La procédure à l’exportation des produits artisanaux

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La formation du personnel :

Madagascar ne dispose pas encore d’un centre de formation adéquate à la production des articles artisanaux. Mais pour pouvoir satisfaire de la demande, le professionnalisme est de rigueur. La formation professionnelle est un droit pour tous les travailleurs. Elle comprend la formation initiale en vue de l’acquissions d’une initiation, d’une qualification, et d’un premier emploi. En réalité, la majeure partie des artisans a passé par la formation continue et l’apprentissage à un métier. La formation professionnelle a pour objet l’adaptation des travailleurs aux changements des techniques et des conditions de travail, et elle permet de favoriser la promotion sociale des travailleurs et leur accès aux différents niveaux de qualification.
Pour une entreprise artisanale telle que notre projet, l’élaboration d’un programme de formation professionnelle est nécessaire pour avoir des mains d’œuvre compétentes. Les ouvriers embauchés sont des personnes ressources qualifiées et motivées, qui ont déjà exercé une activité artisanale. Par contre, nous devons être à mesure de faire face à toutes formes de concurrence, ainsi des formations adéquates pour renforcer les aptitudes s’avèrent nécessaires et indispensables même, afin que chaque sujet puisse s’adapter à tout changement probable et s’améliorer au nouveau du rythme de travail possible.
Le programme de formation se fait dès l’embauche de l’ouvrier, et peut s’étendre le long de l’année selon la demande d’un produit, et la capacité de l’entreprise. Le formateur est le chef d’atelier qui est en même temps le chef d’équipe de productions.

La technique de réalisation

Les techniques consistent à déterminer les ressources que l’entreprise dispose pour la réalisation de ses activités, et d’établir le programme de productions ainsi que de finaliser les chiffres d’affaires el les comptes prévisionnels.

Les ressources nécessaires à l’entreprise :

Les ressources rassemblent les moyens dont l’entreprise dispose pour faire démarrer et faire fonctionner ses activités. Comme dans toutes entreprises modernes, pour une certaine effectivité et une efficacité nous avons besoin des ressources : financière, matérielle et humaine.

Les ressources financières :

Comme étant une Entreprise Individuelle (E.I) , le gérant propriétaire joue un rôle important sur les apports financiers de l’entreprises que ce soit un apport propre ou que ce soit un négoce auprès des créanciers ou d’une institution financière moyennant un paiement des intérêts , ou un emprunt contracté auprès d’une banque.

Les ressources matérielles :

Bien qu’une entreprise artisanale n’ait pas besoin d’un matériel sophistiqué, l’entreprises a besoin des matériels souvent archaïques et traditionnels c’est-à-dire de fabrication locale pour réaliser les différents travaux.
Les matériels sont définis en 5 catégories : les matériels de bureau, les matériels techniques, les matériels informatiques, les matériels télématiques, les matériels de transports.
Nous allons présenter dans un tableau ci-dessous la liste des matériels que nous devons disposer pour le bon fonctionnement de l’entreprise.

Les processus de travail :

Ce sont l’ensemble des fonctions de l’entreprise exercé en vue d’un but commun. Ils représentent tout ce qui doit être fait pour assurer la bonne marche de l’organisation de l’entreprise. En effet, ils peuvent recouvrir plusieurs activités, et que chaque activité puisse comprendre plusieurs taches. L’entreprise comprend cinq principales fonctions dont la fonction administrative, la fonction technique, la fonction commerciale, la fonction financière, et la fonction de sécurité.

La fonction administrative :

De l’objectif à atteindre, la Direction précise dans le contrat les conditions de travail, et les conditions sociales de chaque personnel. Aussi, il est dans l’obligation de trouver les moyens administratifs permettant de motiver les agents, d’établir un programme d’activités qui doit être réaliste, et qui doit tenir compte des possibilités de l’entreprise.
Les agents doivent se sentir protèges et non pas exploités par ses chefs hiérarchiques. Une confiance mutuelle doit régner, tout ceci pour servir l’intérêt général de l’entreprise.

La fonction commerciale :

La fonction commerciale occupe une place importante pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Dans notre projet, le gérant doit prendre toutes les initiatives concernant les taches principales dans cette foncions. Pour l’effectivité et l’efficacité de cette fonction, le Gérant peur subdivisé les taches suivant les opportunités qui se présentent au sein de l’entreprise. Nous pouvons distinguer respectivement : l’accueil des clients, le traitement de dossiers, et le dispatching.
Pour « l’accueil du clientèle » : le gérant présente et expose publiquement les produits, et peuvent recevoir directement les commandes des clients par tous les moyens de communication, soit par e-mail, soit par fax ou soit par téléphone. Après toutes les transactions, il collecte les informations nécessaires pour honorer les commandes et essaient à tout prix de satisfaire les clients.
Pour « le traitement des dossiers » : le gérant doit être en possession de tous les actes commerciaux. Et, suivant les informations sur ces commandes, le mode de paiement, ainsi que les procédures d’exportation, il doit établir un contrat entre le client et l’entreprise.
Pour « le dispatching » : dès que les accords sont signés et que les documents sont prêts, le gérant procède à la répartition des taches à tous les niveaux pour faciliter et accélérer l’acquissions des articles commandent.

La fonction technique :

Le système de production, a pour mission essentielle de réaliser l’ensemble des opérations nécessaires à la création des produits d’être lancés sur le marché. Cette mission doit être remplie en satisfaisant la demande des clients, en élargissant le champ d’action, et en atteignant d’autres cibles ou d’autres horizons.

L’environnement de l’artisanat de Madagascar :

L’environnement est un facteur très important qui va nous permettre de faire à la fois l’analyse des ressources et des opportunités ainsi que des menaces. Nous allons axer notre analyse sur la Politique, l’Economique, le Social, la Technologique, l’Ecologique, et la légalité ou PESTEL.

L’environnement Politique :

L’Artisanat fait partie de la politique nationale et gouvernementale pour le développement économique et social du pays. Il est actuellement sous la tutelle du Ministère du Tourisme qui a une direction distinctive dénommée « la direction de l’artisanat ».
Cette direction a pour mission : la formation des micros entrepreneurs, l’appui à l’environnement associatif.

L’environnement Economique :

L’Artisanat est un secteur porteur pour l’économie de Madagascar. Il contribue 15% à la formation du PIB et regroupe plus de 2 000 000 d’artisans, soit environ la huitième de la population malgache. Caractérisé par un besoin peu élevé d’investissement, ce secteur dispose d’un potentiel d’exportation immense, d’une main d’œuvre talentueuse et peu coûteuse. Il est également favorisé par, la grande diversité, la quantité et la facilité d’accès à des matières premières.

L’environnement Social :

L’Artisanat occupe une place importante dans la vie quotidienne de la population, la plupart des activités sont essentiellement féminine. Il est constitué d’un travail qui n’est pas dur mais nécessitant de volonté et de finesse. Il est pratiqué conjointement comme activité secondaire avec l’agriculture. En milieu rural, il est assuré en général par l’artisan seul.
Ainsi, la main d’œuvre est fournie par les membres de la famille et elle est gratuite. La principale motivation est certes le gain supplémentaire à celui obtenu des récoltes agricoles. En milieu urbain, nous pouvons avoir des unités artisanales et des entreprises artisanales dont la motivation est essentiellement d’ordre économique.
En général le secteur artisanal est constitué par 80% d’adultes alphabétisés, par conséquent ses mains d’œuvre sont talentueuses.

L’environnement Technologique :

Aujourd’hui, la mondialisation et la globalisation favorisent Madagascar à revoir ses racines et ses sources en considérant ses matériaux endémiques et authentiques pour la fabrique des articles artisanaux. Mais pour faire face à la compétition et la concurrence, les produits sont sujets à une évolution et une modernisation au niveau du design.

L’environnement Ecologique :

L’un des faits majeurs du secteur artisanal est l’exploitation abusive et sauvage des matières premières entraînant ainsi la raréfaction des mains d’œuvre. La majorité des matières utilisées dans les activités artisanales sont des faunes et des flores. La dégradation de l’écosystème limite et menace maintenant l’activité artisanale.

L’environnement Légal :

Conformément à la règlementation, l’artisan peut bénéficier, à sa demande, des avantages fiscaux et douaniers, sous réserve de son inscription au registre de métiers. L’artisan est soumis aux obligations fiscales par la législation fiscale et celle du secteur régissant les matières premières qu’il utilise. Toute fois, compte tenu de la taille des entreprises artisanales, des allégements des charges fiscales peuvent être demandés dans le cadre du droit commun, ou de tout autre régime d’exemption.

Le marché de l’artisanat :

La créativité de l’artisan malgache transforme en petites merveilles tous les matériaux possibles : le bois, les pierres, la peau et la corne de zébu, les tissus, jusqu’aux boites de conserves de récupération métamorphosée en petites voiture plus vraies que natures. Madagascar est célèbre pour la minutie et le talent de ses artisans. Un tour dans l’un des marchés artisanaux d’Antananarivo donne un aperçu de la richesse de ce secteur.
Les artisans offrent une multitude de produits aux clients sur le marché que ce soit national et international. Nous pouvons distinguer deux types de marché de l’artisanat.

Le marché artisanal local :

Le produit artisanal malgache est une des richesses plus particulières pour le pays. Le marché artisanal se trouve souvent dans les zones touristiques, ou dans les grandes surfaces, ou le marché local d’une grande ville. La clientèle du marché artisanal local est composée par des nationaux, des étrangers et des revendeurs.
Notons au passage pour les produits vanniers, l’existence de deux catégories de production :
la haute gamme et la basse gamme.
La basse gamme est constituée des produits n’ayant pas design particulier, leurs prix sont dérisoires. Elle est accessible aux consommateurs nationaux en majorité issus de la classe moyenne.
La haute gamme est formée par des produits de valeurs, bien traités ayant une qualité et un design original ou recherché. Ils sont chers, uniquement à la portée des étrangers et des classes aisées. Ce sont surtout des produits de mode à caractère décoratif ou utilitaire. Le pouvoir d’achat très bas des nationaux, renforcé par les concurrences déloyales (imitation, prix de vente…) constitue des graves problèmes pour le marché local. Ces problèmes constituent un frein au développement de l’artisanat malgache.

Le Marché international :

Le marché international est très vaste. La concurrence est durs, les consommateurs cherchent et ne cessent de demander des nouveaux produits. La course à l’innovation des produits est interminable. De ce contexte, la demande actuelle est axée sur produits faits aves des matières particulières et à la main. Les produits du Raphia comme les chapeaux, les sacs et les chaussures, commencent à couvrir le marché international. Le Raphia est la première fibre végétale concurrente du sisal sur les activités artisanales.

Localisation du sisal :

Vers la fin du siècle dernier, le sisal provenant du Mexique gagna le continent Africain, le territoire Britannique. L’Afrique orientale produit actuellement plus de 100 000 tonnes par an. Les plantations s’étendent par la suite à l’Amérique centrale.
Selon le classement, le Brésil tient le premier producteur mondial de sisal avec plus de 200 000 tonnes par an, suivi du Mexique, du Kenya, de la Chine et de la Tanzanie.
Le sisal, introduit à Madagascar pendant la période coloniale, est originaire du Mexique où il s’appelle AGAVE SISALANE. Le Mexique eut longtemps le monopole de sa production. La production de Madagascar atteint à peine les 100 000 tonnes par an. La fibre de sisal tient dans la production tropicale une place importante.
Madagascar figure depuis 1930 parmi les pays producteurs de sisal. Les premières plantations de sisal eurent lieu dans les environs de Diego- Suarez, le long de la Mahajanga et à Marovoay. Puis d’autres grandes plantations furent crées dans le Bas- Fiherenana et dans la région de Tuléar. A partir de 1935 apparurent des plantations dans le Bas-Mandrare. Toutes les plantations disparurent par suite de circonstances économiques défavorables, seules les plantations du Bas- Mandrare se développèrent. Des essais de plantation ont été faits un peu partout sur l’île, mais c’est la région de Mandrare qui a donné le meilleur résultat.

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Approche organisationnelle
Section I : La structure organisationnelle de l’entreprise
Section II : La technique de réalisation
Chapitre II : Approche marketing
Section I : Les moyens d’action en marketing
Section II : Analyse du marché
Chapitre III : Tout sur l’entreprise
Section I : Objectif du projet
Section II : La description de l’entreprise
DEUXIEME PARTIE : CHOIX DES OUTILS ET MISE EN OEUVRE DU PROJET
Chapitre I : Les produits artisanaux de Madagascar
Section I : Généralité sur les produits artisanaux
Section II : Le marché de l’artisanat
Section III : Le sisal
Chapitre II : Les opérations d’exportation des produits artisanaux
Section I : Les obligations requises pour l’exercice des activités d’exportation
Section II : La procédure à l’exportation des produits artisanaux de Madagascar
Section III : La réglementation douanière
Section IV : Le contrat de vente international
Chapitre III : L’étude financière
Section I : Détermination des investissements
Section II : Les états financiers prévisionnels
Section III : Evaluation financière du projet
TROISIEME PARTIE : PLAN OPERATIONNEL ET PRECONISATION DU PROJET
Chapitre I : Plan de production
Section I : Les facteurs de la production
Section II : La confection
Chapitre II : Plan marketing
Section I : La politique de produits
Section II : La préconisation
Section III : Les facteurs économique et social
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIES

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