La paléoclimatologie, Reconstitution des paléoclimats, Evolution du climat

LE CLIMAT INTRODUCTION

Le climat est l’état physique de l’atmosphère en un lieu et à un moment donnée. Il correspond à la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période de temps donnée. La météorologie désigne la prévision du climat à venir à court terme et dans des zones ponctuelles. Le climat est une ressource naturelle qui affecte une bonne partie des activités humaines telles que la production agricole, la consommation d’énergie et l’utilisation de certaines ressources telle que l’eau (ONM, 1992). Le climat est défini comme l’état moyen sur une période d’au moins 30 ans de l’atmosphère en un lieu donné, en termes de températures et de précipitations ou encore d’humidité. La détermination du climat est effectuée à l’aide de moyennes établies à partir de mesures annuelles et mensuelles sur des données atmosphériques locales: température, pression atmosphérique, précipitations, ensoleillement, humidité, vitesse du vent, sont également pris en compte leur récurrence ainsi que les phénomènes exceptionnels (Pagney, 1993). Le terme « climat » est apparu dans la langue française au XIIe siècle comme dérivé du latin climatis qui provient du grec klima qui désigne l’inclinaison de la Terre par rapport au Soleil. Les premiers découpages climatiques ont été établis selon l’inclinaison des rayons du Soleil par rapport à l’horizon. Selon le phénomène qui domine, on dit que le climat est chaud, froid ou tempéré, sec ou humide, calme ou venteux. On considère toutefois la chaleur qui exerce la plus grande influence, viennent ensuite les quantités d’eau tombée dans les diverses saisons de l’année, l’humidité ou la sécheresse de l’air, les vents dominants, le nombre et la répartition des orages au cours de l’année, la nébulosité de l’air; la nature du sol et celle de la végétation qui le recouvre.

La paléoclimatologie

C’est la science qui étudie les climats passés et leurs variations. Elle tente d’établir les conditions environnementales caractéristiques de chaque période géo climatique, notamment en termes de paléo température de l’atmosphère, des océans et des continents. Le terme « paléoclimat » désigne un climat ancien par opposition au climat actuel, sans référence à une échelle de temps. L’étude des flores et des faunes fossiles en tant que paleoforme est à l’origine de la paléoclimatologie, et en reste la base principale. L’un des objectifs de la paléoclimatologie est de mieux comprendre les climats passés, leurs impacts et leurs rétroactions avec les écosystèmes et leur évolution. Il s’agit notamment de comprendre les crises écologiques et climatiques, et les phénomènes d’extinction d’espèces. Les scientifiques utilisent des archives naturelles (fossiles) ou des “traceurs” tels que les cernes d’arbres, la croissance des coraux, les proportions d’isotopes, afin de reconstituer les conditions climatiques passées. Les changements climatiques récents dans les enregistrements naturels de ces traceurs peuvent ainsi être calibrés en utilisant les mesures globales de pression au niveau de la mer et de la température de surface maritime depuis 140 ans (Kaplan et al, 1998). Des études de diagnostiques sont nécessaires afin de comprendre et prévoir les changements potentiels à venir du système climatique, pour appréhender la variabilité du climat, de l’échelle saisonnière à séculaire (Tourre et al, 2006). Des études ont montré que la terre s’est réchauffée de 0,4 °C à 0,8 °C depuis 1860. Il est intéressant d’évaluer les mécanismes d’interactions et de rétroactions entre les oscillations climatiques de basse fréquence ainsi que les conséquences des activités anthropogéniques et de la révolution industrielle. L’utilisation des données paléo climatiques peut aider à répondre aux questions suivantes :

• Pourquoi le changement climatique au cours du dernier siècle est-il sans précédent comparé aux changements durant les derniers 200, 500 ou 20 000 ans ?

• Est-ce que les températures globales récentes représentent un nouveau maximum ?

• Pourquoi la vitesse du changement climatique récent est-elle unique ? Le GIEC doit beaucoup aux avancées dans la paléoclimatologie pour les informations publiées dans son rapport de 2007. Ces avancées seront très utiles pour une meilleure compréhension des différents scénarios de changements climatiques futurs.

Impact du réchauffement climatique sur l’écosystème

La situation actuelle et celle attendue dans les prochaines années est caractérisée par la rapidité des taux de changements. Ce facteur rend plus important l’ampleur des impacts anticipés car les évolutions relativement rapides ne permettent pas, une acclimatation et une adaptation progressive des écosystèmes et des sociétés. Par exemple, en juin et juillet 2007, deux vagues de chaleur extrême ont frappé le sud-est de l’Europe, où les maxima quotidiens, qui étaient supérieurs à 40°C et 45°C en Bulgarie. Depuis 1970, le sud-ouest de l’Europe (péninsule ibérique et sud de la France) a connu un réchauffement de près de 2°C. Ce réchauffement est également perceptible sur le nord de l’Afrique même s’il est plus difficilement quantifiable du fait d’un réseau d’observation moins étoffé, des incertitudes, des consensus pour le 21ème siècle faisant de la région un « hot spot du changement climatique » (GIEC, 2007). A travers la question cruciale de la raréfaction des ressources en eau, leurs effets devraient avoir des conséquences lourdes au cours du 21ème siècle sur les activités humaines et en particulier sur l’agriculture, la pêche, le tourisme…. Afin de minimiser autant que possible les dégâts et les pertes économiques, de nombreuses options d’adaptation devront être identifiées et mises en place. Le changement climatique global, avère des difficultés dans les modèles climatiques et les méthodes de descente d’échelles à simuler des distributions de pluies courantes et extrêmes, en développant et en testant de nouvelles approches méthodologiques (Brigode, 2013).

L’énergie se trouve au coeur de la problématique du changement climatique d’une part, c’est le principal secteur émetteur de gaz à effet de serre, et les émissions de CO2 dans le futur pourraient augmenter bien plus vite que la moyenne mondiale. La croissance incontrôlée des émissions de gaz à effet de serre est en train de réchauffer la planète, et pour conséquences, la fonte des glaciers, l’augmentation des précipitations, la multiplication de phénomènes météorologiques extrêmes, et le décalage des saisons. L’accélération du changement climatique, ajouté à la croissance de la population mondial, menace partout la sécurité alimentaire (Gerald, 2009). Le développement industriel étant la principale source des émissions de CO2. Depuis l’ère industrielle, les océans ont joué un rôle essentiel dans l’atténuation du réchauffement global en captant environ un quart des émissions de carbone anthropique (Le Treut, 2013). Les risques d’extinction d’espèces et de la biodiversité sont prévus avec une confiance plus élevée au fur et à mesure que le réchauffement se met en place. Avec une augmentation supplémentaire de la température par apport au niveau des 20 dernières années, on peut dire avec une fiabilité moyenne que 20 à 30% des espèces animales et végétales identifiées jusque-là sont confrontées à un risque accru d’extinction. Le niveau des impacts négatifs s’accroît avec l’augmentation de la température. En 2001, le quartier de Bab el Oued situé à Alger a vu des inondations catastrophiques qui ont causé d’énormes dégâts matériels et humains (Annexe Photos 1.2). En 2008, la ville de Ghardaïa, a été inondée par d’importantes pluies diluviennes. Ces précipitations ont causé d’importants dégâts (Annexe. Photos, 3.4.5). El Tarf, ville située au nord- est de l’Algérie a subi aussi d’énormes dégâts à cause des inondations qui ont survenu le 4 novembre 2012 (Photos, 6.7.8).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE CLIMAT ET L’AGRICULTURE
Chapitre 1 – Le Climat
1 – Histoire du climat avant 1850
La paléoclimatologie, Reconstitution des paléoclimats, Evolution du climat
2 – Le changement climatique
Le changement climatique anthropique
Le réchauffement climatique
Impact du réchauffement climatique sur l’écosystème
3 – Le climat de L’Algérie
Les phénomènes climatiques
Le climat de l’Oranie
4 – Changement climatique et Agriculture
Impact du climat sur l’agriculture
Adaptation de l’agriculture au changement climatique
Adaptation de l’agriculture Algérienne au changement climatique
Conclusion
Chapitre 2 – L’Agriculture
1- L’agriculture en Algérie
2-Spéculations agricoles
3-Potentialités agricoles de l’Oranie
4-Irrigation et Conduite des cultures
5- Caractéristiques édaphiques des Sols de la Région
6- L’agriculture en Oranie
La Céréaliculture
Les Légumineuses Alimentaires
Conclusion
PARTIE 2 : IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR L’AGRICULTURE EN ORANIE
Chapitre 1 – Le Climat actuel de l’Oranie
1- Matériels et méthode
2- Situation Géographique des stations
3- Les Diagrammes Ombrothermique
2- L’Indice d’Aridité
3- Le Quotient d’Emberger
Discussion des résultats
Conclusion
Chapitre 2 – Impact des Variations Climatiques sur l’Agriculture en Oranie
1- Impact des variations climatiques sur les céréales
2- Impact des variations climatiques sur les légumineuses
Discussion des résultats
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
ANNEXE

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