QU’EST CE QU’UN TROTTEUR DE COURSES ?

La population de chevaux

Ethogramme du cheval.

Le comportement du cheval est étudié depuis très longtemps car son utilisation a nécessité un dressage, d’autant plus efficace que l’on connaît l’animal. Ainsi depuis tout temps, des hommes ont observé les chevaux. On a alors pu établir un éthogramme du cheval décrivant les comportements généralement observés dans différentes situations.

Les traits comportementaux.

Un animal fuyard 

A l’origine, le cheval est un habitant des plaines ou des steppes dont l’anatomie est adaptée à la course. C’est un animal proie qui ne doit la plupart du temps son salut que dans la fuite. Il possède en effet une dentition d’herbivore plus apte à broyer l’herbe qu’à infliger des blessures mortelles. En présence d’un danger, les juments protègent leur progéniture en les encerclant. Les postérieurs sont tournés vers l’extérieur prêts à décocher des ruades si le prédateur s’approche. Le meilleur système de défense reste néanmoins la fuite. Le jeu des poulains révèle ce comportement de survie. Ils se livrent dès leur plus jeune âge à des courses. D’après HONTANG (38), les chevaux sauvages développent une distance de fuite et une distance de sécurité. Chez le cheval domestiqué, habitué à l’homme, les stimuli de distance de fuite semblent disparaître mais ceux de sécurité restent. Le cheval est attentif tant que l’objet inconnu est à plus de deux ou cinq mètres. En deçà, il essaie de prendre la fuite. Par conséquent, le cheval doit être prêt à fuir très rapidement à la moindre alerte. Ses sens sont donc très développés (odorat dans la détection pheromonale (93), ouïe avec des oreillestrès mobiles, acuité visuelle …). Les chevaux ont peu de phases de sommeil paradoxal (qui correspond à des moments de niveau de vigilance moindre) afin d’être le plus souvent possible prêt à la fuite. Ils sont vulnérables lorsqu’ils se nourrissent et ont la tête baissée. Par ailleurs, la cohésion du groupe est aussi un moyen de défense. Par exemple, les prédateurs distinguent mal les individus au sein d’un troupeau de zèbres dont la robe rayée forme un écran protecteuren journée.

Un animal grégaire 

Un cheval a un instinct grégaire très développé. Ilest défini comme un animal sociable, c’est à dire qu’il recherche les contacts sociaux avec ses congénères. Le troupeau s’organise autour d’une jument matriarche qui le mène. Les autres membres sont des juments adultes accompagnées de leur poulain de l’année non sevré, plus des poulains âgés de un, deux ou trois ans. L’étalon dominant joue un rôle protecteur. Il est souvent à l’arrière et maintient la cohésion du groupe en ramenant les attardés. A deux ou trois ans, les jeunes mâles quittent le troupeau pour constituer leur propre harem. Les plus hardis tentent de défier l’étalon dominant. Au sein de cette organisation, la pire des punitions est l’exclusion du groupe. Roberts a observé ce phénomène dans les troupeaux de mustangs. Pour punir un jeune mâle effronté, la jument matriarche l’a chass é du troupeau et l’a maintenu à l’écart pendant quelque temps. La fin de la punition a été marquée par un toilettage mutuel entre la jument et le jeune mâle (83).Cet instinct grégaire est également à l’origine d’une contagiosité émotionnelle importante : un animal fuit, l’ensemble du troupeau le suit. Ce comportement se retrouve d’ailleurs chez les animaux montés en reprise ; il n’est pas rare en effet de voir l’ensemble de la reprise partir au grand galop si un cheval a un mouvement de panique.

Développement comportemental chez le poulain 

Le cheval est une proie. Le poulain nouveau-né doit donc être rapidement capable d’échapper à ses prédateurs. C’est pourquoi, son développement comportemental est rapide et sa capacité d’apprentissage très élevée dans ses premiers mois de vie. Ainsi, le poulain, aidé de sa mère et du reste du groupe, va pouvoir mettre en place les différentes attitudes propres à sa condition et se faire une place au sein de son groupe.

Comportement péri-natal.

Locomotion
Elle apparaît très rapidement, le poulain doit pouvoir fuir devant un prédateur quasiment tout de suite. Le temps mis pour passer à la station debout est d’environ 20 à 50 minutes. Il marchera normalement environ 2 heures après la naissance. Quatre heures après la naissance, il saura trotter, galoper, faire quelques jeux, se mordre les flancs et chasser les insectes avec ses membres.
Exploration de l’environnement (15, 16, 32, 65, 101, 102, 108).
Pour repérer un objet ou sa mère, le poulain fixe sa tête pendant quelques minutes. Pendant les premières heures post-partum, le poulain va suivre tout objet large et qui bouge. Ainsi, sa mère va devenir le principal centre d’intérêt du poulain et ceci permettra de développer l’imprégnation.
Socialisation et imprégnation (5, 16, 17, 49, 85).
L’imprégnation est le procédé d’apprentissage qui suit immédiatement la naissance et pendant lequel un schéma de comportement s’établit. Le poulain est programmé pour suivre et se lier à tout objet qui bouge autour de lui pendant l’heure qui suit la naissance. Le lien est indépendant de la fonction nourricière et implique un attachement à un individu, humain ou animal, créant la confiance, le sentiment de sécurité et une compagnie.
Le processus de reconnaissance du poulain par sa mère commence dès la naissance. Il se fait grâce à l’odorat principaleme nt et, au départ, par l’odeur des liquides fœtaux. La salive déposée par la mère sur la robe du poulain lors du léchage pourrait contenir des phéromones lui permetant d’identifier son jeune. Quand le poulain grandit, la reconnaissance est à la fois visuelle et olfactive.
Elimination 
Le méconium est expulsé dans les quatre heures suivant la naissance. La posture de défécation du poulain est identique à celle de l’adulte, mais le poulain baisse plus la croupe.
1.3.2.1.5. Sommeil et repos. (15, 65, 108)
Le sommeil intervient la plupart du temps après une tétée, une phase exploratoire ou une activité soutenue soudaine (saut, petite course). Durant sa première semaine de vie, le poulain passe la majorité de son temps à se nourrir et à dormir. Dans sa deuxième semaine, il y consacre la moitié de son temps.
Comportement alimentaire 
Quand le poulain grandit, la fréquence des tétées diminue. Déjà à l’âge d’une semaine, il commence à manger de l’herbe. Le sevrage aura lieu entre le neuvième et le douzième mois.
Le poulain ne broute que là où sa mère broute, ainsi le poulain reproduit les habitudes alimentaires de sa mère. En ce qui concerne la boisson, un poulain vivant sur une bonne pâture ne boit pas. Généralement, le poulain ne boira pas tant qu’il tétera sa mère.
Il n’est pas rare de voir les poulains manger des fécès. C’est ce que l’on appelle la coprophagie. Elle est observée chez les poulains et pouliches de la première à la 19° semaine. Sa fréquence est plus élevée durant les deux premiers mois. Généralement, ils mangent les fécès de leur mère, mais parfois les leurs ou ceux d’un autre cheval. Ce comportement, normal chez le poulain, n’existe pas chez l’adulte. Son rôle n’est pas encore bien défini.

Acquisition des schémas comportementaux adultes

Comportement social, communication, grooming 

Après le sevrage, la mère et son poulain restent généralement très proches, et il n’est pas rare de voir une jument entourée de plusieurs de ses poulains pourtant d’âges différents. Ainsi, les jeunes apprennent en regardant leur mère, et ils apprennent avec le reste du groupe à respecter des règles sociales et hiérarchiques.
Le poulain passe aussi du temps avec sa mère à faire la ‘toilette’ (grooming) ce qui renforce les liens avec elle. La communication avec sa mère est autant visuelle qu’auditive. Ils utilisent tous les deux les signes des adultes. Il existe deux attitudes qui sont particulièrement observées chez le poulain : le flehmen (photo 3) et le snapping. Le flehmen est plus souvent noté chez les mâles et correspondrait à un comportement d’exploration de l’environnement. Ce comportement est aussi observé chez les adultes et nous y reviendrons. Quant au snapping, il est particulier au poulain. Cela consiste à mâchouiller l’air en décou vrant les dents. Il intervient lors des approches des poulains vers un individu pour montrer sa soumission ou sa peur. Par exemple, un poulain mâle effectuera le snapping en s’approchant d’un étalon qu’il a envie de rencontrer mais dont il a aussi peur. Cette expression est surtout notée durant le deuxième mois de vie.

Comportement sexuel 
Il est retrouvé surtout chez les mâles qui très tôt, pour jouer, imitent le comportement de l’étalon : ils montent sur leur mère ou sur d’autres jeunes, simulent des combats avec les autres jeunes et, souvent, lorsqu’ils doivent se toiletter, préfèrent le faire avec des femelles plutôt qu’avecdes mâles (comme l’étalon le fait lors de sa cour envers la jument).
Jeux 
Les jeux apparaissent très tôt dans la vie des poulains et sont essentiels à leurs développements physiques, psychiques et à leurs intégrations sociales. Le jeu présente ainsi différents rôles :
-le développement des capacités musculaires, de l’endurance et de l’adresse, -l’acquisition de l’expérience face à une information spécifique,
-le développement des aptitudes nécessaires à un comportement d’adaptation, de flexibilité et d’inventions,
-l’acquisition de techniques comportementales utilisées lors des compétitions intraspécifiques,
-l’établissement ou le renforcement des liens sociaux.
Il existe plusieurs formes de jeux chez le poulain, qui évoluent en fonction de son âge et de son environnement.
Jeux solitaires
Pendant les deux premières semaines de vie, le poulain joue seul. Il acquiert alors son équilibre et affine sa locomotion. Il s’agit surtout de courses et de coups de pied. Très vite, les jeux se tourneront vers la mère.
Jeux avec la mère
Le poulain va provoquer sa mère, et réciproquement, en la mordillant et en la pinçant au niveau des membres. Plus tard, ce geste évoluera vers une toilette réciproque.
Jeux avec les autres jeunes
En plus des poursuites, les jeunes poulains effectuent des simulations de combat. Ces actions leur permettent de prendre une place au sein du groupe de jeune, et d’apprendre à respecter une certaine hiérarchie. Celle-ci s’installe peu à peu en fonction de leur âge et du rang de leur mère .
Il existe une certaine différence entre les mâles e t les femelles. Les mâles simulent les combats et se montent dessus ; alors que les femelles préfèrent se pourchasser et se toiletter.
Les jeux chez les poulains sont très souvent axés autour de la tête.
Jeux avec les adultes
Les poulains cherchent plus souvent à jouer avec des individus de leur groupe d’âge plutôt qu’avec les adultes (sauf avec leur mère lorsqu’ils sont petits). Cependant, on peut observer les mêmes séquences de jeu : poursuites, mordillements, pincements. Ceci permet d’établir à la fois des liens avec d’autres individus du groupe, mais aussi d’apprendre les règles inhérentes à leur vie sociale.

Ethogramme du cheval adulte (11).

Après son apprentissage auprès de sa mère, le cheval vit au sein d’un troupeau et présente des comportements relatifs à cette vie en groupe, mais également à sa condition de proie. L’intervention de l’homme par la domestication entraîne parfois des modifications dans ces comportements.

Comportement alimentaire et dipsique (27, 41, 42, 70, 98, 99).
Le cheval est un herbivore non ruminant. Il va donc consommer principalement des fourrages. Cependant, de par son mode de vie et son mode de digestion, son comportement alimentaire va être dif férent de celui des autres herbivores. Le cheval présente une bonne aptitude à ajuster le niveau de sa consommation volontaire de fourrage en vue de couvrir ses besoins énergétiques.
Chez le cheval confiné, le comportement alimentaire est influencé par son régime. Ainsi, un animal auquel on donne du fourrage passera 40 % de son temps à manger, et seulement 13 % s’il s’agit de concentré. Cependant, quand le fourrage est distribué ad libitum, le temps passé à manger ne diffère pas de celui du cheval en pâture. Quand ce sont les granulés qui sont donnés à volonté, ce temps diminue de 40 % mais la nourriture est consommée en plusieurs petits repas : environ 10 repas par jour séparés les uns des autres par un intervale d’environ 3 à 5 heures, et bien répartis sur l’ensemble des 24 heures avec au moins un tiers de l’ingestion durant la nuit, chaque repas durant environ 20 minutes. Par contre, quand l’accès à la nourriture est contrôlé, la durée d’ingestion totale atteint à peine les 5 heures. Ceci conduit à des comportements alimentaires aberrants tels que ronger le bois, mordre sa mangeoire ou encore la coprophagie car le cheval ne satisfait pas son besoin de mâcher et donc s’ennuie. Pour les céréales, il préfère dans cet ordre, l’avoine, le maïs, l’orge et enfin le blé.
La fin d’un repas est caractérisée par une période de 15 minutes de non-consommation. Le cheval se distrait et peut engager des activités sociales avec les autres chevaux ou prendre une attitude de repos.
Comportement éliminatoire (27, 49).
La position pour déféquer est la même quel que soit l’âge, le sexe ou le mode de vie. Pour uriner par contre, une différence sera notée entre le mâle et la femelle. Le cheval peut déféquer en se déplaçant ou en broutant, alors que pour uriner il doit stopper ses activités (contrairement aux bovins).
L’urine et les fèces sont des sources riches en phéromones et véhiculent beaucoup de messages. Ils sont déposés dans des endroits bien précis et les chevaux, tous sexes et âges confondus, viennent fré quemment les sentir. Les juments et les hongres flairent les crottins des autres et déposent les leurs. Leurs excréments finissent par former de véritables latrines qui gagnent progressivement du terrain. Les étalons flairent leurs propres crottins ou ceux d’un autre entier et s’en vont déféquer ailleurs pour former des piles dans des zones très limitées, souvent en dehors des aires de défécation des juments.
Le comportement d’élimination est bien plus restrictif chez le cheval au box. En effet, celui-ci ne peut sentir que ses propres crottins. Cependant, il n’est pas rare de voir un cheval déféquer et/ou uriner dans un box fraîchement paillé. Certains chevaux forment des zones, dans leur box, où ils déposent leurs crottins.
Comportement exploratoire (27, 28).
L’exploration de l’environnement est une activité très développée chez les Equidés : à tout moment, leurs organes des sens sont en alerte.
Nous avons déjà vu que chez le poulain, le comportement exploratoire est très élevé. Chez l’adulte, il est plus faible mais redevient plus élevé dès qu’une modification survient dans l’environnement. Les chevaux, originaires d’un milieu steppique plat et uniforme, sont donc très curieux pour tout ce qui est nouveau.
Pour explorer son environnement, le cheval se sert de la vue, de l’odorat, de l’ouïe, du toucher et du goût mais il intègre également d’autres données telles que ses propres sensations ou celles du troupeau. Le cheval va ainsi explorer n’importe quel nouveau lieu, et en priorité les limites de ce lieu. S’il sent une odeur particulièrement forte, le flehmen (photo 3) peut ê tre effectué.
Photo 3 : le flehmen (C.Chapelon) (11).
La curiosité du cheval est éveillée lorsqu’il rencontre un objet inhabituel ou un son particulier, mais le comportement exploratoire pourra s’observer chez un individu et pas chez un autre. Généralement, les vieux chevaux sont moins curieux que les jeunes. A l’approche d’un nouvel objet, le cheval va ronfler et renifler bruyamment , puis, selon la nature de l’objet et sa taille, il va s’en approcher, le sentir et éventuellement le lécher. Cependant, si le cheval ressent la moindre peur ou une quelconque appréhension, il préférera la fuite. Le comportement exploratoire est pour le cheval la base de l’adaptation : la privation de l’apprentissage par l’expérience peut aboutir à l’incompréhension et au manque de curiosité, ce qui conduit à des peurs incontrôlées.
Pour le cheval enfermé dans un box, les possibilités d’exploration sont réduites. Elles seront limitées à l’approche d’un congénère : le cheval débutera par une “exploration” de cet individu qui se terminera par des activités sociales ; ou lors de la mise au paddock : il explorera ce nouveau lieu, ainsi que tous les crottins qui y ont été déposés. Cependant les attitudes seront lesmêmes que chez le cheval libre.
Par contre, le cheval vivant en box sera certainement plus réactif à de nouveaux stimuli que le cheval libre puisqu’il ne peut pas avoir accès à autant d’informations que ce dernier. Il est donc probable que le cheval ayant toujours vécu en box sera plus « sur l’œil » que celui vivant au pr é.
Sommeil et repos (20, 27, 39).
Grâce à une particularité anatomique de ses membres postérieurs, l’appareil réciproque, le cheval est capable de dormir debout. Cependant, différents stades de sommeil seront distingués. En effet, le cheval peut somnoler et s’engager dans une phase de sommeil profond appelée « slow-wave sleep » (SWS) lorsqu’il se tient debout. Par contre, il se couche pour entrer dans la phase de sommeil paradoxal caractérisée par des mouvements rapides des yeux (REM).
Lors du sommeil paradoxal, le cheval est couché soit en décubitus latéral , soit en position sternale avec le museau reposant sur le sol. S’il est en bonne santé, il se relèvera lorsqu’il sera approché ce qui lui permet de fuir ou de se défendre. Généralement, c’est l’étalon dominant qui se couche en premier.
Les chevaux au box sont couchés 2 heures par jour en 4 ou 5 périodes. S’ils ne peuvent pas s’allonger dans leur box, ils ne pourront pas avoir de sommeil paradoxal, ce qui pourra provoquer des troubles du comportement. Les moments où le cheval est allongé sont les mêmes que pour le ch eval libre, c’est à dire essentiellement la nuit.
Comportement social (24, 33, 39, 46, 47, 106).
La structure sociale la plus courante est composée d’un étalon, de quelques femelles et de leurs produits âgés de moins de 3 an s
La seconde structure qui est rencontrée est celle du groupe des célibataires. Il s’agit de jeunes mâles (de 1 ou 2 ans) ou femelles (entre 1,5 et 2,5 ans) ayant quitté le groupe natal ou ayant été chassé de celui-ci, notamment pour les mâles. Cette séparation du groupe natal évite ainsi les risques de consanguinité. Les harems sont des structures stables, contrairement aux groupes de célibataires qui subissent des immigrations et émigrations d’individus constamment.
Pour un cheval seul au box, il est évident qu’il ne peut former aucune structure sociale.
Le problème ensuite est de définir ce qu’est un groupe. En se basant sur la diminution de la marche et l’augmentation des périodes de pâture, un ou deux chevaux passent plus de temps inactifs qu’un groupe de chevaux libres. Un groupe est donc constitué d’au moins trois chevaux.
Dans un groupe , la hiérarchie a tendance à être linéaire. L’âge et le poids ne semblent pas être des facteurs importants pour l’acquisition du rang social : ce sera le plus agressif qui sera le dominant. De plus, un cheval de moins de 3 ans ne sera jamais dominant. Quant à la position de l’étalon, elle est variable. Enfin, chez le cheval domestique, un nouvel individu apparaît : hongrel’. C’est lui qui est le dominant dans un groupe.
Communication (27, 39, 49, 93).
Elle permet aux individus de se comprendre et de vivre en harmonie. Chez le cheval, la communication est très développée car il doit pouvoir sentir un prédateur arriver et en faire part aux autres individus du groupe, il doit alors pouvoir se faire comprendre de ses congénères. La domestication n’a pas déformé cette aptitude, même si parfois elle paraît réduite.
Les odeurs (77).
La communication par les odeurs est beaucoup plus importante chez les chevaux que chez l’homme. Toutes les odeurs émanant d’un cheval ont une valeur communicative potentielle. Elle fait notamment intervenir des messagers olfactifs particuliers : les phéromones.

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Table des matières

1. QUESTIONS PREALABLES
1.1. QU’EST CE QUE LE COMPORTEMENT ?
1.2. QU’EST CE QU’UN TROTTEUR DE COURSES ?
1.3. ETHOGRAMME DU CHEVAL
2. PARTIE EXPERIMENTALE
2.1. LES OBJECTIFS.
2.2. MATERIEL ET METHODE
2.2.1. La population de chevaux
2.2.2. L’emploi du temp
2.2.3. Les observations
2.3. TRAITEMENT DES DONNEES
2.4. RESULTATS
2.4.1. Réduction des données
2.4.2. Recherche des comportements évocateurs d’anxiété ou de stress
2.4.3. Etablissement des fiches d’évaluation de l’anxiété et du stress
2.4.4. Pertinence de ces fiches
3. DISCUSSION. 
3.1. METHODOLOGIE.
3.1.1. La population de chevaux.
3.1.2. Les observations
3.1.3. Choix des méthodes d’analyse
3.2. LES RESULTATS
3.2.1. Réduction des données
3.2.2. Recherche des comportements évocateurs d’anxiété ou de stress
3.2.2.1. Les comportements au box
3.2.2.2. Les comportements au paddock
3.2.2.3. Comportements à l’entraînement et en course
3.2.3. Pertinence de ces fiches d’évaluation de l’anxiété et du stress
3.2.3.1. L’évaluation de l’anxiété
3.2.3.1.1. Sa spécificité et sa sensibilité
3.2.3.1.2. Remarques
3.2.3.2. L’évaluation du stress
3.2.3.2.1. Sa spécificité et sa sensibilité
3.2.3.2.2. Remarques.
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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