La qualite du management d’entreprise dans la recherche de l’avantage concurrentiel

Au fil des temps, les entreprises ont connu tout au long de leur existence des mutations capitales au niveau de son système d’exploitation. L’augmentation de la demande ainsi que de la concurrence sur le marché a provoqué un grand défi. L’apparition des nouveaux entrants dans le métier, la menace causée par des nouveaux produits entrants, l’accroissement de plus en plus en nombre des dirigeants très capables techniquement dans leur domaines respectifs ont forcé les entreprises actuelles à concevoir un moyen en vue d’améliorer son système de gestion et de pouvoir résister face à l’offensive des concurrents ainsi que de trouver plus de part sur le marché. « Parler des enjeux d’une entreprise aujourd’hui constitue un vaste débat compte tenu des changements dans le monde des affaires : mondialisation de l’économie, complexité des marchés, multiplication des flux physiques et monétaires… Une des préoccupations majeures pour les firmes est d’assurer non seulement leur développement mais surtout leur pérennité, qui passe par une performance durable. » .Ce souci les l’oblige à prendre en compte les diverses parties prenantes dont les intérêts sont parfois divergents.

A tous ces égards, l’entreprise doit satisfaire à la fois :
– Les actionnaires, qui ont tous des exigences en termes de rentabilité. Notons néanmoins que, pour les entreprises familiales, ce degré d’exigence peut être moindre,
– Les clients, dont le comportement d’achat a évolué. En effet, ils font preuve d’une maturité accrue, comparent les différents produits proposés et choisissent en fonction de critères rationnels, mais aussi irrationnels. Les consommateurs sont sensibles au prix, pourtant ce n’est qu’un facteur déterminant parmi d’autres : la qualité, le service lié au produit, voire le rêve véhiculé par le produit interviennent dans la décision d’achat ;
– Les fournisseurs, notamment dans le cas où ils sont exclusifs pour tout ou partie de son activité ;
– L’État et les collectivités territoriales, qui attendent de l’entreprise un comportement citoyen : respect de la réglementation, de l’environnement, implication dans la vie locale et prise en compte de la dimension sociale ;
– Les salariés, dans lesquels elle investit (formation, etc.) et sur lesquels elle s’appuie pour gérer au mieux les relations avec tous ses partenaires externes.

La prise en compte de l’ensemble de ses partenaires et la mise en œuvre de pratiques de bonne gestion, à la fois, vont favoriser la performance durable de l’entreprise. En effet, il convient d’adopter une stratégie claire, des objectifs connus, cohérents et acceptés, un mode de management motivant pour les salariés.

Il est clair qu’actuellement, l’environnement économique des entreprises a bien changé. Il est devenu plus concurrentiel, plus compétitif, plus complexe et plus imprévisible à cause d’un marché toujours en mouvement et d’un client de plus en plus fugitif. Dans un tel contexte, l’entité qui s’obstinera à conserver une organisation fonctionnelle aura beaucoup plus de difficultés. Les organisations doivent être de plus en plus souples et réactives afin de répondre aux attentes des clients mais surtout de les anticiper. La pérennité d’une entreprise passe donc avant tout par le sens client qu’elle donnera à son organisation et la culture client qu’elle imprimera à son mode de management. Chaque acteur devra évoluer dans un système dont l’organisation et le management lui permettent d’avoir conscience de son rôle contributif à la satisfaction du client en bout de chaîne et de le connaître parfaitement. Les méthodes classiques ne suffisent plus : basées essentiellement sur l’expérience, c’està-dire le passé, elles ne permettent plus ni de gouverner, ni de diriger, ni d’administrer .

DEFINITION DES CONCEPTS, OUTILS THEORIQUES D’ANALYSE ET METHODOLOGIE D’APPROCHE 

L’organisation est un phénomène complexe et rempli de paradoxes, que l’on peut comprendre de bien des façons. Plusieurs des idées que nous tenons pour acquises à propos des organisations sont de nature abstraite bien que nous ne nous en apercevions pas. En nous servant de métaphores différentes pour comprendre la complexité et les paradoxes qui caractérisent la vie organisationnelle, nous pouvons la concevoir et la gérer comme nous n’avions jamais pensé pouvoir le faire auparavant. De par sa nature, toute organisation tend à créer un système complexe de relations entre les acteurs (individus ou groupes) impliqués qui, une fois en interaction, vont chercher à tenir le rôle le mieux, à même de répondre à leurs intérêts. Mais ces actions ne peuvent se faire en dehors d’une démarche d’action collective qui met concrètement les acteurs en interrelation. La conduite de l’acteur ne peut donc s’opérer de manière individuelle, elle doit prendre en compte la réalité des interdépendances qui existent entre chaque membre de l’organisation si l’on souhaite atteindre les buts.

De par ces définitions, on peut donc déduire qu’entreprendre n’est pas habituellement une simple succession d’opérations juridiques et de gestion de l’entreprise, il s’agit surtout de constituer une organisation et en particulier de créer une entreprise. Cela consiste en particulier, à repérer les opportunités de développement puis à prendre les risques nécessaires pour créer une activité nouvelle ou redynamiser une activité existante. La logique managériale qui est différente revient, pour le manager, à optimiser les ressources qui lui ont été confiées pour atteindre les objectifs lui assignés par les propriétaires de l’entreprise.

La performance globale d’une entreprise dépendra donc notamment de la capacité du management à arbitrer les attentes parfois contradictoires des parties prenantes et à en trouver un équilibre. Elle dépendra aussi de la qualité du fonctionnement de l’entreprise. En fait, la qualité du management et le mode de fonctionnement de l’entreprise constituent les deux piliers de la performance organisationnelle qui construit le potentiel de l’entreprise et en lui permettant d’être durablement performante.

DEFINITIONS DES CONCEPTS ET OUTILS THEORIQUES D’ANALYSES 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il nous s’avère très nécessaire de comprendre des notions portant sur le thème de notre travail. En effet, les définitions ainsi que les théories de différentes notions que nous proposons dans ce premier chapitre nous seront très utiles pour permettre une cohérence à cet ouvrage. Pour cela, les définitions de concepts et les outils théoriques d’analyses nous permettront de comprendre quelques bases théoriques qui nous serviront de guide durant notre recherche. Nous allons essayer de démontrer que la réussite durant l’exploitation de l’entreprise actuelle est fonction de la bonne coordination entre les compétences techniques multidisciplinaires et que la compréhension des managers du milieu ou de l’entreprise sera implantée.

Définitions des concepts 

Management
Le terme management vient de l’anglais « to manage » (diriger) mais fut emprunté à l’italien « maneggiare” qui signifie manier, diriger, manœuvrer. En langue française, on a abusivement traduit management par gestion (de gérer). En effet, pour de nombreux auteurs: « on gère des choses mais on dirige (manage) des personnes ». Le management peut être ainsi défini: « Savoir exactement ce que l’on veut que le personnel fasse et veiller à ce qu’il le fasse de la meilleure manière et au moindre coût » (Taylor) . Historiquement, deux courants de pensées extrêmes vont s’opposer: l’Ecole Classique (Taylor, Ford, Fayol, Weber) qui va tenter de faire du management une science universelle en recherchant la meilleure façon de manager et pour d’autres théoriciens comme Mintzberg, « le management est un art complexe où coexistent de multiples pratiques déterminées par de nombreux facteurs ». La fonction de management, telle qu’elle est décrite, implique bon nombre de compétences. Elle consiste à coordonner les ressources humaines, matérielles et financières de l’entreprise dans l’intention d’atteindre les objectifs prédéfinis tout en planifiant, organisant et contrôlant les activités. Tous les managers perfectionnent la base de leurs fonctions en rendant leurs affaires de manière plus logique afin de gagner le maximum dans leur exploitation. Le manager a pour responsabilité de mettre en œuvre des stratégies d’action plus appropriées permettant d’attaquer et de réaliser des variétés d’activités concourant à l’atteinte des objectifs prédéfinis par une organisation.

Management stratégique 

« L’entreprise a une finalité qui ne peut se réduire à la maximisation du profit. Elle reflète les aspirations de la communauté humaine dans laquelle elle s’insère et se décline également en termes de biens et services offerts à la clientèle ». La mise en œuvre de cette finalité pose la question sur la responsabilité sociale de l’entreprise. La responsabilité sociale est, pour des entreprises, un concept dans lequel elles ont des préoccupations éthiques, sociales et environnementales dans leurs activités et dans leurs relations avec les parties prenantes: salariés, actionnaires, clients, fournisseurs, riverains… mais aussi dans leurs choix d’investissements. La responsabilité sociale résulte des demandes de la société civile et d’une meilleure prise en compte des externalités environnementales et sociales. Pour l’entreprise, elle est la traduction du concept de développement durable qui intègre les dimensions économique, sociale et environnementale.

Management opérationnel 

Le groupe humain de l’entreprise est la réunion des individus qui doivent coopérer, ayant des compétences et sont censés à décider en toute autonomie. De la conception à la distribution, toutes les tâches sont effectuées par les hommes. Pour tous ces rôles, il y a des décideurs, des conseillers, des exécutants et des contrôleurs. La coordination du travail des individus est assurée par la mise en place d’une structure et l’adoption des procédures de communication et de contrôle. «Les travaux d’Elton Mayo ont permis au sein des organisations de mettre en évidence l’existence d’un système implicite de relations et d’interactions, basées sur les comportements et les affinités des individus entre eux (les salariés sont dominés par la logique du sentiment) » . Le travail des hommes dans l’entreprise évolue. Les évolutions, surtout qualitatives, nécessitent une communication permanente, la formation des salariés sur leur plus grande responsabilisation. « La dimension humaine et sociale est indispensable pour gérer le travail des hommes dans l’entreprise. Les contraintes proviennent de la nécessité de faire converger les objectifs de l’entreprise et les intérêts individuels. L’identité de l’entreprise est le moyen de faire converger les comportements, d’assurer la coopération et de proposer à l’extérieur une vision unie et cohérente. L’identité est l’ensemble des éléments distinctifs de l’entreprise : logo, organigramme, mode de commandement, outil de production, etc. Elle se révèle dans la culture d’entreprise et se traduit dans le projet d’entreprise » .

Entreprise
L’entreprise est une « unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché » . Cependant les entreprises sont de tailles et de formes juridiques variables et appartiennent à des secteurs professionnels très divers. Il est donc difficile d’enfermer « l’entreprise » dans une définition unique qui s’appliquerait aussi bien au commerce de proximité qu’au grand groupe multinational. L’entreprise est une entité complexe qui revêt à la fois une dimension économique, humaine et sociétale. Elle a pour vocation de créer des emplois et des richesses : elle contribue à la formation du PIB en dégageant de la valeur ajoutée (VA). L’entreprise est donc une unité de production qui transforme les intrants en produits et services, mais c’est aussi une unité de répartition: elle partage la valeur ajoutée créée entre le personnel, l’État, les organismes sociaux, les prêteurs, les associés et elle-même. Compte tenu de son caractère marchand, l’entreprise est soumise à des contraintes d’efficacité (elle doit atteindre les objectifs fixés) et d’efficience (elle doit atteindre les objectifs fixés en optimisant la consommation des ressources).

L’entreprise se définit également comme une collectivité, un groupe humain, des salariés qui contribuent à la réalisation d’objectifs stratégiques communs. Elle influence la société et l’environnement écologique. L’entreprise agit sur son environnement et ses activités ont des répercussions sur l’activité d’autres agents économiques. On reconnaît aux entreprises une responsabilité, elles mènent alors certaines actions, de façon spontanée ou sous la pression de l’environnement : économie des ressources naturelles, conditions de travail respectant la qualité de la vie, comportement éthique, investissement dans l’intérêt général de la société (investissements socialement responsables…).

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : DEFINITION DES CONCEPTS, OUTILS THEORIQUES D’ANALYSE ET METHODOLOGIE D’APPROCHE
CHAPITRE I : DEFINITIONS DES CONCEPTS ET OUTILS THEORIQUES D’ANALYSES
CHAPITRE II : METHODOLOGIE D’APPROCHE
PARTIE II : ETUDES DES VARIABLES: ANALYSES DES PRATIQUES ET ORIENTATION STRATEGIQUE DES ENTREPRISES MALGACHES
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ANALYSE DESCRIPTIVE DES RESULTATS
CHAPITRE II : ETUDE COMPARATIVE DES DONNEES
CONCLUSION
ANNEXES
ANNEXE I : PYRAMIDE DES BESOINS DE MASLOW
ANNEXE II : QUESTIONNAIRE D’ENQUETES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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