La notion de perception : assises théoriques

La notion de perception assises théoriques

 Présentation générale

Dans le cas de l’homme, une décision dépend de la mémoire du passé et de l’anticipation du futur [ … ] parce que le Temps c’est aussi l’éthique, le choix des valeurs. Ilya PRIGOGINE Dans tous les domaines, la réalité des choses nous échappe définitivement; nous devons nous contenter de développer un discours à propos de notre vision de cette réalité. Albert JACQUARD
Ce premier chapitre servira à présenter les notions théoriques sur lesquelles reposera notre mémoire, convaincu que nous sommes de l’importance de se doter d’un appareillage conceptuel explicite afin d’être à même de  » lire » – en respect des limites posées par le présent exercice -et de  » faire parler » les pièces de notre corpus de littérature.
Les deux citations retenues en tête de chapitre 1 permettent d’illustrer un élément central de notre posture. L ‘humain de tout temps s’est doté – et se dote plus que jamais peut-être compte tenu de la complexification qu’a connue notre vie quotidienne au cours du dernier demi-siècle – de discours lui permettant d’articuler, plus ou moins consciemment nous le verrons, ses lectures, parfois ornniexplicatives, des interrogations au sein desquelles il baigne, qu’elles soient reliées à l’autre différent – même si non côtoyé – ou au monde qui l’accueille.
La notion centrale de notre appareillage théorique sera celle des représentations sociales. Empruntée à la psychologie sociale, cette science qui fait l’ « étude scientifique des activités de l’individu en tant qu’il est influencé par d’autres individus ou par la société 2 », cette notion permet de cerner le fait historique que les mots ayant servi par le passé et servant aujourd’hui à la désignation des personnes ayant une déficience intellectuelle constituent, en fait, de par leurs dimensions qualificatrices, beaucoup plus que de simples tournures linguistiques. Ils sont ce que l’on peut dénommer des motsqualifications, à la fois construits 3 d’humains hantés par le besoin de rassurer leur peur de l’inexplicable et réactions du collectif, longtemps sanctions prenant visage de rejet en suite de disqualification.
Trois autres notions satellites s’y greffent et la complètent: celles de règle sociale et de norme, assises implicites de la notion de perception. Elles seront traitées selon l’ordre que nous estimons qu’elles occupent, vues dans une perspective longitudinale, dans le rapport à l’autre différent, personne d’abord aperçue (perception) et automatiquement métamorphosée (représentation sociale), interprétation de l’observateur-citoyen compagnon d’humanitude inscrite au normatif de son ethos (règle sociale, norme), alors
source de réconfort.
Deux commentaires par rapport à ce choix.
Premièrement, c’est consciemment que sont écartées de nombreuses autres notions reliées en qualité de compléments à géométrie variable à celle de représentation sociale, la colorant selon les époques, les connaissances en ce temps, les communautés humaines auxquelles on s’intéresse,voire, leurs corps constituants. 4
Deuxièmement, pour les fins de notre propos, les notions retenues prennent tout leurs sens lorsqu’elles se retrouvent articulées parmi les principales assises d’une théorisation ayant comme visée, d’une part, de lire J’état des conditions et des perspectives de vie de nombreux membres des collectivités humaines personnellement et socialement dévalorisés en raison de caractéristiques personnelles socialement discréditantes et, d’autre part, de proposer des voiesd’action porteuses de valorisation, tant sur le plan personnel que social. Tl est fait ici référence à la Théorie de la Valorisation des rôles sociaux – VRS élaborée par WolfWOLFENSBERGER à la fin des années 1960. Ces travaux sont devenus, au cours des trente dernières années, des textes fondateurs, tant au Québec qu’au niveau international, guidant la conception, J’organisation de J’offre et l’évaluation des services aux personnes socialement dévalorisées ou à risque de l’être.
Principalement : rite, usage, pratique, expérience, signe, sens, symbole, mythe, préjugé, superstition, croyance, conviction, foi, malédiction, coutume, culte, habitude, légende, tradition, folklore, mœurs, culture, légitimité. Cette théorie fera l’objet de notre deuxième chapitre puisqu’elle s’inscrit au creuset des connaissances scientifiques des sciences humaines et sociales qui seront abordées ici.
Compte tenu du fait que la notion de norme s’avère être la nourrice de celle de normalité, qui elle-même engendre celles de déviance et de tolérance / intolérance, elle constituera le pont nous conduisant à la VRS, solution de rechange à l’exclusion basée sur la différence socialement dévalorisée.
Pour l’instant, examinons de plus près les notions retenues en débutant avec celle de la perception, ce regard sur l’autre souvent inconsciemment moteur de notre agir.

 La notion de perception

Ce concept constitue, au sein de notre cadre théorique, l’antichambre de la notion dereprésentation sociale. Bien qu’elle revête de multiples significations au sein de la langue française – Le grand dictionnaire terminologique de l’ Qffice québécois de la langue française en dénombre quelque soixante-dix – , l’usage qui en sera fait ici retiendra plus spécifiquement trois de ses acceptions.
La première sera celle de son sens général : il s’agit de l’ « Action de percevoir par les sens, par l’esprit. )} Deux autres seront puisées celles-là au domaine de la psychologie : ce terme réfère à la fois à la « Représentation mentale d’un objet ou d’une image donnée par la perception, sans référence à une chose en soi)} et, surtout, compte tenu de notre propos encore ici, à la « Prise de connaissance sensorielle du monde extérieur effectuée en relation avec l’expérience et la pensée, et s’accompagnant d’un processus d’intégration émotionnelle et d’interprétation des informations sensorielles recueillies. 5 ».En complément, rajoutons qu’au milieu du siècle dernier, l’entrée » perception  » du Dictionnaire des synonymes de la langue française, indiquait que ce terme « désigne un acte de l’esprit qui prend possession d’une chose par l’idée qu’il s’en forme et qui reste en lui 6 ». Un demi-siècle plus tard, sa réécriture, le Nouveau dictionnaire des synonymes, renvoie, à leur entrée respective, les mots » perception » et  » représentation  » l’un à l’autre. 7 C’est dire leur corrélation systémique.On peut alors avancer, avec Georges THINÈS, que la perception « ne saurait être distinguée du sujet percevant », donnée charnière concernant cette notion. Il explicitera en spécifiant que les « structurations qui caractérisent les perceptions sont orientées au départ,
non seulement par les potentialités des récepteurs, mais aussi par l’intervention des significations diverses acquises par chaque individu au cours de son existence ». C’est prendre en compte le fait qu’aux « significations biologiques fondamentales [ … ] viennent se joindre celles qui résultent des créations propres du sujet comme individu et comme être social», nature même d’une représentation sociale. Jean LADRIÈRE dira qu’il « y a dans la représentation comme une superposition de deux types de présence : d’une part, la présence effective directe d’une personne, d’un objet, d’une action ; d’autre part, la présence indirecte, médiatisée par la première, d’une réalité qui n’appartient pas au champ de l’appréhension directe 9 », ce que nous allons maintenant voir.

 La notion de représentation sociale

Cette complexe notion sera d’abord examinée en regard de son en jeu pour notre propos. Puis, nous verrons les repères globaux qu’elle nous fournit, lesquels nous conduiront à examiner la question de l’exclusion sociale, résultat de l’activité représentationnelle en société, activité interactive porteuse de son interpellation de sens.

 Son enjeu

On l’a dit, cette notion constitue le pivot du cadre référentiel adopté. Elle facilite la lecture des enjeux se révélant – au sens photographique du terme – au fil des rapports individuels et collectifs à la diff érence par le fait qu’elle explicite la nature de l’altérité en jeu en permettant de décoder les perceptions prévalentes. Serge MOSCOVICI, -considéré par Pierre MANNONI comme étant l’auteur de « l’étude princeps [ de ] l’analyse [ de ] la spécificité des représentations dans le monde moderne 10 » et reconnu par Jean-Pierre PAS LEAU et Jean-Luc COLLIGNON comme l’initiateur, durant les années 1960, de ce « modèle original [ qui a ] permis de renouveler le regard porté sur diverses réalités
Il rajoutera que « L’analyse de Moscovici a le mérite de fournir au concept même de représentation sociale sa définition scientifique et de décrire une méthode d’approche de caractère psychosociologique. » (idem) sociales I l » – indique que les représentations sociales « forment le sous-sol qui échappe aux individus mêmes dont elles façonnent les actes et les paroles et à qui elles permettent de coexister ». Dans leur vivre-ensemble, les humains « classe [ nt ] sans. doute les objets ; les personnes, on les reclasse, déclasse ou surclasse », ce qui explique « Ce pourquoi on recourt toujours à plusieurs systèmes ayant chacun son principe qui répond au but poursuivi. Et dont chacun a le pouvoir de générer une réalité. Les hommes ne représentent pas seulement eux-mêmes, leurs semblables, ils actualisent ces représentations. »
C’est alors dire que, dans « la vie réelle, ils les mettent en scène objectivement, de sorte quechaque catégorie devient un acteur effectif de la vie en commun ». Dans ce sens, « S’il existe dans une société une classification des individus, soyez sûrs qu’elle s’objective dans le temps, finit par faire partie de ces individus, leur réalité épousant l’apparence.» Au creux même de la dynamique de la vie en collectivité humaine, la question devient« d’expliquer les comportements et les rapports entre les hommes selon la manière dont ils sont représentés et dont on se les représente à travers ceux-ci 12 ».L’angle d’analyse offert par la psychologie sociale aide donc à circonscrire différents éléments constitutifs de cette notion de représentation sociale. L’éclairage des rapports humains qu’elle apporte vient enrichir le regard porté sur l’autre dans le fluide de la vie des humains. L’élaboration de ces actes de représentation s’avère, en fait, une approche privilégiée par notre espèce pour se re-connaître et apprivoiser son habitat. Elle constitue en notre vie de chaque jour notre abord de l’autre et notre abordage du monde, le plus souvent, notre grille largement non conscientisée d’interprétation de notre altérité. Pierre MANNONI la qualifie d’ailleurs de fondement d’une « épistémologie du sens commun » (la notion des représentations sociales permet donc d’analyser l’épistémè, cet ensemble de connaissances réglées relatives à la conception du monde propres à un groupe social d’une époque donnée). Il souligne le fait que « si l’on n’utilisait pas ces instruments cognitifs, il serait très coûteux de s’exprimer, car on serait dans l’obligation, à chaque occasion et pour chaque question, pour que la communication soit intelligible, de définir au préalable l’objet dont on parle 14 », ce qui n’est pas commun à tous, mais bien de l’ordre de 1 ‘habitus communicationnel.
Cet élément de la dynamique de l’agir social explique le fait, selon Serge MOSCOVICI, qu’ « une seule représentation collationne ainsi une grande variété de raisonnements, d’images et d’informations d’origine diverse à l’aide desquels elle forme un ensemble plus ou moins cohérent». Ainsi, est permis au commun des mortels ce qui est défendu au spécialiste, à savoir d’ « associer des contenus intellectuels et des modes de réflexion disparates en un réseau continu de solutions aux problèmes rencontrés  )), ce qui fera dire à Normand BOUCHER que les représentations sociales sont alors « le résultat d’un processus interactif 16 )), puisque, souligne Alain GIAMI, la représentation « est toujours la représentation d’autre chose 17». Serge MOSCOVICI, empruntant une expression du monde télévisuel, dira que tout un chacun «  » zappe  » [ … ,] puisant selon ses intérêts successifs,dans le stock d’informations disponibles, pratiquant les rapprochements les plus étonnants 18 ».À notre entendement, c’est reconnaître la présence active – interactive serait probablement plus descriptif de nos fonctionnements collectifs – des modes conscient et inconscient façonnant l’être, inscrivant les motivations humaines dans un agir. Et cet agir, il demeure  » conscientisable  » pour qui en fait le choix en sa qualité de sujet. Un choix de quête de sens de soi en action.Poursuivant avec Serge MOSCOVICI, on pourra concevoir qu’il s’agit«d’actions représentationnelles », c’est-à-dire d’actions qui « mettent en oeuvre un contenu soutenupar l’accord du groupe et [ qui] mettent en scène des explications que l’on veut rendre efficaces par des conduites particulières». Dans les faits, ces actions « ne sont pas des moyens physiques destinés à produire des fins physiques, mais un enchaînement de conduites dont l’une se prévaut de l’intelligibilité de l’autre [ et elles ] sont définies par ce qu’elles représentent [ … ] et ne représentent que ce qu’on tient pour réel ». On comprendra alors que « Ce n’est point l’effet d’une convention ou d’un consensus mais d’une habituation qui rend les mots et les images incontestables. La réalité immuable et incontestable d’une collectivité représente du même coup tout ce qui est considéré juste, raisonnable, agréable. ».Apparaît ainsi un phénomène de comportement collectif de l’ordre de l’amalgame interactif légitimation-régulation, c’est-à-dire, dans le sens des travaux de Pierre FORTIN, l’émergence d’une chimie de l’agir issue de la combinaison de cette « manière particulière de penser la vie, le monde, l’histoire, l’être humain et d’exprimer ces réalités au moyen d’images ou de concepts plus ou moins élaborés – le » réservoir de sens  » )} (légitimation), et de « ce à partir de quoi on propose ou impose une action, une attitude, un état d’esprit ouun comportement, de façon à témoigner d’une ou de quelques valeurs privilégiées 20 » (régulation). Alors, dira Serge MOSCOVICI, « On se sent dispensé, une fois pour toutes, d’en fournir les raisons, c’est-à-dire d’expliquer la signification d’un jugement et de prouver l’utilité d’un acte. Cela veut dire que toute représentation tend, en dernière instance, à une autorité et que, parvenue à son faîte, la pensée collective n’est rien d’autre qu’une banalité. » Pierre MANNONI précise que ce phénomène social s’avère d’autant plus fondé que « L’adhésion sentimentale du public à une représentation sociale consacrée, et les relais interstimulants de la co-action et interconvaincants de la propagation communicationnelle, interviennent pour lui conférer, par un effet de groupe, une crédibilité qui se passe d’assise rationnelle et de démonstration scientifique. » La boucle se complète comme suit : la « représentation fait la conviction autant qu~ la conviction fait la représentation 22 ». La notion Ù~ représentation sociale p~rmet ùonc ù’éclair~r l~s élém~nts constitutifs du métier sur lequel s’est tissée et se tisse chaque jour la dynamique perceptuelle en action à l’égard des personnes ayant une déficience intellectuelle.Bien que conscient qu’une « représentation n’est jamais la bonne, on ne peut toutefois en nier l’efficacité  », puisque, comme le souligne Christian DE MONTLIBERT, elles « sont toujours polysynthétiques, elles n’isolent pas les éléments mais traitent d’un tout indifférencié». Ellesconstituent « une globalité qu’on ne peut pas diviser, et trich~nt le plus souvent avec les règles de la logique formelle  ».

……….

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Table des matières

Introduction
La problématique et les objectifs de la démarche
La démarche
Éléments de posture
Le traitement du corpus documentaire
Quelques précisions terminologiques
Une précision sur notre entendement du terme » éthique »
Chapitre l. La notion de perception : assises théoriques
1.1. Présentation générale
l.2. La notion de perception
l.3. La notion de représentation sociale
l.3.1. Son en jeu
1.3.2. Repères globaux de la dynamique perceptuelle
l.3.3. L’exclusion sociale
1.3.4. L’activité représentationnelle
1.3.5. L’interpellation de sens
1.4. La notion de règle social
1.5. La notion de norme
l.6. En guise de passerelle
Chapitre 2. Une théorie pour lire et contrer l’impact ségrégatif des perceptions :
la Valorisation des rôles sociaux
2.1. Présentation générale
2.2. La notion de normalité
2.2.1. Le  » normal  »
2.2.2. La » normalité  »
2.3. La notion de déviance
2.3.1. Le construit social
2.3.2. La déviance, la différence
2.3.3. Tolérance et intolérance
2.3.4. Réflexion-synthèse
2.4. La Théorie de la Valorisation des rôles sociaux – VRS
2.4.1. Son contexte scientifique
2.4.2. Ses origines
2.4.3. Son arrivée en Amérique du Nord: la première formulation
2.4.4. Questionnements sur la première formulation
2.4.5. La reformulation en Théorie de la Valorisation des rôles sociaux (1983)
2.4.6. Les raffinements de la reformulation en VRS de 1991, 1993 et 1998
2.4.7. Son impact au Québec
2.5. En guise de conclusion
Chapitre 3. Les principales perceptions sociohistoriques des personnes ayant une déficience intellectuelle: relevé et questions éthiques soulevées
3.1. Présentation générale
3.2. Chez les Anciens
3.3. Au Moyen Âge
3.4. Aux xvr, XVIIe et XVIW siècles
3.5. Parenthèse sur notre démarche
3.6. Au X~ siècle
3.6.1. La famille ou l’enfermement
3.6.2. L’apparition de l’asile et de la notion d’éducabilité
3.7. Au xxe siècle
Tableau 1. Perceptions sociohistoriques des personnes socialement dévalorisées (WolfWoLFENSBERGER)
3.8. Réflexions éthiques sur le phénomène social des perceptions
III Chapitre 4. L’évolution des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle au Québec depuis le XVIIe siècle, réponse sociale aux perceptions.
4.1. Présentation générale
4.2. Avant le XVIIe siècle : le legs sur lequel la Nouvelle-France
b~u · l’ trad’t’ u’ a ra, a 1 Ion monas que
4.3. Les débuts de la Nouvelle-France (Xvue et XVIIIe siècles) : la famille naturelle assume par devoir, l’Église pourvoit à la seule limite
4.4. Le XIxe siècle
4.4.1. L’héritage européen: l’enfermement par humanisme ( … )
4.4.2. Au Québec : la famille porte toujours l’entière responsabilité, l’Église (de plus en plus subventionnée) asile par vocation (de plus en plus mandatée)
4.5. Le xxe siècle : la construction du sujet social
4.5.1. La première moitié du siècle : l’enfermement pour toujours, ou la prise en charge par la famille laissée sans moyen
4.5.2. Période 1950-1970 : les parents comblent le vide de services pour leurs enfants
4.5.3. Parenthèse de méthode
4.5.4. Période 1950-1970 (suite et fin).
4.5.5. Période 1970-1990 : la transition historique
4.5.5. 1. Les derniers soubresauts de l’institutionnalisation
4.5.5.2. L’apparition de la considération égalitaire
4.5.5.3. Le choix de société
4.5.6. Depuis 1990 : les personnes ayant une déficience intellectuelle accèdent au statut de citoyennes et de citoyens, en contexte de précarité
4.5.6.1. La volonté » d’intégration sociale  »
4.5.6.2. Le mouvement d’autoprise en charge
4.5.6.3. La crise financière de l’État
4.5.6.4. Le contexte de précarité
4.6. Et le XXle siècle?
IV Chapitre 5. Enjeu éthique principal relié aux perceptions de la personne ayant une déficience intellectuelle
5.1. Point de parcours et de posture
5.2. Survol du contexte de ce début de XXIe siècle
5.3. Des pratiques qui fragilisent les personnes’ vulnérables
5.3.1. Des conditions québécoises qui fragilisent
5.3.2. Des actions qui fragilisent la donne existentielle de l’humanité
5.4. Le dilemme: la personne ayant une déficience intellectuelle, être en sursis?
Conclusion
Sur l’intention de notre démarche
Sur notre démarche
Retour sur notre parcours
Essai sur l’enjeu éthique principal
Sur l’interpellation éthique nous habitant, invitation au Pays du sujet autre comme soi
Bibliographie

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