Soutenance mémoire
LA PLACE DU SIG DANS LE PARCOURS DES DONNÉES
Le S.I.G système d’information géographique ou SIG constitue une étape au sein du cheminement des données depuis Leur source jusqu’à Leur utilisation, en passant par leur traitement.
Les sources de données
IL y a en effet quatre sources principales de données. Le relevé G.P.S. est effectué sur Le terrain par des sapeurs-pompiers des centres de secours ou opérateurs au C.T.A. durant Leur S.H.R. (Service Hors Rang). Le modèle utilisé, Le Trimble, offre une précision à 10-15m.
Grâce à une station de référence située à Poitiers, La précision des données corrigées est de 0,5-1m.
La base de données existante et La BD Topo sont deux autres sources. Enfin, La convention Virgil permet une récupération de données auprès de différents partenaires. Le S.D.I.S. a en effet signé une convention de partage des données géocodées avec différents partenaires. En font notamment partie Le centre de gestion de La Fonction PubLique TerritoriaLe de La Vendée, L’Association des Maires de Vendée, Le ConseiL Général, La Direction DépartementaLe de L’Equipement (D.D.E.), La Direction Départementale de L’AgricuLture et de La Forêt (DD.&F.), la Chambre d’AgricuLture, La Chambre de Commerce et d’industrie, la Chambre des Métiers, France Télécom, E.D.F.-GDS. (ELectricité De France- Gaz de France), La S.A.U.R. (Société d’Aménagement Urbain et RuraL).. La précision des données ainsi obtenues est La même que celles issues du G.PS.
Les principes de cette convention sont Les suivants :
• Numérisation du cadastre
• Vectorisation des pLanches cadastrales
• UtiLisation du format EDIGéO mis à jour une fois par an
• Chacun importe ses données sous Le format qu’iL possède. Le SDIS importe ainsi Les données sous Géo-Concept grâce au moduLe import « TransversaLis »
• Tous Les partenaires mettent à disposition L’ensembLe des couches qu’iLs ont réaLisées
• Le S.D.l.S. propose les couches ER.P. (EtabLissement Recevant du PubLic), campings, points d’eau (en collaboration, voire en complément).
Le traitement et l‘utilisation
Ces données, une fois traitées, sont intégrées au SIG et font l’objet d’une procédure de validation, qui porte essentiellement sur leur exactitude et leur intérêt. Enfin, les données peuvent être utilisées de trois manières. Elles permettent tout d’abord la constitution des atlas des centres de secours, composés d’un ensemble de cartes représentant leur secteur à des échelles variées. Les voies, le bâti, les points remarquables ainsi que les P.I.-B.I. (Poteaux Incendie-Bouches Incendie) sont les principaux éléments qui y sont représentés. Par ailleurs, ces données alimentent la Base Artémis, cœur du système de traitement des appels.
Cette carte permet de visualiser les véhicules en intervention. Ceux-ci sont en effet positionnés. Sont indiqués également le centre de secours qui intervient (ex LSO pour Les Sables-d’Olonne), le type de véhicule (ex V.S.A.V.) et le numéro du véhicule (ex :1). Enfin, les données permettent la cartographie alerte à trois niveaux : dans les centres de secours, au C.T.A.-C.O.D.I.S. et dans le V.P.C. Les centres de secours sont en effet reliés à Artémis ; lorsqu’arrive au centre la fiche d’intervention, des plans à différentes échelles peuvent y être joints.
Quant au V.P.C., il dispose d’un système informatique lui permettant d’être relié à la Base Artémis. Il dispose d’outils lui permettant d’afficher les mêmes éléments qu’au C.T.A.. Par ailleurs, son écran interactif est en liaison directe avec celui du C.T.A. C.O.D.I.S. : ce qui apparaît sur l’un apparaît sur l’autre et réciproquement.
Le principe essentiel est ainsi de considérer Le S.I.G. comme base de données unique de référence. Mais cette méthode offre également des avantages certains. Une seule saisie est ainsi nécessaire, et toutes Les données sont interactives .
UN NOUVEL OUTIL DE RECOLTE DES DONNEES : LA TABLET PC
Avec Le temps, La mise à jour sous forme papier s’est révélée perfectible. Sur te terrain, Le format A0 des cartes, nécessaire pour avoir un maximum d’informations, est peu pratique. Quant à La saisie des données au service Cartographie, elle ne peut se faire automatiquement. Ce sont donc des étapes supplémentaires qui sont introduites entre La récolte de ta donnée et son traitement. Dès lors, dans un souci d’efficacité et de rapidité, un nouvel outil commence à être utilisé, ta TabLet PC. IL s’agit d’un ordinateur portable quelque peu particulier, pratique d’utilisation sur Le terrain.
Les formulaires de saisie
Des formuLaires de saisie caractéristiques des points d’eau considérés. ILs sont à compLéter en Géoconcept.
Une première fenêtre permet de choisir s’iL s’agit d’une saisie de nouveLLes données ou bien d’une mise à jour de données existantes. Sur La droite de la fenêtre, est offerte à L’utiLisateur La possibilité de visualiser La Liste des éLéments saisis, ainsi que de L’imprimer, par exemple à La fin d’une séance de saisie. On choisit alors » SAISIE » .
La deuxième étape consiste à sélectionner Le type d’hydrants à saisir.
Prenons tout d’abord le cas des P.I.-B.I, Le formulaire comporte différents types de champs. Certains sont présentés sous forme de listes, d’autres sont à compléter avec le cLavier.
La saisie porte sur Les mêmes informations que pour Les autres hydrants, hormis certaines spécificités. Le point d’aspiration doit être saisi seLon le type de véhicule qui peut être utilisé. En effet, cette information renseigne sur L’accessibilité du point d’eau. Si le véhicule choisi est la M.P.R., ceci signifie que le F.P.T. ne peut pas accéder au point d’eau. Si au contraire, le F.P.T. est saisi, ceci signifie que tous les véhicules de pompage peuvent accéder au plan d’eau. Il est également nécessaire de saisir des informations concernant la disponibilité du point d’eau. En effet, s’il est à sec l’été, cette indisponibilité doit être clairement notifiée, en en précisant si possible la période. Le volume d’eau à saisir correspond au minimum disponible. Enfin, il s’agit de préciser si le point d’eau est muni ou non d’une aire d’aspiration. Si tel est le cas, et que celle-ci est conforme, on peut qualifier le point d’eau naturel de réserve incendie. Les champs à remplir concernant la localisation des plans d’eau, sa numérotation ou l’affichage des enregistrements sont identiques à ceux des formulaires présentés précédemment. Avant, certains plans d’eau importants étaient intégrés à la base Artémis en points remarquables. Aujourd’hui, lorsque les points d’aspiration des plans d’eau sont intégrés dans la base Artémis, ils apparaissent symbolisés par un triangle bleu ; à terme, ils seront représentés par un dessin du véhicule qui peut accéder au plan d’eau.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1: LE S.I.G. ET LA CARTOGRAPHIE AU S.D.I.S. 85
I. LA PLACE DU S.I.G. DANS LE PARCOURS DES DONNEES
A) Les sources de données
B) Le traitement et l’utilisation
II. UN NOUVEL OUTIL DE RECOLTE DES DONNEES LA TABLET PC
A) Les formulaires de saisie
La saisie des P.l.-B.l.
La saisie des réservoirs urbains
La saisie des points d’eau naturels
La saisie des points remarquables
B) Les formulaires de mise à jour
La mise à jour des P.l.-8.l.
La mise à jour des réservoirs urbains
La mise à jour des points d’eau naturels
C) La récupération et l’intégration des données de la Tablet PC
L’extraction des données
L’intégration à la base de données liée à la cartographie
L’affichage des nouveaux hydrants
D) L’écran interactif
PARTIE 2 : A LA RECHERCHE DES DONNEES
I. LES POINTS D’EAU NATURELS
II. LES P.I.-B.I.
III. LES NOUVELLES VOIES
A) La commune d’Olonne-sur-Mer
B) Le secteur de Saint-Cilles Croix-de-Vie
IV. Bilan du travail effectué
CONCLUSION
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