La protection contre les mouches

La protection contre les mouches

Mouches des fruits et des légumes

A La Réunion, les mouches des fruits et légumes sont considérées comme les ravageurs n°1 des cultures maraîchères, pouvant détruire jusqu’à l’intégralité de la production. Elles causent des dégâts directs sur les cultures (fruits piqués invendables), ainsi que des dégâts indirects (développements de microorganismes au niveau des blessures causées par l’oviposition). Les femelles peuvent pondre (figure 3) une grande quantité d’œufs pendant leur vie d’adulte et se déplacent rapidement de fruits en fruits, ce qui en fait un ravageur redoutable. Les pertes dues aux mouches (figure 4) peuvent atteindre 90% de la récolte si aucune mesure n’est prise (Vayssières, 1999). Les fruits perdent en qualité et leur coût augmente notamment à cause des barrières limitant les exports sur le marché international (Nishida, 1957). Les Tephritidae s’attaquant aux fruits et légumes font l’objet de nombreuses études en raison de leur importance économique (White & Elson-Harris, 1992). En effet, elle constitue l’une des plus grandes familles de diptères comprenant environ 4500 espèces (The Diptera Site, 2011). La sous famille des Dacinae regroupe les ravageurs des cultures, et est elle-même divisée en trois tribus. Seules les deux étudiées dans ce rapport sont présentées: les Ceratitidini et les Dacini.

Caractéristiques et reconnaissance des mouches

Les mouches présentées ci-dessous sont celles qui sont retrouvées sur les essais 2009, 2010, 2011 à La Réunion. En effet, la majorité des expérimentations ont lieu sur des Cucurbitaceae, avec exceptionnellement une étude sur Solanaceae cette année. La distinction entre les adultes mâles et femelles repose sur la présence chez la femelle d’un ovipositeur à l’extrémité de l’abdomen. Leur morphologie est exposée en annexe IV. La figure 5 illustre les descriptions des mouches des tribus Dacini et Ceratitidini présentées ci-dessous.

Les Ceratitidini

Neoceratitis cyanescens La mouche de la tomate est inféodée aux Solanacées, et plus particulièrement aux tomates. Elle est probablement une espèce indigène malgache introduite à Le Réunion, puis Maurice où les premiers dégâts sont mentionnés dans les années 50 (Orian & Moutia, 1960). Sur l’île de La Réunion, son aire de répartition s’étend du littoral jusqu’à 1500 m d’altitude, en fonction des plantes-hôtes disponibles (Etienne, 1982). Ses ailes sont très enfumées, son abdomen généralement rouge, et une large bande jaune est visible sur son scutellum. Ceratitis rosa La mouche du Natal est également originaire d’Afrique du Sud-Est (Baliraine et al.,2004) et se rencontre également dans les Mascareignes (De Meyer, 2001). Elle a été détectée pour la première fois à La Réunion en 1955 (Etienne, 1973). Comme C. capitata, elle s’attaque à presque toutes les cultures fruitières. Elle est considérée comme la plus nuisible des trois Ceratitis présentes à La Réunion. Elle a colonisé toute les régions de l’île, du littoral jusqu’à 1500m d’altitude. Son abdomen est jaune-orange, et présente un réseau de lignes jaunes délimitant trois zones noires distinctes. Le mâle possède une forte pilosité noire sur les tibias postérieurs.

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Table des matières

1. INTRODUCTION
2. ETAT DES CONNAISSANCES
2.1. Structure d’accueil
2.2. La Réunion, un écosystème particulier
2.3. Mouches des fruits et des légumes
2.4. La protection contre les mouches
2.5. Le Synéïs Appât®
3. MATERIELS ET METHODES
3.1. Efficacité du Synéïs Appât® au champ
3.2. Comparaison de deux supports d’application du Synéïs Appât® au champ
4. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
4.1. Evaluation de l’efficacité du Synéïs Appât® au champ
4.2. Comparaison de deux supports d’application du Synéïs Appât® au champ
5. DISCUSSION
5.1. Limites des résultats
5.2. Comparaison par rapport aux autres études
5.3. Application possible des résultats
5.4. Perspectives de recherche
6. CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LEXIQUE
TABLE DES TABLEAUX
TABLE DES MATIERES
TABLES DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES

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