La potentialité des emplois crée par la délocalisation comptable

Le bas coût de la main-d’oeuvre

Les usines textiles de l’Ile Maurice (laquelle a un PIB pc de 13 000 $) sous-traitent leur production à Madagascar, ce qui est un signe incontestable du bas prix (et de la qualité) de la main-d’oeuvre. Le choix de Madagascar pour l’implantation de travaux délocalisés est d’autant pertinent que la délocalisation y concerne divers domaines. Pour le cas particulier de la fonction comptable, les comptables Marocains sont 2 à 3 fois plus chers que les comptables Malgaches à niveau équivalent (tel également le cas des téléopératrices).

La qualité des infrastructures

* A Madagascar, l’Internet ne pose plus de problème de débit grâce au raccordement à la fibre optique de la Réunion et de l’Afrique.
* La ressource électrique a été grandement améliorée depuis 2008 avec la mise en place de nouvelles centrales pour le réseau d’Antananarivo.
* Les liaisons aériennes sont quotidiennes avec la France, et les principaux courriers internationaux sont présents (DHL, Fedex, Midex, etc.).
* Madagascar a opté pour la facilitation juridique et fiscale des investissements et leur sécurisation : à ce propos, les avantages fiscaux de sa zone franche sont parmi les plus motivants pour les entreprises.

L’expertise des ressources humaines

Tous les investisseurs (dans les usines de textile, usines d’assemblage, sociétés de saisie ou de développement informatique, plateformes de comptabilité, etc.) s’accordent à reconnaître l’expertise des ressources humaines à Madagascar, ce dernier disposant en outre d’un bon système de formation dans les domaines de la comptabilité et de la gestion, avec des écoles d’excellent niveau où les jeunes sont par ailleurs formés dans un système très proche du système français.

Les emplois offerts par les prestataires comptables

Les prestataires comptables présents à Madagascar sont notamment :
les entreprises offshores,
les centres de gestion agréés (CGA),
les cabinets d’expertise comptable
1) Les entreprises offshores
Le terme « offshore » désigne toute délocalisation de services : « C’est une opération qui consiste pour une entreprise à faire réaliser certaines tâches dans les localisations géographiques où le coût de la main-d’oeuvre est plus faible que celui auquel elle a accès de par l’implantation de ses opérations »3
Des entreprises étrangères, dont la plupart sont d’origine française, se sont installées à Madagascar, et offrent des prestations comptables. Leurs clients se trouvent généralement dans leurs pays d’origine mais, tout en recourant à des employés de nationalité malgache, elles travaillent également avec des entreprises locales.

Fonctionnement

En principe, l’intervention se situe au niveau des enregistrements des opérations, à celui de leur synthèse et leur classement où les informations reflètent l’évolution et la situation financière du patrimoine de l’entreprise.
Généralement, les clients se trouvent à l’extérieur (des maisons mères prestataires comptables), décidant des travaux à confier à leurs filiales. Ces travaux consistent en la saisie comptable des opérations relatives aux documents envoyés, en des travaux de rapprochement et, enfin, en leur retour aux maisons mères.

Opportunités d’installation à Madagascar

La Grande île présente en fait maintes opportunités pour ces entreprises offshores, dont notamment : l’adoption des nouvelles technologies.
Quoique Madagascar figure encore parmi les pays les plus pauvres du monde, il arrive à maintenir un bon niveau quant à l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication. D’ailleurs, sa grande flexibilité comptable reste conforme aux normes internationales.L’application du PCG 2005 à Madagascar, qui signifie l’adoption par le pays des normes comptables internationales ainsi que la pertinence du niveau de formation des employés, ont contribué à renforcer l’ouverture du pays au monde extérieur. Bien qu’il y ait actuellement une certaine tendance à l’imitation des pratiques anglophones, la formation en comptabilité à Madagascar s’est toujours inspirée du programme français correspondant. De surcroît, les comptables malgaches sont réputés être plus performants, plus flexibles et plus pragmatiques que ceux des autres pays concurrents de la francophonie.
La pratique de la langue française est courante dans le monde des affaires malgaches, d’autant que la culture et les pratiques malgaches se sont rapprochées de celles de la France, conséquemment à la colonisation d’antan. C’est un grand avantage car les barrières linguistiques ont toujours été des obstacles dans les relations internationales, d’autant plus que le faible décalage horaire entre Madagascar et la France est un atout certain. S’y ajoute l’existence de ressources de qualité à coût moindre.
Les deux pays ne sont séparés que par deux fuseaux horaires, ce qui facilite la rapide harmonisation des prestations comptables avec les demandes des clients en France.

Infrastructures d’accueil

Les entreprises étrangères n’ont pas de difficultés à s’installer dans les milieux urbains, grâce notamment aux prestations des promoteurs immobiliers. En effet, soit elles construisent dans de très bons emplacements, soit elles recourent à des locations dont les frais sont largement à leur portée.

Ressources humaines

Les investisseurs étrangers ont constaté que non seulement le coût de la main-d’oeuvre à Madagascar est moins cher mais que, en outre, les malgaches sont plus réceptifs, tant et si bien que les entreprises ne sont pas perdantes dans les investissements en formation du personnel.
Quoiqu’il en soit, il s’avère qu’en général, le personnel possède les capacités requises pour l’exécution des tâches (une formation minimum de trois ans en comptabilité et finances, et pour la plupart une maîtrise en gestion, et des années d’expériences). Par ailleurs, ce personnel exécutant est encadré par des chefs de département titulaires d’au moins un diplôme d’études supérieures spécialisées en comptabilité et en finances (DESS, Bac + 5) et ayant eu au moins 4 à 10 années d’expériences. Enfin, un expert-comptable étranger expérimenté est appelé à surveiller et à encadrer tout ce personnel.

Ressources matérielles

La pratique du concept de l’externalisation de la fonction comptable nécessite l’utilisation d’un système informatisé pour les différents traitements comptables demandés par les clients.
D’ailleurs, la comptabilité d’aujourd’hui nécessite d’être informatisée, conséquence inévitable de la mondialisation et de la concurrence.
Les entreprises offshores disposent donc non seulement de logiciels performants mais également et surtout d’ordinateurs de dernier cri, reliés en réseaux, et dont l’ordinateur central (le plus performant) permet d’avoir un lien direct avec la maison mère.
Toutes ces ressources (dont également les fournitures correspondantes) sont disponibles à Madagascar : elles y sont de bonne qualité et vendues à des prix raisonnables.
Par ailleurs, comme elles sont en étroite collaboration avec leurs maisons mères, ces entreprises possèdent une connexion internet (via différents fournisseurs) où elles disposent de plusieurs lignes à haut débit.

Les Centres de Gestion Agréés

Un Centre de Gestion Agréé, ou CGA, est une association régie par l’Ordonnance n°60-133 du 03 octobre 1960. Il possède son propre statut et son propre règlement intérieur, ceux-ci étant conformes aux dispositions de la loi de finances (pour l’année 2004) n° 2003- 037 du 30 décembre 2003 relative aux centres de gestion. L’agrément est matérialisé par une convention passée avec l’administration fiscale.

Création

Comme l’application du PCG 2005 est recommandée à tous les entrepreneurs travaillant sur le sol malgache, et avant sa mise en vigueur, des campagnes de vulgarisation ont été menées au sein des entreprises dans le milieu urbain et rural. Dans le cadre du programme Millenium Challenge Corporation, il a été donné au Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC) la responsabilité de la mise en place des Centres de Gestion Agréés à activités multiples à savoir, donner un appui et un encadrement aux paysans producteurs, aux micro-entreprises et aux PME en matière de finance, de gestion et de production, leur permettant ainsi de bénéficier des avantages y afférents dans différents domaines relatifs à leurs activités. La création des CGA est alors incluse dans les projets de vulgarisation du PCG 2005 et de ses documents d’accompagnement : un CGA peut être classé comme un prestataire de service dans le concept de l’externalisation de la fonction comptable dans la mesure où il prévoit dans ses activités des prestations comptables pour ses adhérents.
Un Centre de Gestion Agréé est créé soit par un membre de l’Ordre des Experts comptables et financiers, soit par une organisation professionnelle, soit par une chambre consulaire.
Il dispose de trois organes, en l’occurrence : l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration et le Bureau du Conseil.
La mise en place des CGA auprès des 22 Régions de Madagascar est un projet financé par le Millénium Challenge Account (MCA). La création d’un CGA pilote dans la région du
Vakinankaratra a été décidée en 2006 avec l’accord de la Direction Générale des Impôts. Au cours de l’année 2007, le CSC a mis dans son programme la création d’un CGA – Transporteurs suite à la demande des transporteurs.

Relations

Les CGA peuvent travailler en partenariat avec différents organismes tels l’administration fiscale, les collectivités territoriales décentralisées, l’Institut National de la Statistique (INSTAT), l’Ordre des Experts comptables et financiers, les banques et établissements de crédit, les associations professionnelles, les chambres des opérateurs
économiques qui se trouvent dans le milieu rural. Ces derniers sont incités à adhérer au Centre pour pouvoir bénéficier des avantages qu’il offre. Peuvent devenir membres d’un CGA :
les organisations professionnelles,
les personnes morales et physiques exerçant des activités agricoles, industrielles, artisanales, minières, hôtelières, commerciales, de prestations de service, de professions libérales, quels que soient leur statut juridique et leurs régimes fiscaux,
les coopératives sous toutes leurs formes,
les organismes sans but lucratif (ISBL) tels les associations cultuelles ou sportives.
Ces membres doivent respecter certaines règles et conditions et, en contrepartie des avantages qu’ils obtiennent, ils sont soumis à l’obligation de :
payer un droit d’adhésion,
payer une cotisation mensuelle variable en fonction de leurs catégories,
recouvrer les coûts des prestations personnalisées,
communiquer au Centre un certain nombre de documents pour les besoins de la confection d’informations statistiques sectorielles ou régionales,
rester dans le Centre pour au moins 3 ans.

Prestations comptables : le grand départ

Il est généralement difficile pour les entrepreneurs ruraux d’organiser la comptabilité de leurs sociétés suivant les règlementations comptables en vigueur à cause des manques de compétences, de connaissances et de moyens. De toute évidence, en adhérant à un Centre de gestion, ils peuvent en bénéficier des prestations.Il va de soi que les entreprises peuvent externaliser leurs fonctions comptables auprès d’un CGA, celui-ci leur offrant d’ailleurs une assistance personnalisée en matière de comptabilité :
enregistrement des opérations ;
élaboration des documents de suivi comptable ;
établissement des états financiers ;
production d’éléments chiffrés caractérisant la situation financière et économique de l’entité ;
élaboration des comptes prévisionnels (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, tableau de variation de capitaux propres, tableau de variation mensuelle de trésorerie) conformément au plan comptable en vigueur lors d’un montage d’un plan d’affaires ;
établissement des documents fiscaux tels les états financiers, les déclarations fiscales.

Les cabinets d’expertise comptable

Nous nous limitons au cas des petits cabinets d’expertise comptable, dirigés par un seul expert-comptable et financier, où il n’y a pas de grande structure organisationnelle. En fait, ce sont les premiers à avoir offert des services de tenue de comptabilité.
Ils se trouvent dans le secteur tertiaire, notamment dans le domaine des prestations de services. Ils interviennent généralement dans les missions d’ordre comptable et financier au sein d’une entreprise, quoique possédant également les compétences requises pour les interventions dans le domaine juridique et fiscal.
Etant le « prestataire » dans un contrat d’externalisation de la fonction comptable, le cabinet doit disposer des moyens matériels et humains nécessaires pour mener à bien sa mission.

Moyens matériels

A Madagascar, les cabinets d’expertise comptable se trouvent généralement dans les milieux urbains. Ils ne peuvent donc pas se passer de l’utilisation de matériels informatiques, au risque d’être obsolètes et non compétitifs : ils disposent en moyenne d’un ordinateur par employé, et de matériels tels les flash-disks permettant le stockage, le transfert des données d’un poste à un autre. Par ailleurs, chaque ordinateur, équipé de logiciels spécifiques à l’exécution des tâches, possède les capacités de sauvegarde permettant de stocker les travaux réalisés.
Le prestataire comptable doit également avoir à sa disposition des moyens de communication comme :
le téléphone qui lui permet d’être toujours joignable et d’être en relation permanente avec ses clients ;
l’internet qui permet tant l’envoi et la réception des informations numérisées que la communication à distance avec ses autres clients, notamment en cas de besoin urgent d’intervention ou d’information.

Ressources humaines

Comme une mission de tenue comptable est à long terme, et comme les tâches en sont multiples, il est indispensable et utile d’y mettre en place une équipe de travail au sein de laquelle sont répartis les différents travaux.

Le chef de mission (ou manager, ou senior)

Il peut être l’expert-comptable lui-même, ou son subordonné direct qualifié pour assumer les obligations du poste. Le chef de mission, le premier responsable de la mission, s’en occupe de la supervision globale. Il doit veiller à son bon déroulement et au respect des conditions imposées dans le contrat. Il apporte les solutions aux problèmes et/ou valide celles proposées par ses subordonnés.
Il décide de la soumission à un marché d’externalisation, étudie la possibilité de réalisation de la mission par le Cabinet. Il participe à l’élaboration du contrat d’externalisation : il en discute des différentes clauses avec son client et y appose sa signature si accord il y a entre les deux parties.

Le junior

Le junior organise le déroulement et la répartition des tâches entre les intervenants. En tout début de la mission, il établit le budget et se charge ensuite du suivi des réalisations : comme il est le responsable de la programmation, il l’est également au niveau de l’établissement des calendriers de réalisations.
Son intervention s’étale sur toutes les étapes de la mission de tenue comptable : les pièces arrivées, il vérifie si elles sont complètes, et bien accompagnées de l’état récapitulatif correspondant, établi par le client ; par la suite, les travaux des assistants passent sous son contrôle ; enfin, il se charge personnellement de l’établissement des jeux d’états financiers, du calcul du résultat fiscal et de l’impôt à payer : il est effectivement tenu d’envoyer périodiquement au client les informations dont ce dernier a besoin, tels entre autres les impôts à payer et les différentes charges sociales.
Ses autres responsabilités consistent à procéder à la facturation des prestations, au recouvrement, aux réclamations et aux relances. Par ailleurs, le junior est appelé à avancer les solutions qui s’avèrent utiles lorsque les assistants rencontrent des situations difficiles.

L’assistant

L’assistant est soit un stagiaire soit une nouvelle recrue en période d’essai, l’un ou l’autre ne possédant encore que peu d’expériences. C’est en général un étudiant en cours de finition de sa formation ou un étudiant qui vient d’obtenir son diplôme.
Dans le cadre de sa mission de tenue comptable, l’assistant effectue :
toute imputation manuelle nécessaire,
la saisie des opérations et leur classement,
la mise à jour du plan comptable du client,
les rapprochements bancaires périodiques,
la vérification des soldes pour fins de rectification des erreurs.
Il lui est également attribué la tâche de suivi des comptes consistant à rapprocher les soldes comptables aux soldes réels. A partir du logiciel de tableur Excel, il crée pour certains comptes un fichier qui en retrace tous les mouvements. Les comptes nécessitant d’être suivis incluent notamment : les comptes clients et fournisseurs, les différents impôts, les salaires incluant les charges sociales, les comptes de trésorerie (banque et caisse), les stocks.
Il est à souligner que tout Cabinet d’Expertise comptable dispose de certains « papiers de travail », à compléter par les intervenants, qui facilitent les contrôles et déterminent le volume des prestations pour fins de facturation.
De ces faits, le cadre d’étude nous permet d’organiser, d’orienter pour atteindre les objectifs de l’étude concernant l’avantage à la délocalisation comptable. Par ailleurs, la délocalisation comptable en tant que contributif à la croissance et pourvoyeur d’emplois est reconnu et est soulignée. Sur le front social, l’externalisation de la fonction comptable sauve le secteur de l’emploi des jeunes diplômés en cette période de l’instabilité politique en 2009.
Le besoin en comptabilité semble augmenter en France, elle délocalise son activité au pays le plus bas cout de main d’oeuvre comme Madagascar.
Cela nous amène au chapitre suivant de développer les performances comparées des sociétés offshores et des cabinets comptables nationaux à la création d’emploi à Madagascar.
Performances comparées des sociétés offshores et des cabinets comptables nationaux à la création d’emploi à Madagascar.
Dans ce chapitre nous allons analyser les structures de l’emploi basées sur la distinction entre cabinets comptables locaux-sociétés des services étrangers.
Le nombre de dirigeants d’entreprises qui veulent externaliser certaines de leurs fonctions augmente chaque année, 39% en 2004, 44% en 2005 et 57% en 2006. Ceci est dû à l’augmentation de la création d’entreprises, à l’évolution du concept de l’externalisation et aux constatations des entrepreneurs de sa notoriété. La tendance actuelle est de séparer la fonction « Paie et ressources humaines » de la fonction « Comptable et Financière » si auparavant on les a parfois mélangées. Donc le nombre des offshores ne cesse d’augmenter.
Par contre l’actualité montre un regain de tension dans les cabinets comptables nationaux mais les nouveaux diplômés commencent à soucier plus de conditions de travail (salaire, prime, avantage social, etc.,…) qu’on pourra leur fournir.

Manoeuvre de recrutement au sein d’un cabinet comptable national

En général la structure organisationnelle d’un cabinet se répartit comme suit : au plus bas des postes se trouvent des assistants ensuite les juniors et les seniors ou chefs de missions.
Nous avons mené les enquêtes auprès de quelques entreprises individuelles où l’organigramme ne comporte qu’une seule direction qui est la direction générale, assurée par le propriétaire lui-même. Ce dernier est un expert-comptable et financier.
Les Cabinets d’Expertise comptable malgaches sont gagnants en tant que prestataire de la tenue comptable.
Nous avons mené une enquête à un employé d’un cabinet comptable national que le nombre des salaries en moyenne est environ de 15 à 20 personnes.
La plupart de salarié à recruter est à titre temporaire car le cabinet ne recrute des que pendant la période de bilan et/ou les travaux d’audits pour les aider à faire ces travaux.
Dans un Cabinet d’Expertise comptable de petite taille, les employés sont classés en fonction de leurs niveaux d’études et de leurs expériences.
Les cabinets d’expertises comptables disposent des moyens humains avec quoi ils peuvent assurer les travaux de prestations comptables. Ils constituent une équipe de travail pour effectuer la mission de tenue comptable.
Comme une mission de tenue comptable est à long terme, et comme les tâches en sont multiples, il est indispensable et utile d’y mettre en place une équipe de travail au sein de laquelle sont répartis les différents travaux.

Sous-traitance offshore, nouveau secteur porteur à Madagascar

La fonction comptable devient de plus en plus indispensable pour les entrepreneurs parce qu’elle fait partie des sources d’emploi qui attirent les pays émergents comme Madagascar.
Ces raisons expliquent le besoin accru en comptabilité surtout les entreprises étrangères, plus précisément les entreprises franches.
Le secteur franc est un secteur porteur. Il n’est toutefois pas à l’abri des contraintes nationales et internationales qui risquent – si elles ne sont pas bien appréhendées, de détériorer les acquis socio-économiques des deux décennies passées.
La Grande Ile n’est plus ce qu’elle était, une contrée isolée et archaïque. Elle est une île connectée au monde entier. Avec le fort développement de nouvelles infrastructures technologiques, le secteur offshore a connu un grand boom depuis quelques années.
Nombreuses entreprises européennes, surtout françaises, ont su profiter de cette grande évolution. Le nombre de sociétés dédiées à la sous-traitance offshore a été démultiplié en quelques années seulement. Les services proposés vont de la saisie comptable jusqu’à la gestion intégrale ou partielle des back-offices Internet.
Afin de renforcer la compétitivité commerciale internationale de Madagascar, de continuer à attirer les investissements, et de renforcer les entreprises locales, le GEFP (la représentativité des employeurs du secteur des EF s’exerce à travers le GEFP se présentant comme un interlocuteur responsable), avec l’appui du BIT a pour la première fois en 2008 mis en place une base de données socio-économique sur le secteur franc.
C’est cette base de données qui est présentée ici, sous forme de statistiques socioéconomiques, et avec environ 70 entreprises contributrices.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : Externalisation, délocalisation, et emploi
CHAPITRE I: Généralités
Section 1 : Cadre d’étude
Section 2 : Les emplois offerts par les prestataires comptables
CHAPITRE II : Performances comparées de la délocalisation comptable et des cabinets comptables nationaux à la création d’emploi
Section 1 : L’analyse de la situation des cabinets d’expertises comptables nationaux
Section 2 : La potentialité des emplois crée par la délocalisation comptable
Section 3 : Analyse de performance des prestataires comptables à la création d’emploi
CHAPITRE III : La situation de l’emploi et les conditions de travail dans les entreprises oeuvrant dans la délocalisation
Section 1 : Les politiques et la gestion des ressources humaines
Section 2 : Un régime d’exception en matière, financière et foncière
PARTIE II : SETEX et le contexte de délocalisation : constats, études et recommandations
CHAPITRE I : La délocalisation : une forte contribution à la création d’emploi
Section 1 : Caractéristiques des emplois « délocalisable »
Section 2 : La création directe d’emploi
Section 3 : La création indirecte d’emploi provoquée par SETEX
CHAPITRE II : Le surcroît de travail consécutif à l’adoption de délocalisation comptable
Section 1 : La délocalisation comptable peut porter sur diverses activités
Section 2 : Facteurs favorables au développement de l’emploi
Section 3 : Facteurs défavorables au développement de l’emploi
CHAPITRE III : Recommandations
Section 1 : Au niveau de SETEX
Section 2 : Au niveau national
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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