La pollution de l’eau

La pollution de l’eau

Les maladies hydriques 

Les maladies hydriques sont toutes les maladies causées par la consommation d’eau contaminée par des fèces animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes pathogènes ou qui sont liées au cycle de l’eau.

Le Choléra

Véhiculé par l’eau, le vibrion cholérique est responsable d’épidémies redoutables. Le choléra touche actuellement tous les continents, mais il atteint plus sévèrement les pays où l’hygiène publique laisse à désirer. C’est évidemment dans les pays du Tiers-Monde que cette maladie fait le plus de victimes. Les conflits et les mouvements de masse des réfugiés favorisent les épidémies. Le vibrion cholérique est en effet une bactérie très mobile dont l’homme est le principal réservoir. La maladie résulte de l’absorption par la bouche d’eau ou d’aliments contaminés. L’incubation va de quelques heures à 5 jours et la toxine secrétée dans l’intestin par le vibrion provoque de violentes diarrhées aqueuses caractéristiques de la maladie et des vomissements sans augmentation de la température du corps.

La dracunculose

La dracunculose ou maladie du ver de Guinée est une infection causée par le parasite Dracunculus medinensis. Les vers Dracunculus femelles adultes émergent annuellement de la peau des personnes infectées. Les personnes ayant des vers peuvent entrer en contact avec des sources d’eau potable et inconsciemment permettre au ver de relâcher ses larves dans l’eau.
Ces larves sont ingérées par les copépodes des eaux douces où elles se développent en étape  contagieuse en 10-14 jours. Les personnes deviennent infectées en buvant de l’eau contenant  les larves de Dracunculus medinensis

Le virus du Nil Occidental

Le V.N.O. est transmis par les piqûres de moustiques infectés (50 espèces à travers le monde). Le V.N.O. est sensible à la lumière du soleil et à la sècheresse. Il ne survit pas longtemps dans l’environnement, ni sur la peau d’une personne qui se lave avec du savon et de l’eau. Le virus se multiplie dans les tissus des oiseaux infectés et circule dans le sang. Il peut ainsi être transmis aux moustiques qui se nourrissent du sang de ces oiseaux. Le V.N.O. peut provoquer  une maladie bénigne chez les humains avec des symptômes tels que la fièvre, des douleurs frontales et musculaires, une enflure des ganglions lymphatiques et des irritations cutanées. La maladie est habituellement plus grave chez les personnes âgées et celles qui souffrent déjà d’une maladie grave. La période d’incubation est d’environ 5 à 15 jours chez les humains.Ainsi on doit éviter de rester à l’extérieur pendant les périodes d’activité intense des moustiques, comme au lever du soleil et au crépuscule, éviter les régions infectées, faire disparaître toute eau stagnante.

La bilharziose

C’est une maladie parasitaire due à des vers « les bilharzies » ou « schistosomes » dont il existe 5 espèces susceptibles de parasiter l’homme. Le cycle parasitaire fait intervenir un hôte intermédiaire, mollusque vivant des les eaux douces, qui permet la maturation des larves de schistosomes et leur libération dans le milieu aquatique. L’homme s’infeste par simple contact avec les eaux douces (lacs, rivières, mares, fleuves) car le parasite peut à ce stade traverser la peau saine. Après un cycle complexe dans l’organisme, les vers adultes se développent chez l’homme dans le système circulatoire. La pathologie clinique est liée à la ponte des œufs qui migrent à travers les parois digestives, vésicales, génito-urinaires ou s’embolisent dans le foie,  plus rarement dans les vaisseaux pulmonaires.

L’onchocercose

L’onchocercose ou cécité des rivières est une maladie parasitaire transmise par la piqûre d’une mouche « la simulie ». L’onchocercose entraîne de sérieuses lésions cutanées et dans sa phase finale une cécité irréversible. Plus de 15 millions de personnes sont actuellement atteintes par la maladie dont une grande majorité en Afrique sub-saharienne. L’onchocercose représente la 2ème cause de cécité d’origine infectieuse dans le monde après la conjonctivite granuleuse. Cette maladie est endémique dans 30 pays d’Afrique et 6 pays d’Amérique. Environ 120 millions de personnes sont exposées au risque d’onchocercose.

Le paludisme ou malaria

Une contamination de la mère à l’enfant par voie transplacentaire est possible. En France, la très grande majorité des cas de paludisme observés est contractée lors d’un voyage effectué sans mesure de prophylaxie ou avec une prophylaxie inadaptée. Nombre de cas sont liés à des retours aux pays d’Africains expatriés en France depuis des années, qui se croient encore protégés et négligent les mesures de prophylaxie en revenant chez eux en vacances.Toutefois, une prophylaxie parfaite est de plus en plus difficile à mettre en place du fait du développement des clones de Plasmodium résistant aux différentes molécules médicamenteuses utilisées, notamment à la chloroquine.

La diarrhée

La diarrhée est une excrétion fréquente de fèces aqueuses par les intestins, contenant parfois du sang et des mucus.Une diarrhée due à une infection peut durer quelques jours, ou plusieurs semaines, en tant que diarrhée persistante. Une diarrhée persistante peut avoir comme conséquence une déshydratation sévère. Il est ainsi nécessaire de remplacer le fluide perdu par le corps. Une diarrhée grave peut menacer la survie de l’individu à cause des pertes de fluide, particulièrement chez les enfants et les nourrissons, les personnes malnutries et les personnes ayant un système immunitaire déséquilibré.La diarrhée est un concomitant de nombreuses maladies infectieuses, spécialement la fièvre typhoïde, la dysenterie amibienne ou bacillaire, et le choléra.La diarrhée est un symptôme d’infection par des bactéries, des virus et des organismes parasitiques dont la plupart proviennent d’une eau contaminée.C’est une occurrence rare pour la plupart des personnes vivant dans des pays développés où l’assainissement est adéquat, l’accès à l’eau est sûr et l’hygiène individuelle et domestique est relativement bonne. La diarrhée due à une infection est répandue à travers les pays en développement.

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Table des matières

Introduction
Présentation de la RADEEF
1.Aperçu général
2. Aperçu sur le laboratoire
Bibliographie
1. L’eau
2. La pollution de l’eau
2.1. La pollution d’origine domestique
2.2. La pollution d’origine industrielle
2.3. La pollution d’origine agricole
2.4.La pollution par les décharges publiques
3.Les maladies hydriques
3.1 Le Choléra
3.2 La dracunculose
3.3Le virus du Nil Occidental
3.4 La bilharziose
3.5 L’onchocercose
3.6 Le paludisme ou malaria
3.7 La diarrhée
3.8 Les hépatites
3.9 La malnutrition
3.10 Fièvres entériques typhoïde et paratyphoïde
4.L’EAU POTABLE
5.Types d’analyses
5.1. L’analyse courante
5.2. L’analyse de surveillance
5.1 L’analyse complète
Materiel et méthode
1-Echantillonnage
1.1 Lieu
1.2 Matériau de flaconnage
1.3 Mode de prélèvement
1.4 Conservation de l’échantillon
2-les analyses physiques
2.1Température
2.2Conductivité
2.3 Turbidité
3-Les analyses chimiques
3.1 pH
3.2 Dosages des chlorures par la méthode de Mohr
3.3Dosage du THT ou titre hydrotimétrique
3.4Titre alcalimétrique complet (T.A.C.)
3.5.Dosages des sulfates par la méthode néphélométrique
3.6.Dosage d’ammonium
3.7.L’oxygène dissous
3.8.Dosage des orthophosphates
3.9.Dosage des nitrates
4.Les analyses bactériologiques
4.1.Les milieux utilisés
4.2.Méthode de la membrane filtrante
4.3.Recherche des germes totaux
4.4.Recherche des coliformes
4.5.Recherche des streptocoques
Resultats et discussions
Analyses physiques
Analyses chimiques
Analyses bactériologiques
conclusion

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