La réalisation d’une autopsie

La réalisation d’une autopsie

Paramètres étudiés

L’objectif principal de cette étude étant de faire une « photographie » de cette population, il convenait d’étudier les paramètres usuels d’épidémiologie.
Pour ce faire, nous avons sélectionné les paramètres présents dans les certificats de décès et les facteurs de risques primaires de suicide : les antécédents personnels de tentatives de suicides et les troubles psychiques . Nous avons également sélectionné les paramètres que l’on pensait, a priori, être présents quasi systématiquement dans les rapports. Etudier le paramètre d’antécédents familiaux de tentative de suicide (facteur de risque primaire de tentatives de suicides), bien que pertinents, n’était pas accessible pour notre étude car non recherché par les autorités ni inscrit dans les certificats.

Le mode de suicide

Le mode de décès  est un des paramètres les plus importants de notre étude. L’utilisation des rapports de levée de corps et d’autopsie permettra a priori d’avoir plus de précisions et moins de risque de biais qu’en utilisant la cause rédigée dans le certificat de décès ; ce d’autant plus qu’un nouveau certificat de décès n’est pas forcément rédigé après examen par un médecin légiste.
Nous avons utilisé la classification CIM-10  pour être exhaustif dans l’évaluation des modes de décès.
Pour plus de clarté et pour accorder les modes de décès notés dans les rapports médico-légaux à la codification CIM-10, nous avons regroupé plusieurs codes CIM-10 de cause de suicide comme suit.

Antécédent de tentative de suicide connu

Nous avons souhaité explorer la prévalence des antécédents de tentative de suicide dans cette population. Lors des examens réalisés par les médecins légistes, il y a à chaque fois une discussion avec les autorités sur place (lieu de découverte du corps ou enquêteur en charge de l’affaire présent à l’autopsie). Les médecins légistes leur posent systématiquement des questions concernant les antécédents médicaux et de tentatives de suicide. Lorsque ce paramètre est connu. L’absence ou la méconnaissance d’antécédent de tentative de suicide, pour lesquelles il n’a pas été possible de les discriminer, sera codée dans notre tableau en « 0 ». En effet, nous avons préféré ne pas distinguer les deux car il n’est pas possible pour les autorités ou les proches d’être sûr de l’absence de ce type d’antécédent chez le défunt. De plus, de par un certain manque de « consensus » dans la rédaction des rapports, si aucune tentative de suicide n’est connue de la famille ou des autorités, cela ne sera pas forcément noté dans le rapport.

Lieu de découverte du défunt

Ce paramètre est systématiquement noté dans les rapports d’autopsie et n’apparait pas forcément dans les certificats de décès si celui-ci intervient dans un lieu en dehors du domicile. Plusieurs catégories ont été étudiées : défunt découvert au domicile (les parties communes ont été intégrées dans cette catégorie) ; en milieu ouvert ; dans un bâtiment public (tel qu’à l’hôpital ou à la maison d’arrêt par exemple) ; dans une habitation qui n’est ni son domicile ni un bâtiment public ; ou sur le lieu du travail du défunt. La prévalence des suicides en maison de retraite a été comptabilisée avec le paramètre « à domicile », mais nous avons souhaité également l’étudier de façon isolée.

Méthodes statistiques

Pour pouvoir comparer nos résultats quant aux modes de décès en 2014 avec ceux des instituts nationaux, nous avons récupéré les données du CepiDc-INSERM codés de X60 à X84 pour la dernière année analysée : celle de 2014. Nous avons ensuite réalisé une méthode de comparaison de proportions, avec un intervalle de confiance à 95%. Une valeur D, dont l’intervalle de confiance excluait strictement 0, était considérée comme statistiquement significative.
Ensuite, nous avons souhaité déterminer s’il existait un lien entre le sexe et le mode de suicide constaté dans notre population entre 2014 et 2016, puis avec les statistiques nationales pour 2014 dans les départements de notre étude. Pour ce faire, nous avons utilisé le test de Fisher du fait d’un faible effectif pour certains modes de suicide. Les calculs ont été effectués grâce au site BiostaTGV®. Pour chaque mode de suicide, nous avons sélectionné un intervalle de confiance à 95 % (risque α=5%). Une valeur de p< 0,05 a été considérée comme statistiquement significative.

 

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Table des matières

INTRODUCTION
MÉTHODES
1. Objectif de l’étude
2. Type de l’étude
3. Population de l’étude
3.1. Critère d’inclusion
3.2. Critère d’exclusion
4. Méthodes
4.1. Paramètres étudiés
4.1.1. Le sexe
4.1.2. L’âge
4.1.3. Le mode de suicide
4.1.4. La réalisation d’une autopsie
4.1.5. Antécédent de tentative de suicide connu
4.1.6. Le mois de décès
4.1.7. Habitat du défunt
4.1.8. Lieu de découverte du défunt
4.1.9. Traces d’intention suicidaire
4.1.10. Antécédent psychiatrique
4.1.11. Situation maritale
4.2. Méthodes statistiques
RÉSULTATS
1. Epidémiologie de la population étudiée
1.1. Age et sexe
1.2. Mode de décès
1.3. Réalisation d’une autopsie
1.4. Lieu de découverte
1.5. Mois du passage à l’acte
1.6. Autres résultats
2. Comparaison de nos résultats 2014 avec les statistiques nationales
3. Dépendance du sexe avec les modes de décès
3.1. Dans notre population entre 2014 et 2016
3.2. Dans les statistiques nationales (même département et 2014)
DISCUSSION
CONCLUSION

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