La reinsertion sociale

 La délinquance

Plus loin nous avons dit que l’une des causes qui nous a pousse a faire ce travail est le constat que beaucoup de jeunes se tournent actuellement vers la delinquance ; et justement c’est quoi la delinquance dont on parle ici ? En generale plusieurs sens peuvent etre attribues au terme delinquance juvenile, ainsi nous allons proposer quelques uns ici afin de pouvoir cerner un peu plus notre recherche ; -Premierement on pourrait dire que c’est l’ensemble de tout comportement anormal ou socialement inacceptable y compris des manifestations mineurs, de rebellions contre la societe, tels que le besoin de s’ecarter des habitudes vestimentaires courantes.(1) -Deuxiemement, un jeune delinquant est une personne en dessous d’un age donne, qui est arretee et declaree coupable de transgresser la loi. -Enfin, ca peut sous entendre aussi le cas des personnes qui n’atteignent pas un age fixe par la loi, qu’elle soit apprehendees ou non. Ainsi, si tels sont les caracteristiques de ce qu’est la delinquance juvenile, voyons ensuite comment celle-ci s’apparente. .La delinquance occasionnelle (2) Certain l’appel aussi la delinquance simple, c’est-a-dire que le comportement de l’individu pendant qu’il a realise l’acte ne presente aucune perturbation personnelle ou familiale importante donc ne peut pas etre pris comme grave et flagrant car souvent c’est a la suite d’une mauvaise (1) l’adolescence, BLOUD et GAY, edition 1969 (2) le traitement des adolescents delinquants Richard. E. TREMBLAY plaisanterie entre camarade ou de simple excitation venant d’autrui qu’il s’est laisse aller a des actes delictueux.

caracteristique C’est une periode que l’on situe generalement entre 10 et 18 ans, c’est-a-dire l’age de l’aboutissement de la moyenne enfance jusqu’au debut de l’age adulte. Du point de vu physiologique, c’est a cet age que l’individu connait un changement considerable de son corps marque par la puberte ; Du point de vu caractere, chaque individu a sa maniere de reagir face a cette periode mais il existe des attitudes et des comportements qui semblent communs a cet age-la, ainsi : .L’idealisme : l’adolescent tend a se fixer des ideaux et a leur donner une tres grande importance, meme pour des choses que l’on a souvent du mal a comprendre mais de son cote, si c’est la son ideal, il luttera de toute ses forces et avec enthousiasme. .Mise en question de l’autorite : La soumission a toute sorte d’autorite (paternelle, scolaire ou sociale) tend a disparaitre.

A sa place apparait un garcon ou une fille qui ne cesse de remettre en question les habitudes, les traditions et les normes, le jeune desire etre independant. .Mefiance envers le monde des adultes : C’est dans son groupe d’amis et amies qu’il place sa (1) / (2) / (3) : le traitements des adolescents delinquants Richard .E. TREMBLAY confiance et ses parents, ses professeurs et les autres adultes lui apparaissent comme suspects. .Creativite et joie : Dans un contexte adequat, l’adolescent peut apporter des idees ou des produits novateurs ; les garcons et les filles de cet age disposent de ressources insoupconnees. .Energie : Les nouvelles donnees physiologiques d’homme et de femme conferent au jeune l’energie suffisante pour realiser ses travaux sans fatigue apparente. . Conformite au groupe :C’est surtout par rapport a son groupe que l’adolescent s’identifie le plus,meme tenu vestimentaire,meme coiffure,les conversations tournent aussi autour des meme themes. Bien que l’adolescent ne se conforme pas a la societe, il se conforme au groupe. .Insecurite et besoin de soutien : Meme si l’adolescent peut donner l’impression de compter sur une autonomie suffisante pour affronter les difficultes de la vie, il est conscient de ses limites, car souvent il se sent troubler et insecuriser.

Le developpement et le jeu correct des fonctions adaptatives supposent fondamentalement l’integrite des appareils sensoriels et moteurs. On a souvent defini l’intelligence comme la capacite d’inventer des conduites adaptees des situations nouvelles pour lesquelles aucune reponse automatique n’est disponible, ces reponses automatiques pouvant etre soit innees, soit motivees par des apprentissages anterieurs(1). Cela grace aux fonctions de mediation que joue le cerveau dans la gestion des relations de l’individu avec son environnement. Il est bien evident que, singulierement chez l’homme, la plupart des informations pertinentes ne sont pas inscrites dans le genome, elles s’inscrivent dans le cerveau pour y constituer des representations, du fait meme des experiences vecues dans le dialogue avec l’environnement. C’est par reference ă ces representations internes que l’information sensorielle du moment acquiert l’essentiel de ses vertus incitatives et auxquelles s’operent le choix d’une strategie comportementale appropriee. Il apparait que ces representations, avec les informations qui s’y accumulent et s’y elaborent sont tout ă la fois, fruits et moteur des interactions avec l’environnement. Puisque les representations s’inscrivent dans le cerveau du fait meme qu’il joue le role de mediateur dans ces interactions, on peut affirmer que c’est la fonction de mediation du cerveau qui determine et explique l’action, et en particulier c’est la mise en jeu des mecanismes cerebraux qui sous tendent le comportement observable.

a) les etres humains Chez l’homme, au debut, la recherche permanente du contact de l’enfant avec la mere correspond essentiellement ā un besoin de ≪ confort et de securite ≫ c’est ā dire d’un simple aspect materiel de nourriture et de fourniture et qui met le bebe dans une situation de dependance absolue, or ceci evolue progressivement pour y instaurer tout un plan d’echange, de relations affectives. Henri Wallon avait insiste sur cette idee qu’il faut situer dans cet echange, ≪ les assises meme de la construction de la personne ≫. Il est tout evident que les soins materiels, si complets soit – ils, ne suffisent pas au developpement de l’enfant s’ils ne s’accompagnent de signe et de temoignage d’amour. Des observations ont ete faites ā ce sujet par H. Wallon, et les adeptes de la theorie psychanalytiques ont conclu que c’est cette relation affective entre la mere et l’enfant qui est ā l’origine de la distinction entre ce que deviendrai MOI et ce que deviendra l’autre pour MOI, d’ordinaire cet autre est la mere, mais il peut aussi etre une autre personne qui avait eu avec lui cette relation frequente et suffisante, ā savoir : soin, reconfort, satisfaction, amour.

Dans certain cas, cette relation mere – enfant ne se deroule pas convenablement comme il devrait etre, provoquant une forme de frustration chez le dernier , frustration de l’amour maternel ou affective devenant une souffrance pathologique, resultat d’une privation d’une affection vitale, notamment d’un lien puissant ā un etre cher. Ce cas est deja sources des plus graves inadaptations infantiles. Mais il ne faut pas non plus oublier la place du pere, car le systeme des echanges se precise et s’articule sur les deux figures parentales, progressivement differenciees et situees l’une par rapport a l’autre. Ceci provoque une redistribution de desirs et de craintes, de satisfactions et de frustrations…., voie vers laquelle s’elabore egalement la personnalite de l’enfant. L’image du pere ainsi construite est, dans la societe, particulierement porteuse de references d’autorite; c’est lui qui signifie plus que la mere, les obligations et les interdictions. On concoit des lors que l’absence, la carence ou au contraire l’excessive presence du pere (trop exigent ou rigide) puissent etre un facteur de difficultes personnelles generatrices de conduites inadaptees. Quelque fois aussi, lorsque la distribution des roles et des images s’etablit mal au sein du couple parental, cas de mesentente grave, divorce…., le developpement de l’enfant s’en trouve affecte pouvant le conduire ā la delinquance.

b) Les apports educatifs et culturels L’enfant au cours de sa croissance, accumule de l’energie creee par le developpement de son organisme, de ce fait, un besoin permanent d’activites lui est naturel pour se liberer de cette energie. Il est alors necessaire et important d’orienter ces activites pour qu’elles ne puissent pas nuire aux normes et exigences imposees par la societe. D’ou le role de toutes les institutions etablies dans la societe pour cette orientation, ā commencer par la cellule familiale, l’ecole, les differents organismes sociaux, les diverses associations culturelles : artistiques, sportives, religieuses, etc…. c’est ainsi que les jeux et autres activites de divertissement ont ete crees dans le sens d’une education pronee par la societe. Le choix, la maniere et l’attitude des parents vis ā vis de ces activites auront une grande influence sur le comportement des enfants, car une entreprise trop repressive de leur part risque de conduire progressivement l’enfant ā renoncer ā certaines de ces virtualites creatrices, comme une liberte excessive peut entrainer des actions au hasard des impulsions qui seront aussi source du mal. Il est alors necessaire de fournir ā l’enfant des points de reperes, ā savoir l’instauration des regles, qui lui sont indispensables pour construire un systeme coherent de relations interpersonnelles. L’apport educatif du milieu reside en cela. Images parentales, premier contact social des enfants constituent un des premiers reperes dans l’elaboration de leur conduite. Vient ensuite l’ecole ou il s’exercera ā une veritable cohabitation sociale. C’est ainsi que parents et

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Table des matières

Introduction
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE
Section 1 : Contexte
Section 2 : Objet de la recherche
Section 3: Interet
Section 4 : Limitation du sujet
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
Section 1 : La delinquance
Section 2 : La reinsertion sociale
Section 3 : L’EPS
CHAPITRE III : CADRE D’ETUDE
Section 1 : Methodologie
Section 2 : Problemes
Section 3 : Hypothese de travail
Section 4 : Suggestion

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