LA PERCEPTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PAR LES PAYSANS

L’Agriculture biologique à Madagascar

  L’Agriculture biologique a été pratiquée à Madagascar par suite des actions du CAPR TSINJOEZAKA (Centre Artisanal et Promotion Rurale). Ce centre, créé en 1963 entre autres par le Père Henri de Laulanié et le Frère Michel Hubert est devenu le promoteur de l’Agriculture biologique depuis 1968. Le centre a organisé des séances de démonstration auprès des paysans quant à l’importance de la matière organique et du compostage. Avant cela, les paysans n’appliquaient pour fertiliser leurs champs que les fumiers venant de leurs animaux d’élevage, constitués essentiellement de bovidés.Dans les années 80, le Père Henri de Laulanié a découvert ce qu’il dénommait en 1992 le Système de Riziculture Intensive ou SRI (Voly Vary Maro Anaka en malagasy). Contrairement au doublement du rendement dans les pays riziculteurs après la « révolution verte », les rendements en riz à Madagascar sont restés inchangés. Mais, le SRI a permis aux paysans qui l’ont pratiqué d’obtenir de hauts rendements sans l’utilisation de nouveaux intrants, tels les nouvelles semences ou les fertilisants chimiques.A Madagascar, l’exportation de produits biologiques certifiés a commencé en 1989. A la demande d’entreprises européennes importatrices (RAPUNZEL, MANTIMEX), des opérateurs malagasy se sont lancés dans la production bio. La certification était à la charge des importateurs. Le certificat reste la propriété de l’importateur et les producteurs ne peuvent vendre ailleurs ses produits Concepts et Etat de l’Art en tant que biologiques. Un inspecteur international venant d’Europe était mandaté par l’organisme de certification ECOCERT pour effectuer le contrôle des opérateurs malagasy.En 1993, des opérateurs malagasy ont fondé le groupement nommé Produits Malagasy Biologiques (PROMABIO), rallié ensuite par d’autres opérateurs. Cette association est un syndicat professionnel des opérateurs en produits de l’Agriculture biologique. Ce groupement a fait la requête pour l’installation d’une antenne locale de l’organisme certificateur. Le but était que les opérateurs malagasy puissent avoir leur propre certificat.En 1995, un bureau de représentation d’ECOCERT international s’est installé à Madagascar. Et jusqu’à présent, il est le seul organisme certificateur opérant dans la grande île mais il offre également ses services dans la région de l’Océan Indien et l’Afrique. Après 1997, le volume total de l’exportation biologique à Madagascar a nettement évolué : 680 tonnes environ en 1997, 1300 tonnes en 1998 pour atteindre 2511 tonnes en 1999 et 2590 tonnes en 2000.Le Syndicat des Producteurs d’Extrait Aromatiques de Madagascar (SYPEAM) a été fusionné avec la PROMABIO en 2000. En 2001, PROMABIO changea de nom et devient le groupement professionnel des opérateurs en agribusiness de PROduits NAturels et BIOlogiques de Madagascar (PRONABIO).De 1999 en 2003, le programme Landscape Development Interventions (LDI) financé par l’agence américaine USAID, a beaucoup aidé le groupement PRONABIO. Le programme a contribué à la mise en place d’un secrétariat technique permanent au sein du groupement. Parmi les appuis techniques : il y a la réalisation d’études de faisabilité et les recherches. Comme appui financier : il y a les subventions pour les voyages de promotion commerciale et les prêts sur le Fonds d’Investissement pour les Entreprises Favorables à l’Environnement (FIEFE).En 2002, comme tous les secteurs de l’économie malagasy, le secteur biologique a beaucoup souffert pendant le premier semestre à cause de la crise politico-économique qui a secoué le pays. Malgré tout cela, les opérateurs ont redémarré leurs activités avec l’appui des bailleurs de fonds et divers partenaires.Le 13 juin 2003, PRONABIO a lancé officiellement le label NATIORA avec l’appui de LDI et en présence du chef du gouvernement malagasy. Actuellement, le PRONABIO regroupe 31 sociétés membres.En 2004, MAMABIO est née à la suite de la dissolution de TATA (Tanora Andrin’ny Tontolo Ambanivohitra) grâce à l’initiative de quelques anciens dirigeants et membres qui ont voulu continuer les activités de production biologique. Le Syndicat Malgache de l’Agriculture Biologique SYMABIO a été créé en mars 2011 à l’initiative d’opérateurs conscients de l’enjeu porté par la filière au plan économique, social et environnemental et de la nécessité de se structurer en groupement pour sensibiliser l’opinion et les autorités dans la promotion de l’Agriculture biologique. Le syndicat compte une trentaine de membres exerçant des activités dans la filière bio et disposant de certificats de conformité de leurs produits biologiques. Le réseau compte 5000 partenaires producteurs en milieu rural localisés dans différentes régions de Madagascar. Les opérations de cueillette constituent aussi une source de revenu pour d’innombrables villageois dans les zones répertoriées BIO.

DEVELOPPEMENT DURABLE

  La CMED définit le développement durable comme suit: « Le développement durable est un développement gui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » Le principal objectif d’un développement durable est de satisfaire les besoins et aspirations de l’être humain (FAO/WHO, 2001). Pour ce faire, il ne faut pas seulement accroître la productivité, mais aussi assurer l’égalité des chances pour tous. Donc, le développement durable présuppose un souci d’équité sociale entre les générations, souci qui doit s’étendre, en toute logique à l’intérieur d’une même génération (Commission Mondiale sur l’environnement et le Développement (CMED), 1988). Ce souci d’équité implique un travail collectif pour l’intérêt commun. La CMED recommande un fil conducteur dans la stratégie d’un développement qui se dit durable: la nécessité d’intégrer les préoccupations économique et écologiques dans la prise de décisions. Dans la réalité, ces problèmes sont inter reliés. Les considérations d’ordre économique et écologique ne sont pas forcément contradictoires. Par exemple, les politiques visant à préserver les terres consacrées aux cultures et à protéger les forêts améliorent les perspectives du développement agricole à long terme. Mais, la compatibilité entre ces deux types de considérations se perd souvent dans la poursuite d’avantages individuels ou collectifs où l’on ne tient pas compte des conséquences et où l’on fait une confiance aveugle à la science, censée pouvoir tout résoudre, où l’on néglige les conséquences à long terme des décisions prises aujourd’hui. Dans cette étude, on va évaluer à quel point la transition au biologique, permet aux acteurs impliqués de prendre en considération les aspects socio-économiques et environnementaux. La conférence de Rio de Janeiro, en 1992, a fourni les principes fondamentaux et le programme d’action du concept du développement durable. Cette conférence a marqué le passage du concept aux questions plus concrètes et a mis de l’avant une définition plus opérationnelle, connue sous le nom de conception tripolaire, où le développement durable doit concilier l’environnement, l’économique et le social. Cette définition est dite tripolaire parce qu’elle se veut une articulation des trois pôles soit le pôle social, le pôle environnemental et le pôle économique.Plusieurs chercheurs ont suivi cette évolution du concept du développement durable. En effet, ils classent les conceptions et les applications du concept selon l’emphase qu’ils mettent sur les pôles de la conception tripolaire.

CONTRIBUTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE AU DEVELOPPEMENT DURABLE

  D’après l’analyse, la hiérarchisation dans la conception tripolaire de développement durable ne permet pas une compensation entre les trois pôles. Dans le cas des producteurs de la coopérative, la dimension socio-économique est plus importante que la dimension environnementale. L’apparition du code Commercialisation au premier rang et les associations des répondants qui ont été identifiés montrent que la plupart des acteurs, malgré leur volonté de protéger l’environnement, trouvent que la dimension socio-économique est dominante, en d’autres termes, ils savent que la résolution des problèmes socio-économiques est primordiale pour la survie des producteurs. Cette représentation de la part des répondants permet de dire que l’équilibre entre les trois pôles du développement durable est très instable. Donc, une compensation au détriment de l’environnement pourrait s’effectuer dans le cas où les conditions socio-économiques des producteurs ne s’améliorent pas ou pire encore se détériorent.Tout au long du mémoire, on a confronté l’Agriculture biologique à la conception tripolaire hiérarchisée du développement durable. Pour répondre aux trois sous-questions posées dès le départ, il faudrait rappeler qu’au niveau environnemental les acteurs de l’association MAMABIO devront élargir leur perception de l’environnement pour englober des aspects comme le réchauffement climatique, la consommation de l’eau et de l’énergie, les effets environnementaux non liés à la production agricole et les effets à court et long terme de l’expansion de la surface agricole cultivée biologiquement. Au niveau socio-économique, les acteurs doivent ajouter des aspects comme le bien-être animal, et la sécurité au travail. Cependant, la dimension socio-économique domine la dimension environnementale, par conséquent, il est nécessaire de rétablir l’équilibre entre ces deux avant de penser à répondre à tous les aspects environnementaux d’une Agriculture durable. Ainsi, l’Agriculture biologique comporte dans les exigences qu’elles imposent des barrières à l’accès au niveau des produits agricoles des pays développés, et par conséquent, elle est incapable de rétablir l’équilibre entre les trois pôles du développement durable, elle consacre cette inégalité dans les échanges commerciaux.

Les contraintes de l’Agriculture biologique malgache

  L’Agriculture traditionnelle malgache est par essence biologique. En effet, les paysans produisaient sans faire recours aux intrants chimiques modernes comme les engrais chimiques et produits phytosanitaires. Avec la modernisation, les paysans ont vu les effets rapides des engrais chimiques et les pesticides sur les rendements des cultures. Ceci constitue un frein au développement de l’Agriculture biologique dans la mesure où sa pratique exige la non-utilisation de ces produits. Par ailleurs, le développement de l’Agriculture biologique se heurte à des contraintes liées à sa diffusion à grande échelle. Parmi ces contraintes, on peut citer :
 La volonté à produire en quantité : Vu que les terres Malagasy sont déjà contaminées de produits chimiques agricoles, il faut un peu plus de temps avant d’éliminer ces résidus chimiques qui polluent les aliments. Pour cela, les paysans doit être patients (durant la période de transition au biologique) avant d’éradiquer ces produits chimiques. Donc, dans les premières années de la transition, on ne pourra encore pas obtenir des produits de quantité.
 L’impatience et le manque de volonté de changer (pratiques) : L’agriculture traditionnelle Malagasy est biologique car nos ancêtres n’ont pas utilisé de produits chimiques agricoles. Et après des années de vulgarisation de ces engrais chimiques, l’Agriculture à Madagascar a basculé en Agriculture conventionnelle. Actuellement, si l’on veut revenir à cette pratique biologique, il faut encore des années et des années de vulgarisation car ce changement ne sera pas facile et d’ailleurs, bon nombre de paysans Malagasy ne sont pas au courant du risque de santé que ces résidus chimiques engendrent. Or cela implique un grand financement et apport de l’Etat.
 La méconnaissance de débouchés et des techniques : Plusieurs producteurs/acteurs dans le secteur primaire à Madagascar ne savent encore pas l’opportunité que l’Agriculture biologique peut offrir. En fait, la demande Européenne et dans les pays développés ne cessent d’augmenter de jour en jour. A noter que le prix des produits biologiques dans le marché mondial est extrêmement élevé. Donc, s’ils s’impliquent dans cette pratique, les résultats seront vraiment impressionnants et importants. Ceci améliorera automatiquement les revenus des producteurs.
 Le manque d’information pour les consommateurs : Il faut également sensibiliser les consommateurs locaux sur le risque de l’agriculture chimique sur la santé car actuellement, les consommateurs Malagasy ne considèrent pas les produits biologique sur ses valeurs et par conséquent, ils ne sont pas motivés à acheter à un prix plus élevé que les produits conventionnels. Pour couronner le tout, si l’on veut commercialiser les produits biologiques sur le marché local, il n’y aura pas de différence de prix par rapport aux produits conventionnels. Et cela impactera négativement sur les revenus des producteurs qui ont dépensés beaucoup plus d’énergie sur la pratique biologique.

Les limites de cette association MAMABIO

  L’expérience de l’ONG MAMABIO présente des avantages significatifs pour les exploitants bénéficiaires de la Commune d’Ambohimanambola et pour l’ONG elle-même. Toutefois, cette expérience souffre de la conjoncture de crise que vit le pays ces derniers temps. Elle souffre également de :
 La concurrence des produits de l’Agriculture conventionnelle. Avec les mêmes prix, l’Agriculture biologique est désavantagée (Donc, ceci réduit le nombre de consommateurs finaux).
 Les contraintes liées aux principes de l’Agriculture biologique. Les paysans doivent être suffisamment sensibilisés et encadrés techniquement et de manière rapprochée pour continuer et réussir dans ce domaine ;
 La restriction du marché aux riches et aux expatriés dans ces temps de crise ne favorise pas le développement de ce genre d’expérience pilote ;
 Le manque de financement, d’intrants et de matériels pour appuyer les paysans pratiquant l’Agriculture biologique ne favorise pas son adoption et sa vulgarisation, au moins jusqu’à l’obtention de la certification biologique.
 Le nombre insuffisant de techniciens et d’encadrement dont bénéficie l’Agriculture biologique est un autre handicap majeur pour le développement de ce type d’Agriculture.

CONCLUSION

  Dans cette recherche l’Agriculture biologique, du point de vue pratique, ne contribue encore pas au développement durable (conception tripolaire hiérarchisée) du secteur agricole d’Ambohimanambola. Les acteurs impliqués dans la transition au biologique vont prendre en considération tous les pôles de la conception tripolaire hiérarchisée du développement durable sans permettre une compensation entre ceux-ci. Tout d’abord, plusieurs aspects écologiques et socio-économiques de l’Agriculture biologique ne sont pas apparus dans le discours des répondants et, par conséquent, ils ne les prendront pas en considération dans la transition au biologique. En synthétisant les discours des producteurs, l’étude montre que les associations qui tournent autour du noyau organisateur révèlent que les codes référant aux deux familles « production et certification biologique» et « économie et gestion» ont plus de place dans les représentations sociales des producteurs. Bien que les producteurs trouvent que les aspects environnementaux sont importants, les considérations socio-économiques sont très pesantes sur eux et seront prises en considération dans leur travail agricole. Ainsi, la première hypothèse qui parle que : « Les paysans perçoivent l’Agriculture biologique menée par MAMABIO comme un outil de production efficace qui peut aboutir au développement durable où l’économie est considérée comme condition nécessaire » est vérifiée.D’autre part, d’après leurs discours, les techniciens agricoles ont mis l’emphase sur le volet protection de l’environnement de l’Agriculture biologique et considèrent ses aspects socio- économiques, surtout la commercialisation, comme des outils parmi d’autres pour aider les producteurs à améliorer leur situation. Pour eux, l’Agriculture biologique s’inscrit dans un ensemble plus large de mesures qu’il faut entreprendre pour réformer le secteur agricole Malgache. Alors la deuxième hypothèse qui stipule que les « Les techniciens agricoles visent à conserver les ressources naturelles et ainsi contribuer au développement durable où l’environnement est considéré comme condition de développement » est donc partiellement vérifiée car ils considèrent également l’aspect socio- économique.

  En comparant les perceptions des deux corpus sur l’impact des activités de MAMABIO et de la pratique de l’Agriculture biologique sur le développement durable à Ambohimanambola, on peut dire qu’il y a quelques points communs surtout sur l’aspect socio-économique dont la commercialisation prend une place importante aux yeux de ces acteurs. Ils sont également d’accord sur le fait que les produits chimiques agricoles détériorent la qualité du sol et ainsi dégradent les ressources naturelles. Par contre, il y a une grande différence d’idées sur le code délais de payement et les financements des paysans. C’est là qu’il faut trouver une solution pertinente si l’on veut que l’activité de cette association soit pérenne. Et la dernière hypothèse qui stipule que « Les acteurs de l’Agriculture biologique ont les mêmes perceptions de l’Agriculture biologique suivant les trois pôles du développement durable » est alors rejetée. L’analyse a révélé quels sont les aspects environnementaux et les aspects socio économiques que les répondants évoquent ou omettent dans leurs discours. Ainsi, on a identifié si les répondants vont tenir compte de tous les aspects environnementaux et socio-économiques de l’Agriculture biologique. Sur le plan environnemental, on conclut que pour répondre aux exigences du développement durable, les répondants doivent élargir leur perception de la dimension environnementale de l’Agriculture biologique. Ils doivent passer d’une vision d’urgence qui associe la dimension environnementale à l’utilisation des produits chimiques agricoles à une vision plus large de court et de long terme. Les répondants ont une perception de la dimension socio-économique plus large que leur perception de la dimension environnementale, cependant, ils devraient  inclure des aspects comme le bien-être animal. Pour expliquer ces représentations, on s’est basé sur la compréhension du contexte social des répondants. Dans le secteur agricole, aucune mesure n’est prise pour la lutte contre l’utilisation anarchique des produits chimiques et pour remédier à la non-rentabilité économique des entreprises agricoles. Cependant, ce sont des problèmes dont la résolution est urgente pour améliorer le niveau de vie des producteurs. Pour cela, il est normal de chercher des solutions immédiates à ces problèmes. Aussi, il est compréhensible que les répondants perçoivent uniquement dans l’Agriculture biologique une solution à ces problèmes urgents. De plus, si les conditions socio- économiques continuent à se détériorer on conclut qu’une compensation de la part des acteurs entre les différents pôles du développement durable pourrait devenir inévitable. Une étude sur la perception des spécialistes en Agriculture au sein du gouvernement, notamment du ministère de l’Agriculture par rapport à l’Agriculture biologique et le concept du développement durable doit aussi être faite pour savoir un peu plus sur la politique agricole que mène le gouvernement à Madagascar et surtout la raison pour laquelle ils n’interviennent guerre à la subvention de ces projets d’Agri-bio ou à la vulgarisation de cette pratique dans les milieux ruraux à Madagascar.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
RÉSUMÉ
ABSTRACT
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
ACRONYMES
INTRODUCTION
CONCEPTS ET ETAT DE L’ART
I.1 L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE
I.1.1 Définitions
I.1.2 Principes
I.1.3 L’Agriculture biologique à Madagascar
I.2 PERIODE DE TRANSITION OU TRANSITION AU BIOLOGIQUE
I.3 D
EVELOPPEMENT DURABLE
I.3.1 Définition
I.3.2 Le concept tripolaire hiérarchisé du développement durable
MATERIEL ET METHODES
II.1 MATERIEL
II.1.1 Description de la zone d’étude
II.1.2 MAMABIO
II.1.3 Les répondants
II.2 METHODES
II.2.1 Démarche globale de vérification Commune aux hypothèses
II.2.1.1 Phase préparatoire
a. Documentation
b. Entretien informel auprès des personnes ressources et formulation du protocole de recherche
c. Elaboration des guides d’entretien
II.2.1.2 Descente sur Terrain
a. Collecte des données
a.1 Observation-participante
a.2 Entretien semi-dirigé
b. Codification
b.1 Les codes de la famille « Production et certification biologique» :
b.2 La famille « économie et gestion»
b.3 La famille « protection de l’environnement»

b.4 La famille «acteurs»
II.2.2 Démarche spécifique de vérification des hypothèses
II.2.2.1 Démarche spécifique de vérification des hypothèses 1
II.2.2.1 Démarche spécifique de vérification des hypothèses 2
II.2.2.2 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 3
RESULTATS
III.1 LA PERCEPTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PAR LES PAYSANS MEMBRES DE MAMABIO
III.1.1 La perception des paysans par rapport à la production et la Certification de l’Agriculture biologique
III.1.1.1 Les codes en cooccurrence avec le code Intrants biologiques
III.1.1.2 Les codes en cooccurrence avec le code
Transition au biologique
III.1.2 La perception des paysans par rapport à l’aspect économique de l’Agriculture biologique
III.1.2.1 Les codes en cooccurrence avec le code Commercialisation
III.1.2.2 Les codes en cooccurrence avec le code
Support technique :
III.1.3 La perception des paysans par rapport à l’aspect environnemental de l’Agriculture biologique
III.1.3.1 Les codes en cooccurrence avec le code Produits Chimiques agricoles 
III.1.4 La perception des paysans par rapport à la contribution des autres acteurs de l’Agriculture biologique
III.2 LA PERCEPTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PAR LES TECHNICIENS AGRICOLES DE MAMABIO.
III.2.1 La perception des techniciens agricoles par rapport à la production et la Certification de l’Agriculture biologique
III.2.1.1 Les codes en cooccurrence avec le code transition au biologique
III.2.1.2 Les codes en cooccurrence avec le code
certification biologique :
III.2.2 La perception des techniciens agricoles par rapport à l’aspect économique de l’Agriculture biologique
III.2.2.1 Les codes en cooccurrence avec le code Commercialisation :
III.2.2.2 Les codes en cooccurrence avec le code
Support technique 
III.2.3 La perception des techniciens agricoles par rapport à l’aspect environnemental de l’Agriculture biologique
III.2.4 La perception des techniciens agricoles par rapport à la contribution des autres acteurs de l’Agriculture biologique
III.3 COMPARAISON DES REPRESENTATIONS SOCIALES DES ACTEURS
III.3.1 Comparaison des représentations sociales des acteurs par rapport à « la production et la certification biologique»
III.3.2 Comparaison des représentations sociales des acteurs par rapport à l’aspect économique du développement durable
III.3.3 Comparaison des représentations sociales des acteurs par rapport à l’aspect environnemental du développement durable

III.3.4 Comparaison des représentations sociales des deux acteurs par rapport à la contribution des autres acteurs de l’Agriculture biologique au développement durable
DISCUSSIONS
IV.1 ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE
IV.1.1 Corpus producteurs
IV.1.2 Corpus techniciens agricoles
IV.1.3 Pour les deux corpus
IV.2 ASPECTS SOCIOECONOMIQUES
IV.2.1 Corpus producteurs
IV.2.2 Corpus « techniciens agricoles »
IV.2.3 Pour les deux corpus
IV.3 CONTRIBUTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE AU DEVELOPPEMENT DURABLE
IV.4 L
ES CONTRAINTES DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE MALGACHE ET LES LIMITES DE L’ASSOCIATION MAMABIO
IV.4.1 Les contraintes de l’Agriculture biologique malgache
IV.4.2 Les limites de cette association MAMABIO
RECOMMANDATIONS
V.1 DEFIS ECOLOGIQUES
V.2 D
EFIS SOCIOECONOMIQUES
V.3 A
XES STRATEGIQUES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE A MADAGASCAR 

V.3.1 Formation
V.3.2 Encadrement technique
V.3.3 Politique générale
V.3.4 Financement d’intrants et de matériels pour le l’Agriculture biologique
V.3.5 Réduction des délais de payement
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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