurité au travail un enjeu majeur et à être proactives en la matière. La mine Agnico-Eagle ltée, division Goldex, est un exemple probant de cet effort. En effet, cette dernière s’engage à atteindre les normes les plus rigoureuses et des pratiques sécuritaires (AEM, 2011).

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Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITRE 1 LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL AU SEIN DE L’INDUSTRIE MINIÈRE QUÉBÉCOISE 
1.1 Portrait de l’industiie minière en Abitibi-Témiscamingue
1.2 La santé et la sécurité au travail dans l’industrie minière
1.2.1 Perspective historique de la santé et la sécurité du travail au Québec
1.2.2 Gestion de la santé et la sécurité au travail au sein de l’industrie minière
1.2.3 Machines d’extraction
1.2.4 Accidents et incidents en lien avec les machines d’extraction
1.3 Conclusion
CHAPITRE 2 AGNICO-EAGLE MINES, DIVISION GOLDEX : ACCUEIL, IMMERSION ET MANDAT PRÉLIMINAIRE
2.1 Accueil
2.2 Présentation de l’organisation
2.2.1 Mine Agnico-Eagle ltée, division Goldex
2.3 Problématique de départ
2.4 Objectifs de la recherche
2.5 Conclusion
CHAPITRE 3 LA GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS 
3.1 Engagement organisationne
3.2 La mobilisation au travail
3.3 L’implication envers un projet de santé et sécurité au travail
3.4 Gestion axée sur les résultats
3.4.1 Définitions
3.4.2 Principes de base
3.4.3 Notion de résultat
3.5 Conclusion
CHAPITRE 4 IMMERSION ET DÉMARCHE DE DIAGNOSTICINTERVENTION CHEZ AGNICO-EAGLE LTÉE, DIVISION GOLDEX
4.1 Immersion
4.2 Mandat préliminaire
4.3 Recension des écrits
4.3.1 Recherche-action
4.3.2 Méthodologie des systèmes souples de Checkland
4.4 Image riche de la situation et validation
4.4.1 Étapes préparatoires à l’ intervention
4.4.2 Description des participants
4.5 Identification et choix d’un projet pertinent
4.6 Gestion du projet
4.6.1 Analyse de la tâche et identification des causes fondamentales
4.6.2 Identification du résultat à atteindre et planification de la mise en œuvre
4.6.3 Retour sur l’expérience
4. 7 Conclusion
CHAPITRE 5 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS ET DISCUSSION 
5.1 Présentation des résultats
5.1.2 Objectifs pratiques
5.1.3 Objectifthéorique
5.2 Discussion
5.3 Conclusion
CHAPITRE 6 CONCLUSION

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