LA PESTE PORCINE CLASSIQUE

LA PESTE PORCINE CLASSIQUE

Organisation du secteur porcin

Comme dans la plupart des pays d’Amérique Latine, il existe deux modes d’élevage.

L’élevage traditionnel (familial)

dont la population est estimée à 800 000 porcs. Il est composé par les familles qui achètent un ou deux porcelets, les élèvent, puis les vendent et utilisent une partie de l’argent pour racheter d’autres porcelets. Cet élevage représente une forme d’épargne et une source importante de revenus pour des familles aux ressources limitées. Les porcs sont élevés en liberté au sein même du village (photo 1), avec des contacts réguliers entre les porcs des différents producteurs. Certains producteurs possèdent des constructions sommaires (photo 2). En dehors de l’achat des porcelets et de la vente des animaux terminés, le commerce ou les mouvements de porcs entre différents villages sont rares voire inexistants. Contrairement à Haïti, il n’y a pas de verrats de monte publique utilisés par plusieurs villages [Dr. Angel Ventura, Dr. Gavino Garcia, communication personnelle]. Les porcs sont généralement alimentés avec les restes des repas, ou conduits sur des déchetteries voisines. Ce type d’alimentation est en hausse, du fait de l’augmentation du prix de l’aliment industriel. L’alimentation des porcs avec les eaux grasses, le faible niveau de biosécurité, le faible niveau de connaissance de la PPC par ces éleveurs, et le manque de ressources financières pour vacciner les animaux sont autant de facteurs qui rendent ces élevages très vulnérables à la PPC. De plus, le faible nombre de porcs par éleveur ainsi que leur dispersion géographique rendent la surveillance et le contrôle de la maladie difficiles.
En raison des modalités de l’élevage traditionnel, l’unité épidémiologique considérée dans les enquêtes ou la surveillance est le village.

L’élevage industriel dont la population est estimée à 700 000 porcs. Il est caractérisé par un niveau technologique élevé, une concentration importante des animaux, et une assistance vétérinaire développée. En République Dominicaine, ces élevages sont situés majoritairement dans les régions Norte et Norcentral.

Le commerce des animaux

 Il n’existe que 5 marchés où s’effectue le commerce de porcs vivants. Ils sont situés près de la frontière et la plupart des animaux qui y sont vendus proviennent d’Haïti. Dans le reste du pays, les animaux sont vendus soit directement de producteur à producteur, soit de producteur à abattoir. Il y a très peu d’intermédiaires [Dr. Ventura, Dr. Simón De León, communication personnelle].

Le commerce de la viande

Il existe de nombreux abattoirs de taille importante, publics ou privés, travaillant en relation avec les producteurs industriels et les fabriques de produits charcutiers. La plupart de ces abattoirs sont inspectés, soit de manière privée, soit de manière publique par des agents du ministère de la santé [Dr. Juan Francisco López Hernandez, communication personnelle]. A côté de ceux-ci dans une majorité de villages existent des abattoirs traditionnels le long des routes, où il n’existe pas d’inspection systématique, dans lesquels sont abattus 1 ou 2 porcs par semaine provenant des localités voisines.

LA PESTE PORCINE CLASSIQUE

La Peste Porcine Classique est due à un virus de la famille des Flaviviridae, genre Pestivirus [Fauquet et al., 2005], responsable d’hémorragies généralisées chez les porcs affectés, aboutissant à la mort de l’animal au bout de 5 à 15 jours dans les formes aiguës.Il existe des réactions croisées avec les autres pestivirus, notamment ceux de la BVD/MD des bovins, présent en République Dominicaine, et de la maladie des frontières (Border disease) des ovins.Comme beaucoup de virus enveloppés, le virus de la peste porcine classique (CSFV) est relativement fragile, mais il peut survivre durant de longues périodes dans un environnement favorable [Edwards, 2000] : • Survie dans la viande : plus de 4 ans dans de la viande de porc congelée [Edgar et al., 1949], jusqu’à 85 jours (~3 mois) dans du porc frais réfrigéré à basse température [Helwig et Keast, 1966]. Ni le salage ni le fumage ne semblent inactiver le virus puisque des survies allant de 17 à 188 jours ont été enregistrées dans de la viande salée ou fumée [Edwards, 2000] ; • Survie dans l’environnement : elle varie en fonction de différents facteurs telle que l’humidité et la température, la présence de matières organiques ou de produits chimiques [Edwards, 2000]. Du foin coupé, contaminé artificiellement, exposé à l’air mais protégé du soleil et de la pluie, restait infectieux après 7 jours, mais plus après 14 jours [Slavin, 1938].Dans la viande, le virus est détruit par la pasteurisation et la cuisson, à condition de respecter certaines températures et durées de cuisson (30 minutes à 65°C, ou 1 minute à 71°C). Il est rapidement inactivé par les Ultra-Violets. Stable à pH 5-10, il est rapidement inactivé à pH<3 ou pH>10 [Edwards, 2000].

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Table des matières

Liste récapitulative des enseignants
Remerciements
Sommaire
Table des illustrations
Liste des abréviations
Introduction
PARTIE I: BIBLIOGRAPHIE
I. LE PAYS SURVEILLÉ
I.1 Généralités
I.2 Organisation du secteur porcin
II. LA PESTE PORCINE CLASSIQUE
II.1 Etiologie
II.2 Distribution géographique et situation épidémiologique en République Dominicaine
II.3 Pathogénie et épidémiologie
II.4 Diagnostic
II.4.1 Clinique
II.4.2 Lésionnel
II.4.3 Différentiel
II.4.4 Expérimental
II.4.5 Prélèvements à réaliser pour le diagnostic expérimental
II.5 Contrôle et prévention
II.5.1 Le point sur les vaccins
II.5.2 Stratégies de contrôle
III. CADRE INSTITUTIONNEL
III.1 Les Services Vétérinaires dominicains
III.2 Les organismes partenaires de la DIGEGA
III.2.1 Aide technique
III.2.2 Aide financière pour la PPC
III.3 Le programme de contrôle et d’éradication de la PPC
IV. MISE EN PLACE D’UN RESEAU DE SURVEILLANCE
IV.1 Définitions
IV.2 Fonctionnement d’un réseau de surveillance épidémiologique
IV.3 Etapes de la mise en place d’un réseau
IV.4 Points à contrôler pour le bon fonctionnement d’un réseau
IV.5 Evaluation du fonctionnement d’un réseau
V. ENJEUX ET CONTRAINTES DE LA MISE EN PLACE D’UN RESEAU
V.1 Enjeux et contraintes nationales
V.2 Enjeux et contraintes internationales
V.3 Contraintes dans les pays en développement
V.4 Contraintes politiques
PARTIE II: TRAVAIL
I. OBJECTIFS
I.1 Le réseau déjà existant
I.2 Les besoins en matière de surveillance
I.2.1 Besoins de l’ensemble du réseau
I.2.2 Besoins spécifiques pour la surveillance de la PPC
I.3 Objectifs du travail pour répondre aux besoins
II. MATERIEL ET METHODE
II.1 Ressources disponibles pour la mise en place de la surveillance de la PPC
II.1.1 Ressources humaines
II.1.2 Expertise: Laboratorio Veterinario Central (LAVECEN)
II.1.3 Ressources matérielles
II.1.4 Ressources financières
II.1.5 Ressources techniques
II.2 Equipe de rédaction du protocole
II.3 Méthode d’élaboration des plans de formation
II.4 Méthode d’élaboration des indicateurs de performance du réseau
II.5 Etapes suivies pour le lancement du bulletin
III. RÉSULTATS
III.1 Le protocole de surveillance
III.2 La formation des acteurs du réseau
III.3 Les indicateurs de performance
III.4 Le bulletin épidémiologique
III.5 Les premiers résultats de la surveillance
IV. DISCUSSION
IV.1 Le bulletin
IV.2 Le protocole de surveillance
IV.2.1 Méthode et forme
IV.2.2 Contenu
IV.2.3 Perspectives
IV.3 La formation des acteurs du réseau
IV.4 Les indicateurs de performance
IV.5 Suivi des résultats après le 7 septembre 2007
Conclusion et perspectives
Bibliographie
ANNEXES

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