La notion de Dialectique : de Platon à Marx

La dialectique avant Platon

     Dans cette première partie du travail, nous allons largement revenir sur les questions relatives à la genèse, aux origines de la notion de dialectique dans l’histoire de la philosophie. Il est nécessaire pour ce faire de consulter l’histoire de la philosophie pour avoir une idée très claire de l’avènement de la notion de dialectique. Pour atteindre un tel but il nous faut impérativement revenir sur les controverses autour de son apparition dans l’histoire de la philosophie. A propos de l’origine trois hypothèses étaient défendues successivement chez Héraclite, chez Zénon, et chez Platon dont l’hypothèse sera intégrée dans la propre étude que nous lui consacrerons plus tard. Et nous terminerons par montrer le passage de la notion de Zénon à Platon. La difficulté de saisir réellement cette histoire, et de ne pas la laisser s’échapper en une histoire fictive de la dialectique que pourrait écrire chaque philosophe, apparaît d’abord dans l’embarras où nous nous trouvons pour identifier le commencement. Celui-ci n’est pas donné dans l’évidence objective d’un fait qui serait connu comme tel, mais il est seulement reconnu à travers une tradition qui interprète chaque fois ses origines à partir d’un système particulier pris comme leur résultat. En gros, on dispose de trois thèses sur le commencement de la dialectique, qui le situent chez Héraclite, chez Zénon d’Elée ou chez Platon : chacune de ces affirmations implique une interprétation particulière de la dialectique ; comme il n’est pas possible d’entrer dans le détail de cette polémique, chacune de ces conceptions du commencement de la dialectique sera comprise comme un moment de son histoire : il reste que c’est probablement dans le choix entre ces trois hypothèses que se ramène la position juste du problème de la dialectique. Héraclite est connu pour avoir élaboré une théorie du devenir fragments fondée sur l’idée de contrariété ; à l’origine de toute chose, il y a un conflit, une guerre; mais aussi tout est un et de la contrariété naît un accord, une harmonie qui correspond à la nécessité du Logos. L’importance et l’originalité de ces thèses de Héraclite ont fait admettre l’idée qu’il était l’inventeur de la dialectique, en tant que celle-ci serait une logique de la contradiction ; en particulier Hegel affirme : « Il n’y a pas une proposition d’Héraclite que je n’aie pas adoptée dans la Logique. » (1) Reconnaître dans l’œuvre d’Héraclite le commencement de la dialectique, c’est en donner une interprétation rétrospective, qui rencontre un certain nombre d’objections. D’abord le terme de dialectique ne se retrouve pas chez Héraclite : il est hasardeux d’avancer que l’idée existe indépendamment du mot. Il est vrai que de l’œuvre d’Héraclite il ne subsiste pas de fragments isolés : rien n’empêche de penser que le mot existait là où nous ne pouvons plus le lire. Il reste que les philosophes de l’Antiquité qui firent dans leurs propres œuvres une place importante à l’idée de dialectique procédèrent à une critique radicale de la philosophie d’Héraclite : critique ontologique chez Platon, qui exclut du domaine des vraies réalités et du savoir tout ce qui relève du changement et réunit les contraires : critique logique chez Aristote, qui accuse Héraclite d’avoir ignoré le principe de contradiction. En résumé on ne possède pas une connaissance véritable de la pensée d’Héraclite, mais seulement des interprétations (platonicienne ; aristotélicienne ; hégélienne, par exemple) ; toute spéculation sur la dialectique héraclitéenne vise en fait, à travers ce prétexte, la dialectique de Platon, d’Aristote ou de Hegel. D’après un texte d’Aristote rapporté par Diogène Laërce ( 9, 29 ), Zénon d’Elée serait l’ « inventeur de la dialectique ». Cette proposition, qui n’a de sens que dans le cadre de l’interprétation logique donnée par Aristote des anciens philosophes, n’a guère de chance d’être plus assurée que la précédente ; elle mérite pourtant d’être analysée. Zénon ne nous est en effet pas connu comme un penseur original : c’est comme disciple de Parménide qu’il apparaît dans le prologue du Parménide de Platon. De cela on peut tirer un certain nombre d’idées intéressantes. D’abord, la dialectique serait apparue sur le fond d’une philosophie parménidienne et non pas héraclitéenne ; or, dans l’interprétation courante qui nous est transmise depuis l’Antiquité, ces deux philosophes sont incompatibles, contradictoires : alors qu’Héraclite aurait systématiquement ignoré les règles de la logique, Parménide aurait donné le premier énoncé du principe d’identité : alors qu’Héraclite serait parti de la diversité du devenir, Parménide se serait dés le départ installé dans l’identité de l’être. Là encore il s’agit d’interprétations qui nous apprennent beaucoup plus sur les auteurs que sur leurs objets : on pourrait tout aussi bien dire qu’Héraclite a pris appui sur l’unité du Logos : on peut affirmer que ses énoncés comme ceux de Parménide ont un sens. Il reste que, pour les successeurs d’Héraclite et de Parménide, la dialectique aurait plutôt une affinité avec la philosophie des éléates : d’où le besoin qu’éprouvera Platon de distinguer sa dialectique de la philosophie de Parménide dans Le Sophiste. D’autre part, Zénon plutôt qu’un philosophe, est un fabricant d’arguments au service d’une philosophie déjà donnée : la dialectique qu’il développe n’est donc pas une doctrine originale et autonome, mais une technique de raisonnement dont les éléments sont vraisemblablement empruntés à des pratiques très diverses : mathématique, juridique appliquée à la justification d’une philosophie particulière ; la question se pose de savoir si cette dialectique peut être séparée de son lieu d’application, et être traitée à part, pour elle-même, de façon à pouvoir être rapportée ultérieurement à n’importe quelle doctrine. Nous allons maintenant nous atteler à montrer le passage non moins important du concept de Zénon à Platon. Désormais, l’instrument n’aura plus qu’à recevoir de Platon sa forme définitive. Socrate représentait cette période transitoire où l’on doit se plier un instant à la tactique de son rival et adopter ses moyens pour mieux l’attaquer. C’est pourquoi il apparaissait successivement comme le plus habile des sophistes et comme leur plus grand ennemi. Mais, après lui, l’arme est prête ; il n’est plus besoin que d’en perfectionner l’emploi. En ce sens, Platon donne sa véritable signification à la dialectique. Il faut aussi dire qu’aux yeux de Platon, il n’y a d’autre méthode pour arriver au vrai et pour le communiquer que la dialectique, qui est à la fois l’art d’interroger et de répondre (1), l’art de définir et de diviser (2). La forme du dialogue est donc inséparable de cette méthode. Si les sophistes sont toujours portés à faire de longs discours, c’est qu’ils ne savent ni interroger ni répondre ( 3 ) ; et ils ne savent ni interroger ni répondre, parce qu’ils n’ont aucune idée de la méthode scientifique, parce qu’ils ne tiennent qu’à la vraisemblance et non à la vérité, parce qu’ils prennent des autorités pour des raisons, parce qu’ils ne cherchent qu’à éluder la question et à la faire perdre de vue aux autres.

La dialectique platonicienne

    En dehors de toute interprétation, c’est dans l’œuvre de Platon que l’idée de dialectique se trouve pour la première fois incontestablement formulée et développée systématiquement. Elle y prend sens dans un double système d’opposition : la dialectique, c’est d’abord la connaissance vraie par opposition à la connaissance sensible ou opinion ; c’est ensuite la connaissance anhypothétique des réels intelligibles (Idées), « art royal » par opposition à la connaissance hypothétique et symbolique qui est donnée par les mathématiques : la connaissance des Idées est par excellence la « science du Bien », Idée éminente qui donne force et unité à toutes les autres idées qui constituent le réel intelligible. A partir de là, il semble possible de caractériser la dialectique comme vrai savoir, distinct du savoir scientifique ou discursif, qui procède par intermédiaires et est incapable de déterminer en lui-même ce qui le fonde : elle est une connaissance immédiate et totale du réel, donnée, hors de tout raisonnement articulé, dans une intuition directe. Mais l’ensemble du système platonicien interdit une représentation aussi simpliste de la dialectique : d’abord la dialectique platonicienne ne se réalise pas en dehors de tout discours, mais doit s’exprimer dans des raisonnements déterminés. Ensuite, l’entreprise dialectique, telle que la conçoit Platon, combine au moins deux moments : un moment ascendant qui remonte au principe comme un inconditionné, et un moment descendant qui conclut à partir de ce principe, en en déduisant des conséquences. Enfin, la dialectique, loin d’être la saisie immédiate, et ineffable, des essences, cherche à établir une communication entre les intelligibles : les dialecticiens sont ceux qui « distinguent les choses selon leur genre » par la méthode de division ; cet aspect est particulièrement net dans les derniers dialogues de Platon théorie de la communication des genres dans Le Sophiste, théorie des mixtes dans Le Philèbe, et il donne sans équivoque au raisonnement un caractère discursif. Ce point a amené certains commentateurs à parler d’une certaine évolution dans la pensée de Platon, et à distinguer deux moments dans la théorie des Idées : Léon Robin (1) parle par exemple de deux définitions successives de la dialectique, qui commencerait par être une « technique de la réminiscence » pour être ensuite une « une technique de la relation ». Il n’est pas certain qu’il faille supposer une telle variation : les deux aspects de la dialectique platonicienne, s’ils sont incontestablement développés l’un après l’autre, ne sont pas incompatibles et restent pensables à l’intérieur d’un même système. Si on laisse de côté ces problèmes d’interprétation, il reste que Platon a cherché ce qui spécifie le savoir philosophique comme savoir ultime par rapport aux raisonnements des sciences déductives. Il reste aussi que, sur le chemin de cette spécification, il rencontre le problème de la dialectique comme saisie mystique d’un principe absolument premier ou comme raisonnement articulé qui permet une science complète de l’intelligible, savoir déductif qu’il est bien difficile alors de distinguer, par sa méthode sinon par son objet, des autres formes du savoir. C’est ne voir qu’un côté des choses que d’apercevoir exclusivement dans Platon la « veine négative », la dialectique de Zénon. La méthode de Platon est plus largement compréhensive : elle embrasse tous les procédés réguliers de l’intelligence humaine, et prend son point de départ dans l’expérience avant de s’élever aux plus hautes conceptions de la raison pure. Mais on ne peut nier tout ce que Platon doit à l’école d’Elée. Parménide lui avait appris la distinction qui existe entre l’opinion et la science ; Zénon lui fit comprendre la distinction qui existe La Pensée hellénique et Les rapports de l’être et de la connaissance d’après dans la science elle-même, entre raison intuitive et la raison discursive, la « noésis » qui s’attache à l’unité pure, et la « dianoia » qui relie la multiplicité réelle ou apparente à l’unité primitive. L’éléatisme se retrouvera tout entier dans la théorie des Idées, mais à sa véritable place, et s’y concilie avec d’autres doctrines également vraies, quoique également exclusives en elles-mêmes. De toutes les antinomies accumulées par Protagoras et Gorgias, dont l’un prétend que tout est vrai et l’autre que rien n’est vrai, Platon déduira cette conséquence : il y a dans tout système une partie qui est vraie et une partie qui est fausse. A côté de l’absolu se trouve le relatif ; l’être pur, qui exclut le néant, n’exclut pas les relations du non-être. Les éléates veulent s’en tenir à l’absolu et aboutissent au scepticisme ; les ioniens veulent s’en tenir au relatif et aboutissent également au scepticisme. La confusion complète et la séparation compète des genres produisent donc les mêmes conséquences ; et la vraie dialectique sera celle qui, unissant et divisant tour à tour, concilie tous les procédés de la raison. Derrière le terme de dialectique, terme promis à une brillante carrière philosophique qui est loin d’être terminée de nos jours, sonne le verbe « dialegestai » qui signifie « s’entretenir », « discuter ». Mais le verbe peut être entendu dans sa forme active de « dialegein » : « diviser », étant donné que la division aboutit à des définitions. Dans les Mémorables de Xénophon ( 4, 5, 12 ) nous avons une définition de la dialectique où le sens du dialogue et de diviser se rapprochent implicitement. Platon rapproche implicitement le premier au second dans Le Sophiste ( 253 c d ) et le Phèdre ( 266 b c ). Dans l’antiquité grecque la dialectique était perçue comme un art de discuter de manière à convaincre. Elle apparaît d’abord chez Héraclite et les Eléates, dont les doctrines opposées ont en commun la recherche des contradictions du « bon sens ». Elle fut développée de manière formelle par les Sophistes et de façon plus profonde par Platon. La dialectique de ce dernier est l’art d’enchaîner les propositions, depuis les données sensibles jusqu’à la connaissance des notions abstraites, et jusqu’à la contemplation des « Idées » pures. La dialectique selon Platon est une discussion se pliant à des règles bien définies et dit à ce titre dans le Cratyle (1): « Celui qui connaît l’art d’interroger et de répondre, l’appelles-tu autrement que dialecticien ? _Non, c’est le nom que je lui donne. Mais avant d’être un procédé logique, la dialectique doit se définir comme un acte de bonne foi, car il y a une mauvaise dialectique qui dégénère en disputaille, vie ergoteuse, se contentant d’oppositions verbales pour le simple plaisir de contredire,( Ménon 75 c, République 454a, Euthydéme 276a, 301b, Phédon 101e). Contrairement à cette discussion mal tournée, le bon usage de la dialectique ne se borne pas à la juste réponse, la dialectique bien conçue limite la discussion, par honnêteté intellectuelle, aux sujets que la personne questionnée avoue connaître (2). La dialectique prend alors allure de toute personne qui sait philosopher de façon juste et pure (3). La dialectique strictement philosophique a certains traits distinctifs qui en font la particularité. Elle est d’abord recherche menée en commun (4) par questions et réponses (5), lesquelles ne se succèdent pas au hasard mais se trouvent subordonnées à une sorte de discipline (6) Toute cette discussion a comme base de départ l’adhésion librement consentie à une thèse qu’il s’agit d’examiner (7).

La Dialectique et la Rhétorique

     Nous nous proposons d’examiner dans ce qui suit les rapports de la dialectique avec la rhétorique. Pour Aristote, l’idée d’une question générale traitée par demandes et par réponses entre deux interlocuteurs est liée à l’idée de dialectique, et celle d’un discours suivi prononcé devant un auditeur est associée à l’idée de rhétorique. L’usage que l’on peut faire de la dialectique et de la rhétorique dans des écrits dérive de cet emploi primitif et caractéristique des deux arts. Ce qui est commun à la dialectique et à la rhétorique, c’est qu’elles ne sont pas, selon Aristote, des sciences qui ont un objet déterminé, comme l’arithmétique a pour objet le nombre, comme la médecine se rapporte à la santé et à la maladie. Les traiter comme des sciences spéciales, c’est les dénaturer (1). Il résulte de là trois conséquences. D’abord la dialectique et la rhétorique ne sont pas pratiquées exclusivement par des gens spéciaux ; tout le monde les emploie d’instinct dans le commerce de la vie : toutes les fois qu’on attaque ou qu’on soutient une opinion, on fait de la dialectique ; toutes les fois qu’on accuse ou qu’on défend, et on pourrait ajouter, sans être infidèle à la pensée d’Aristote, toutes les fois qu’on donne un conseil, qu’on blâme ou qu’on loue quelqu’un, on Aristote, (1) Rhétorique, 1, 2. 1358 a fait de la rhétorique (1) . Ensuite, comme la dialectique et la rhétorique ne se proposent de démontrer, elles peuvent établir indifféremment les deux propositions ; seulement le vrai se prête mieux au raisonnement et à la persuasion que le faux (2). Enfin, le dialecticien et l’orateur ne sont pas tenus de réussir ; ils ont fait ce qu’ils devaient quand ils ont fait le possible. Semblables en ce point, la dialectique et la rhétorique sont parallèles, mais différentes sur tous les autres. Elles ne s’emploient pas dans le même but. Le dialecticien se propose de réfuter un adversaire, soit en l’embarrassant par des raisonnements captieux, et alors il est sophiste, soit en le convainquant d’ignorance, ou pour s’exercer, et alors il est dialecticien. L’orateur a pour but de persuader un auditeur qui est juge de la valeur de ses raisons. La dialectique et la rhétorique n’emploient pas les mêmes moyens. La dialectique ne sert que du raisonnement sous les deux formes auxquelles se ramènent toutes les autres, la forme du syllogisme et celle de l’induction (3). L’orateur se sert en outre de son caractère personnel et des passions des auditeurs ; il emploie, comme le dialecticien, le syllogisme, mais d’une autre manière et avec des propositions d’une autre espèce ; il emploie aussi l’induction, mais sous une autre forme. En dialectique comme en rhétorique, le syllogisme a la même forme ; c’est un raisonnement qui conduit du général au particulier par une conséquence nécessaire. Mais le syllogisme dialectique est composé de propositions plausibles, c’est-à-dire de propositions énonçant une opinion admise, soit par tous les hommes ou par la plupart d’entre eux, soit par tous les sages, ou par la plupart ou par les plus illustres d’entre eux. Le syllogisme de la rhétorique est composé de vraisemblances ou de signes. Aristote considère toutes ces différences entre le syllogisme de la dialectique et celui de la rhétorique comme tellement essentielles, qu’il donne au syllogisme de la rhétorique le nom particulier d’enthymème. En dialectique, les propositions spéciales sont des principes qui appartiennent à une science déterminée. Quand le dialecticien les emploie, il sort de son domaine, puisque la dialectique n’est pas une science qui ait un objet déterminé. Ainsi, en employant le principe que le plaisir est un bien, il raisonnera en moraliste et non en dialecticien. S’il choisit habilement les proposition spéciales, on ne s’apercevra pas qu’il marche sur un terrain étranger. En rhétorique, les propositions spéciales sont des propositions relatives à l’idée qui fait le fond de chaque genre de discours ; les unes sont relatives à l’idée de juste ( genre judiciaire ), les autres à l’idée de l’utile ( genre délibératif ), les autres à l’idée de l’honorable ( genre démonstratif ). On voit par là qu’en rhétorique toutes les propositions spéciales ne sont empruntées qu’à une seule science, la science des mœurs, tandis qu’en dialectique les propositions spéciales peuvent appartenir à toutes les sciences pratiques et théoriques.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
Première partie : La dialectique chez Platon et Aristote
A – Platon
A – 1 : La dialectique avant Platon
A – 2 : La dialectique platonicienne
A – 3 : Les deux moments de la dialectique platonicienne
A – 4 : La dialectique : conduite de la pensée
B – Aristote
B – 1 : La dialectique aristotélicienne
B – 2 : Dialectique et Science
B – 3 : Dialectique et Rhétorique
Deuxième partie : La dialectique chez Kant et Hegel
A – La Dialectique chez Kant
A – 1 : La résurrection kantienne de la dialectique
A – 1 : L’échec de la métaphysique
A – 3 : L’idée de Critique
A – 4 : La dialectique transcendantale
B – La dialectique chez Hegel
B – 1 : Les antécédents de la dialectique hégélienne
B – 1 – a : Platon
B – 1 – b : Héraclite
B – 1 – c : Proclus et J. Boehm
B – 2 : La dialectique hégélienne
B – 3 : Les concepts fondamentaux relatifs à la dialectique
B – 3 – a : L’idée hégélienne de totalité
B – 3 – b : Le « travail du négatif »
B – 3 – c : La contradiction
B – 3 – d : Conflit et mouvement
B – 3 – e : « Aufheben »
B – 3 – f : La dialectique du maître et de l’esclave
Troisième partie : La dialectique chez Marx et Engels
A – Marx et le « renversement »
B – Dialectique et Métaphysique
C – L’extension des principes de la dialectique marxiste
D – Le Matérialisme dialectique
E – La dialectique dans la « Dialectique de la nature » de Engels
F – Contre la dialectique hégélo-marxiste
Conclusion générale
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *